L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 221 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 ... 15  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 18 Oct 2011 12:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 5 Oct 2011 23:13
Messages: 423
Localisation: Oranan
En provenance de la Demeure de la Maison Ligure


Calimène pestait. Obtenir la liste du personnel démissionnaire du maitre-boulanger Garmin s’était révélé plus aisé que prévu. Par l’usage de quelques expédients monétaires, une paire de commères s’en étaient données à cœur joie, indiquant les noms, les signalements et les adresses de quatre hommes, dont l’un n’était encore qu’apprenti. C’est par ce dernier que Calimène entama ses recherches tant il était rare qu’un élève quitte de manière si marquée son compagnonnage. Le localiser n’avait pas bien était difficile puisqu’il marnait sur un banc, à deux pas de chez lui. Longtemps, elle avait hésité à aller le rencontrer mais avait finalement préféré se résoudre à une surveillance effectuée de loin, d’autant qu’elle n’était pas bien difficile à mener. Passant ses journées à attendre, le jeune homme restait visiblement proscrit, sans autre but que celui de tenir sa position sur son banc. Parfois, quelques tremblements nerveux agitaient ses membres, signes certains d’une mauvaise fièvre ou de l’épidémie qui gangrénait actuellement Kendra-Kâr. Ainsi donc, il avait peut être contracté la maladie directement au sein de l’officine de Garmin. De fait, ce serait là un élément de preuve en faveur de la théorie de l’empoisonnement par le pain.

Pressée de préciser les termes de ses hypothèses, Calimène s’orienta vers la seconde adresse confiée par les mégères. La bonne surprise fut qu’elle n’eût pas à faire un pas de plus pour localiser les trois autres anciens employés de Garmin. Ces derniers s’étaient visiblement associés pour monter leur propre échoppe et réaliser en leur nom propre ce que le maitre-boulanger leur avait transmis. L’explication en était si banale que Calimène jura. Et de si belle manière qu’une vieille dame installée à deux pas de là en pouffa.
Néanmoins curieuse, elle se pressa aux fenêtres. Les pains ronds et chauds, les tartes affriolantes n’attiraient pas grand monde. De l’intérieur provenaient des éclats de voix.

« Ces trois-là se chicanent sans cesse » entama la grand-mère. « A mon avis, leur affaire ne tiendra pas un an. Le pain, c’est une chose mais ce n’est pas tout ce que le client achète dans ce type d’affaire » poursuivit-elle.

« Ah ? » commenta poliment Calimène, sur un ton soudainement intéressé.

« Le pain, le mot gentil, les nouvelles du coin et bien entendu, les ragots de la semaine. C’est pour cela que le pain est toujours bon marché, même en période de disette » expliqua-t-elle en resserrant sa poigne sur sa canne.

Calimène sourit aimablement puis pressa de nouveau son nez aux carreaux.

Effectivement, deux des trois associés se traitaient de nombreux noms d’oiseaux, le dernier les ignorant superbement pour servir une clientèle éberluée. Peut-être que l’un et l’autre s’étaient rendus sourds à force de cris car ils prenaient un soin particulier à se tancer de près, beuglant l’un à la face de l’autre sans autre retenue que celle du pugilat.

« Voilà qui est intéressant » susurra Calimène pour elle-même. Il avait été dit que l’un des symptômes particuliers de l’épidémie était une augmentation de l’agressivité, pouvant aller jusqu’à la violence et dans certains cas extrêmes, le meurtre. Fallait-il voir ici l’expression de la maladie ou la simple mésentente de trois associés aux caractères mal fagotés.

« Madame, pourriez-vous me dire si ces trois-là se sont toujours comportés ainsi ? L’échoppe semble récente et les produits gouteux, y aurait-il une raison à tout cela ? » Questionna-t-elle en adoptant une voix douce.

« Pensez-vous vraiment que je sois en âge de colporter ce genre de ragots ma fille ? » répondit la grand-mère. Toutefois, elle enchaina immédiatement. « A leur arrivée, ces trois là s’entendaient comme larrons en foire. Depuis, ils ont plus de mots les uns envers les autres qu’un mari ivrogne face à une femme volage. En affaires, comme en amour, les ménages à trois sont l’indélicatesse même, si vous voulez mon avis. »

Calimène les observa attentivement quelques instants et nota une agitation suspecte. Elle s’inclina légèrement vers la vieille dame et la remercia de quelques mots, avant de se retirer. Tout comme elle l’avait déjà produit auprès du tout jeune apprenti, il n’était pas nécessaire d’attirer l’attention sur elle. Chemin faisant, les mains unies dans le dos, elle s’orienta de nouveau vers chez elle. La journée ayant bien avancée, il lui faudrait prendre quelques repos avant de passer à ses projets ultérieurs. Si la piste des employés démissionnaires n’avait apporté nulle réponse, elle avait au moins alimenté le flot des questions que se posait l’écuyère du chevalier sirène. S’ils avaient tous contracté la mystérieuse maladie, le lieu le plus évident où ils avaient pu la rencontrer restait l’échoppe du maitre-boulanger Garmin.

Elle inspira et puis soupira longuement.

Effectuer un cambriolage n’était pas de son ressort et pourtant, il faudrait bien jeter un œil dans l’arrière boutique du boulanger.

