2 SAp6

(Zone 1)

Pour Goetius, Ragrök, Azric, Arkalan et Sura:


Les paroles de Azric ou bien l'eau semblèrent calmer Sura qui demeura au sol comme si c'était dans cette position qu'elle se sentait le mieux. Une petite araignée noire se promenant à ses côtés sans la toucher.



Jets de dés déplacement de Goetius contre le mur conservant Agnès en otage: Réussite
Jets de dés intimidation d'Aram pour le faire parler: Réussite.
Jets de dés attaque de Ragrök : Réussite
Jet de dés esquive de Agnès: Réussite
Jet de dés riposte de Goetius : Echec ((( tu as été chanceux aux dés, 2 fois sur 3 c'est quand même bon ! )))

Agnès se concentrant pour garder son calme ne tenta rien pour s'échapper lorsque Goetius se déplaça, elle le suivit docilement.

Aram probablement très attaché à sa soeur décida de répondre à la question. Agnès voulut intervenir :
"Non, ne lui dis rien, si je meurs on se retrouvera une autre fois "

Aram qui était blessé, affaibli et à moitié soul, regarda tendrement sa soeur et semblait étrangement lucide:

"C'est que je ne sais pas s'il y aura d'autres fois, et quelles sont les conditions pour cela."

Puis regardant Goetius, il poursuivit : " Le petit lutin malfaisant, c'est lui que je recherche. Il connait tous les secrets de ce village, mais il se cache ou plutôt..."

Aram s'interrompit soudain, voyant Ragrök s'élançer sur Goetius.

Agnès qui avait bien compris le message visuel de l'orque, se pencha à l'avant au bon moment se dégageant du coup et roulant au sol, jusqu'à proximité de Sura.

Goetius ne peut éviter le coup et fut gravement blessé au cou, mais sa tête ne tomba pas au sol comme l'espérait le garzok.

Un Second Souffle - Chapitre III

Un Second Souffle

Chapitre IV

(Zone 1 > Porte Est)

Goetius s'était embourbé dans une situation trop bancale. Maintenant qu'il y était, c'était clair. Ses instructions n'étaient pas écoutées et il ne pouvait faire machine arrière. Agnès elle-même osa l'imprudence de parler, clamant que s'il la tuer, ils se retrouveraient une nouvelle fois. En voilà une qui était bien sûre d'elle...

Aram, cependant, mordait, lui déclarant l'incertitude de ce fait et ne répondant à Goetius que des informations qu'il savait déjà ; qu'il recherchait un lutin malfaisant qui connaissait tout les secrets du village.

Il lui en aurait sans doute dit plus encore si ce garzok, qui était jusque là toujours calmement assis sur son siège, ne s'était pas levé en lâchant bruyamment son bouclier contre le sol. Il s'avançait vers lui, imposant, impressionnant, effrayant, tenant une solide lame à deux mains.

La peur s'insinuait en lui. Restant figé devant ce spectacle, il n'eût le temps de réagir alors qu'Agnès en profita pour échapper à son emprise.

Avant qu'il ne l'eût compris, il y était.
L'épée de l'orque lui avait tranché la moitié du cou et il s'effondra au sol.

Il porta la main à son cou par réflexe alors qu'il sentait le sang inondait sa gorge et sa bouche, coulant de toute part jusqu'à disparaître entre les lattes du plancher. Son regard se détourna vers celui du garzok.
Il avait du mal à rester concentré, il ne pouvait penser convenablement alors que son état, cette douleur, le rendait confus. Son esprit n'était plus qu'un instinct lui commandant de fuir.

Il essaya tant bien que mal de se relever, mais ces jambes étaient molles, la force lui manquait. Il se traînait donc comme il le pût, en puisant dans les forces qui lui restaient, jusqu'à la porte, laissant derrière son passage une macabre trainée de sang...



