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 Sujet du message: Route entre Kendra-Kâr et Mertar
MessagePosté: Mar 28 Oct 2008 21:33 
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Route entre Kendra-Kâr et Mertar


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Description du voyage à pied et/ou sur monture :

Il existe un chemin passant par les duchés des montagnes, il longe le fleuve et s'arrête sur les berges du lac. De là vous devrez traverser le lac, ce qui ne sera pas trop compliqué car des pêcheurs pourront vous transborder pour quelques yus. Arrivé de l'autre côté, vous attaquerez les difficultés, surtout si vous êtes seul mais il faudrait être un peu inconscient pour effectuer ce voyage en solitaire. Vous rentrerez alors dans une forêt, grâce à un maigre chemin qui se fraye un passage entre les arbres, puis vous monterez de plus en plus car les collines s'élèvent à l'approche des grandes montagnes. Enfin vous gravirez un terrible col, souvent enneigé, pour déboucher sur une petite vallée où coule furieusement un torrent. Continuez dans le sens du courant et vous devriez atteindre l'entrée de Mertar.

Vous devez intégrer par rp une caravane de marchands pour pouvoir aller quasiment sans encombres à Mertar, eux connaissent le chemin! Vous trouverez probablement ces Humains qui ravitaillent Mertar en échange de minerais sur la berge du lac.

Seul vous avez toutes les chances de vous perdre dans la forêt ou, pire, de faire une mauvaise rencontre. Les Gobelins, Orques, ours et loups ne manquent pas dans la région. Mais l'ennui le plus probable qui risque de vous, c'est tout simplement de ne pas trouver l'entrée de Mertar, qui n'est connue que de très rares personnes en dehors de ses habitants.

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent de Nirtim

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

Postez sur ce topic votre trajet !

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Sam 25 Juin 2011 19:35 
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A peine la caravane se fût ébranlé, que je me plongeais dans un sommeil profond et sans rêves. La seule chose dont je me rappelai au réveil fut une voix dans ma tête me disant :

« Kendraaaa Kâââârr »

Surement la voix de ma déesse qui se répétait encore depuis son temple à Dahràm. Mais cette fois elle semblait être plus insistante.
Mon voyage était justement en route pour cette destination. Je sortis donc de la caravane et m'assis à côté du chef de caravane. Il me lançait alors :

« Eh bien Shaakt ! Tu as dormit plus de vingt heures ! Qu'a tu fait à Mertar pour te mettre dans cet état ? »


Il me fixait avec un grand sourire. Je ne pus m'empêcher de lui répondre :

« Ecoute. Je suis juste la pour protéger la caravane, ne me pose plus jamais de question »

A ces mots il se rembrunit. J'étais satisfait, mais ne lui en fit pas part. Préférant garder mes émotions pour moi.
Cette histoire des vingt heures m'intriguai tout de même. Mais en y regardant mieux le soleil se couchait au loin et il faisait de plus en plus froid. Et je me sentais bien mieux que quand j'étais sortie des rues encrassées de la cité de Mertar.
Pour une obscure raison, un cheval sans cavalier passais à côté de moi ? Je ne voulais pas rester un instant de plus sur ce chariot branlant avec pour seule compagnie un pouilleux d'humain trop bavard.
Je sautais donc dessus et entrepris de surveiller la caravane cette nuit pendant que les hommes dormaient.

Bien sûr, j'étais en pleine forme. Cette grande sieste de quelques vingtaines d'heures m'avait remis d'aplomb au-delà de mes espérances.
Calé sur mon cheval, je guettais les environs à la recherche d'éventuels ennuis ou ennemis... Voir les deux. Mais une idée me vins en tête, je la mis de côté, mais quelques instant plus tard, elle me revint tel un parasite. Une étrange envie d'inspecter la cape dans ses moindres recoins.

Ce que je fis donc. Elle n'avait rien de plus que la première fois que je l'avais inspectée. D'un matériau que je ne connaissais pas, d'un noir extrême, les pointes incandescentes comme quand je l'avais approchée pour la première fois. Ce détail retint tout de même mon intention. Pourquoi, avec le démon-aldryde, la cape n'avait pas montré ce détail si particulier ? Pourquoi avec moi ?
Je ne le saurais sans doute jamais, mais je me promis de me renseigner. Je la remis sur mon dos après ce cours examen et fis bien attention à ce que les extrémités ne se voient pas sous mes haillons.

Je reportais mon attention sur le décor environnant. Rien, pas l'ombre d'une menace. Au loin, on pouvait voir la fin des montagnes et le début d'une vallée. Non hospitalière à première vu, je me surpris à penser que si je n'avais pas eu cette caravane de marchand, je n'aurais surement pas retrouvé mon chemin tout seul ni acquis la magnifique cape que mes épaules portaient à ce moment précis.

Une heure plus tard, nous étions sortis des montagnes et commencions notre périple à travers la forêt sauvage.
Le soleil était couché maintenant et les chevaux étaient fatigués. Le chef décida alors de bivouaquer à la sortie des montagnes pour la nuit, la partie la plus abrupte pour les chevaux et chariot était terminée. Mais restait les chemins couverts de racines et de boue qui ne manquerait pas de nous faire retarder pour Kendra Kar. Sans oublier les éventuels ennuis, bandit, brigand et plus encore...

Le bivouac installé et la plupart des troupes endormies, j'entrepris de faire des rondes pour la nuit, m'assurant ainsi la sécurité de la caravane. Quelques arbres étaient propices à une surveillance en hauteur et un arbre particulièrement grand me permis de distinguer l'immensité de la forêt environnante. Il fallait vraiment bien connaître la région pour réussir à nous trouver ou au contraire nous, à nous retrouver dans ce labyrinthe de verdure. Tout était pareil, à quelques différences prêtes.

Le reste de la nuit se passa sans encombres et nous pûmes repartir au petit matin. Les hommes semblaient de bonne humeur et parlais avec un peu trop d'enthousiasme. Je décidais de partir en éclaireur pour éviter tout risques.

Pas grand-chose n'avait l'air de se passer dans cette forêt. Il était midi, là ou le soleil était le plus haut dans le ciel et rien n'était encore arrivé à la caravane de marchand. Ils mangèrent sur les chariot, prétextant que je les avais mis en retard à Mertar et qu'il ne pouvait plus prendre aucun retard. Cela ne me dérangeai pas, plus vite je serais la-bas, plus vite je pourrais savoir ce que veut ma déesse voulait que je trouve dans l'immensité de la ville de Kendra Kâr.

Le paysage changeait peu à peu, passant de la forêt chaotique, à quelques vallons fleuris. J'étais dégoutés. De telle chose ne pouvait être orchestré que par des adepte d'un dieu malveillant, un dieu de la terre surement. Un dieu ennemi au mien, bien sûr tout les dieux étaient ennemis au mien mais certain encore plus en raison de leur amour pour des choses éphémères et puériles.

Le soir arrivait enfin et la fraicheur du vent traversait peu à peu les épaisseurs de mon manteau de loques. Je surpris des hommes à dire :

« Regarde ce Shaakt, tout ce qu'il fait c'est traverser avec nous pour ne pas se perdre, mais je suis sûr que si on avait été attaqué, il se serait enfuit »

Son collègues répondit :

« Tais-toi, ces pouilleux ont des oreilles partout et une ouïe surdéveloppé. Nous sommes bientôt arrivés, avant la nuit surement. Donc ne t'attire pas ses foudres. »

Je ne pus m'empêcher de rire intérieurement. M'enfuir avait-il dit ? Si j'avais vu que le combat n'était pas à mon avantage, c'est surement ce que j'aurais fait. Au risque de rester quelques jours sur les routes à retrouver mon chemin. Et son ami qui lui disait que je pouvais entendre toute leur conversation ? Il ne savait pas à quel point il était proche de la réalité. Mais je laissais passer, il ne servait à rien de tuer cet homme à ce moment du voyage. Il aurait dit ceci au début, il n'aurait même pas passer la première nuit.

Quelques heures plus tard, pendant la phase finale de la descente du soleil, les portes de la cité de Kendra était en vue.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Lun 15 Aoû 2011 23:07 
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Adweinna me dit et me le promet même que l’on sera de retour ensemble et que nous revivrons notre échange charnel. Je ne m’en plaindrai certainement pas qui serait capable de refuser ce genre de chose. Je vois le dénommé Trà Thù arriver sur une monture, je suis quelque peu surpris de voir quelqu’un que je ne connais pas venir se joindre à nous. Je ne vais pas me plaindre d’avoir un nouveau compagnon de voyage comme le dirait un dicton plus on est de fou plus on rit. J’espère juste qu’il sera à la hauteur pour affronter les troupes Shaakts et les Oaxciennes. Il nous informe que Warren est lui aussi allé s’acheter une monture et qu’il arrivera bientôt.

Il ne tarde pas, il est là avec un cheval et une chariote. Je suis quelque peu surpris qu’il est pris un chariot, mais ceci pourra être utile pour rentrer dans Caïx Imoros. Une idée commence à germer dans mon esprit et si cela réussi, ils entreront sans aucuns soucis. Il faudra juste leur expliquer mon plan une fois que nous serons à Mertar. Warren me dit que l’on s’attache très vite à Kendra Kar et la façon qu’il en parle, j’en déduis qu’il y est né. Je décide de le mettre en boite en lui répondant :

Je pense que j’ai foulé les pavés de Kendra Kar bien avant toi mon jeune ami.

