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 Sujet du message: Route entre Kendra-Kâr et Bouhen
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 22:45 
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Route entre Kendra-Kâr et Bouhen


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Description du voyage à pied et/ou sur monture :

Il existe une route pavée bien entretenue allant de Kendra-Kâr jusqu'à Bouhen. De nombreuses personnes l'empruntent, on y croise des attelages de bœufs tirant les produits des fermes vers Kendra-Kâr ou Bouhen, des soldats allant d'une ville à l'autre, et tant d'autres personnes. Oh, bien sûr ce n'est pas l'embouteillage, mais vous ne serez pas seul sur cette route !

Attention à la nuit, les voleurs rôdent et pourraient vous détrousser. Une grande menace réside dans la présence de bandes de Gobelins dans les bois avant d'arriver à Bouhen.

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent de Nirtim

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

Postez sur ce topic votre trajet !

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Lun 8 Déc 2008 20:18 
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Zarkozkursk était sorti de l’enceinte de Bohen après quelques minutes de marche dans la rue. Il avait quitté cette boutique magique peu avant midi, et se retrouvait face aux portes de la ville. Il regretta un instant de ne pas avoir vu le port, puis changea d’avis, considérant qu’en fin de compte, ce port devait être tout autant peuplé d’humains arrogants que le reste de la ville.

Il décida de se rendre à Kendra kâr. L’Elfe-qui-se-voulait-Noir avait entendu dire que dans cette grande ville se trouvaient toutes sortes de moyens d’aiguiser sa magie obscure, et que de plus, la ville était un peu plus cosmopolite que Bohen. Il faut dire que cette cité l’avait déçu par l’absence d’autre chose que des humains. Bien entendu, il ne s’attendait pas à voir une cité peuplée majoritairement d’Elfes Noirs de « sa » race, mais il espérait un peu plus de diversité. Quoiqu’il en soit, le trajet ne prenait que quatre jours, cinq dans le pire des cas à ce qu’on lui avait dit, et il avait soif de connaissance. Et dans le meilleur des cas, il pourrait régler son compte à un gobelin ou deux sur le chemin, on lui avait également signalé qu’ils abondaient la nuit sur cette route.

Zarkozkursk se mit donc en chemin le long de la voie qui quittait Bohen vers Kendra Kâr. Il marcha plusieurs heures, puis sentit qu’il devait se sustenter. Il eût apprécié un bon repas composé de pain voire de viande grillée, mais il dut se contenter d’un peu de viande séchée qu’il avait eu l’occasion de stocker quelques jours auparavant et d’un peu d’eau au goût amer qui avait apparemment stationné trop longtemps dans sa gourde. Une fois ce court repas ingurgité avec ferveur, l’Elfe continua sa route.

Dès la nuit tombée, Zarkozkursk s’éloigna un peu de la route et s’allongea dans l’herbe pour méditer, se reposer en somme. Par sûreté, il tenta d’utiliser l’Obscurité pour confectionner un charme de dissimulation, mais échoua lamentablement.

(Tant pis, l’obscurité naturelle me protège, et dans le pire des cas je saurai me défendre.)

Il resta dans cette position moins d’une heure, lorsqu’il fut réveillé par des cris stridents qui se rapprochaient. Il sortir lentement de ses rêveries, et reconnut le cri d’un Sekteg, sorte de cri qu’il avait déjà entendu plusieurs fois lorsqu’il marchait sur la route, mais toujours éloigné. Heureusement pour lui, il n’entendit pas d’autres cris lui répondre, le gobelin était seul. Il restait cependant dangereux, et s’approchait.



Zarkozkursk se leva, et prépara ses incantations dans son esprit. Il se les remémora plusieurs fois, et surprit sa main qui tremblait légèrement.

(Ca n’est pas vrai, je ne peux pas avoir peur d’un piteux petit gobelin ! Après tout ce que j’ai étudié, tout ce que j’ai vu… hier encore, je risquais ma vie dans une auberge de Bouhen !)

Et pourtant, sa main tressaillait quelque peu. Le Gobelin s’approchait de plus en plus. L’Elfe-qui-se-voulait-Noir vit sa peau bleue se détacher légèrement dans l’obscurité ténébreuse de la nuit, et surtout, il vit ses yeux presque lumineux qui semblaient le fixer, comme s’il le voyait parfaitement malgré la pénombre environnante.

Soudain, le gobelin chargea. Il avait une petite épée, qui semblait forgée grossièrement, et une armure assez peu élaborée par rapport à ce à quoi s’attendait Zarkozkursk : tout juste s’il aurait résisté à un coup d’une épée bien forgée.

(Heureusement pour moi, mon épée est la pénombre, son armure ne peut rien face à elle.)

L’Elfe esquiva le premier coup du gobelin, puis lui donna un coup de bâton sur son immonde crâne triangulaire qui lui faisait face. Le Sekteg resta immobile pendant quelques secondes qui semblèrent une éternité à Zarkozkursk, arborant un air de surprise, puis il dévoila ses petites dents pointues en un sourire plein de cruauté. Il s’élança à nouveau, épée en avant, vers le Fanatique qui ne sut esquiver le coup convenablement. La lame se planta dans la longue robe noire, à la hauteur de l’épaule.