_________________



Dernière édition par Antismène le Mar 18 Oct 2011 19:11, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 18 Oct 2011 18:28 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 5 Oct 2011 23:13
Messages: 423
Localisation: Oranan
Tout dans l’attitude de Calimène lui semblait suspect. Ses vêtements sombres correspondaient à tout ce qu’une jouvencelle en fleur pouvait imaginer d’un cambrioleur prêt à agir. La manière qu’elle avait de fureter en tout sens lui paraissait être un appel à se faire remarquer par la garde. Enfin, malgré l’heure tardive, quelques passants déambulaient encore dans les rues.

« Véritablement, être un cambrioleur, c’est tout un métier… » Finit par pester Calimène.

« Il ne manquerait plus que je me fasse pincer par la garde alors que j’investigue sur la maladie qui mobilise chaque enquêteur de la ville… » Poursuivit-elle à mi-voix, comme pour se rassurer elle-même. Hésitante, elle resta quelques instants de plus face à la devanture de l’établissement puis, d’un pas décidé, traversa la rue vers la porte de la boutique. Elle tira sur la poignée et ne manifesta aucun émoi lorsque la poignée, accompagnée de la porte, vint à elle, sans résistance. Elle entra dans la salle où se déroulait usuellement la vente de produit et referma la porte derrière elle. Prudente, elle s’accroupit pour ne pas être vue de l’extérieur par les fenêtres et s’orienta rapidement vers l’étal, qu’elle contourna prestement. Elle se positionna derrière le massif meuble de bois et resta immobile et interdite en fixant la porte. Durant de longues secondes, elle resta accroupie dans les ombres, à l’écoute du moindre bruit en provenance de la rue ou de l’intérieur du bâtiment. Seul le silence lui répondit, ainsi que la marche cadencée de deux passants qui s’éclipsèrent rapidement. Face à elle, le verrou de la porte apparait dans toute sa splendeur, ouvert. Ignare en manière de serrurerie, l’écuyère sans chevalier avait fait intervenir un spécialiste, sous le couvert d’une discrétion maniérée, d’une poignée de Yus et de menaces non voilées. L’affaire avait été rondement menée. Une boulangerie de ce type relevait son argent pour la nuit et ne possédait guère de matériel particulier adapté à un autre commerce que celui du pain et des gâteaux. En d’autres termes, une cible ne présentant aucun intérêt pour un homme ayant fait du vol et de la forfanterie sa profession. Dès lors, empocher quelques pièces pour une simple serrure relevée apparaissait rapidement comme étant une bonne affaire. Prudente, afin de ne pas être doublée, Calimène avait pris ses précautions et arpentait le quartier en long, en large et en travers à la recherche d’un coup fourré de la garde. Dénoncer un cambriolage pour empocher une prime supplémentaire était la seule crainte qu’elle ait eue par rapport à son contact. Mais pour l’instant, tout semblait tout à fait normal.

Après quelques minutes supplémentaires où seuls les battements de son cœur se firent audibles, elle s’orienta vers les étals et les inspecta rapidement. Meubles anciens, au bois vernis, les tiroirs ne conservaient que l’essentiel nécessaire : du papier d’emballage, de la farine pour saupoudrer le pain si le temps était humide et deux crayons grossiers à la mine de fusain et de charbon. Délaissant cette première pièce, elle passa dans l’arrière boutique où seules des étagères permettaient le rangement de produits de premières nécessités. En faisant rapidement le tour, elle entrouvrit la porte donnant sur la cour intérieure où se tenait le four de la boulangerie. Vérifiant avant de sortir qu’aucune fenêtre ne donnait sur le site, elle s’avança rapidement et inspecta les pierres de la structure infernale du plat de la main. Curieuse, elle glissa son visage vers le trou béant pour en inspecter l’intérieur. L’air encore chaud du feu de la journée pulsait encore, à l’image d’un organe vivant. Un brin révulsée, elle se retira rapidement, jugeant l’intérieur d’un four un endroit hautement improbable pour y cacher quoi que ce soit, au vu des températures qui s’y exerçaient. Par acquis de conscience, elle manipula les cendres d’une tige de métal, sans rien y trouver d’autres que quelques cendres encore vives.

Rebroussant chemin, elle tira la porte de la cour derrière elle et descendit au sous-sol. Prenant garde dans l’escalier, elle prit le temps d’allumer une chandelle laissée là par le propriétaire à l’usage de ses employés. Sous terre, l’ambiance terreuse assaillit ses narines et l’enfermement lui porta rapidement sur les nerfs. A la lumière de la bougie, tout élément du décor avait tendance à prendre une allure inquiétante. Le creuset où se faisait la préparation, sous la lumière incertaine, prenait des allures de cercueil. Les portes des armoires donnaient l’impression de pouvoir s’ouvrir sur un monde inconnu et incertain. Quant aux sacs de farines entassés, ils lui rappelaient les fortifications de fortunes parfois érigées sur les fortins de la frontière.