Le Sang Chaud - Chapitre I

Et la deuxième tentative est la bonne finalement! Se servant de toute la force qu'il reste dans ses deux petits bras, notre minuscule héros parvient à se hisser du bon côté du parquet et à rejoindre la salle principale de l'auberge. Et, comme si l'effort qu'il vient de faire était surhumain - ou dans son cas dit on "surlutin" ? - il se laisse littéralement tomber d'épuisement et prend quelques minutes pour se reposer. Il écoute vaguement ce qui se dit autour de lui et il remarque à peine que l'homme qui s'était pris un coup de pelle magistral dans la tête, entrainant le chute du lutin, ayant elle même entrainé le combat...épique opposant chaussettes à araignées, et bien, cet homme est toujours debout et ne saigne même pas du nez.

Etrange, oui sans doute, mais le petit Luneoh semble trop fatiguer pour le remarquer, alors il reste là, allongé et il écoute, écoute et écoute toujours. Il entend plusieurs voix, mais ce qui le chagrine, c'est qu'il n'entend point celle de sa monture favorite, la peluche mobile portant le doux nom d'Hailindra et encore moins celle reconnaissable entre mille du mignon petit gobelin Tips. Il ne les perçoit nulle part et il commence à se dire qu'il ne les a pas vu depuis bien trop longtemps.

Il se relève donc et l'air à la fois triste et en colère, il pose comme à son habitude ses petites mains sur ses hanches avant de, comme d'habitude toujours, râler.

"Aaaaaah! Ils m'ont encore abandonné! Mais ils vont voir! Je vais les retrouver, et il vont comprendre qu'on abandonne pas Luneoh de Bouh-Chêne sous un parquet moisi sans une bonne raison!"

Et à peine ses mots prononcés, mu par des forces sorties de je ne sais où, notre héros court vers une porte entrouverte. Encore une fois il agit sans réfléchir. Il n'a même pas pensé à se renseigner sur la direction empruntée par ses deux amis, il n'a même pas pensé à vérifier qu'ils étaient bel et bien sortis et...il n'a même pas pensé à insulter les fous qui se battent dans la salle principale de l'auberge.

(((Zone 6 --> Porte Nord)))

( Zone 1 )

A quatre pattes, son ample poitrine ébranlée d'une respiration haletante et ses vêtements détrempés lui collant à la peau, Sura ne semblait pas prête à se relever. Pas pour le moment, en tout cas. ( Au moins, elle n'essayera pas de détruire l'auberge et tous ses occupants avant un petit moment ... ) Songea Azric, presque rassuré.

Il aurait aimé rester plus longtemps avec cette charmante barbare frénétique, mais du mouvement dans la salle détourna son attention.
C'était encore ce vieillard encapuchonné, que Kubi noie son âme dans la bière ... La tentative du nain de le ramener à la raison avait étonnement échoué et celui-ci reculait maintenant prudemment en direction du fond de le salle, gardant l'étrange femme contre lui. Il clamait qu'il avait le contrôle de la situation, ordonnant le silence et l'immobilité à l'assemblée. Il menaçait également d'en finir avec son otage si quelqu'un faisait le moindre mouvement.

Azric préféra donc rester sur ses positions, bouillonnant et trépignant de rage devant son impuissance. Il ne préférait pas risquer la vie de cette innocente femme en s'interposant une fois de plus.

Puis l'homme en robe noire se mit à poser des questions à Aram, non sans le menacer de tuer sa "sœur" s'il mentait ou tardait trop à lui répondre. Le nain, curieux, en profita pour essayer de récupérer quelques informations ...
Les questions portaient sur un certain sinari qui vivait dans des ruines ... ( Tiens, ça me dit quelque chose, ça ... Ah mais oui, par Yuimen ! Sura elle aussi parlait de ruines ! ) Ce hobbit aurait reçu la visite d'Aram, qui cherchait quelqu'un dans le village ... ( Quel village ? Le village sur pilotis ? Oh non ! Nom de Valyus, non de non ! Hors de question que je retourne là-bas ! ) Quelqu'un qui connaitrait des secrets. Le vieil homme en noir voulait savoir qui était cette personne et quels secrets il pouvait bien garder.