Tout le monde semble être ici, Adweinna me demande si nous irons bien à Mertar comme elle en avait entendu parler et surtout s’il y a de quoi s’y entrainer. Je regarde mes compagnons, nous formons pratiquement une escouade et j’en ris un peu d’avance.

Mes amis pour nous rendre à Caïx Imoros, nous passerons par Mertar ainsi que par les duchés des montagnes ainsi nous brouillerons les pistes sur notre arrivé. Je ne vous cacherais aucunes choses sur notre voyage. Il y a des chances que nous rencontrions des assassins de ma ville natale qui chercheront à m’éliminer et par défaut vous tuer aussi. A Mertar, vous pourrez finir de vous équiper, ils ont d’excellentes forges selon Argaie. Si vous avez besoin de vous entrainer, je serais là pour vous y aider, je suis un maître d’arme et je peux répondre à chacune de vos attentes avec quasiment toutes les armes inimaginables. Par contre parmi mes nombreuses techniques de combat, je ne vous apprendrais que les rudimentaires, les autres demandent énormément d’énergie et vous risquez de trépasser si vous les utilisez.

Je regarde chacun d’entre eux et un sentiment de crainte m’envahi. Je porte la lourde charge de leurs vies sur mes épaules. Heureusement pour moi, mes doubles seront là pour me prêter main forte. Je demande à Warren de bien vouloir accepter Adweinna et Anorynn sur son chariot. Une fois fait, j’en fourche ma monture dans un mouvement ample. Je me tourne vers mes amis et leur fais signe que nous pouvons partir.

Je prends mes distances avec eux histoire de repérer les lieux et surtout pour pouvoir parler avec mes doubles tranquillement. Il n’y a pas grand monde sur la route cela doit être parce que nous sommes en fin de journée. Je ne vais pas m’en plaindre comme ça nous serons un peu plus discret. Je prends la parole avec mes doubles :

Que pensez-vous de cette aventure les gars ?

Si tu ne batifole pas trop et que tu les entraines sérieusement il y a une chance que tout le monde s’en sorte vivant. Par contre je veux que tu m’en laisse un pour l’’entrainer et que j’intervienne dans tous les combats.

Je suis en partie d’accord avec Jack, par contre je t’encourage à réitérer ce que tu as fait avec Adweinna, il y a bien longtemps que l’on ne t’a pas vu aussi heureux que ça et cela réchauffe le cœur.

Depuis quand une âme à un cœur ?
Michel ne préfère pas répondre à la provocation de Jack, mais je suis content qu’ils me confortent dans mes choix. Voyant qu’il n’y avait pas grand monde, je me rapproche du groupe et reste silencieux et concentré sur l’observation.

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mar 16 Aoû 2011 09:32 
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Une fois que tout le monde est là, Daio confirma que nous nous nous rendrons d’abord à Mertar, puis par les Duché des Montagnes pour brouiller les pistes de ceux qui sont à sa recherche et qui veulent le tuer ainsi que tout ceux qui l’accompagnent. Une peur soudaine s’empara de moi : pas pour ma vie, mais pour la sienne. Je suis encore trop faible, il risquerait d’être déstabilisé. Pendant une seconde je songe à le laisser partir et à lui dire que je l’attendrai ici, mais mon cœur ne peut s’y résoudre. Je veux, j’ai besoin de rester près de lui.

(Je pourrais aider, seulement ça ne touchera que toi…)
(Quel genre d’aide ?)
(Je peux te faire passer pour morte.)

Je restai muette de surprise pour digérer cette information. Après réflexion, je décidais de garder cette information pour moi, au moins jusqu’à Mertar. Lorsque Daio évoqua les montagnes, cela ne manqua pas de me faire penser aux monts éternels de Nosvéris. En plus de sa monture, Warren a investit dans un chariot et ce fut là que je pris place avec mon loup, Daio montant sur sa monture.

Je m’allongeai songeuse dans le chariot, mon loup à mes côtés. Mon regard est vague et se pose sur le ciel où la nuit fait son apparition. Daio pris la tête et s’éloigna du groupe. Je ne sus pourquoi, mais je ne dis rien et plongeais dans mon esprit.

(Anorynn ?...)
(Oui.)
(Restes vigilant, tu as des sens que je n’ai pas et si l’on est attaqué…)
(Je te préviens immédiatement.)
(Merci mon ami.)

À ce moment un larme coula sur l’une de mes joues. Sans rien dire et sentant ma tristesse, Anorynn vint se caler d’avantage contre moi. Je passai ma main dans son pelage, cela me calmait comme toujours. L’avantage de pouvoir communiquer avec lui et Hanià c’est que je n’étais jamais seule.

(Qu’est-ce qui ne va pas ?)
(Je ne suis pas assez forte…)

Hanià se tut, respectant ainsi un besoin de solitude que je ressentais depuis que nous avions pris la route. Certains commerçants faisaient encore des affaires. Et j’eus une idée.

"Continues Warren, ne t’arrêtes pas !"

Je me levai et tapotai Anorynn.

(Une course ça te dit ?)

Je sautai du chariot et courut à toute vitesse vers l’un des marchands. Je lui pris des fruits et surtout de la viande cru pour mon loup. Une fois la transaction effectuée, je courus encore plus vite, grâce à mes bottes et fis un bond pour atterrir dans le chariot de Warren. Je ne sais si cela avait fait peur à mes compagnons, mais ça m’avait vidé la tête. Je pris un morceau de viande et le donnai à Anorynn.

(Tu l’as bien mérité ! Mais restes vigilant…)
(Oui...comptes sur moi)

Puis je replongeai dans mes pensées. Je sortis mon épée et l’examinai. Il me fallait trouver comment j’étais le plus à l’aise. Je fis quelques mouvements, mais je laissais rapidement tomber ! Tout cela ne servait à rien. Les jours étaient comptés et si je n’étais pas assez forte, Daio s’inquiéterai pour moi.

Daio était revenu à notre hauteur et je ne voulais pas qu’il me voit ainsi. Pour changer les idées de tout le monde, mais surtout les miennes, je lançai.

"J’ai des fruits si vous voulez manger ! Par contre, interdiction de toucher à la viande où Anorynn vous fera votre fête !", fis-je en rigolant.

Je jetai un regard empli d’amour à Daio avant de descendre du chariot pour marcher. Rester statique n’était pas pour moi. Anoynn resta dans le chariot et je m’éloignais quelque peu du petit groupe, l’inquiétude étant visible sur mon visage. Après quelques minutes, je remontai dans le chariot et me perdit de nouveau dans mes pensées.

(Penses à autre chose…)

Je sus immédiatement qu’elle parlait de Daio. Je regardais le shaakt et j’aurais aimé être dans ses bras, comme tout à l’heure. Je l’aimais et rien tellement et pour cela, j’allais devoir aller jusqu’au bout de mes limites. Je me redressai et fit signe à Daio de s’approcher.

"Lorsque nous ferons une pause, avant de dormir, je veux un entraînement ! Excuse mon inquiétude, mais je ne veux prendre aucun risque !, lui dis-je. Je t’aime."

Je l’embrassai faisant fit de tout le monde.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mar 16 Aoû 2011 15:12 
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Localisation: quête 25 : dans une caverne rempli de fou
Warren arriva peu de temps après le voleur et parla de la cité blanche comme si elle était unique. Trà trouvait ça stupide, elle était comme toute les autres, ce n’était juste qu’un amas de pierre assemblé. Elle était certes plus propre que Tulorim et la criminalité y était moindre par rapport à Exech, mais ce n’était qu’une ville. Une ville gouvernait par un roi incapable de lever son cul de son trône pour défendre ses terres. Il n’entra pas dans le débat, de peur de se montrer un peu trop dur. De plus, il n’était pas là pour ça.

La jeune femme eut la bonne idée de demander comment ils allaient s’y prendre. Daio expliqua qu’ils partiraient vers Mertar, puis par les duchés de façon à brouiller les pistes et à éviter une maximum d’assassins qui en avaient après le shaakt. Il parla ensuite de finir de préparer son équipement une fois arrivée là-bas. Il proposa aussi de les entraîner, puisqu’en temps que maître d’armes ça faisait partie de ses compétences. La seule chose que Trà trouva intéressante dans ses propos était l’entraînement, les assassins ne lui faisaient pas peur de toute façon il fallait bien mourir un jour.

Le champion d’arène s’éloigna après avoir demandé à Warren de laisser la dame et son loup montait dans sa charrette. La jeune femme, alors que le chariot venait de s’ébranler, sauta et courut vers un groupe de marchands. Elle proposa ensuite des fruits à l’assemblée en riant, le voleur soupira, elle avait de nouveau des changements d’humeurs un peu trop étrange. Il se mit à les suivre, restant quelques mètres derrière, restait trop près de la charrette pourrait être assez mauvais en cas d’attaque.