Menant une inspection plus poussée qu’à l’étage, sans plus de succès. Elle aurait certes pu aller plus loin dans ses investigations mais le temps, et l’ambiance oppressante, lui firent rapidement mettre un terme à ses recherches. Garmin semblait honnête et ses employés être des victimes de la maladie. Peut-être, après tout, s’était elle fourvoyée.
Benoitement, mais sur ses gardes, elle remonta au rez-de-chaussée et se présenta de nouveau à la porte après avoir éteint sa bougie. Vérifiant l’accès libre dans la rue, elle émergea de la boulangerie, visage couvert par une capuche – au diable les stéréotypes – et se lança morose dans la rue. Le pas rapide, elle mit au plus tôt de la distance entre elle et le lieu de son forfait.

Elle ne prit une pause qu’auprès d’une fontaine éclairée, non loin d’un poste de garde qui assurait la quiétude du lieu.

« Innocent. » dit-elle d’une voix où perçait de nouveau de la curiosité.

« Ou alors, inconscient de ses actes. » poursuivit-elle d’une voix légère.

Après tout, même le meilleur boulanger de la ville ne faisait pas lui-même sa farine. Et si le pain était le vecteur de la contamination, alors le plus efficace moyen de s’assurer de sa bonne contamination était d’en empoisonner la farine.

Elle se redressa et repartit, pleine d’une nouvelle énergie.

Preuve qu’on ne roulait pas Calimène dans la farine.

_________________



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 8 Déc 2011 00:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 3 Oct 2011 14:29
Messages: 28
Localisation: Kendra Kâr
[:attention:] Attention, ce RP est à forte connotation gore et contient des propos choquants, âmes sensibles s'abstenir. [:attention:]

A travers les rues animées de la grande cité blanche, le Mal arrivait à faire son œuvre, sans craindre quoi que ce soit. Il guidait tranquillement l'Innocence dans son piège infâme sans que quiconque ne pusse vraiment l'en empêcher. Ce Mal, condensé de folie et de la majorité des choses les plus horribles présentes sur Yuimen avait un nom: Brenac. Car oui, Brenac agissait librement en Kendra Kâr. Jamais encore il n'avait été suspecté, alors qu'étrangement, jamais, au grand jamais, il n'avait tenté de camoufler ses actes. Non pour lui, peu importait les moyens, seuls les résultats avaient de l'importance et bien sûr, il agissait sans jamais se soucier des conséquences et était toujours fier de lui. Son esprit dément ne lui imposait aucune limite, strictement aucune. Cette fois-ci, c'était un enfant qu'il avait décidé d'utiliser, mais généralement, il se contentait de ce qui lui tombait sous la main, comme lors de sa première expérience par exemple. Brenac y repensait souvent, la considérant comme une de ses plus grandes réussites, alors que d'un point de vue extérieur, ce fut sans aucun doute l'une des plus terribles, des plus sanglantes, et pour sa proie probablement l'une des plus douloureuses, digne de l'œuvre de Thimoros lui-même.

A ce moment, Brenac avait depuis peu complètement sombré dans la folie, il ne savait pas quoi faire et errait aux alentours des grandes portes de Kendra Kâr, sans but, et la personne qui allait tout faire basculer malgré elle apparut, ensanglantée, épuisée priant intérieurement Gaïa de la sauver. Cette personne n'était rien de moins qu'un noble prêtre de la grande déesse blanche, ayant été attaqué par quelques brigands sur la route séparant Kendra Kâr de Bouhen. Le regard de Brenac se posa alors sur ce pauvre homme et ne pu s'en défaire. Au plus profond de lui, il sentait que sa vie allait considérablement changer au contact de se prêtre. Il était loin de se douter à quel point, et même s'il l'avait su, il ne s'en serait pas soucié le moins du monde. La démence guidait déjà son esprit, ses actes et ses paroles et c'est naturellement, qu'en voyant le prêtre, il s'approcha de ce dernier ainsi que des miliciens et dit, sur un ton neutre mêlé à de la fausse inquiétude:

« Cet homme a besoin d'aide, ne vous en faites pas, je vais m'en charger, j'ai quelques connaissances dans le domaine de la guérison. »

Il était vrai que Brenac avait quelques bases, et qu'en agissant normalement, et avec un peu d'effort, il aurait pu sauver ce pauvre prêtre, mais la suite des évènements fut toute autre. Les miliciens aidèrent sans broncher le jeune homme à transporter le prêtre agonisant jusque dans une bâtisse que le fou s'était appropriée. Son « patient » allongé sur une table, Brenac avait congédié les miliciens et regardait le prêtre fixement, un sourire sur les lèvres, une sourire terrible, un sourire ne présageant rien de bon. Lentement, il prépara son matériel, disposa tous ses ustensiles de manière organisée, avant de se pencher vers l'homme gémissant de douleur.

« Mon pauvre, ta déesse t'as complètement abandonnée, mais quelle idée de prier une entité aussi inutile, une créature qui n'a que faire de ton sort. Ici, aujourd'hui, je vais te faire comprendre que tu auras beau prier, ça ne te sauvera pas. Non, ton seul dieu, ce sera moi! »

Et Brenac partit alors dans un éclat de rire des plus terribles, ses yeux semblait vouloir sortir de leur orbite alors qu'il léchait la lame d'un couteau à s'en faire saigner la langue.