Aram, visiblement inquiet pour sa sœur, allait céder lorsque cette-dernière interrompit. Elle lui implora de ne rien dire et le rassura qu'ils se reverraient une autre fois si elle venait à mourir. Au fond, elle n'avait pas tord ... Mais Azric allait bientôt se lasser de revivre encore et encore cette scène ... Et puis qu'est-ce qui leur garantissait qu'ils seraient tous vivants, la prochaine fois ? Ils étaient déjà plusieurs à avoir disparus ainsi !
Mais Aram prit finalement la parole et confirma les craintes du nain. Il expliqua calmement à sœur qu'il n'était pas sûr qu'il puisse y avoir de prochaine fois, puis s'adressa au vieillard encapuchonné et commença à tout lui déballer.
Il se mit à parler d'un lutin malfaisant qui connaissait tous les secrets du village mais qui se cachait ... Et ... Et il n'eut pas le temps de finir qu'il se passa un événement pour le moins imprévu.

L'énorme Garzok qu'Azric avait déjà eu l'occasion de croiser, jusqu'alors tranquillement assis sur un des tabourets de l'auberge, se leva bruyamment en empoignant sa hache démesurée. Sans dire un mot, sans laisser le temps à qui que ce soit d'intervenir, il franchit les quelques mètres qui le séparait de la prise d'otage et asséna un violent coup de taille au vieillard et à sa captive. Celle-ci eut le réflexe de se jeter à terre, roulant à l'abri, jusqu'à proximité de Sura.
Mais l'homme en robe n'eut pas cette chance. Se retrouvant seul, débout, un poignard à la main, la lame de l'orque l’atteignit à la gorge et lui en emporta une bonne partie dans un écœurant jet de sang. Son visage figé dans une expression de peur et d'incompréhension, il laissa tomber son arme pour porter la main à son cou, puis s’effondra sur le sol.

Abasourdi par ce qui venait de se passer, Azric recula de deux pas. Il jeta un regard circulaire à la salle, guettant la réaction de chacun et remarqua que le vieil homme en noir bougeait encore. Il devait souffrir le martyr en se vidant de son sang ... Mais le nain n'éprouvait que peu de compassion pour cet espèce de monstre qui s'était amusé à les torturer pour parvenir à ses fins.

C'est alors qu'une voix s'éleva, non loin. Une petite voix, certes, mais emplie d'une certaine frustration et d'un mécontentement non-dissimulé.
Le nain roux se retourna alors en hâte pour observer, à son plus grand étonnement, un lutin à l'accoutrement coloré, non loin du comptoir. Les mains sur les hanches, arborant une expression de colère ridicule, celui-ci râlait qu'il avait été abandonné sous un plancher mais qu'il allait retrouver ceux qui l'avaient laissé. Il prononça aussi un nom. ( Luneoh de ... Bouh Chêne ? Bouh Chêne, par Yuimen ... Ça me dit quelque chose ! ) Puis, sans autre manière, l'être minuscule tourna les talons et s'enfuit à la hâte en direction de la porte qui se situait derrière lui.

« Le lutin, par Thor ! Je le tiens ! » S'écria alors le nain, se rappelant des paroles d'Aram avant la subtile intervention de l'orque, avant de s'élancer à sa poursuite.

( --> Porte Nord )

Aram délia sa langue malgré les paroles de sa soeur qui lui priait de ne rien dire. Information importante, il n'était pas certain que l'histoire recommencerait jusqu'à ce qu'on parvienne à la fin. L'histoire avait-elle déjà recommencée avant que je n'y débarque ? Je mis cette question de côté pour rester concentrer sur ses paroles. Il parla d'un lutin malfaisant qui connaissait tous les secrets du village. Aram s'interrompit quand l'orque perdit patience comme je l'avais prévu. Il s'avança vers l'homme en noir, hache à la main. Il était effrayant, je n'aimerais pas être à la place de notre preneur d'otage à ce moment-là. Arrivé à portée, le Gazrock élança un coup horizontal de sa hache, dans l'idée de couper une tête ou deux probablement. Agnès parvint à se dégager de la prise de son agresseur et roula jusqu'à la sauvage à la pelle, toujours allongée et trempée sur le sol. L'autre n'eut pas cette chance, la hache lui trancha le cou, rependant un flot de sang sur le plancher. L'homme blessé, je devrais même dire mourant, se traîna jusqu'à la porte pour s'échapper. Je le retrouverais probablement mort de l'autre côté de la porte en rejoignant Nessandro. Je ne fis pas attention au nain qui quitta la salle. Mais l'auberge se vidait, il ne restait plus qu'Aram, sa soeur, le Gazrok, la dingue à la pelle et moi qui ne traînerais pas ici dès que j'aurais plus d'informations sur ce lieu maudit.

