2 SAp3

(Zone 1)

Pour Sura et Azric:

À la question d'Azric, Agnès fronça d'abord les sourcils. Puis après quelques secondes de rélfexion, elle répondit d'un ton sérieux et grave:

" Cette homme ivre et grièvement blessé est mon frère. Lors de la première fois, alors que vous étiez sortie de l'auberge, cette femme a tué Aram, mon petit frère, d'un violent coup de pelle. " Dit-elle en regardant Sura.

Puis elle lança un regard plein de tristesse et de haine vers Uroldir avant de poursuivre tout en le pointant du doigt.

"C'est elle qui a tué Aram, mais TOUT JUSTE APRÈS qu' Uroldir l'ait abordé et lui ait insufflé des mots à l'oreille "

Puis sans perdre de vue la femme sauvage, elle se plaça devant elle, lui barrant la route :

" Inutile de faire un pas de plus, je vous empêcherai de le tuer "





(Zone 6)

Pour Goetius :

Jets de dés Goetius Attaque avec projectile: Réussite
Jets de dés riposte Aram: Échec

Le verre que Goetius envoie dans le visage, frappe son front. Aram en colère se frotte le visage
"Espèce de vaurien" te dit-il en te lançant une bouteille pleine par la tête pendant que tu te retournes. Malheureusement pour lui et heureusement pour toi, son état plutôt faible (dû à sa blessure et à la quantité d'alcool consommé) lui fit perdre de la précision et la bouteille se fracassa sur le plancher après avoir sifflé à côté de tes oreilles.
Alors que Aram enfilait un autre verre, tu pus voir Agnès barrer la route de Sura.

Interpellé par Arkalan, Aram se leva la tête et lui répondit:
"Un de ces fichus monstres marins." Cela dit, il se versa un autre verre.



Pour Tips,Hailindra et Evangelina

La porte nord s'ouvre sans soucis, ne semblant plus obstruée par quoi que ce soit. Vous vous retrouvez donc ici !



(Zone 7 )

Pour Nessandro et Arkalan

Interpellé par Arkalan, Aram se leva la tête et lui répondit:
"Un de ces fichus monstres marins." Cela dit, il se versa un autre verre.

Avec une politesse qui lui semblait toute naturelle, Uroldir quitta Aram des yeux pour répondre à l'aldryde:

" J'en ai aucune idée, ce n'est que ma deuxième fois, tout comme vous. "

Uroldir laissa échapper un petit rire lorsque Nessandro parla de la toile.

"Cette toile comporte quelques annotations rajoutées à la main par quelqu'un..."

Ce disant en toute confiance, il sortit la carte, la déroula et te la tendit afin que tu puisses voir ce qu'il y avait dessus.

"Enchanté Nessandro, le mien est Uroldir. "

((( Sur la toile, Nessandro et Arkalan peuvent voir des notes écrites directement sur la toile à l'encre noire. Sur le chemin de gauche, il était inscrit : nombreux soldats. Et sur celui de droite, il y avait inscrit ceci : ?

[b](Zone 8)

Pour Ragrök:

Le feu continuait à brûler les bûches de bois.

(((Rien à rajouter pour ma part, puisque Ragrök, ne s'est adressé à aucun pnj, ou fait aucune action nécessitant mon intervention.)))




Pour tous
(((A noter que la réponse de Aram à la question de Arkalan fut si forte que tous les gens présents dans la pièce l'entendirent)))

Un Second Souffle - Chapitre II

Un Second Souffle

Chapitre III

(Zone 1)

Après avoir envoyé son verre sur sa face, l'ivrogne l'insulta. Alors qu'il s'était retourné pour quitter la scène, il vit sa bouteille filait à côté de son visage avant de se briser sur le sol. Alors que la boisson spiritueuse se déversait entre les planches du sol, il s'arrêta l'espace de quelques secondes ; bloquant sur ce qu'il venait de se passer. Il avait eu de la chance. Cependant, dans une fausse impassibilité qui contenait sa colère, il reprit sa marche vers la porte. Il lui fallait partir.

Alors que sa main était déjà sur la poignée et qu'il s'apprêtait à quitter l'auberge, Goetius entendit Aram dire avoir été blessé par un monstre marin... Sans doute venait-il de chez ce maudit sinari lorsqu'il se fit attaquer... Ensuite s'entendit une jeune femme dire qu'Aram était son petit frère et que c'était un certain Uroldir qui aurait inspiré à Sura l'envie de le tuer à leur première apparition. Le ton de sa voix était empli de détresse... Le fanatique se détourna pour la voir en train de pointer l'individu du doigt. C'était un elfe aux cheveux longs et bruns. Il était en train d'examiner un tableau avec l'aldryde et un elfe noir qui était à ses côtés. Étaient-ils ses alliés ?