Il plongea dans ses pensées, il parlerait avec ses compagnons plus tard, pour le moment il devait trouver un autre nom à sa monture. Ce cheval portait un nom en elfe, un langage qu’il avait depuis longtemps rejetait, si bien qu’il n’arrivait même pas à trouver la signification correct de Duvainor. Il lui fallait un nom humain, voir d’une toute autre langue. En attendant qu’il lui en trouve un, il serait sans nom. De toute façon même quand il en aurait un nouveau, cette bête préférerait son original. Une bien grande prise de tête, pour quelqu’un qui pensait que les noms n’avaient aucune valeur.

Il sortit de ses réflexion et regarda le maître d’arme, il avait parlé d’entraînement. Mais comment pourrait-il superviser trois personnes, ne maîtrisant pas forcément les mêmes armes. De plus, il lui faudrait sûrement apprendre le combat sur cheval, à ceux qui désireraient utiliser des lames assez longues. Le voleur lui n’avait comme arme que sa monture, pour le moment, ses poignards n’étaient d’aucune utilité, s’il ne pouvait pas se servir de son agilité ou de sa discrétion, choses que la chevaucher empêcher. Pour balançais ça, il devrait augmenter sa symbiose avec la bête. Il lui faudrait donc moins de temps de repos, mais cela ne serait pas un problème grâce à ses stupides origines elfes. Il parlerait de cela avec le shaakt plus tard, lorsqu’ils s’arrêteraient.

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(de Miha)


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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mar 16 Aoû 2011 20:39 
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Localisation: Nosvéria
Lorsque je dis que cette cité est la meilleure qu'il soit, que je la connais parfaitement, ce n'est pas pour rien. Moi en tout cas je dis ça à Daio, qu'on s'attache vite à la ville pour dire ce que je pensais, mais apparemment je ne sais pourquoi il décide de tenter de me déjouer sur cette phrase. Je n'ai rien dis de spécial, ni qui prête à la vantardise, mais si il veut jouer sur la tact, je peux répondre aussi. Il me dis que lui a foulé le sol de Kendra Kar bien avant moi, certes, mais cela ne prouve rien, il n'a apparemment pas compris le sens de ma phrase. Car je suis son ami je me dois de le mettre sur le bon chemin.

-"Certes tu as foulé son sol bien avant moi, mais tu n'y a pas passés 22 ans de ta vie sans jamais quitter son enceinte, mon ami."-


Après ce petit discours, Daio voyant que nous sommes tous là décides de nous expliquer où nous allons précisément. Ainsi nous allons passer par les montagnes, Mertar, ainsi que les duchés pour finir par arriver à notre destination de malheur. Bon, c'est sur ça fait une belle promenade, mais en fait pas si radieuse car l'elfe noir nous signal que sur la route on va probablement croiser quelques uns de ses anciens 'amis'. Des assassins en voulant pour sa peau, donc pour la notre aussi. Tout ceci annonce du mouvement et de l'action, mais le problème c'est que nous sommes pas assez expérimentés pour faire face à ce genre d'imprévu. Moi je sais me servir de la magie électrique, d'ailleurs ça me fais penser que je dois absorber ce fluide qui traine dans ma besace depuis un temps. Mais apprendre l'épée ne serai pas de refus, j'ai toujours voulu me battre comme un vrai guerrier là j'ai l'occasion de commencer l'entrainement. Daio rajoute en outre que une fois dans la ville des nains, nous aurons de quoi mieux nous équiper.

C'est très intéressant quand même, moi personnellement je n'ai pas besoin d'équipement pour moi, mais plus pour ma charrette. Si là-bas y'a réellement tout ce qu'il nous fautn là ça deviendra très intéressant, je pourrai réellement faire ce que j'ai en tête pour ce vieux bout de bois. J'ai assez d'argent pour payer les ateliers de l'écurie, certainement que là-bas ce sera suffisant aussi. Après que Daio a fini de nous donner ces détails là, il me demande si je veux bien que Adweinna monte sur ma charrette avec son loup. Je me tourne vers elle, puis je ne peux pas faire autrement malheureusement, je suis un peu allergique au poil de loup … Je fais ce qui me semble le plus logique à faire.

-"Il n'y a aucun problème, tu peux monter dessus, je l'ai pas payé pour rien après tout."-

C'est surtout vu le prix qu'elle m'a couté ça me ferai mal si personne ne peut monter dessus. Bref, la mission commence maintenant, on se mets enfin en route. Je secoue un peu les rênes pour que mon cheval avance. Ça me fais penser que je dois lui donner un nom, je verrai ça plus tard. On avance un peu lentement à mon goût, mais bon peu importe en fait. Adweinna semble bien s’installer sur la charrette mais après quelques minutes elle descend à toute vitesse, va chercher quelque chose, je n'ai pas vu ce que s'était et elle remonte. Je trouve ça surprenant, mais je ne dis rien. Elle redescend une nouvelle fois peu après puis s'éloigne un peu du groupe. Je la regarde avec un air dubitatif, si elle compte descendre et monté sur le chariot à cette fréquence, le bout de bois qu'est ce chariot ne va pas tenir longtemps. Je ne dis rien, après tout je n'ai pas à lui dire fais ça ou fais ci.

Mais ce qui me réjoui dans toute cette histoire, c'est que pour une fois je suis assez intelligent pour avoir prévu mes réserves, de rhum. Soigneusement posé à côté de moi, mon sac rempli de cette douce boisson attend sagement que je l'ouvre. Pas maintenant, je dois faire durer ces réserves durant tout le voyage, si je m'enfile tout maintenant … Je risque d'être bourré. Ça me fais penser que lorsque mon père m'a appris à me servir de ce genre de chariot, car c'est grâce à lui que maintenant je peux me servir de la mienne, il m'a toujours dis de ne pas boire en 'conduisant'. Je ne sais pas pourquoi, peut-être car on voit mal le chemin devant sois, ou autre chose. Je ne préfère pas essayer de toute façons. Le problème maintenant c'est que le ciel commence à s'assombrir, ça fais depuis un petit bout de temps qu'on est parti à présent et je n'ai pas placé un seul mot, je m'ennuie un peu à vrai dire. Pour palier tout ceci je décide de tenter de parler avec Daio, ça me fera oublier un peu mon ennuie. Je ne sais si je vais aborder un sujet sensible ou pas mais je tente quand même.

-"Daio, tu as parlé tout à l'heure d'assassins de ta ville. Par simple esprit logique si ils s'en prennent à toi ils vont s'en prendre à nous aussi, donc est-ce que je pourrai savoir de qui ou de quoi il s'agit précisément ? Pourquoi ils te cherchent ?"-


Faut bien que je me renseigne après tout.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Jeu 18 Aoû 2011 02:15 
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(((Hrp : Dirigé de GM9 ! Résumé du post : Absorption de fluides 8 (4 lumière, 4 foudre), apprentissage de Sanctuaire, Soutien du ciel, Force du ciel, Protection solaire, Choc des Eclairs !!! Désolé à l'intrusion dans le groupe de posteur pour les autres et bon RP !)))


Jour 1


Cinq heures… Cinq longues heures que ce satané mage muet n’avait pas décroché une parole… Et par Gaïa, cela devenait vraiment insupportable. Depuis que nous avions quitté la bibliothèque kendranne, il n’avait pas daigné lâcher un mot. Même lorsque nous avions traversé le lac grâce à d’aimables pêcheurs, il n’avait rien dit, un simple remerciement du menton suffisait.

(Mais pourquoi me fait-il ça ? Il veut vraiment que j’explose ! Pas une réponse alors qu’il sait que je suis un bavard… C’est un traitement presque inhumain)

Il fallait dire que depuis le départ, je l’avais un peu harcelé de question, mais c’est relativement normal lorsque je pars dans un lieu inconnu avec un homme que je ne connais en définitive que très peu. Malgré tout, j’avais réussi à glaner quelques informations sans son aide… précieuse. Revenons-y

Nous quittons la bibliothèque avec Raek et commençons à nous diriger vers la sortie de Kendra Kar en traversant la foule propre à cette immense ville. A bien y réfléchir, c’est la première fois que je quitte réellement Kendra Kar sans savoir s’il y aurait un retour. En fait, c’est mon premier voyage hors des murs qui n’ait pas pour objectif un acte de commerce ou une cité engloutie.

(Une vie passée ici, et elle me semble si loin. L’Aigle des Océans compte un cadavre de plus, celui de mon enfance. Gaïa, protège cette ville que j’aime tant et mes parents. Eclaire également de ta bonté mon chemin afin que je répande le bien en ton nom sur cette terre.)

A trop rêvasser, je finis par m’éloigner de Raek et je dois jouer des coudes pour revenir à sa hauteur. Il y a un monde fou… évidemment ! Ses paroles me reviennent en mémoire lorsqu’un ahuri manque de m’arracher ma crosse des mains avec son chariot et ses navets. Mon arme était maudite et il n’y pouvait rien. Il fallait donc faire une croix sur celle-ci, et vite. A la faveur d’une éclaircie de la foule, je parvins à me poster suffisamment près d’un caniveau pour y faire rouler mon arme. M’en voilà débarrassé. Et Raek fends toujours la foule imperturbable, ne se souciant que très peu de ma personne.