« OUI! JE SUIS TON DIEU! HAHAHAHAHA! Et à l'instar du soi disant être suprême que tu vénères, me faire part de vos prières ne servira à rien! Ici, je suis le seul maitre. LE SEUL!!!! Hihihihi...HAHAHAHA »

Et avec force, le fou planta le couteau avec lequel il s'était tranché dans la cuisse de sa pauvre victime agonisante. Ce fut le premier hurlement de douleur que provoqua Brenac, et c'est à cet instant qu'il compris une chose terrible. Il aimait ça. Oui, ce son, cette plainte tonitruante, lui procurait un plaisir immense. Plaisir qu'il n'avait alors encore jamais ressenti. Brenac voulait que ce plaisir dure, encore et encore, il voulait entendre le prêtre hurler, encore et encore, mais pour cela, il fallait que le prêtre de Gaïa restât en vie. Et c'est ainsi que le calvaire commença pour le pauvre homme.

« Vieillard, tu vas maudire Gaïa, sois en sûr. Tu la maudiras avant que je t'envoie rejoindre cet imbécile de Phaïtos; Oui! Hihihihihi! Tu vas tous les HAIR! Exactement comme moi! HAIS les dieux! HAIS MOI! Continue de me fixer avec ce regard assassin et terrifié! OUI CONTINUE! MAUDIS LES DIEUX! Car jamais il ne viendront t'aider, ton destin est scellé! »

Pendant deux jours complets, le prêtre fut le souffre-douleur de Brenac, pendant deux jours, il subit des sévices indescriptibles. Des parties de son corps furent tranchées, d'autres avidement lacérées. Et quand l'homme rendit enfin son dernier souffle, Brenac, à genoux dans une flaque de sang, le corps recouvert de celui-ci, se mit à rire à gorge déployée, ses yeux grand ouverts fixée sur le plafond, oui, le fou riait.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Jeu 2 Fév 2012 04:14 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé pour Brenac Hurlecendre


Alors que tu tenais toujours la main du petit enfant, une jolie et jeune femme s’approcha soudainement de vous deux , et s’adressa au petit.

Image


« Ah, mais je te reconnais, toi… tu es le petit Sirius. ! »

Puis méfiante, elle te jeta un bref coup d’œil, mais t’ignora et parla de nouveau à l’enfant.

« Ta maman n’est pas avec toi ? Elle doit être inquiète, tu es drôlement loin de chez toi. »

Le petit Sirius ne prononça aucun mot, il se contenta de regarder la jeune femme perplexe.

Après avoir fait un tendre sourire à l’enfant, la jeune femme daigna enfin te regarder.

« Vous pouvez partir à présent, je vais m’occuper du petit. »

Ce disant, elle tendit sa main nue à l’enfant.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Ven 3 Fév 2012 01:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 3 Oct 2011 14:29
Messages: 28
Localisation: Kendra Kâr
Brenac, le fou, tentait non sans mal de se contenir, d'avoir l'air normal. Il se devait de ressembler à n'importe qui, il se devait de résister, de ne pas craquer. Il devait attendre avant de s'amuser avec la frêle petite chose qu'il tenait par la main. Fou il l'était, mais stupide, certainement pas. Il savait qu'il lui fallait agir secrètement quand il s'adonnait à ses plaisirs malsains, que ses actes devaient rester inconnus de tous. Mais ce n'était pas simple. Il était heureux d'avoir trouver une proie de qualité et il ne pouvait s'empêcher de sourire. Bien sûr, cette expression joyeuse pouvait facilement passer, par chance, pour de la gentillesse, de la bienveillance. Mais alors que le jeune tortionnaire guidait tranquillement le petit Sirus vers un torrent de douleur, une femme vint à leu rencontre, ou plutôt, à la rencontre du petit garçon. Elle voulait le lui retirer, soustraire le petit Sirus à son étreinte. Comment osait-elle ? Comment cette blondasse pouvait-elle se permettre une telle chose ? Sa beauté apparente et son regard bleu océan...pensait-elle pouvoir tout obtenir avec ses attributs ? La déesse Yuia elle même ne pourrait arrêter Brenac, alors une simple femme, aussi séduisant fut-elle, n'avait tout bonnement aucune chance.

Une lueur de démence, celle-là même que Brenac se devait de cacher, naissait dans les yeux du fous quand il se posèrent sur la blonde. Elle l'ignorait et son but était vraiment de lui prendre l'enfant. Non, il ne le permettrait pas! Il ne se rendit même pas compte que Sirus ne semblait pas connaitre la femme, peu lui importait, il voulait garder l'enfant pour lui, et rien d'autre. Efforts surhumain...il se contint et fit un de ses plus beaux sourires factices à la jeune femme.

"Je suis désolé, mais qui êtes-vous ? Aussi séduisante que vous pouvez l'être, je ne peux pas laisser cet enfant dans les mains de n'importe qui. Sa maman doit être inquiète, nous devons la retrouver."


Le fou comptait sur sa beauté juvénile pour mettre le femme en confiance, il voulait la tromper, la persuader de partir...sinon, il le savait, il ne pourrait s'empêcher de la torturer sur place...il ne fallait pas! Non! L'enfant était à lui! Et à personne d'autre!

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Ven 3 Fév 2012 20:28 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé pour Brenac Hurlecendre




Constatant que tu ne voulais pas lui confier l’enfant, la dame tenta d’être plus persuasive et moins snob à ton égard.