(C’en est assez, il faut en finir. Je ne compte pas mourir dans une campagne entre deux villes, ignoré de tous ! Je mérite une meilleure mort, et ce gobelin ne me volera pas les dizaines d’années de vie qu’il me reste.)

Alors que son adversaire semblait savourer sa victoire pendant une ou deux secondes avec un sourire vicieux, Zarkozkursk lui lança un premier sortilège d’ombre. Son énergie fut canalisée, il l’avait bien senti, mais malheureusement, le Sekteg n’en sembla pas affecté. Pris de panique, l’Elfe Qui Se Voulait Noir se rendit compte que sa blessure à l’ épaule l’avait déconcentré, et il s’était détourné au dernier moment de son incantation, ce qui avait fait échouer le sort. Son adversaire, quant à lui, n’avait pas semblé s’en rendre compte, et lança son bras en avant vers Zarkozkursk, avec au bout la pointe d’une lame qui risquait bien d’être beaucoup plus fatale que lors de sa dernière utilisation. Rapidement, l’Elfe incanta à nouveau un sort d’ombre. Cette fois-çi, dans la nuit, on vit très nettement une ombre se détacher du sol, sous le Fanatique, et arriver à toute allure vers le petit humanoïde, puis pénétrer en lui avec violence.
Le Gobelin tomba à la renverse, apparemment peu préparé aux combats magiques, et lâcha son arme, qui tomba loin de lui. Il se convulsait dans l’herbe, et cette vision rappela à l’Elfe une petite araignée que l’on attraperait par les pattes et qu’on ferait danser contre son gré. Il continua à l’observer quelques secondes.

(Bien, voilà une bonne chose de faite.)

Mais le Sekteg se relevait alors qu’il formulait cette pensée, et se jeta sur lui une troisième fois, armé de ses seuls crocs ce coup-ci. Zarkozkursk n’eut aucun mal à éviter cette attaque qu’il avait vu venir, et il abattit son bâton sur la tête du Gobelin. Cette fois encore, celui-ci sembla presque en rire. C’est tout juste s’il semblait sentir quelque chose. Le Fanatique prit alors la décision de lancer un second sortilège, afin d’achever son adversaire. Il concentra ses énergies, mais son souffle fut coupé par un coup de poing de l’humanoïde, qui le fit tomber à terre et lâcher son bâton.. Le gobelin sauta sur l’Elfe, profitant de sa surprise, et le bourra de coups de poing. Heureusement, Zarkozkursk eut la présence d’esprit d’attraper l’épée abandonnée par le Sekteg qui gisait à quelques dizaines de centimètres de lui. Il la planta de toutes ses forces dans le corps du gobelin.
Si l’effet fut plus imposant qu’avec le bâton, son ennemi nocturne n’en paraissait pas beaucoup plus affecté, bien qu’il ait été surpris. Cette surprise lui fut fatale. L’Elfe-qui-se-voulait-Noir lança un ultime sortilège, et le gobelin tomba pour la dernière fois à ses côtés, dans l’herbe haute.
Zarkozkursk se releva, et fit un bref état des lieux : son épaule était en sang, mais la blessure semblait superficielle. Son genoux souffrait encore quelque peu de la blessure de la veille lorsqu’il s’appuyait dessus, mais il ne l’empêcherait pas de marcher. Il récupéra son bâton, posé dans l’herbe, et examina le corps de son adversaire. Il y prit une petite bourse, dans laquelle il compta quinze yuens, et s'empara de son petit glaive ébréché.

(Pour un premier combat, je trouve que je ne m’en suis pas trop mal sorti. Heureusement que c’était un Gobelin et pas une bête plus grosse, je doute que je serais revenu vivant. Encore une fois, cette étrange sensation de vide après avoir lancé, voyons voir, deux sorts. Il faudrait que j’améliore sérieusement mes compétences magiques, deux sorts ne seront pas suffisants pour venir à bout de tous mes adversaires ; et je ne peux sûrement pas m’appuyer sur mes capacités au corps à corps, j’ai frôlé le ridicule sur ce point… En tout cas, pour cette première journée de route, on peut dire que je ne me suis pas ennuyé.)

Alors qu’il se faisait ces quelques réflexions, Zarkozkursk sentit une grande lassitude et un besoin de repos. Il n’avait pu se reposer convenablement à cause de cette agression soudaine. Il se rapprocha quelque peu de la route.

(Ne tentons pas les Sekteg)

Il s’assis, puis commença à méditer pour se reposer.

Dans le ciel, l’astre de la nuit entamait son déclin fatal, et allait laisser place aux premières fraîcheurs de la rosée.


Le lendemain matin, il reprit sa route, et fort de son expérience, il évita de trop quitter le chemin, notamment la nuit. Les trois jours suivants se déroulèrent sans réellement d'autre souci notable, et si Zarkozkursk croisa de nombreuses personnes, il se garda bien de tenter une approche d'elles, obsédé par l'inconnu et le mystère, qui l'attendaient à Kendra Kâr.