(Enfin, il reste assez gentil pour m’emmener avec lui et m’enseigner ses savoirs. Il sera content de savoir que j’ai réglé le problème de la malédiction)

Je tente tant bien que mal de remonter à sa hauteur dans la grande artère qui mène aux portes de la ville que nous quittons, mais je n’y parviens pas avant d’être vraiment sous l’arcade des murailles de la ville. Presque essouflé alors qu’il semble m’attendre impatient, je lui confie avec confiance :

« Je me suis occupé de la crosse. Maudite, elle ne sert à rien. Je l’ai jetée dans la r… »

« M’ sieur… M’ sieur… »

Un gamin est sur nos talons et c’est visiblement à moi qu’il s’adresse tout essouffle qu’il est après une course pour… Il a ma crosse dans la main.

« Je l’ai trouvée à côté de mon étal et j’ai eu du mal à vous suivre, mais je crois que vous l’avez perdue dans la foule… Il y a tellement de rustres ici, je voulais pas qu’on vous la vole. »

« Mer…Merci »

Incapable d’ajouter un mot, je prends l’arme et lui tends quelques yus pour le remercier. Il repart aussi vite qu’il est arrivé et je reste sidéré face à l’absurdité de ce qui viens de ce passer. J’ai jetée une belle crosse qui aurait fait des envieux dans l’une des rues les moins sûre de la ville où les pickpockets vont bon train et je la récupère grâce à la générosité d’un inconnu… Evidemment, j’aurais dû me douter qu’il ne serait pas aussi facile de se débarrasser d’un objet maudit. La magie… Elle a vraiment des pouvoirs effrayant parfois. Malgré ma stupeur, je ne suis quand même pas mécontent de retrouver mon arme auquel je devais ma survie sur l’Aigle. Mais le problème de la malédiction reste entier. Je me tourne vers Raek pour commenter.

« Et bien, visiblement il ne sera pas aussi facile de se défaire de c… »

Il a déjà repris le chemin sans prendre le temps de m’écouter mais je suis persuadé d’avoir aperçu un sourire narquois sur son visage. Le voyage commençe bien.

Suite à cet incident, il prend la première bifurcation qui nous mène droit sur le chemin des montagnes et l’antique route qui mène à Mertar, la cité des nains. Je n’en avais jamais vu de près et toutes les légendes courraient au temple au sujet de leurs femmes et de leur pilosité. Je suis assez curieux et excité d’aller voir cette antique cité en son cœur.


« Nous allons à Mertar, n’est ce pas ? »

Pas de réponse, simplement l’écho de ses pas. Il s’annonçe gai, l’aventureux périple. L’homme finira par se dérider. Il faut simplement lui laisser du temps. Pour l’instant, j’observe le paysage et je m’enferme dans un sobre mutisme, laissant mon esprit voguer à des idées futiles.

Rien depuis… J’avais pourtant tendue des perches sur certaines variétés de plantes que nous avons croisée ainsi que sur les aboutissants de l’expédition, mais rien. Rien à faire pour faire parler cet homme qui ne se sentait bien que lorsqu’il était silencieux. C’était à la limite du ridicule, nous allions ensemble sur une route parsemée de dangers mais nous étions incapable d’échanger une parole. Nous avions bravés la mort et affrontés l’une des créatures les plus terribles que la terre ait portée et il n’était pas envisageable d’entretenir une discussion des plus banales. J’adorais ce magicien de plus en plus.

En tout cas, je profitais du voyage et du paysage qui me paraissait regorger d’une richesse infinie auquel je n’avais pas porté attention auparavant. Je me sentais différent. Plus fort, plus confiant, différent. Prêt à en découdre malgré les risques. Mais cette fois, je connaissais la mort et le combat, je les avais expérimenté plus d’une fois. Je connaissais le prix de la vie et la voir s’égailler autour de moi m’enchantait. Je trouvais un plaisir infini à marcher au milieu du bruit de la vie végétale, même si le mutisme de mon compagnon m’excédait au plus haut point.


(Il faut faire quelque chose, je ne le supporterais pas plus longtemps silencieux)

Alors que la nuit tombe, je finis par exploser.

« Raek ! Ce n’est pas possible de voyager ensemble si vous refusez d’échanger ne serait ce que quelques mots. J’ai besoin d’apprendre de vous et cela ne passe que par les mots. Il faut me parler. Je suis un bavard, vous le savez. Je ferais des efforts pour ne pas vous importunez trop souvent, mais il faut que l’on communique. »

Pour toute réponse, il s’arrête un instant, dévisage le terrain alentour sans paraître convaincu, hausse les épaules et repart d’un pas tranquille.

« Pourquoi ne dites vous rien ? Vous n’avez rien à répondre ? »

Alors qu’un silence de mort pèse entre nous, il fait comme si de rien n’était et fini au bout de quelques mètres par choisir un refuge à son goût où il m’indique que nous allons passer la nuit. Il m’ignore complètement et commence à s’installer confortablement. Je rugis

« Tu es sourd ? Parle moi ! Mage de pacotille, tu es incapable d’établir des relations humaines ! Tu ne comptes pas rester des jours sans m’adresser la parole, j’espère ? »

Semblant ne rien entendre, il sort un bout de pain qu’il commence à manger dans un silence religieux. Et soudain, cette idée me frappa comme une évidence.

(Mais si ! Il compte rester silencieux plusieurs jours… J’ai dû lui forcer la main et c’est sa manière de me punir !)

De rage, je frappe du pied dans un caillou que j’envois valser puis m’éloigne furieux du campement de cet imbécile. Je passerais la nuit loin de lui…

Furieux contre cet homme et contre moi, je peste de longue minute de m’être embarqué dans un voyage sans queue ni tête. C’est une bêtise que de croire qu’un muet pourrait m’apprendre quoi que ce soit

Pour passer mes nerfs, je fouille fiévreusement dans mon sac pour y chercher de quoi manger. Hélas pour moi, il n’y a rien. Je n’avais pas anticipé de faire un long voyage et je pensais pouvoir me restaurer en route. Et il était trop tard pour demander à Raek de quoi manger, j’en serais mort de honte. Cette erreur me mis encore plus hors de moi à tel point que je vidais mon sac au sol pour y trouver une quelconque source de nourriture. Et là, je les vis… Mes fluides.


(Il voulait que je les absorbe, et bien, il va être servi !)

Par pure folie, je saisis les huit fioles et fit comme l’on m’avait appris un jour au temple de Gaïa, les brisa au sol. Un panache blanc et jaune orageux s’échappa de ce geste et tout entier, je me jette dessus pour aspirer chaque goutte de ce panache de magie. Cependant, comme il fallait s’y attendre, il y a un effet secondaire. Ma magie réagit violemment à ce nouveau mélange… électrisant.

Mon corps est rejeté brutalement en arrière dans un accès de convulsion terrifiant et mon esprit se perd dans une brume où je capte des essences de magies blanches qui s’incorporent à mon pouvoir préexistant mais aussi une nouvelle force en moi qui lentement creuse une place dans mon âme et s’y loge confortablement.


(Que m’arrive t-il ? Je ne contrôle plus rien… Mon corps ne me répond plus et pourtant je me sens bien. C’est ça la magie pure ? Cet état d’extase totale mais complètement incontrôlable. Je ne peux pas y croire, c’est irréel. Pourtant, quel puissance. Je la sens ronronner en moi. Cela n’a rien à voir avec la dernière fois, là il s’agit d’un pouvoir extraordinaire. Avec ça, je pourrais mettre des bâtons dans les roues de n’importe qui. La foudre respire en moi, égale à la puissance de Gaïa. Cela est étonnant à quel point elles cohabitent sans s’entrechoquer. Et je ne suis même pas un fidèle de Valyus. La foi n’a t-elle donc rien à voir avec la puissance ? Avec cette force, la foi est presque désuète… Je pourrais presque briser Raek… Fou de chèvre ! Où te perds-tu ? Comment veux tu abattre Oaxaca alors que tu es incapable de rester une seule journée sans ouvrir la bouche ? TU n’as donc rien compris à la bonté et à l’humilité ? Le mage blanc te donne une leçon et tu ne la reçois pas. Il t’apprend la patience, le silence et la crédibilité… Il faut lui donner confiance en toi et lui parler plus profondément de ce projet dément. SI tu veux des réponses, fies toi à lui et livre toi. TU en apprendras certainement plus sur toi et tu finiras par grandir et sortir de ce carcan de jeune garçon… Sois un homme Erfandir… Un vrai ! )

A la fin de l’envoi, je touchais presque la béatitude… Je ne comprenais pas pourquoi plusieurs voix s’agitaient dans ma tête et mon corps, soumis à ce brutal assaut, finit par rendre son verdict et se laisser choir sur le sol inerte… complètement endormi du sommeil du comateux. Dormir est un autre jour et à chaque jour suffit sa peine a dit un bienheureux. Paix à Gaïa dans la nuit


Jour 2




Réveil sourd, brumeux, difficile. La vague impression qu’un mammouth m’était passé sur le crâne pendant la nuit. Pourtant, je me sentais bien, inconfortablement à l’aise. Entouré d’un halo protecteur de chaleur, alors que j’avais dormi à même le sol, prostré comme un animal, sans même un tissu pour me couvrir. Le plus incroyable était cette boule au fond du ventre, vibrante. Je sentais la puissance incorporée en moi, nouvelle et unique. Malgré cela, elle me provoquait une gêne, un sentiment d’inaccompli, comme s’il manquait une étape dans la construction de mon architecture intérieure. Et plus j’essayais de le chasser de mes pensées, plus il s’imposait, massif et encombrant. Alors même que mes yeux étaient toujours clos, cet inconfort fini par m’obnubiler. Il fallut que je me triture les méninges pour parvenir à une solution, il fallait que je manipule cette énergie pour mieux l’ingérer.