« Je suis Sulam et je connais très bien la mère de Sirius, et puis étant sa voisine, je pourrai le ramener à la maison. Et vous, malgré ces magnifiques yeux verts qui font votre charme, je ne sais pas qui vous êtes, il serait donc préférable que je m'occupe seule du petit»

Légèrement inquiet, malgré les déclarations de la belle, le petit enfant tendit sa main.

Sulam profita de cette opportunité et s'empressa d'empoigner la petite menotte, avant de te regarder d'un air de défi.

Résultat, le petit est pris entre vous deux, sa main gauche dans celle de Sulam et sa droite dans la tienne.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 5 Fév 2012 00:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 3 Oct 2011 14:29
Messages: 28
Localisation: Kendra Kâr
Elle continuait, elle insistait, elle ne voulait rien lâcher, et Brenac n'en pouvait plus. Il était hors de question qu'il abandonnât l'enfant ici et à ce moment, il avait décidé de s'occuper de la femme aussi. Deux victimes valaient toujours mieux qu'une seule, ça, il en était persuadé. Mais pourtant, sachant pertinemment qu'il devait jouer son rôle encore un peu, qu'il devait continuer de se faire passer pour une jeune homme plein de bonté pendant un corps un moment, il commença à craquer. Son regard changea légèrement, la folie faisait son apparition. Légèrement contenue, elle n'était pas tout à fait visible, mais il régnait désormais une mince, très mince lueur inquiétante dans son regard, de celles qui vous mettaient mal à l'aise, sans pour autant vous effrayer. Et sa voix, le ton de sa voix allait se faire un peu plus sec, plus impératif. Il ne pouvait pas abandonner l'enfant. Il l'avait trouvé, il était sa chose, sa possession et personne...PERSONNE ne pouvait soustraire un enfant à l'emprise de Brenac. Personne ne pouvait, mais surtout, suicidaire était celui qui tentait sa chance dans cette terrible entreprise.

"Il est hors de question que je laisse cet enfant entre vos mains, mais je ne veux pas me battre ici, pas pour un enfant que je veux juste ramener chez lui. Non. Par contre, je sais ce que je peux faire...Vous suivre. Vous ne serez pas seule avec lui, par contre vous deux...vous serez seuls avec moi!"


En prononçant ces derniers mots, le fou Hurlecendre eut beaucoup de mal à contenir l'un de ses horribles éclats de rires, pourtant, il y parvient et seuls les dieux que Brenac honnissait savaient comment. Si elle ne voulait pas partir, Brenac la suivrait avec l'enfant et le moment venu, quand plus personne ne pourra les voir, il s'occupera de son cas. Il lui fera subir les pires sévices et forcera l'enfant à regarder, avant de s'attaquerr à ce dernier, oui, il ferait naitre des torrents de souffrances, il allait usurper l'identité du minable Thimoros. Le dieu, c'était lui, et personne, ne défiait les dieux!

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Lun 6 Fév 2012 05:13 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé pour Brenac Hurlecendre


La dame rétorqua d’un ton sec :

« Je le ramènerai seule, et je vous tuerai s’il le faut… »

Elle n’eut pas le temps de terminer que le petit s’interposa :

« NOOOOOON ! » Cria-t-il

Les passants qui vous regardaient tenant chacun le bambin par la main, pouvait penser, à tort bien sûr qu’il s’agissait là de deux parents et leur fiston trop gâtés.

Sans vous lâcher ni l’un ni l’autre, le petit te regarda d’abord, et la dame ensuite, puis jeta un coup d’œil aux gens du marché, avant de pousser un long soupir.

« Vous pouvez tous les deux me ramener. A trois, on ne sera pas trop pour la protéger, seul j’en suis incapable. »

La femme visiblement en colère, obtempéra :

« Soit, nous irons tous les trois. »

Il s’arrêta un petit moment, regarda de nouveaux les gens qui vous entouraient, il était visiblement apeuré.

« Pourquoi, ils ont tous le crâne rasé et qu’ils portent tous une hache à la ceinture, j’ai peur. »

Cela dit, il emboîta lui-même le pas s’éloignant du marché.
Et pourtant, même en observant bien les alentours, vous ne voyez que des marchands, des paysans, des clients, mais aucune de ces personnes ne correspondaient à la description que vous avait fait le petit.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 7 Fév 2012 00:59 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 3 Oct 2011 14:29
Messages: 28
Localisation: Kendra Kâr
Le tuer, le tuer, le tuer! Cette femme menaçait ouvertement le fou de le tuer, comme si une telle greluche en était capable, comme si elle pouvait effrayer Brenac Hurlcendre. Il était l'incarnation même de la folie, de la peur et de la mort. Comment pouvait-il craindre les menace d'une créature aussi fragile et sensible à la douleur que cette femme ? Il trouva cela si ridicule, qu'il ne put retenir son éclat de rire dément plus longtemps, il riait, encore, toujours, tant et si bien qu'il ne fit pas du tout attention aux remarques de l'enfant. Remarques qui était d'ailleurs tout à fait incohérentes...mais comment cela aurait-il pu frapper l'esprit d'un homme à la psyché chaotique ?! Peu importe ce que pouvait dire l'enfant, il n'était qu'un bout de viande pour Brenac et jamais, au grand jamais ce que l'enfant pouvait dire n'aurait eu de l'importance pour le jeune Kendran. Surtout que maintenant, une nouvelle victime accaparait une partie de son esprit, le forçant à montrer sa folie en partie. Une femme. Une femme qui osait le défier, le menacer, croyant pouvoir l'atteindre.