>>> Grandes Portes de Kendra Kâr <<<

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Jeu 11 Déc 2008 20:23 
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>>> Grandes portes de Kendra Kâr <<<

Zarkozkursk était parti au tomber de la nuit de Kendra Kâr. Le garde lui avait indiqué qu'à Bouhen, il pouvait s'améliorer dans le domaine de l'Obscurité. Il revenait donc sur ses pas, empruntant pour la seconde fois la large route pavée qui reliait les deux villes. L’Elfe n’était pas seul : malgré l’heure tardive, il partageait la route avec plusieurs marchands, et d’autres personnes apparemment un peu moins recommandables, dont la quasi-totalité étaient humaines. Tous semblaient faire route machinalement, en partie endormis par la pesanteur de la nuit.
Nuit qui se faisait froide, d’ailleurs. Zarkozkursk l’avait à peine remarqué, perdu dans de bien sombres pensées.

(Alors comme ça, on pense qu’on peut jouer avec un Elfe Noir comme on jouerait avec un vulgaire Hobbit ? On pense qu’on peut mentir et trahir à loisir Zarkozkursk ? On se trompe ! Je vais apprendre de nouveaux sorts dans la ville de Bouhen. Et je trouverai rapidement un cobaye pour les tester. Ce petit rigolo qui pensait pouvoir jouer avec moi sera responsable de la mort d’un humain, d’ici quelques jours.)

Il assortir cette petite remarque d’un rire sonnant. Cela sembla sortir de leur léthargie ses compagnons de route, qui jusqu’ici n’avaient pas fait attention à lui. Désormais, tous les regards ou presque étaient sur lui. Et certains yeux semblaient briller par la flamme de l’avidité ou de la haine. Zarkozkursk essaya de ne pas y prêter attention, mais certains regards se firent plus insistants. Un jeune humain s’avança vers lui, et d’une main leste, attrapa le grigri qui pendait à son bâton. L’Elfe-qui-se-voulait-Noir eut la présence d’esprit de se dégager rapidement, et heureusement pour lui, l’objet magique était fermement attaché à son arme. Personne ne réagissait dans l’assistance, chacun semblait trouver cela normal, certains fixaient même l’Elfe avec amusement.

(Voilà que je deviens une bête de foire. Ils devraient me regarder avec admiration, ou à défaut, avec crainte. Pourquoi vois-je ce sourire insolent se dessiner sur leurs bouches ? Pourquoi ne veulent-ils pas me témoigner le respect que je mérite ? En tout cas, aucun ne m’inspire confiance. Ne traînons pas ici.)

Zarkozkursk commençait à fatiguer. Il s’écarta de la route, et alla s’asseoir dans la plaine. Il se reposa plusieurs heures, et au lever du jour, reprit sa route.

Le lendemain, déterminé plus que jamais et gardant un rythme soutenu, il avança assez rapidement en direction de Bouhen. Le jour, la route était beaucoup plus fréquentée, mais sa mésaventure de la veille lui donna la présence d’esprit de toujours garder une main sur sa bourse, et une autre fermement attachée à son bâton. Il fit ainsi route sans trop de souci, malgré quelques regards avides de la part de certains humains. Pour sa deuxième nuit, le temps se faisant menaçant, il décida de prendre sa pause à l’orée de la forêt qui apparaissait sur sa gauche depuis quelques kilomètres. Il sortit de la route, et s’installa sous les arbres. Il contempla un instant la multitude qui avançait sur cette voie pavée.

(Ils marchent, le regard dans le vide. Personne pour regarder ailleurs que … que nulle part. Leur regard n’est même pas fixe. Où est la détermination ? Où est la fierté ? Ils devraient regarder loin devant, ou mieux… )

L’Elfe leva la tête, et vit d’un regard lointain, entre les branches et les feuilles, une poignée d’étoiles briller, disposées là comme par défi par un dieu qui n’aurait pas trouvé d’autre activité que de semer, face aux êtres peuplant Yuimen, une beauté et une puissance qu’ils verraient toujours mais ne pourraient jamais atteindre. Alors que sa réflexion avançait, le regard lointain et rêveur de l’Elfe-qui-se-voulait-Noir laissa rapidement place à un regard déterminé, et il fixa celle des étoiles qui lui semblait briller le plus, faisant un serment :

(Un jour, j’atteindrai ta puissance. Et si mon éclat ne sera jamais digne du tien, ces flammes qui t’animent m’animeront aussi.)

L’Elfe ferma ensuite les yeux, et la lueur pâle de l’astre témoin de son serment resta imprimée dans son regard plusieurs minutes, ne le lâchant qu’une fois remplacée par celle, bien plus vive, des rêves qui peuplaient son imagination méditative.