Les essais furent rapidement concluants. Dès que je les faisais tourner, mes deux énergies s’illuminaient mais je sentais que pour atteindre mon nirvana, il faudrait les réunir pour ne faire plus qu’un, moi. C’est ce que je fis, liant mes deux lumières dans une fébrilité enivrante aux parfums de vie. Lumière et tonnerre s’unirent à l’unisson pour saluer en cœur la levée de drapeau de mon âme. J’étais désormais double, doux et vif, à l’instar de Valyus et de Sainte Gaïa. Lové dans mon nirvana, je ne voulais plus bouger sinon pour faire de mon équilibre un feu d’artifice de vitalité.

Suite à cela, je frémis et remarqua un détail inattendu, j’étais recouvert de mon étole de voyage. Certain de mon innocence dans cet acte, je bénis l’être qui m’en avait recouvert mais finis par ouvrir les yeux de curiosité. Qui pouvait être mon mystérieux bienfaiteur. A quelques mètres de moi, Raek était assis sur une branche, vaquant à différentes tâches d’un matin comme les autres. Il semblait n’attendre que moi pour repartir.


(Ce pourrait t-il que ce soit lui qui ait pris soin de moi cette nuit ? Même après ce que je lui ai craché hier soir ? Cet homme est décidément d’une intelligence redoutable, et un professeur d’une grande sagacité. )

Je me redresse péniblement, encore engourdi par mon surprenant réveil. Il lève un instant les yeux sur moi avant de se replonger dans sa tâche. Gêné, je lui lance :

« Bonjour Raek ! Je voudrais m’excuser pour la nuit dernière, j’ai été un sauvage impatient. J’ai réalisé la leçon que vous m’enseignez, et je vous en suis reconnaissant. Poursuivons notre route sans plus tarder. »

Sur ces paroles, je me lève sans ardeur et ramasse mes affaires. Le mage blanc ne répond pas à mes paroles, il se lève et fait quelques mètres sur la route. Puis, il s’arrête et me regarde, visiblement pressé de repartir. La reconquête s’annonçait difficile.

(Bizarrement, je n’en attendais pas moins de lui. La leçon continue)

Enfournant dans ma bouche une bouchée de la farandole de céréales et de fruits séchés que nous avions achetés à une caravane la veille, je jette mon baluchon par dessus mon épaule et lui emboîte le pas avec le sourire. Aujourd’hui, j’étais prêt à grandir, à avoir un projet, à me battre comme un homme.

Les trois heures suivantes ne furent que pas et crissements de chausses. En effet, la route s’élevait et il m’était difficile de respirer tant la pente était abrupte. Mon mutisme n’était plus forcé, il était physique tant ma capacité pulmonaire était soumise à l’épreuve de la montagne naissante. Malgré l’essoufflement, je profitais largement d’un paysage merveilleux qui me ravissait. A cet endroit, j’en chiais, mais j’étais dans mon élément. Je m’y sentais bien. Et puis, il fallait bien apprendre à souffrir pour combattre Oaxaca. Un tel avenir ne pouvait être que sombre et emplis de malheurs. Il fallait s’y préparer.


(Une telle entreprise m’est sans doute inaccessible. Il me faudrait un coup de pouce. Gaïa, si tu m’entends ! Ecoute ma prière et guide moi dans ma quête)

Alors que le chemin se fit légèrement plus plat et sinue à travers la montagne, je décidai de passer à mon opération de reconquête. J’allais intéresser Raek à mon histoire et à mes projets. Même s’il restait silencieux, il entendrait mes paroles et me comprendrait. Même sans réponse, formuler mon projet me permettrait d’être plus apte à solliciter les temples de Yuimen. Au détour d’un virage, je finis par me lancer.

« J’ai besoin d’en savoir plus sur toi et ton pouvoir Raek. J’ai besoin d’être fort et fier si je veux combattre les forces d’Oaxaca. Tout comme toi. J’ai un projet fou et tu peux me permettre de l’atteindre. Je veux rallier sous une seule bannière les temples de Gaïa de la terre et opposer ainsi une résistance farouche à notre ennemie commune. Cependant, j’ai besoin pour cela de parcourir le monde et survivre. Ce combat est le nôtre et tu sais que je veux le partager. Tu ne veux sans doute pas parler, mais je sais que tu m’entends et ta présence ici avec moi me confirme que tu es prêt à tout pour venger ton ancien mentor. »


Ainsi lancé, je continua jusqu’au déjeuner à lui raconter le fonctionnement de cette possible entité. Il m’écoutait attentivement, même s’il n’en laissait rien transparaître. Parler sans attendre de réponse était un exercice particulier, mais au combien libérateur. Les mots coulaient de ma bouche comme ils venaient de ma pensée. Mes rares arrêts furent pour engloutir la pitance que nous avions pour le voyage. Rien de bien formidable, mais pour le voyage, ça callait. J’avais hâte de goûter au fameux ours à la bière de Mertar, plat typique des nains et ô combien renommé.

(C’est assez frustrant qu’il ne dise rien. Il me regarde droit dans les yeux, mais pas un mot. Ce gars est vraiment une force de la nature lorsqu’il s’agit de silence.)

Alors que nous étions assis sur un escarpement rocheux, nous aperçûmes en contrebas sur la route un berger avec son troupeau. Il nous salua avec le sourire alors qu’il marchait avec difficulté derrière ses bêtes. Il semblait souffrir du pied mais s’entêtait à marcher pour la survie de ses plus fidèles alliées. Je fus admiratif de cet homme qui se battait contre son corps. Comme quoi la volonté était toujours plus forte, et que les efforts finissaient par payer.

(Pourquoi est ce que je reste là comme un âne… Les blessés, c’est mon domaine ! Il faut aider cet homme courageux)

Je glissa du rocher et fis quelques pas vers l’homme. Il se méfia à mon approche, mais je le détendis avec un geste de la main apaisant et un grand sourire.

« Bonjour berger, je ne sais pas vraiment pourquoi je fais ça, mais te voir au milieu de ces animaux m’a ému et j’avais envie de t’aider. Je suis plutôt calé en médecine et j’ai vu que tu boitais méchamment. Veux tu que j’y jettes un coup d’œil ? »

Suspicieux, il m’inspecta d’un regard de faucon pendant quelques secondes avant de contempler son pied douloureux puis d’acquiescer d’un signe de tête. Il n’avait pas décroché une parole.

(Visiblement, ils se sont passés le mot)

Je lui ordonnai de s’asseoir et de retirer sa botte. Le pied n’était pas vraiment beau à voir. C’est une belle … Un beau bordel en vérité. La cheville était gonflée, ankylosée, sanglante et sale. Il y avait une très vilaine entorse ainsi qu’une belle entaille qui devait attaquer quelques nerfs. Si j’avais reçu un cas pareil au temple, j’aurais ordonné une immobilisation de pied pendant deux mois au moins et une cure d’hygiène à la compresse. Mais là, je sentais que l’homme ne serait pas disposé à accepter cette ordonnance. Il fallait que j’use de soins plus rapides… La magie. La première fois depuis … la fusion.

Je ferme les yeux, passe ma main au dessus de la cheville, fais tourbillonner mon essence avant d’en canaliser la partie salvatrice dans ma main. Très doucement, j’en libère une partie sur la blessure, provoquant une douce chaleur confortable à l’homme. Je me sentais respirer la puissance et l’assurance. J’étais sûr que j’aurais pu abattre une armée de troll avec cette confiance là. L’effet escompté ne se fit pas attendre, la blessure se referma sous nos yeux et la cheville dégonfla. L’homme était rétabli, prêt à courir comme un lapin au milieu de ses chèvres.


« Voilà, comme cela ce sera mieux »

Il me remercia vivement tandis que je retournai à Raek, qui m’observait attentivement, prêt à partir dès que j’aurais fini d’aider le premier pékin venu. Du moins c’est l’impression que j’eu lorsque mes yeux traversèrent les siens. Mais j’étais content, j’avais fait un acte de bonté. Un acte de Gaïa.


(Retournons à la marche. J’aurais bien besoin de tout mon souffle si je veux survivre à l’ascension. Au moins le berger n’était pas muet finalement)

Ainsi, le voyage continua dans le silence des montagnes et des hommes, Raek et moi cheminant côte à côte, en compagnons de route. Cet état de fait dura un bon bout de temps. A vrai dire, jusqu’au soir. Nous avions traversée toute une après midi de marche silencieuse, chacun vaquant à ses propres pensées. Et, je fus surpris de moi même, j’avais trouvé ça très agréable. Les paroles n’étaient plus nécessaires pour que je comprenne ce que Raek attendait de moi. Ces gestes étaient clairs, simples et suffisants.