Du reste, voilà qui était intéressant.
Il n'était en effet pas impossible que la jeune femme dise vrai ; il ne l'avait pas surveillé, la première fois, et Sura était si poudre que la moindre étincelle, d'où qu'elle vienne, pouvait suffire à l'emmener sauvagement massacrer la première cible venue...
Rien que le fait qu'elle s'apprêtait à reproduire son acte à ses dernières paroles suffisait à l'en convaincre.

Mais comment savait-il que Sura lui obéirait et pourquoi donc cet Uroldir aurait voulu la mort d'Aram ? Quel intérêt aurait-il eu à le faire éliminer si ce n'était pour que celui-ci ne dévoile pas ce qu'il savait ou pour avoir les mains libres à ses desseins ? Cet elfe en savait à coup sûr beaucoup, peut-être même plus qu'Aram lui-même... Il y avait ici quelques importances dérobées dans cette scène et, alors que certains fuyaient la salle par la porte Nord, ce qui n'était pas pour lui déplaire, il devait réfléchir vite.

La jeune femme se dressa contre Sura. Cette bougresse pouvait bien mourir, cela n'avait d'importance ! Outre le véritable instigateur de l'assassinat de son frère, elle ne semblait guère être au courant de quoi que ce soit d'utile.

Il prit alors les devants. Celle-ci occupée à surveiller Sura, il agrippa le poignard qui se trouvait dans sa profonde poche et s'avança derrière elle. Il l'extirpa lorsqu'il en fut assez proche, faisant toucher le bout de sa lame entre les omoplates de la grande sœur et lui déclara :
"Et vous, qui m'empêchera de vous tuer ? Votre frère mourant ? Il pourrait, s'il se décidait enfin à parler..."



Un Second Souffle - Chapitre IV

Voyant la barbare en pagne torturée par une douleur indicible, Azric crut bien qu'elle avait totalement ignorée sa question. Il s'apprêtait donc à se tourner en direction de l'humaine qui venait tout juste d'arriver, mais Sura laissa tout de même échapper quelques mots ... Cela parlait apparemment d'une vieille maison en ruines ...

Mais soudain, son attention fut détournée de cette femme qui semblait agoniser sur sa table. En effet, le chaos et le désordre étaient en train de prendre possession des lieux. L'elfe noir, toujours en train d'admirer les tableaux aux murs, discutait à distance avec le fameux barman en lui criant à tue-tête tandis que l'attroupement qui s'était agglutiné autour de ce dernier était en train de sortir par la porte la plus proche, comme d'un accord commun.
Dans le même temps, l'homme sombre et encapuchonné s’énerva sans raison apparente et envoya son verre se briser contre son interlocuteur - encore et toujours le même barman - puis, se rapprochant de leur table, il ordonna clairement et simplement à Sura de le tuer.

( Que ... Par les Futs de Kubi ... Quoi ?! ) S'agita le nain, sans rien comprendre à ce qui était en train de se passer. Il ne savait toujours pas pourquoi tout le monde s’intéressait à cet homme ivre derrière son comptoir. Cependant, quand il vit Sura se lever en empoignant la pelle qui reposait à son côté, il comprit qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps ...

Il allait s'interposer lorsque quelqu'un le fit à sa place. C'était cette femme silencieuse au regard triste, elle qui s'était approché en ne cessant de fixer ce ... ce barman, oui, encore !
Elle expliqua que cet ivrogne s’appelait Aram et qu'il n'était autre que son petit frère. Et que, lors de la première fois, alors que le nain était déjà sortit, Sura l'avait tué à coups de pelle, sur la demande d'un certain Uroldir, qu'elle pointa alors du doigt. C'était l'elfe, non loin, qui conversait avec la minuscule fée bleutée, juste à côté des tableaux.
Puis elle se tourna en direction de la barbare instable et en pagne en lui affirmant qu'elle l’empêcherait de tuer son frère à nouveau. Son air inquiet s'était évaporé, remplacé par une détermination hargneuse.

Mais c'était sans compter le vieillard encapuchonné ... Toujours sans laisser le temps à Azric d'en placer une, celui-ci apparut furtivement dans le dos de la femme qui faisait barrage entre Sura et le comptoir. Il s'empara alors d'elle et se mit à la menacer de sa voix aux intonations peu rassurantes ...