Cette femme, Brenac la fixait, de ses yeux pleins de terribles présages. Oui, il avait déjà une petite idée de ce qu'il allait pouvoir faire subir à cette garce présomptueuse, mais il ne pouvait le faire ici, pas maintenant, pas tout de suite. Il devait être patient encore un peu, juste un peu. Mais l'attente était difficile. Il fit un sourire immense, en révélant très long sur ses terribles intentions et il s'empressa de suivre l'enfant, resserrant malgré lui son étreinte sur la main de la petite chose...Il ne la lâcherait pas, pour rien au monde!

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Mar 7 Fév 2012 02:19 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé pour Brenac Hurlecendre


Tout en marchant, le petit sortit du marché pour vous entrainer dans de petites rues sombres de Kendra-Kâr.


(((Ne poste pas ici, attends la suite dans les rues)))

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 18 Mar 2012 06:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 15 Mar 2012 19:55
Messages: 5
Localisation: Kendra-Kâr
(((suite des rues de Kendra Kâr)))

Khâl entre dans le marché les hommes le dévisage même après tend d'année qu'il vit à Kandra Kâr, c'est comme si les gens refusent sa présence dans cette ville, mais Khâl est habitué à se faire regarder ainsi alors il ne se préoccupe plus des gens. Il se dirige vers les marchés de fruit et légume et il regarde les fruits, Khâl a une petite faim, mais rien de bien gros et oui Khâl a été élevé par un liykor dans une ville d'humain alors il mangeait des fruits, légume et énormément de viande. Alors, Khâl se contente de regarder les fruits et il prend une pomme verte, se dirigea vers le caissier et lui donne le montant demander et continue le marcher dans le marché et mange tranquillement sa pomme. Un peu plus loin Khâl voir un visage familier il s'approche de la femme, quand il arrive à côté il voit que c'est bel et bien elle. Khâl s'exclame.

''Mélie ! C'est bien toi ?''

Celle-ci se retourne et regarde Khâl.

''Khâl, mon dieu je n'y crois pas c'est bien toi, comme tu as grandi, comment vas ton père ?''

Mélie est une humaine avec qui, Drokos, son père adoptif, avait été marié dans le passé, mais ils se sont laissés en bon terme, ils ne sont toujours pas divorcé, mais ne vive plus ensemble depuis sept ans, Khâl aimait bien cette dame il avait vécu avec elle de sept ans à treize ans.

"Drokos va bien, il est toujours seul depuis que vous vous être laissé et toi comment vas-tu ? Est-ce que tu t'es trouvé un autre homme depuis que tu n'es pu avec papa ?"

Mélie lui sourie avec son charme inoubliable.

''Je vais bien et non Khâl j'ai essayé de me trouver un autre homme, mais j'aime trop ton père pour passer à autre chose.''

Khâl baissa la tête.

''Passe voir papa aujourd'hui il est à la maison pour la journée je suis sûr qu'il aimerait te revoir et je suis sûr qu'il t'aime toujours aussi.''

Sur cela la dame continue ses courses et Khâl se dirigea vers la sortie.

(((suite au lac de Hynim)))

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 1 Avr 2012 01:11 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 29 Mar 2012 18:39
Messages: 47
Localisation: Kendra kâr
(((précédemment dans les rues de Kendra Kâr)))

[:attention:] Attention, ce RP est à forte connotation gore et contient des propos choquants, âmes sensibles s'abstenir. [:attention:]

j'arrivai finalement au marché, il n'y avait personne, les volets des échoppes était fermées, et les étalages était vides de tout bien, je marchai d'un pas lent, les mains dans les poches, avec la lumière de la lune comme seul éclairage, jusqu’au coin de la rue, je me plaquai alors contre le mur et glissa ma tête pour regarder, je pouvais distinguer quatre personnes, deux d'entre elles, des jeunes hommes visiblement originaire du peuple des sables des dunes, portaient des tonneaux et des sacs pour les amener dans un magasin, un autre, semblait les surveiller tout en gardant une main sur le pommeau de son épée, ce dernier était vêtu d'une armure de fer complète, et semblait posséder une épée courte, le dernier des quatre semblait donner les ordres, c'était un vieil homme, vêtu d'une tenu et d'un bonnet pourpre décoré d'une plume blanche, il avait aussi une cape d'un violet très foncé dont les contours était fait en poils d'animal blanc, même si j’étais incapable de savoir de quel animal étaient ces poils, le vieil homme était très enrobée, il avait un deuxième menton assez voyant, et deux grosse tâche qui semblaient avoir été des grains de beauté dans le passé sur la joue droite, je finit par remarquer la bague qu'il portait à son petit doigt.

(C'est la cible pas de doute.)

je me grattai le menton quelque instant.

"Faisons comme sa."

je sorti alors de ma cachette, et avançai doucement en direction du petit groupe, je m'arrêtai derrière le vieil homme, juste a portée de sabre, les autres semblaient m'avoir remarquaient et était intrigués par ma présence, je souris légèrement.