Cette fois, il nous fit bivouaquer plus tôt que la veille, car la journée avait été plus rude et je le soupçonnais de ne pas vouloir monter trop haut pour dormir de peur d’un trop grand froid durant la nuit. En tout cas, je pus être plus ordonné cette fois et me préparer un vrai nid douillet et faire en sorte que mes affaires ne soient pas semblables au capharnaüm de Tulorim. Cependant, après m’être occupé de mes petites affaires, je n’avais pas envie de dormir. Et un ardent désir d’apprendre à maitriser plus en profondeur cette source de pouvoir que je sentais toujours rayonner en moi.


(Il faut que je m’exerce, mais avec quoi… C’est l’occasion d’apprendre de nouvelles manières d’utiliser ma magie)

Sous l’œil attentif de Raek, je sortis en un éclair mes parchemins. Je voulais en choisir quatre pour commencer. J’écartai naturellement tout ceux qui avait un rapport avec la foudre, de peur de ne pas maitriser cette force. Je préférai attendre Raek. Mon choix fini par tirer du tas les parchemins : Force du ciel, Soutien du ciel, Sanctuaire et Protection solaire. L’ensemble serait un bon test pour ma nouvelle force.

Je m’éloignai légèrement de notre campement pour avoir plus d’espace et une marge d’erreur si l’apprentissage se passait mal. On m’avait expliqué qu’il fallait ouvrir le parchemin et qu’alors, l’apprentissage se faisait. Mais ce qu’il se passait entre temps, je n’en avais aucune idée. Y avait t-il une action spécifique à faire par la suite ? Je n’en savais rien et il faudrait que j’apprenne sur le tas. Je pris précautionneusement le parchemin de protection solaire.


(A la tienne Erf’. C’est le début de ta fin… Mais il faut bien commencer quelque part.)

Je déroulai d’un coup le parchemin.

Je fus d’abord frappé par sa simplicité. Il y avait un texte dans une écriture banale qui se déroulait sous mes yeux. Comme tout autre parchemin. Mais au fil de la lecture, le texte brillait de plus en plus pour finir par littéralement illuminer mon visage. Un instant plus tard, j’eu l’impression d’être happé par la lumière puis frappé par elle à la manière de l’acier forgé par le marteau et l’enclume. La lumière me forgeait.

A la fin de cette seconde qui sembla me durée une petite éternité, le parchemin s’évapora, me laissant seul pantois, les mains vides. Mais je savais.

La situation aurait put me laisser désemparé, seul avec rien d’autre qu’une fraction de poussière qui m’avait glissé entre les doigts, mais la magie avait opéré. Je savais. C’était comme si je l’avais toujours su. Alors que je n’avais rien fait, j’avais l’impression de toujours avoir su utiliser mes pouvoirs pour parvenir à me protéger. C’était fabuleux que cette prouesse contenue dans un bout de papier. Sans parvenir à calmer ma frénésie de bonheur, je répétai l’opération pour les trois parchemins restant, atteignant à chaque fois un état de bonheur infini dans lequel j’avais l’impression que mes pouvoirs étaient illimités.

A la fin de tout cela, je sentais que j’avais puisé dans ma source, mais mes réserves me paraissaient encore farouchement pleine. C’était fabuleux. Et mon envie ne faisait que croître. Mon regard se posa sur mon sac… Pouvais je essayer ? Etait aussi simple avec mon nouvel ami ? Il faisait partie intégrante de moi maintenant.


(Je peux essayer, non ? Il y a peu de risques)

Prudemment tout de même, je vais récupérer un parchemin dénommé Choc des éclairs et me remets en place. Est ce le même fonctionnement qu’auparavant ? Je me sens fort et prêt à affronter l’inconnu. Et à ce moment même, l’inconnu est un bout de papyrus séché par un vieux magicien. Je l’ouvre.

Surprise… Cette fois, pas de texte. Le parchemin n’est qu’un ensemble de trait continu parallèle les uns aux autres avec des espaces plus ou moins grands. Qu’est ce que cela voulait dire ? Ca n’avait pas vraiment l’air d’être un parchemin d’apprentissage. Me serais je fait rouler ? Ce serait indigne de la renommée de cette boutique de Ken…

BAOUM

Les traits de la feuille venaient d’en sortir pour prendre la forme d’arc électrique autour de moi, désintégrant au passage le papier. Les arcs m’entouraient. Ils rétrécissaient peu à peu. Je paniquais. Pourtant, à l’instant où ils me touchèrent, je sentis mon corps vibrer intensément, mon électricité réagissait violement. Les arcs explosèrent, se figèrent en étincelles dans l’air, puis fusionnèrent dans un bruit de tonnerre à mon estomac… Spectacle très rassurant.

Pourtant, à la fin de ce phénomène étrange, je savais. De même que précédemment, il n’avait que fallu ouvrir ce parchemin et j’avais su.


(Waow, Je comprends la puissance que représente un tel pouvoir. Moboutou doit être un mage d’une puissance extrême.)

Raek n’avait pas bougé de toute la scène. Visiblement peu intéresse par mes expériences de jeune débutant. Tout chamboulé, mais fier et puissant, j’allai m’asseoir sur mon campement de fortune. Je venais de réaliser la puissance que pouvais procurer la magie. Et cela me transportait. Oaxaca n’avait qu’à bien se tenir, Erfandir arrivait à grandes enjambées.

Malgré toutes ces émotions, je ne me sentais toujours pas fatigué et mes réserves de magie semblaient inchangées. Je me ravissais de la savoir. Fort de cette confiance, il fallait faire quelque chose.


(J’ai tout tenté pour convaincre Raek aujourd’hui. S’il n’a rien dit, il faudra attendre demain. En attendant, je devrais me concentrer sur mes projets et sur moi)

Une idée me traversa l’esprit tandis que je finissais un quignon de pain avec rage. Il fallait contacter mes anciens maîtres, le temple de Kendra Kar. C’était l’un des lieux les plus protégés de l’influence de la Maléfique et il fallait commencer par les convaincre si je voulais aboutir à quelque chose. Je sortis la plume qui ne quittait jamais les disciples du temple et sortit un bout de parchemin vierge. SI je ne pouvais me déplacer en personne, j’enverrais une lettre. Je commençai par noter le code des temples qui permettrait au moine de savoir que c’est l’un des leurs qui leur adressait un message.

« Au prêtre supérieur, Ordre de Gaïa, Kendra Kar.

Saint homme,
Vous ne vous souvenez sans doute pas de tous les étudiants, mais je m’appelle Erfandir Kounce. J’ai étudié au temple pendant 12 longues années. Et je suis un grand fidèle de notre grande déesse.
Dernièrement, j’ai eu l’occasion d’affronter les forces d’Oaxaca et d’en sortir vivant. Cependant, durant mon périple, j’ai appris qu’elle préparait un plan pour envahir le reste de Yuimen. Je n’ai pas envie de voir Kendra Kar réduit au même plan qu’en est Pohélis actuellement.
Il faut réveiller les temples et seul vous en avez le pouvoir. Activer le réseau des temples et mettez les en alerte maximale. Il faut agir contre cette démone. Si les temples agissent comme des bastions solides et vous renseignent, vous serez en mesure de mettre en garde les forces de Gaïa de ce côté de la terre contre les dangers adverses.
Je suis actuellement en chemin vers Mertar, sur la voie de Gaïa. Elle seule sait où je vais, mais j’en sortirais prêt à me battre et j’espère vous y retrouver.

Je vous en conjure. Il faut réveiller les temples. Il faut agir.

Erfandir Kounce »

Qui l’eu crût mais cette missive me prit une heure et à la fin de celle-ci, je sentis que malgré mes inépuisables ressources, je tombais de fatigue. Je rangeais rapidement la missive dans mon sac avant de me rouler dans ma toge pour dormir. Je fis un rapide bonne nuit à Raek qui se tenait là… imperturbable.

(Parfois, je me demande si cet homme dort… Il a déjà du mal à ressentir les émotions d’un humain normal.)


Mais rien ne me retiendrait plus dans mon voyage sur le chemin des rêves.


Jour 3



L’aube… A peine réveillé, je m’assieds la tête dans les étoiles et, la langue boueuse, je salue Raek amicalement, espérant une réponse.


« Bonjour Raek ! »

edit by GM9 : sorts validés et fluides absorbés.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2011 10:31 
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Raek, comme à son habitude, garda une mine lointaine et taiseuse. Cependant, cette fois, au lieu de reprendre la vieille route vers Mertar, il sortit des sentiers battus pour s’enfoncer dans la forêt montagnarde. Au bout d’une heure de marche silencieuse (encore), il arriva au pied d’une tour en ruine. L’ensemble tenait encore debout, mais de nombreuses pierres menaçaient de se desceller, et de choir partout autour, comme c’était le cas de pas mal d’entre celles qui jonchaient le sol, se couvrant de mousse.

La tour faisait 5 étages. Les deux premiers étaient plus ou moins entiers, encore qu’un trou béant dans le mur du rez-de-chaussée indiquait clairement l’état d’abandon des lieux. Un escalier branlant menait encore du rez-de-chaussée jusqu’au premier étage, mais laissait place ensuite à un tas de gravats ne permettant plus l’accès à ce qui restait des étages supérieurs par ce chemin-là.

Enfin, Raek consentit à parler.