Justement l'orque invita, si on peut dire, l'aubergiste à s'asseoir et posa à son tour des questions. Encore une fois, je n'avais qu'à rester tranquillement assis pour récolter des réponses à toutes mes questions.

Le vieil homme avait versé son liquide frais sur la jeune femme à moitié nu couché sur le sol sale de la salle principale de l'auberge. Enfin, la chaleur qui l'engourdissait la quittait, sans le vouloir l'homme lui avait procurer de quoi la satisfaire, la combler. Rien de telle qu'une bonne douche froide pour calmer cet épouvantable malaise qui la tenaillait sans cesse. Elle pouvait enfin penser calmement sans subir ce terrible martèlement dans sa petite tête féminine.

A quoi bon se lever, elle était si bien qu'elle préféra rester ainsi allonger, les yeux fermés et jouir pleinement du moment présent.

2 SAp7

Pour Azric : Tout comme Luneoh, tu peux poster immédiatement à la porte nord si tu le désires, tu y verras une maison en ruine, une chute à droite. Luneoh est à quelques pas devant toi. Et Tips, Hailindra sont devant l'eau, le serpent de Moura tout près de la poupée et tu peux aussi voir de loin que trois choses sortent de l'eau, sans en distinguer la nature de l'endroit où tu es, à moins que tu t'approches des autres.

(Zone 1)

Pour Ragrök, Arkalan et Sura:

Aram, apparemment fatiguée se prit une chaise à son tour et s'assit. Songeur, il regarda sa soeur qui était au sol.

Tout près de Sura, Agnès y jette un petit coup d'oeil, puis voyant que sa respiration semble régulière, elle s'en éloigna.

Tout en ramassant son sac, elle fouilla dedans et y sorti des foulards. Sans lui demander la permission, elle s'approcha d'Aram et entreprit de lui faire un bandage y apposant onguent avant.
Ce faisant, elle jeta un coup d'oeil à l'orque:

"Peu importe vos intentions derriere le geste, vous m'avez tout de même sauvé et je vous en remercie. "

Agnès exprima ses remerciements sur un ton neutre sans plus.

C'est alors que Aram se décida à parler:

"J'ai à peu près tout dit à cet homme qui nous menaçait. Le petit lutin a choisi ce village pour se cacher. Faiseur de trouble et surtout fouineur, il sait où se trouve La crème et comment se l'approprié. Mais puisqu'il ne peut se tenir tranquille, les habitants aquatiques de ce village en ont eu assez de lui et l'ont capturé. Je n'ai aucune idée où il peut se trouver."

(Zone 1 --> Porte Est)

Un lutin malfaisant caché dans un village, qui sait comment avoir la crème qui me permettrait de sortir d'ici. Je savais maintenant qui chercher et pourquoi. Il restait à trouver où était ce village. Aram venait de faire allusion à des habitants aquatiques. Des sortes d'hommes poissons ? Je n'avais jamais entendu parlé d'un village sous-marin. Mais j'étais dans une histoire après tout. Peut-être qu'il y avait il également une cité dissimulée dans les nuages.

Je me levai doucement de ma chaise, j'estimais en savoir assez. Maintenant que nous avions tous des réponses à nos questions, la suite était selon moi prévisible. Quelqu'un allait s'autoproclamer chef de bande. Je tournais un instant mon regard vers le Gazrok. D'après sa carrure et la preuve de sa force dont il avait usé tout à l'heure, je jugeai que personne dans cette pièce ne pourrait lui tenir tête en cas de désaccord. Je préférais donc quitter cette pièce avant qu'il ne se permette de donner des directives.