Le réveil fut beaucoup plus brutal, et une autre lumière éblouit ses yeux : celle de la douleur.
En effet, il sentit dans sa cuisse deux petits crocs d’une bête qui diffusaient une douleur dans tout son être qui lui semblaient, ironiquement, disproportionnée à la morsure. Il tourna la tête rapidement, se réveillant de sa méditation avec difficulté, et il comprit tout en voyant un petit serpent, d’un mètre de longueur tout au plus. Les dents souillées de l’animal étaient plus menaçantes à l’Elfe que toute l’obscurité de la nuit réunie, et leur éclat d’une blancheur de mort lui donnèrent un frisson. La sale bête semblait avoir déversé tout son venin dans le corps de Zarkozkursk,qui était comme paralysé par la douleur, malgré ses tentatives pour bouger. La lueur blanche dans son regard restait vive, et l’empêchait d’apprécier clairement la situation.
Le serpent, une fois la cuisse mordue, commença sa retraite lentement, se déplaçant lentement en ondulant son corps filiforme.
L’Elfe-qui-se-voulait-Noir parvint enfin à bouger son bras avec difficulté, et il attrapa dans son sac la lame dérobée à un Gobelin quelques jours plus tôt. Il la planta à l’endroit où se trouvait le serpent, mais la lenteur de son bras engourdi et surtout la vivacité étonnante du reptile lui firent manquer son coup. Le serpent était en effet passé d’une vitesse très lente à une accélération fulgurante, après s’être cambré pour éviter le coup. Il s’éloignait maintenant avec une allure quelque peu soutenue, et l’Elfe comprit qu’il n’avait que peu de chance de le retrouver s’il ne frappait pas tout de suite. Sa vision étant un peu plus claire, il lança un premier sort d’ombre sur la bête qui filait vers la forêt profonde.
Le serpent stoppa net sa progression, et sembla s’étirer et se durcir pendant quelques secondes, durant lesquelles Zarkozkursk lança un deuxième sort. Il échoua cette fois-ci, un pic de douleur s’étant manifesté lors de l’incantation. Le serpent se remit du premier coup, et revint lentement en direction du Fanatique. Celui-ci, paniqué, repris sa lame et prépara son coup. Mais son corps engourdi ne pouvait pas rivaliser avec la vivacité de l’animal. Le serpent se jeta sur lui d’une manière foudroyante, et il lui planta une nouvelle fois ses crocs, dans le talon. L’Elfe sentit à nouveau une douleur violente dans tout son être, quelque peu inférieure à la dernière cependant. Il lâcha l’arme, incapable de faire le moindre mouvement, malgré ses nombreuses tentatives. La bête en profita pour s’enrouler peu à peu autour de sa cheville, et serrer son emprise. Le sang de Zarkozkursk avait de moins en moins d’espace pour atteindre cette extrémité, et ce dernier ne pouvait absolument rien y faire.
Finalement, dans un élan de volonté, l’Elfe s’empara de la lame ébréchée et l’abattit de toutes ses forces sur la bête. Celle-ci, ne brillant pas par son intelligence et occupée à agripper de toutes ses forces le pied de son adversaire, ne vit cette fois pas le coup venir et se trouva durement touché par la lame. L’Elfe-qui-se-voulait-Noir appuya de toutes ses forces, puis sentit la pointe de la lame qui faisait perler une goutte de son propre sang : il avait effleuré sa cheville. Le serpent tomba sur le sol, détaché de la cheville, et fut secoué de soubresauts. Zarkozkursk lança une dernière invocation d’ombres, qui enveloppa totalement sa cible en un sombre linceul.

Après ce rude combat, Zarkozkursk tomba endormi, engourdi par le venin et épuisé par le combat.

Il ne se réveilla que tard dans la matinée, après une très longue nuit de repos, et sut alors qu’il était temps de reprendre la route. Il se leva, difficilement, et fit quelques pas en direction de la voie pavée. Il sentit que les troubles de la veille, bien qu’handicapants, ne l’empêcheraient pas de poursuivre son voyage. Il garda une emprise ferme sur son sac et son bâton, afin de ne pas subir des désagréments qui l’auraient ralenti, et le trajet se passa plutôt bien, malgré quelques relents de douleur qui allaient parfois jusqu’à le stopper net.

Il arriva à Bouhen dans la soirée, au moment où pointait à nouveau l’astre témoin de son serment.

(Il doit bien rire. Ou au contraire pleurer de mon incompétence. Presque battu par un vulgaire serpent.)

Ca n’était pas la première fois qu’il subissait une telle humiliation, mais cette fois-ci, il sentait bien que c’était différent, beaucoup plus violent : il avait frôlé l’échec de peu. Il préféra positiver :

(Ce sera la dernière de mes humiliations. L’ultime affront que me fera le destin. A partir de maintenant, je prends les choses en main.)

Du coup, lorsqu’il entrait dans Bouhen, et qu’un jeune homme apparemment farceur le fit tomber en jetant discrètement son pied dans sa robe pour l’emmêler, il n’osa pas se dire, bien qu’il sût que c’était la stricte vérité, que cette reprise en main n’était pas prête d’être effective.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Jeu 2 Juil 2009 19:26 
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Le quartier était bien plus animé que la veille au soir. Des gens affairés marchaient d’un pas rapide, des dames se promenaient, tenant le bras à leur mari.

(Hum… Shory… oui, l’opposé ouest de Bouhen, il faut donc que je passe par Kendra kar)

Au sortir de la ville, je remarquai très vite que ma route vers la capitale n’allait pas être de tout repos. Sans aller jusqu'à être bondée, elle supportait bien d’autres voyageurs. Au fil de mon chemin je rencontrai des marchands, des soldats, des mercenaires et autres roublards habitués des longs trajets à pieds. Les miens me firent vite mal, et cette première matinée fût agrémentée par bon nombre de petites pauses sur le coté de la route. Le midi venu, je décidai de me rationner, et un quignon de pain suffit pour le repas.

La population de la route avait diminué depuis ce matin, et je croisai seulement un groupe de marchands de babioles comprenant deux humains et un hobbit.

Alors que je les doublai, un humain fumant la pipe m’adressa la parole :

« Oh ! Bonjour ! On voit rarement d’Elfes sur cette route et encore moins marchant à cette allure ! Ou allez-vous comme ça Grande Personne, si cela n’est pas trop indiscret ? »

« Je me rend à Kendra Kâr, puis vers Shory » répondis-je simplement.