« C’est ici que j’ai tout appris de la magie de foudre. C’est ici que je t’enseignerai sa maîtrise. Mais pour ça, il va falloir monter. »

Il indiqua du doigt le toit de la tour, et ses ardoises brisées et vacillantes. Grande serait la difficulté pour monter jusque-là… Et pas moindre celle pour y rester en équilibre.

[HJ : indique-moi comment tu comptes t’y prendre pour grimper, et je jetterai les dés (un par étage) pour voir si tu réussis ou non. Bonussant ou malussant suivant ta stratégie. Si tu as des questions, va dans la partie coordination de notre dirigé !]

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 00:02 
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Raek ne répondit pas à ma question. Une nouvelle matinée de mutisme s’annonçait. Cependant, même si ce silence m’exaspérait en partie, je m’étais juré de ne plus craquer et d’apprendre à appréhender mes compagnons tels qu’ils étaient.

Rapidement, et sans paroles, je ré-empaqueta mes affaires et emboita le pas au mage blanc qui semblait trépigner de ma lenteur. Ce n’était pas le genre à s’attarder en parole mais il semblait aimer que les choses aillent dans le sens qu’il voulait leur donner.


(De toute façon, il sera bien obligé de parler à un moment. Je ne le suivrais pas des semaines sans avoir une idée de là où je vais.)

A peine deux cents mètres après notre campement, nous croisons par hasard un groupe de pèlerin que je reconnais être des fidèles de Gaïa en direction de Kendra Kar. Il était courant au temple de recevoir en cette saison les croyants pour les grandes séances de prières des mois de chaleur. C’était une sorte de pèlerinage. Mais il avait été gâché mes précédentes années par la recrudescence de réfugiés de guerre qui fuyait la violence d’Oaxaca et de ses troupes.

(Ils font bien. J’avais pourtant rêvé un jour de parcourir la terre comme eux… Simplement, sans guerre. Cette époque semble loi… La lettre ! C’est l’occasion de la transmettre rapidement au temple.)

Je n’étais pas particulièrement extraverti, mais les combats m’avaient forgés une obstination sans borne. Désormais, lorsque je voulais, j’exigeais. C’est pourtant avec un regard de miel et une voix chaleureuse que j’accostai ce groupe de convaincu.

« Hola fidèle de Gaïa ! »

Ils me regardaient suspicieux, tandis que je faisais un pas vers eux, hésitant.

« J’aurais voulu vous demander un service si comme je le pense vous allez au temple de Gaïa de Kendra Kar. Je suis un ancien élève du temple et j’aimerais leur transmettre une missive que j’ai là. Pourriez-vous la leur porter pour moi ? »

Ils se détendirent et celui qui paraissait être le chef vu qu’il marchait en tête pris la lettre de mes mains et m’adressa un sourire chaleureux.

« Oui Prêtre, nous essaierons de porter ton message à bon port »

« Merci »

Je ne cherchais pas plus à rester avec eux voyant que Raek continuait d’avancer sans vérifier ma présence à ses côtés. En quelques enjambées, je rattrapai mon mentor actuel et me mis à sa hauteur. Pourtant, son pas m’interpella car il décida de bifurquer dans un chemin annexe à la grande route de Mertar. N’allions nous pas vers les nains ? Je ne comprenais plus la logique que j’avais pensé il y a quelques jours… Au final, je n’avais jamais eu la certitude du lieu où m’emmenait le mage et je ne pouvais que supposer un chemin. Maintenant, je savais qu’il n’en était rien et que je me trompais, nous allions ailleurs.

(Mais où ? Je n’ai pas souvenir qu’il y ait quelque chose dans ces contrées montagneuses à part des ruines et des vieilles chèvres…)

Après ce qu’il me sembla être une éternité tant je nageais dans mon océan de questions, nous arrivâmes à une bâtisse. A première vue, c’était une haute tour abandonnée et en piteux état à en juger de l’excavation béante qui donnait lieu d’entrée sur le rez-de-chaussée. Les pierres semblaient ne tenir que par l’habitude. Beaucoup semblait vouloir prendre la fuite de cet endroit sinistre.

« C’est ici que j’ai tout appris de la magie de foudre. C’est ici que je t’enseignerai sa maîtrise. Mais pour ça, il va falloir monter. »

(Il a parlé ! C’est un exploit )

Mon corps fut transbordé par la joie à l’entente d’un son de la belle voix grave de mon compagnon. J’aurais presque voulu faire des petits bonds pour exprimer ma profonde gratitude. Cependant, cette émotion soudaine fut vite éteinte par la douche que je pris en réalisant la tâche qui m’attendait. Grimper ? Cinq étages d’une tour en ruine ? Il ne fallait visiblement pas compter sur l’escalier qui ne me mènerait pas plus loin qu’au premier palier. Et il ne fallait pas compter sur les conseils de Raek qui ne daignerait sans doute pas élever une seconde fois la voix à ce niveau du sol. Il ne restait sans doute que l’escalade. Je n’étais pas un spécialiste mais les bêtises du temple m’avaient doté d’une certaine habileté à la fuite par les toits de Kendra Kar. Mais quand même, il s’agissait là d’un bien plus gros morceau que les fines maisons de la cité blanche. Et puis si lui l'avait fait, pourquoi pas moi ?

« Je vous attendrai là-haut… »

Surpris moi-même de mon audace, je m’étais permis d’être arrogant et présomptueux dans une situation qui me semblait bien périlleuse. Mais je ne pouvais plus reculer et j’étais bien déterminé à employer toutes mes forces pour prouver qu’il était aisé d’escalader cette tour.

( Il ne peut y avoir d’entourloupe, le défi est donc physique. Gaïa, je compte sur toi ! Grande déesse accompagne tes fidèles)

Bouillonnant de vigueur, la parole de Raek m’avait mise en appétit. Je sortis mon masque des océans et l’enfila, il me protégerait la tête en cas de chute de pierre. Je glissai mon sac rangé dans mon dos afin qu’il ne me gêne pas durant l’escalade, j’apprêtai ma crosse afin qu’elle soit accessible aisément durant la grimpette et j’enroulai le bout de cuir de mon fouet au bout de mon poignet gauche. Pour parfaire le déguisement, je serrai un bandeau autour de mes cheveux tel un kamikaze prêt au combat. Enfin, je fis tournoyer mes fluides lumineux. L’instant d’après, j’invoquai à moi la force de Gaïa comme le parchemin me l’avait fait intégrer. J’étais fin prêt, fier comme un coq et fort comme un moineau…

(Un moineau ? La métaphore pourrait sans doute être plus belle avec un bel oiseau, genre un faucon…. Mais qu’est ce que tu racontes ? En avant !)

Je fis un rapide tour du bâtiment et en choisi la face qui me semblait la plus facile à escalader. Avançant prudemment, je leva le bras bien haut pour planter les lames de mon fouet dans le mur. Ce serait mon assurage de fortune. Ensuite, avant de toucher chaque pierre, je la poussais à l’aide la crosse pour savoir si elle était stable ou non. Et puis, à force de monter, il faudrait continuellement réajuster mon fouet pour que l’assurage de fortune grimpe avec moi… En tout cas, l’escalade était entamée.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mar 23 Aoû 2011 13:22 
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Jets :
1er : réussite.
2ème : réussite.
3ème : réussite.
4ème : réussite.
5ème : échec. (XD t’as eu un bol de cocu, sauf au dernier)


L’escalade se passa bien, globalement. Les quatre premiers étages ne semblèrent qu’une formalité, malgré la difficulté supplémentaire de grimper avec une main prise par un bâton. C’est d’ailleurs ce qui te perdit au dernier étage, juste avant d’arriver sur le toit. Ton pied dérapa sur la pierre verticale où tu avais pris appui, et ta main prise par le bâton ne put se rattraper à aucune prise, forcément. Et tu ne pouvais lâcher ton fouet, à moins de te retrouver écrasé contre le sol, quatre étages plus bas.

Heureusement, la technique des lames du fouet plantées dans les interstices des murs te sauva la vie (et vraiment, sans cette précaution, il ne faisait nulle doute que tu serais réellement mort écrasé en bas de la tour), et te permit de rester plus ou moins au même niveau, pendouillant dans le vide après une chute d’un mètre, dont l’arrêt fut brutal. Il fallait agir vite pour reprendre tes prises. Raek, lui, t’observait en silence, d’en bas. Il ne faisait pas mine de monter.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mar 23 Aoû 2011 23:56 
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L’escalade se passait pour le mieux même si j’étais âprement gêné par l’utilisation de ma crosse. Cependant, elle m’avait sacrément servie à éviter deux pierres qui sous l’impulsion de la crosse était allée s’écraser au sol quelques mètres plus bas. J’avançais bien.

(Plus qu’un petit effort et j’aurais réussi sans problème à monter à cet endroit. Encore un exploit d’Erf la chevrette !)

Cependant, alors que ma main s’apprêtait à toucher le début du toit, mon pied glissa sur une pierre et plutôt que me coller au mur, je basculai en arrière dans le vide sans que ma main prise par la crosse ne m’aida d’une quelconque manière. Une seconde d’adrénaline plus tard, je me retrouvais suspendu par le poignet, qui hurlait de douleur, à mon fouet planté dans le mur. Cet assurage venait de me sauver la vie.