Je me dirigeai d'un bon pas vers la porte est. Avec un peu de chance, le cadavre de l'homme en noir m'attendait patiemment derrière la porte pour que je puisse le fouiller et trouver quelque chose d'intéressant. Je me demandais également où en était Nessandro. Jouait-il encore le rôle de la jolie petite fée bleue ? Je ricanais à l'idée qu'il fasse de petites courbettes ou s'adresse de façon poli au voleur de toile. Très honnêtement, ça ne m'étonnerait pas de tomber sur un Uroldir abandonné avec des fléchettes plantées dans les yeux. Mon ricanement se transforma en rire l'espace d'une seconde. Je me raclais la gorge et m'empressai de franchir la porte en espérant que personne n'allait m'en empêcher.

(Zone 1 --> porte Sud)

Sura inspira et expira profondément. L'air chaud, humide et poussiéreux de l'auberge entrait dans ses poumons. Les mouvements de sa voluptueuse poitrine marquait chacune de ses respiration. Les yeux toujours fermées, elle sentit la présence de son adversaire féminine, mais ne fit aucun mouvement de défense.

Les maux de tête qui l'avait harcelé étaient évanouis emportant avec eux la rage et la colère. Sura, la femme sauvage se comportait plutôt calmement, comme un animal qui tente de retrouver le bien être de sa couche.
Elle se mit en position assise après quelques minutes de réflexion, le liquide vif qui mouillait sa chevelure d'ébène, s'écoula sur son visage, parcourant sa peau tannée et rugueuse, glissant sur son menton et maculant sa poitrine. Dévisageant les gens qui l'entouraient, lentement elle se mit debout, prenant sa pelle sur son épaule se dirigea vers la porte opposée à celle qu'elle avait auparavant visité: la porte sud.

2 SAp8

Pour Sura :

Lorsque tu te dirigeas vers la porte Sud, Agnès se leva, bien décidée à te suivre, mais au moment où elle voulut franchir la porte à ta suite, son frère l'interpella:

"Reste ici Agnès, j'ai à te parler ! "

Elle s'arrêta et écouta son frère, mais elle était visiblement contrariée.

((( Sura : Tu peux immédiatement rp dans le sujet de la porte sud)))

Pour Arkalan : En traversant la porte tu te retrouves ici !

REUNION DE FAMILLE

(Zone 1 -> Porte Est)
La salle se vidait petit à petit sous les longs regards circulaires de Rägrok, d'abord le type qui semblait profiter des exploits du barbare pour soutirer en douce les précieuses informations récoltées, puis la folle arrosée qui partit elle aussi sans dire un mot. On le laissait tout seul et maintenant Agnès et son "otage" voulaient s'y mettre ? Eh bien soit, de tout manière, le Mâchefer n'avait plus rien d'intéressant à entendre, il comprenait l'attachement du vieil homme pour sa soeur et ne souhaitait pas participer aux mises en garde de l'ivrogne : elle savait se défendre aussi bien qu'elle savait jouer la comédie, et les dieux savent qu'elle joue diablement bien la comédie.

Ce fut donc avec la grâce de milles papillons nimbées d'une fine pellicule de rosée du matin que la Brute flanqua d'un coup sec son hachoir dans le sol, se relevant dans un léger craquement de vertèbres pour se saisir de nouveau de son arme, balayant au passage, négligemment, la pauvre chaise qui avait déjà souffert de son poids. Méchanceté, quand tu nous tiens.

Son pavois gisait un peu plus loin de lui et ce petit écart servirait également à congédier les frères et soeurs : il avait des affaires plus importantes à régler, et ne pouvait réellement cacher sa hâte de découper la tête de l'autre vieillard. Il ne les avait vraiment pas à la bonne, les fossiles, décidément. Empoignant son bouclier d'une poigne ferme et déterminée, Rägrok ne prit même pas soin d'enfiler correctement les courroies, simplement la poignée, avant de s'avancer aussi silencieusement que les autres en suivant la traînée de sang poisseux qui tâchait le sol de son infâme symbole de mort.