« Ah, Shory ! Tu connais ça Krynil, non ? »

Le Hobbit me fixa de sa petite taille, souriant :

« Pour sûr ! C’est ma ville natale. »

Pendant que le premier humain tirait sur sa pipe, le deuxième s’intéressa à moi :

« Faisons route ensemble jusqu'à Kendra Kâr, si vous le voulez bien. La présence d’un Elfe doit-être intéressante. L’homme à la pipe, c’est Voltur. Le Hobbit lui, c’est Krynil. Moi je me nomme Traz. »

« Volontiers, moi c’est… Amàndir »

Nous discutâmes en marchant jusqu’au soir et, à l’heure du diner, mes pieds semblaient brûler. Ils partagèrent leurs vivres avec moi et montèrent un feu pour la nuit. Nous étions encore dans les bois et un tour de garde était nécessaire : je figurai en deuxième position, après Krynil, sur la liste.
Quand le hobbit vint me réveiller, il faisait déjà nuit noire.

« Eh bien, vous étiez fatigué ! Vous vous êtes endormi en quelques secondes ! Allez, c’est à vous ! »

Je me levai et marchai un peu au tour du « campement ». Je m’allongeai par terre, songeant à toutes sortes de choses. Je me relevai, me rallongeai et, au bout d’un temps qui me parut infiniment long, je décidai de réveiller Voltur.

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Dernière édition par Celatarion le Dim 2 Mai 2010 00:36, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Dim 9 Aoû 2009 20:29 
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…Une sorte de flux interrompu de pensées, images. Une sorte de chute sans fin dans un trou ténébreux.

« Hey, l’Elfe ! »

Tout semblait vague mais la conscience refaisait peu à peu son apparition.

« C’est pas possible, hey oh !! »

C’était Traz qui essayait, depuis déjà un petit moment visiblement, de me réveiller.
Sans dire un mot, je me levai et remballai avec hâte mes quelques affaires. Ils étaient déjà tous prêts à reprendre la route et ils m’attendaient.

Avec mon réveil, la route fut encore plus difficile que la veille. Personne ne parlait, sortant de la torpeur matinale.

Soudain, Voltur s’écroula dans mes bras. Baissant la tête, j’eu juste le temps d’apercevoir une flèche enfoncée dans sa tempe. Alors, que Krynil se retournait vers nous, il tomba aussi et, recroquevillé sur le sol, se mit à pousser des gémissements aigus.
Je tenais le cadavre de Voltur dans mes bras quand Traz, hurla :

« Bandits !!! »

Il se rua hors de la route, dans la forêt.

Je lâchai le corps de Voltur et fit de même sans trop réfléchir. Mon premier réflexe fut de monter à un arbre. C’est souvent ce qui me permettait d’échapper à des bêtes agressives, en forêt.J’avais de la chance, l’arbre était touffu et j’espérais que cela empêcherais nos assaillants de me trouver. J’avais un bon point de vue sur la route. Voltur gisait, sans vie, et les gémissements aigus du Hobbit se transformaient peu à peu en longs râles de douleur. Tout s’était passé très vite, je n’avais pas eu le temps d’avoir peur. Cette vison des choses me le donna.

Un homme sorti de la forêt, du coté opposé de la route. Il était armé d’une épée de bonne taille. Il paraissait avoir une carrure suffisante pour porter une enclume à une main. Il traversa la route et pénétra de l’autre coté de la forêt : le mien.
Je retenais ma respiration. Un cri se fit entendre en bas.

« Lachez moi, rrraaaahh, sale chiens ! »

Comme je le pensais, l’homme réapparut sur la route en trainant Traz sur le sol. Il le jeta au milieu du chemin.
Trois autres hommes firent leur apparition. Deux armés d’arcs et un autre d’une épée courte et d’un bouclier en bois.
Apparemment, Krynil avait dit quelque chose et les trois se retournèrent vers lui, pendant Traz était retenu.

« Zut, je pensais l’avoir bien eu… », Dit l’un des archers.

Il sorti un poignard et l’enfonça lentement, avec application, dans la gorge du Hobbit.

« Fils de chiens ! Fils de chiens ! »

C’était Traz qui, ayant vu la scène, essayait de se débattre. ’homme qui le retenait lui assena un coup de poing qui le fit taire.

« Laisse le moi. »

C’était l’homme au bouclier. Après s’être accroupi près du marchand, il lui déclara.

« Hier fût ta dernière vraie journée en ce monde. »

Il se leva doucement et d’un geste brusque, planta sa lame dans le corps de Traz. Je serrais tellement fort la branche de l’arbre qui soutenait ma main que je m’écorchais.

« Il y en avait un autre »
« Peu importe, ça n’était pas un marchand. Prenons leurs sacs et partons. »

Les quatre hommes ramassèrent tous ce qu’ils purent et se renfoncèrent dans la forêt.

Je m'assis, le dos contre une autre branche, une jambe pendant dans le vide. Je ne pouvais pas croire ce qui était arrivé. Mais les corps étaient la, baignant tous dans leur propre mare de sang. Et je devais continuer la route… et si j’étais encore attaqué ? Je devais attendre.
Au bout de quelques temps, je me décidai quand même à descendre. C’est en arrivant près des trois corps que je réalisai.