(Je suis mal en point, il faut vite que je me cramponne au mur… C’est une question de seconde)

Pourtant, j’avais les mains prises, l’une tenait le bout du fouet salvateur, l’autre la crosse. Il fallait faire un choix rapide sinon, je risquais d’y rester. Je ne me souciais pas du tout de Raek, trop préoccupé dans l’instant par mes déboires alpins. Un sacrifice devait être fait pour continuer.

(Si je raisonne bien, cette foutue malédiction fera en sorte que la crosse me revienne entre les doigts… Autant laisser le destin faire… Il faut juste espérer que je ne m’en morde pas les doigts)

Je n’avais plus le temps, ma main se décrispa et la crosse fila droit vers le sol, vers un avenir sans doute douloureux. Mais je préférais qu’elle souffre plutôt que moi… Rapidement, j’identifiai deux pierres que j’avais préalablement utilisées et qui étaient solides pour y reposer mes pieds. Après cela, je pris une grande inspiration et lança ma main et mes pattes vers les prises pour m’accrocher pour de bon. Il faudrait aussi que je vérifie la fixation de mon assurage. Cette chute l’avait testée mais sans doute pas améliorée.

(Allez ! Remontons)

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 09:44 
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Jets :
Rattrapage : réussite.
Escalade : réussite.
Réflexes : réussite.


Tu n’eus aucun mal à rattraper la paroi, ce qui te permit d’assurer ta prise sur le mur et les pierres branlantes, afin d’atteindre le toit d’ardoises fendues, dont toute une partie avait été arrachée. Il faudrait que tu tiennes en équilibre, là-dessus, car ça semblait plutôt instable.

Toujours en bas, Raek t’interpella…

« Tiens, attrape. Tu en auras besoin ! »

Et il te lance (plutôt très habilement) ta crosse, qui s’est plantée dans un tas de mousse en tombant. Par un réflexe inattendu, tu parviens à la rattraper au vol, manquant toutefois de tomber à la renverse. Puis, sans te prévenir, ni te donner une quelconque consigne, il commença à incanter, et le ciel au-dessus de toi s’obscurcit rapidement. L’air était chargé d’électricité, les nuages bas et très sombres. L’orage allait être violent. Et au dessus de ta tour, il faudrait que tu y survives. Que tu trouves le moyen d’écarter les éclairs de Raek avant de périr par eux… Le premier coup de tonnerre retentit, amorçant l’épreuve toute proche. Et les premières gouttes de pluie commencèrent à tomber, lourdes et drues. Elles allaient détremper le toit déjà peu rassurant sur lequel tu étais.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 18:52 
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Mes appuis accrochèrent aux murs et sans attendre une autre frayeur, je me glissai prestement jusqu’au sommet de la tour, le toit en ardoise. Ces dernières étaient souvent fendues et il en manquait sur une bonne partie du toit, rendant la tenue sur cette toiture de fortune assez difficile. Un nouvel exercice d’équilibriste en réalité.

(Je vais essayer de trouver des appuis stables, de préférence sur quelque de plus solides que les ardoises… Si les poutres sont apparentes, je pourrais y poser un pied à condition qu’elles n’aient pas pourries.)

Je fixai mes pieds au sol conformément à mon plan et planta les lames du fouet dans ce qui me servait de sol, l’arme toujours attaché à mon poignet. C’est le moment que choisi Raek pour enfin faire un commentaire, presque inquiétant.

« Tiens, attrape. Tu en auras besoin ! »

Avant même de réaliser ce qui se passait, je vis la crosse passer devant mes yeux et je la récupérai spontanément dans un éclair de génie. Toutefois, ce mouvement brusque me rappelai tristement l’absurdité de ma situation… tout mouvement brusque risquait de me faire perdre l’équilibre… Et je n’avais pas envie d’appeler me planter dans la mousse cinq étages plus bas à l’instar de mon arme.

C’est le moment que choisi Raek pour ne rien dire … Quelle surprise !

Cependant, je l’apercevais à peine mais je devinais qu’il appelait ses fluides et ma confirmation ne se fit pas attendre lorsque j’entendis l’orage gronder au dessus de ma tête. Il ne fallu pas plus de quelques secondes pour que les gouttes commencent à me perler sur le visage. J’allais être trempé… Et le tonnerre grondait…


(Si je me souviens bien, les ardoises sont conductrices d’électricité… Je suis donc mouillé sur une sorte de paratonnerre. Ca sent un peu la grillade à plein nez.)

Je n’étais pas dans une posture très favorable à vrai dire. Et je n’avais aucune idée de ce que Raek me préparait, ce pendant je sentais le danger de la situation. A vrai dire, avant de comprendre, il fallait me protéger d’éclair probable. Malgré les fluides en moi, j’aurais été surpris de survivre à la puissance de l’électrocution. Il fallait se couvrir et vite.

( Je ne peux pas vraiment bouger ici, seule ma magie peut m’aider à me protéger ici… )

Sans même y penser, j’activai mes fluides dans l’espoir d’arriver à créer une sorte d’îlot de paix autour de moi. Par réflexes, mes fluides lumineux furent les premiers à obéir et suivirent les mouvements de ma main tandis que je formais autour de moi un sanctuaire, comme le parchemin me l’avait enfourné dans le cerveau un jour auparavant. Il faudrait bien que cette protection soit suffisante, si elle marchait…

Ensuite, je me concentrai à rassembler au cœur de mes paumes les fluides électriques de mon corps. Les mains jointes, je les tendis au dessus de ma tête, prêt à détourner les éclairs qui voudraient avoir le malin plaisir de s’abattre sur moi. Mes yeux étaient déterminés, mon cœur fermé… Je retrouvais la rage de la salle de l’esprit, complètement concentré … Je murmurai


« Que le spectacle commence »

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Lun 29 Aoû 2011 09:45 
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Jets :
Équilibre : échec.
Réflexes : échec.
Chance : réussite.


Malencontreusement, comme tu l’avais prévu, les ardoises glissantes ne sont guère l’élément le plus stable pour affronter une tempête. Et alors que tu te prépares à en subir les assauts, ton pied glisse, et tu tombes lamentablement sur le toit, à plat ventre, avant de glisser vers le bord, sans pouvoir te rattraper. Et là, tu chutes… Mais un crochet se montre digne de te sauver, et tu es désormais suspendu à lui, cinq étages au-dessus du sol, par ton pantalon qui menace à chaque instant de se déchirer, au moindre mouvement brusque. Comme une semonce, tu peux entendre le tissu craquer petit à petit.

Et sous toi, Raek observe sans rien dire, la mine concentrée. Un éclair virulent vient frapper le toit d’ardoises, t’épargnant grâce à ta chute… Mais c’est loin d’être le dernier, et tu le sais.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Mertar
MessagePosté: Mar 30 Aoû 2011 21:47 
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Ce fut cette attente inexplicable qui dû entrainé ma chute ! En effet, alors que j’étais particulièrement concentré sur les possibles éclairs, ces satanées ardoises risquèrent de mettre fin à mes aventures. Il faut dire que j’avais glissé sur l’une d’elle et m’étais lamentablement écrasé sur sa voisine et collègue tel une barrique après une soirée bien arrosée. Je glissai, et cela devenait particulièrement inquiétant.

(Nom d’une petite Gaï…)

Je ne pus terminer ma pensée que la pluie ruisselante me faisait tourbillonner sur les ardoises à l’instar d’un palais de hockeyeur… Mais que peut bien être un hockeyeur ? J’imaginais que dans un futur lointain, nous verrions sans doute dans ce mot des êtres immenses bardés de fer glissant sur un terrain aride et combattant à l’aide de longe en bois pour l’obtention d’un graal d’acier…. Mais ce n’était que supputation.

« Oup… »

Alors que j’avais cru un instant ma dernière heure arrivée lorsque mon corps se précipitait incapable dans le vide, un crochet me rattrapa. Je n’avais même pas vu la scène. Je n’avais que sentis l’adrénaline de la chute sans rien pouvoir faire pour m’y opposer… J’étais encore trop mortel… Et mon pantalon qui me retenait tant bien que mal dans un craquement sinistre ! Et les éclairs qui commençaient à frapper la tour…

(Ce n’est pas l’heure de philosopher, agissons !)

Mes fluides parcouraient encore mes mains, mais il n’était pas l’heure de les utiliser. Pour me sauver, j’accrochai d’abord le fouet autour du crochet sauveur, avant de tenter de me relever tant bien que mal, forçant mes abdominaux inexistant, cherchant de la main toute aide de la pierre. Dès qu’une prise pour mon second pied serait possible, je me hisserais de nouveau sur la corniche…

Cette fois, j’avais en tête une nouvelle approche. Il faudrait me sécuriser en plantant au sol mon fouet, comme cela m’avait sauvé durant l’escalade. Puis, plutôt que d’attendre les éclairs vers le haut, il faudrait que j’essai d’électriser les ardoises directement. Si la foudre devait être mon élément, alors autant ne pas en avoir peur et opter pour des solutions radicales… Le magnétisme créer par les ardoises pourrait suffire à éloigner la foudre de Raek… Du moins, mes rares cours d’attirance magnétique semblaient me souffler cela d’outre-tombe.

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