Cette simple vision faisait tourner la tête du garzok, tout ce sang avait jailli d'un ennemi dont il n'avait récupéré aucun trophée et le combat était donc parfaitement nul, pas question d'en rester là : il lui faudrait au moins un collier de ce qui reste de dents à sa victime, c'était décidé. De plus, il avait toujours cette rage au fond de lui qui lui torturait les tripes et ne demandait qu'un léger excès de rage pour se déchaîner, mais encore fallait-il trouver un moyen de déchaîner cette colère efficacement, et d'en tirer une leçon. Ce n'était pas le cas et Rägrok devrait sans doute serrer les dents un long moment encore...

2 SAp9

Pour Ragrök : En traversant la porte tu te retrouves ici !

"Bravo ! Vous avez trouvé La crème et moi j'ai découvert qui était la traitre, c'était trop évident, il ..."

Mais la corneille ne put terminer sa phrase et puis soudain cette noirceur dans laquelle vous étiez devint une noirceur froide et étouffante.

((( Il ne vous reste plus qu'à vous rendre ici, pour la suite du conte )

La dernière fois SAp1

Le livre s’ouvre enfin vous dévoilant la salle de l'auberge que vous connaissez. Pourtant l'atmosphère semble différente, étouffante, moins de lumière pénètrent par les fenêtres, tout semble plus gris, plus morne. Bien que l'auberge était déjà sale, en piteuse état, sans oublier son odeur fétide, cette fois, elle dégage en plus un climat qui vous glace le dos.

Aram est toujours là, mais cette fois accompagné du petit hobbit et de l'orque mâle. (Zone 1) Malgré la bonne nouvelle que la bavarde venait d'annoncer avant d'ouvrir le livre, Aram semble inquiet de son silence soudain scrutant le plafond comme si le ciel allait lui tomber sur la tête.

Agnès est également dans l'auberge assise à la même table que Sura, fixant cette dernière (Zone 3)

Tout près de Evangelina et d'Azric, la petite Siri blessée gît sur le sol. Syl tient la manche de la robe d'Halllindra. Juste avant que le livre ne se referme, apeurée, elle avait couru hors de la pièce où elle se trouvait et avait cherché du réconfort en agrippant (non violemment) la robe de Haillindra.

La belle dame bleue qui parlait avec Tips avant la fermeture du livre l'accompagne, sa délicate main sur l'épaule de ce dernier.

Uroldir se retrouve près d'Arkalan et de Nessandro.

Goetius est seul. Ragrök également.

Et puis le lutin Rusard se trouve là aussi debout sur le comptoir du bar. Le regard sournois, il vous détaillent les uns, les autres, ses cheveux trop longs touchent presque le sol. (Zone 6)

Et puis, vous entendez un croassement, celui de la corneille certes, mais très différent des autres, dans ce dernier vous ressentez la douleur. Il ne faut que quelques secondes de plus pour voir surgir du plafond " une corneille. Celle-ci, projetée dans le livre atterrit violemment sur la table où est assis Aram. Après quelques soubresauts, elle rendit l'âme.
Aram resta silencieux, et ferma les yeux pour se recueillir quelques secondes.

Puis, sans s'adresser vraiment à quelqu'un de précis, il prit la parole:

"Bavarde, ma meilleure amie, était la narratrice du conte. Sans avoir besoin de parler, elle donnait le ton à l'histoire. Elle ne pouvait rien contrôler, mais son aura, sa personnalité diminuait le côté sombre de l'histoire. L'être qui l'a tué est le nouveau narrateur, nous sommes dans de sales draps."

Il se tut, semblant guetter une suite qui ne saurait tarder.

(((Cette fois, il n'est plus vraiment question de zone, la situation est telle que les discussions se font avec des voix suffisamment fortes pour que tous entendent, peu importe l'endroit où ils se trouvent dans la salle principale de l'auberge. Par contre, afin de mieux comprendre où sont les persos, je vous demanderais tout de même d'indiquer la zone où vous choisissez d'apparaitre, ça nous permettra de mieux comprendre les déplacements et les actions. Considérez que Ragrôk est dans la pièce, mais ne tentez aucune intéraction avec lui, puisqu'il est indisponible pour le moment. )))