(Je n’ai rien fait… non ! Je n’ai rien pu faire. Ils étaient quatre, visiblement entrainés. Je ne pouvais rien faire.)

L’idée fut difficile à accepter.

Je n’avais jamais été aussi inquiet. Pendant que je marchais, je scrutais le moindre buisson, le moindre arbre. J’avais constamment l’impression d’être observé. Je mangeai en hâte le midi et le soir venu je dormis en haut d’un arbre touffu comme celui ou j’avais trouvé refuge.

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Dernière édition par Celatarion le Dim 2 Mai 2010 00:41, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009 13:24 
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A l’aube de mon troisième jour de marche, le soleil se fit mon complice en me réveillant de bon matin. La journée allait être belle. Je détachai mon dos de la branche qui m’avait servi de dossier et me remémorait les événements de la veille. Il fallait que je marche.

Je descendis en hâte et rejoignit la route. L’angoisse revint. Je me surpris à accélérer le pas. Au bout de quelques temps, je remarquai que la forêt perdait progressivement de son intensité. Je me retrouvai bientôt à marcher dans une gigantesques plaines alors que je voyais la route continuer à serpenter au loin… Sur celle-ci, par-ci par la, je percevais les silhouettes de quelques autres voyageurs.

Le fait d’entrer dans les plaines me rassura quelque peu, l’attaque de bandits par surprise devenant impossible, car je voyais loin, et tout autour de moi.

La nature était magnifique. De petites habitations esseulées ou de petits villages ponctuaient le paysage.

Au fur et a mesure de ma marche, et surtout lors des pauses, le souvenir de Traz, Krynil et Voltur me revenait.

Assassinés. Pillés. Laissés. Je n’avais rien fait. Je n’ai rien pu faire.

Étonnamment, la journée passa relativement vite. J’étais épuisé mais je pensais voir marché à un rythme plus que convenable. Je me mis donc en quête d’un endroit où dormir. Des rochers sur le coté de la route me fournirent un abri convenable et, bien que je sois caché du chemin, la peur m’envahit quelque peu. Ma connaissance de la faune des plaines était bien moins étoffée que celle des forêts. L’épuisement pris le dessus et je sombrai dans un sommeil profond.

Vers les bois aux alentours de Bouhen


Hors RP : je n'ai pas ramassé les items reçus lors de la correction de me dernier rp, je le ferai dans le suivant

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Celatarion alias Amàndir, Elfe Gris, Archer


Dernière édition par Celatarion le Dim 2 Mai 2010 00:43, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Ven 6 Nov 2009 14:43 
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Les deux fugitifs sont maintenant sur la route de Kendra Kar.

Michel répond :

« Pour ce qui est des gardes rien de plus facile quand on maîtrise les bonnes techniques de combats surtout le gigabreak. Pour ce qui est du peuple de Bouhen, je pense que c’est un peu partout pareil dès que l’on sort de l’ordinaire, on est considéré comme un paria. Pour ce qui est de me remercier, je ne demande rien en échange. Par contre pour ta recherche de maître, je connais une personne qui aurait pu t’aider mais elle n’est pas disponible pour le moment. Ce qui est dommage en soi car il est fine lame. Par contre, je veux bien être ton tuteur pendant un temps, je n’ai rien d’autre à faire. »

Il marque une courte pause et regarde attentivement le Woran puis reprend

« Bon, je vois que tu as un bâton pour commencer un entrainement c’est pas mal mais il faudra penser un moment ou un autre trouver mieux. Car rien ne vaut un combat en situation réel pour ressentir le danger. Si tu as des questions n’hésite pas car après, nous ne rirons plus. »

Michel s’approche de l’orée du bois et arrache un morceau de bois pour combattre à arme égale avec Mercurio

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Sam 7 Nov 2009 01:29 
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Mercurio écouta avec attention la réponse de Michel :
"Pour ce qui est des gardes, rien de plus facile quand on maîtrise les bonnes techniques de combat ; surtout le gigabreak. Pour ce qui est du peuple de Bouhen, je pense que c’est un peu partout pareil... Dès que l’on sort de l’ordinaire, on est considéré comme un paria. Pour ce qui est de me remercier, je ne demande rien en échange. Par contre pour ta recherche de maître, je connais une personne qui aurait pu t’aider mais elle n’est pas disponible pour le moment. Ce qui est dommage en soi car il est fine lame. Par contre, je veux bien être ton tuteur pendant un temps, je n’ai rien d’autre à faire."

Mercurio, qui n'avait pas osé en faire la demande jusque là, était aux anges. Le même homme qu'il a vu il y a quelques instants à peine se débarrasser de six gardes bien entraînés d'un seul coup était celui-là même qui se proposait de devenir son instructeur... Il n'aurait jamais pu imaginer meilleur maître.

Le barbare le scruta un instant des pieds à la tête, comme jugeant avec une certaine perplexité de sa composition musculaire et de son équipement avant de reprendre :
"Bon, je vois que tu as un bâton... Pour commencer un entrainement, c’est pas mal, mais il faudra penser à un moment ou un autre à trouver mieux. Car rien ne vaut un combat en situation réelle pour ressentir le danger. Si tu as des questions, n’hésites pas car après, nous ne rirons plus."