"Excusez moi"

le vieux marchand se retourna.

"Oui?."

Un éclair lumineux traversa soudainement l'air, la scène était choquante pour toute les personnes présentes je me tenais la, les jambes écarter, ma main gauche sur mon fourreau , mon bras droit était tendu sur ma droite et ma main tenais fermement mon sabre, qui était couvert de sang sur cinq cm à la fin de lame, le marchand essayait désespérément de retenir le sang qui s’écoulait de sa gorge et venait recouvrir ses mains pour finir sur le sol, ma face était couvertes du sang de ma victimes, je passai la langue autour de ma bouche, et me mit à sourire d'un sourire plus que malsain, à l'instant ou le corps du marchand toucha le sol la lame du garde apparu devant mes yeux a une vitesse impressionnante, j’eus a peine le temps de placer mon sabre entre mon visage et son épée, le deux lames se rencontrèrent, le bruit sourd et les étincelles du fer que l'on croise vinrent déranger la tranquillité de la nuit, un combat a mort venait de s'engager.
Je fut déséquilibré par la puissance de son coup, je plaçai ma jambe droite en arrière pour stabiliser ma position et amenai ma deuxième main sur le pommeau de mon sabre, je repoussai alors sa lame d'un puissant coup de rein, et profitant du fait qu'il soit déstabilisé je rabattais mon sabre horizontalement depuis la gauche, utilisant ma jambe droite comme point d'appui, et accompagnant le mouvement avec les hanches, il tenta tant bien que mal de contrer mon attaque, mais ma position était solide alors que lui avait encore une jambe dans les airs, et le haut de son corps en arrière, il fut repoussai dans un éclair de lumière jaune, et tomba lourdement en arrière, je m’apprêtai alors à porter le coup final quand un cris venant de derrière me surpris.

"Au meurtre!!!! A l'assassin!!!"

Il s'agissait des deux employés qui transportai la marchandise, ils couraient en direction du poste de garde tout en vociférant.

"Tch, ennuyant."

Le garde n'avait pas loupé mon moment d'inattention, et utilisant sa main droite qui tenait l’épée, il donna un puissant coup vertical, depuis une position a genoux, se servant de sa jambe droite pour pousser vers le haut, son attaque trancha du pectoraux droit jusqu’à l'épaule, je reculai rapidement de quelques pas en tenant ma blessure de ma main gauche, la blessure était sérieuse, mon bras droit était engourdis et ne répondais plus correctement, de plus la blessure saignait abondamment.

"Plutôt coriace hein ?"

_________________
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Dim 1 Avr 2012 17:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 29 Mar 2012 18:39
Messages: 47
Localisation: Kendra kâr
[:attention:] Attention, ce RP est à forte connotation gore et contient des propos choquants, âmes sensibles s'abstenir. [:attention:]

Ma vision commençait à se troubler, le sang glissait le long de mon bras jusqu'à ma main d’où il tombé gouttes par gouttes sur le sol, mon corps était trempé de sueur, je pouvais la sentir qui coulait lentement sur mon visage, je respirai bruyamment et toussai par intermittence.


(Je me suis sur estimée?!?)


Alors que je pensais cela, mon adversaire était déjà en position de combat, il semblait encore être en parfaite forme et prêt à me tuer.


(Je dois fuir, je ne gagnerai pas ce combat.)


Je tournai mes yeux vers le corps du marchand, puis vers une allée sombre par la quelle je pourrai m’échapper.


"D’accord…. "


Je pris une grande respiration tout en changeant mon sabre de main. Le garde attaqua alors, d’un revers de l’épée rapide, je me laissai tomber pour esquiver et me mettre en position basse, de la je pointai mon épée vers sa tête, une légère aura noir entourait mon sabre, ma jambe droite en retrait, ma jambe gauche s’élançant, ma lame vînt en ligne droite pour transpercer le crâne du garde, il s’agissait de ma meilleur technique, un estoc droit. Toutefois, le garde ramena son épée rapidement au niveau du visage déviant mon coup qui rafla son casque, le garde sourit légèrement, puis amorça un mouvement pour me trancher la tête, je souris a mon tour, et fit passer rapidement ma main droite devant les yeux du garde, l’instant suivant le garde se mit a crier tout en se frottant les yeux, je le frappai alors d’un coup de pied violent dans l'abdomen qui le fit s’écraser lourdement sur un étalage qui se trouvai derrière lui, ce dernier céda sous le choc et le garde se retrouva par terre dans les décombres de l’étalage, sans perdre de temps je me retournai et d’un mouvement rapide, tranchai la main du marchand qui portait la bague, j’attrapai alors rapidement la main au sol et couru dans la ruelle sombre que j’avais repéré plus tôt, quelques secondes plus tard, la milice arrivait sur les lieux du crime, ou le garde venait de se remettre de sa chute.

_________________
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Sam 11 Aoû 2012 18:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 10 Aoû 2012 23:33
Messages: 1233
Localisation: Quête 35
"Ils sont beaux mes poireaux ! Ils sont beaux !"