Mercurio se sentit un instant pris au dépourvu. Il n'avait jamais songé à ce que ce bête bâton de pèlerin, qui ne lui avait jamais servi que pour la marche, puisse lui servir d'arme un jour. Aussi préféra-t'il taire ce détail au barbare, qui était déjà alors en train d'arracher la solide branche d'un arbre aux abord de la route comme il aurait pu démembrer un homme de son bras. Puis sans une seconde de plus, il se retourna et se mit en garde, le morceau de bois entre les mains contre son tout nouvel apprenti.

(Hé bien, c'est donc ainsi que commence ton entraînement, mon bon Mercurio !)

L'Humoran se prit au jeu et se posa à son tour en position de combat, se surprenant à avoir un petit sourire aux lèvres. Le barbare, fixe, semblait clairement attendre le premier coup de son nouvel apprenti. Mercurio, se laissant aller à un instinct guerrier qu'il n'avait guère même tenter d'exploiter jusqu'à maintenant, pris son bâton à deux mains et tenta de frapper son nouveau maître par la droite, sans véritablement viser d'endroit précis.

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celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué...
C'est la morale des temps nouveaux.
Ceux qui te mettent dans la merde, ne le font pas toujours pour ton malheur
et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.
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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Mar 10 Nov 2009 22:11 
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Michel a un sourire aux lèvres, cela peut paraître surprenant mais qui pourrait reprocher à un barbare de ne pas sourire lors d’un combat, cela serait immoral. Il regarde le Woran se mettre en position de combat en tenant fermement son bâton.

(Il ne sait jamais battu ce Woran, comment peut-on vivre sans combattre.)

Mercurio se lança sur le barbare près à frapper. Un fois sur Michel, celui-ci se voit agresser, il utilise son bâton pour bloquer l’attaque puis il donna un coup assez fort pour déstabiliser le Woran. Puis un coup au niveau des jambes pour le faire tomber. Michel le regarda en secouant un peu la tête en signe de désespoir et il dit :

« Tu m’as frappé pour me blesser et non pour me tuer. Jamais un coup pour blesser m’atteindra et de plus n’hésite pas à me regarder, à visualiser là où tu vas me frapper. Mon père m’a toujours dit quand tu arrive devant un mur, n’essaye pas de le contourner, enfonce le. En gros rien ne doit te gêner, lutte jusqu’au bout même si ta mort s’approche à grand pas. »

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Mer 11 Nov 2009 01:46 
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La réponse du barbare à l'attaque de Mercurio ne fit pas un pli : En moins de temps qu'il ne l'aurait fallu pour le dire, le coup était repoussé et deux autres lui étaient assénés de manière à lui faire perdre l'équilibre. Heureusement pour lui, Michel maîtrisait totalement sa force et se garda de lui prodiguait des coups véritablement douloureux.

Mercurio tombé au sol, son nouveau maître lui prodigua sa toute première leçon :
"Tu m’as frappé pour me blesser et non pour me tuer. Jamais un coup pour blesser ne m’atteindra. De plus, n’hésite pas à me regarder, à visualiser là où tu vas me frapper. Mon père m’a toujours dit quand tu arrives devant un mur, n’essaye pas de le contourner, enfonce-le. En gros rien ne doit te gêner, lutte jusqu’au bout même si ta mort s’approche à grand pas."

L'Humoran resta quelques temps songeur à ce discours, puis, avec tout l'enthousiasme que peut avoir un élève pour un apprentissage qui l'intéresse, il se releva derechef et fit à nouveau face à Michel.

"D'accord. Visualiser, puis frapper."

Mercurio examina le barbare, puis se dit intérieurement que s'il fallait frapper pour tuer, autant viser au niveau du coeur. Il prit alors cette fois-ci son bâton non pas comme s'il s'agissait d'une épée, mais comme s'il s'agissait d'une lance. Il prit le temps de bien se concentrer, de tenir fermement et avec aise son arme avant de se lancer.

(Le coeur... Je veux le tuer, je lui transperce le coeur...)

Et il se lança, droit vers le coeur.

Échec au Roi

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Mer 11 Nov 2009 18:24 
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Mercurio dit

"D'accord. Visualiser, puis frapper."

Il regarde Michel, il cherche comment l’attaquer puis il se lança à nouveau à l’attaque mais en tenant son bâton comme une lance. C’est une idée correcte mais Michel se décale au dernier moment et dit :

« N’attaques pas bêtement, ne tente jamais de viser le cœur dans ta première attaque. Il faut que tu passe la garde de ton adversaire. Il faut faire chuter sa défense, par exemple tu m’attaques tout en sachant que je vais contrer et le coup suivant tu me surprend avec une autre attaque. »

Il te regarde et t’encourage à prendre ton temps pour réfléchir.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Mer 11 Nov 2009 23:29 
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Échec au Roi


Alors que Mercurio allait lui assener son coup, Michel n'eût qu'à se décaler pour réussir à éviter le bâton et lui prodiguait une nouvelle leçon :

"N’attaques pas bêtement, ne tente jamais de viser le cœur dans ta première attaque. Il faut que tu passe la garde de ton adversaire. Il faut faire chuter sa défense, par exemple tu m’attaques tout en sachant que je vais contrer et le coup suivant tu me surprend avec une autre attaque."

Le barbare le regarda comme pour lui dire de ne pas se presser, l'encourageant à bien réfléchir avant de se lancer dans une nouvelle tentative.

Mercurio songea un instant, se remémorant que les enseignements de son nouvel instructeur lui rappelait vaguement un jeu que les Prêtres de Rana lui avait appris et dont il était vite devenu un grand adepte. Il le dit au barbare :

"Hum, c'est comme un partie d'échec en somme... On ne peut espérer mettre le mât sans s'être débarrassé auparavant de la défense adverse, et multiplier les échecs au roi n'est pas gage de gain de la partie... Intéressant..."

L'Humoran resta pensif quelques temps, songeant à la combinaison de coup qu'il pourrait tenter. Il reprit le bâton de la manière d'une épée, puis réfléchit :

(Alors voyons... J'attaque par la gauche au niveau des côtes, il me bloque et après ? Hum je sais, après je vais tenter une autre attaque, par la droite, au niveau du cou. Oui, ça me semble bien...)

Et Mercurio, prenant un bref élan, attaqua à nouveau le barbare, mettant ses pensées en application.

Les Dix Nuages Gris

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Jeu 12 Nov 2009 00:38 
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Michel répond :

« En effet, c’est une partie d’échec où l’enjeu c’est ta vie. »

Le woran reprend son arme comme une épée et attaque le barbare de nouveau. Cette fois, il tente une frappe sur la gauche facilement esquivable. Puis à la joie du barbare, il enchaine par une attaque sur la nuque côté de droit. Le coup est évité de justesse par un pas fait en avant puis Michel attrape à la nuque le Woran. Mais celui-ci lui assène un coup dans le foie au dernier moment ce qui fait lâcher prise.

« Bien voilà c’est comme ça que l’on doit combattre. Tout les coups sont permis et il faut frapper la où sa fait mal. Arrêtons nous pour manger et discuter. »

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Ven 13 Nov 2009 23:01 
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Les Dix Nuages Gris


Mercurio n'hésitai plus et lança son plan d'attaque en application. Son premier coup au niveau du ventre fut, comme il s'y attendait, bloqué. Rapidement, une nouvelle attaque à la gorge. Michel eût l'heureux réflexe in extremis de l'esquiver par un habile pas vers l'avant en le prenant à la gorge. L'Humoran, pris au dépourvu, frappa là où il put, c'est-à-dire en plein ventre, ce qui eût pour effet de faire lâcher prise à son barbare d'instructeur.

Semblant ravi du rapide apprentissage de son nouvel élève et voyant à le crépuscule se profilait à l'horizon, Michel lança :

"Bien voilà, c’est comme ça que l’on doit combattre ! Tout les coups sont permis et il faut frapper là où ça fait mal. Maintenant arrêtons-nous pour manger et discuter."

Le barbare se mit alors à marcher rapidement, en silence. L'Humoran suivait la marche de son maître sans oser demander la cause de cette soudaine hâte à trouver où se nourrir.

Au bout de quelques minutes de marches, une auberge de relai était en vue. Elles n'avaient pas été rares jusque là, les routes Kendrâne ne semblant pas manquer de halte pour les voyageurs en tout genre. Cette auberge, au loin, semblait surpeuplée, à la vue des nombreux attelages se serrant à ses côtés.

Curieusement, une fois arrivé à sa porte, l'enseigne dévoilait un nom plutôt curieux lorsque l'on se dit qu'un tel titre est l'oeuvre de marchands voulant attirer de nombreux clients : "L'Auberge-Relai des Dix Nuages Gris". La salle de repas n'était pas aussi comble que l'on aurait pu le deviner et relativement silencieuse ; il n'y avait même pas un seul timide ménestrel pour animer la soirée. Les clients qui la peuplait affichaient un air fatigué de voyager et peu enclin à la discussion, la plupart ne souhaitant que manger et se reposer avant de reprendre la route. Même l'aubergiste semblait être blasé face à une ambiance aussi molle, se devinant pour lui comme quotidienne.

Mais Michel sembla y trouver son compte et y rentra comme s'il était chez lui, s'asseyant à la première table trouvable sans même attendre la réaction du maître des lieux. Mercurio fit de même et engagea la conversation :

"Hem... Je sais que je me répète, mais merci encore de bien vouloir m'apprendre l'art du combat... Mais au fait, sans vouloir me montrer trop impudent, je me demandais..."

Michel le regarda d'un air pesant, attendant patiemment qu'il veuille bien finir sa phrase.

"Qu'êtes-vous, et que faisiez-vous sur Bouhen ? Et ses flammes noires sur votre peau, je suis prêt à parier qu'elle représente quelque chose, mais quoi ?"

Menace Dans Les Nuages

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Dernière édition par Mercurio le Dim 22 Nov 2009 11:09, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et Bouhen
MessagePosté: Dim 15 Nov 2009 22:15 
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Michel répond :

« Je suis Michel, un humain rien de plus. Pour ce que je faisais à Bouhen ne regarde que moi et personne d’autre. Quand aux flammes noires sur ma peau, elles représentent des flammes et rien d’autre. »

Michel semble ne pas vouloir parler plus que ça des flammes sur sa nuque. L’humoran essai d’en parler mais Michel se renferme de plus en plus sur lui-même puis il reprit :

« Pour le moment, le plus important c’est l’entrainement que nous avons entrepris. Et reprenons le »

(( rp un combat ))

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