J'avance de ma démarche nonchalante au milieu de la foule, saluant d'un sourire et d'un hochement de tête poli les servantes qui viennent faire les courses pour leurs maître et c'est avec plaisir que je contemple ensuite leurs sourires. On est au beau milieu de l'après-midi et on ne peut pas dire qu'il fait vraiment beau. Mais au moins il ne pleut pas ! Je me balade ainsi depuis presque une heure, respirant avec délices devant les étables d'épices et de fruits, fronçant le nez devant les marchands de poisson qui osent prétendre qu'il est frais. Au passage, je rafle quelques babioles sur les gens imprudents, des touristes en général. C'est Méli qui m'a appris comment faire. Ce n'est pas spécialement compliqué, le plus difficile c'est d'échapper à la milice quand elle te remarque.
A force de patrouiller entre les marchandises, j'en oublie pourquoi je suis là. On m'a proposé un petit travail de routine. Un type qui m'a demandé de faire une petite course pour lui. Trop riche pour prendre la peine de le faire lui-même et trop pauvre pour avoir un serviteur qui le fait à sa place. Aucun problème, c'est le genre de personne qui est facile à embobiner. Je repère le stand qui m'intéresse, je me glisse entre les personnes qui s'agglutinent devant comme des pigeons sur des miettes de pain. Celui qui tient le stand est un grand balèze, du genre qu'il faut éviter de contrarier. Il est en train de découper les pièces d'un boeuf à l'aide d'un grand hachoir, donnant régulièrement des coups secs sur son support de travail pour trancher les os. Ce qui est drôle c'est que ça fait sursauter les dames. Je me dresse devant lui, captant son attention d'un bref signe de la main.

"Salut !"

Il plante son hachoir dans son établi de bois avant de se tourner vers moi en s'essuyant les mains sur son tablier.

"Ouai ?"

Il ne parle pas vraiment, c'est plus un grognement. Je lui tends un morceau de papier où il y a soit disant une liste de viande dont mon embaucheur à besoin. Il me l'arrache des mains et le parcours du regard en ruminant et en se frottant le menton avant de relever les yeux vers moi.

"J'reviens."
"Ca roule."

Je lui adresse un sourire et il me répond d'un froncement de nez. Il s'éclipse un instant derrière son stand où lui seul sait ce qu'il s'y trouve. Il revient un instant après avec les bras chargés de paquet emballés dans du papier. Il met le tout dans un sac et tend la main vers moi en grognant le coût de l'achat. Je sors de ma poche une bourse préalablement fournis par mon embaucheur également et le lui tend. Il la soupèse avec un regard méfiant avant de me tendre le sac.

"Tiens !"
"Merci mon pote."
"Hein ?!"
"Bonne journée !"

Je m'écarte du stand en riant, jouant des coudes pour passer entre les badauds. J'hisse le sac sur mes épaules et me trace difficilement un passage dans la foule compact du marché. C'est grâce à Méli qu'on peut trouver ce genre de petit travail facile. Avec cette course je vais gagner suffisamment d'argent pour manger ce soir, j'apporterais un truc à Méli.
Méli c'est celle qui m'a permis de survivre dans les rues, moi et les autres très pauvres. Kendra kar en a aussi derrière ces images de ville exemplaire.Méli elle m'a au début logé et nourri avant de m'apprendre à me débrouiller tout seul. Elle a réussi à avoir une petite maison dans les quartiers Est de la ville. Mais je dors rarement chez elle, elle m'en chasse quand j'ai trop bu. Ca lui rappelle son ex-mari qui la battait. On n'a jamais su ce qui lui est arrivé à son ex-mari d'ailleurs.
Enfin j'irais probablement finir la soirée dans une taverne ce soir, donc je dormirais dehors. Je sors de la place du marché. Hélas les rues ne se désemplissent pas. Il n'y a plus qu'à suivre la grande rue jusqu'au quartier ouest pour ramener la marchandise.

Vers la Grand-Rue.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le marché
MessagePosté: Sam 1 Sep 2012 15:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2963
Localisation: Elysian
Après la forge, mes pas me mènent sur le bruyant marché de Kendra Kâr. Les passants se pressent autour des étals bien garnis. Pourtant, il n’y en a qu’un qui m’intéresse vraiment. En farfouillant dans mon sac chez Argaïe, j’ai repéré trois fioles de liquide jaunâtre dont j’ignore tout. Et je sais que sur ce type de marché, quelques alchimistes traînent parfois. Herboristes, médecins des plantes, druides ou autres empoisonneurs vendent leurs potions et onguents au plus offrant…

Je me dirige vers une petite échoppe où des herbes séchées pendent en abondance. Sobre, elle ne fait pas étalage comme certains bonimenteurs charlatans promettant la disparition de cicatrices, la pousse des cheveux ou l’amincissement fulgurant des grosses bonnes femmes. Vêtu d’une bure brune, barbu de gris, celui-ci fait plus penser à un vieil ermite mystérieux, et son stand est vide de toute personne…

Et c’est tant mieux, car je ne me sens pas d’attendre indéfiniment son service. Je m’approche du vieil homme et lui tends les trois fioles jaune-orangé.

« Bonjour mon brave. J’ai acquis ceci sans savoir ce que c’était. Pourriez-vous me l’apprendre et en identifier le contenu ? »

Sans doute devrai-je lui acheter quelques potions, si je vois qu’il est professionnel… Mais en attendant, j’attends sa réponse.

_________________


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 221 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 ... 15  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016