Sentant la tension palpable et conscient que tout ceci risquait bien vite de dégénérer, Azric décida enfin d'agir et de prendre les devants. Dépassant Sura, il se plaça au niveau de la pauvre femme prise en étau entre la barbare et l'homme encapuchonné et tenta de calmer le jeu en attirant l'attention sur lui.

« Bon sang, par Thor, personne ne tuera personne ! » Commença-t-il en élevant la voix, ce qui l'étonnait lui-même. « On est tous bloqués dans la même galère, ici ! Et on risque pas de s'en sortir si on se sert pas tous les coudes ! Alors, au nom de Meno, vous allez rangez vos foutues armes et vous éloignez les uns des autres ! »

(Zone 7)


Quelle horreur. Faire un sourire à l'intention d'un géant, en attendant des réponses qu'il va sans doute garder. Je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête, mais heureusement que le résultat est là. S'il me dit bien la vérité, chose rare avec ces bipèdes, c'est également la deuxième fois qu'il revit cette histoire. Mais alors comment sait-il que la sœur de l'humain est une sorte de traîtresse ? Quelles sont ses preuves ? Non pas que je crois bêtement la femelle innocente, mais je ne suis pas tombé de la dernière pluie non plus. À partir du moment où la créature est plus grande que moi, ou femelle, j'ai toutes mes raisons de me méfier.

J'ignore si c'est un excès de confiance, mais Uroldir me montre la toile où je peux distinguer des annotations. Faites à l'aide d'une encre noire, elles indiquent la présence de nombreux soldats sur le chemin de gauche, et le symbole de l'inconnu sur celui de droite. Le pillard se présente de nouveau à son tour, me rappelant le nom que je connaissais déjà.

Peu après, je perçois de l'agitation dans la salle. Le poivrot a encore été agressé par son semblable, mais il répond quand même à Hekell. La blessure reçue par le vieillard aurait été causée par un monstre marin. Plissant les yeux, je rassemble mes souvenirs. Deux des endroits que j'ai pu voir contenaient de l'eau, et si c'est aussi le cas pour la troisième sortie, savoir ce qui l'a attaqué ne le localise pas.

( Tiens tiens tiens. Chassez le naturel des bipèdes tarés, il revient au triple galop. Et c'est encore plus vrai pour ceux de grand gabarit. )

Prenant un peu d'altitude, j'observe la scène. L'humain sous capuche menace Agnès d'une arme, une créature faisant la moitié de sa taille tente de s'interposer, et la tueuse à la pelle est encore armée. Bref, si le scénario se répète, il devient encore plus fou qu'avant. Levant la main, je me masse brièvement la tempe. Je n'ai pas spécialement avancé, mais la situation dangereuse qui se présente peut m'en apprendre davantage.

Voletant presque par hasard au niveau du shaakt, je lui adresse un bref regard avant de croiser les bras. Je m'amuse des paroles du barbu. Chercher à raisonner des humains... Quelle perte de temps. Jetant un coup d'oeil par-dessus mon épaule, je m'adresse au pillard.

"Il ne faut pas rester aussi loin, le spectacle peut être intéressant."

Sur ce, je prends davantage d'altitude, histoire de voir un peu mieux ce qui se déroule dans la pièce. Je ne parviens même plus à être surpris par la tournure que prennent les événements.

La femme rousse n'étant pas disposé à ce que son frère soit tuer, s'interposa entre le comptoir et la sauvage.
De sa main libre, Sura tint sa tête avant qu’elle n’explose. Elle voulut répondre à son interlocutrice sans y parvenir, sa bouche ne lui obéissait plus, aucun mot audible ne sortait, sa langue ne lui obéissait plus. Paniquée, elle cria et regarda de tout côté.

La vision de la fanatique se troubla, l’auberge, les meubles et les gens devinrent flous. Les sons devinrent caverneux, lents, difficile à saisir, mais tout de même assourdissant. Le plancher tel des vagues formaient de la houle sous ses pieds. De grosses gouttes de sueurs perlaient sur le front de la sauvage. Les douleurs à la tête augmentaient et les nausées la submergeaient. Elle ne souhaitait qu’une chose, quitter au plus vite ce gracieux corps qui n’était pas pour elle, ce corps qu’elle contrôlait difficilement depuis sa sortie de terre.

D’un mouvement ample, animée d’une énergie peu commune, la pelle en l’air, Sura tourna sur elle-même frappant tout ce qui pouvait trouver sur son chemin. Il ne visait personne, ni les bons, ni des méchants, elle agissait sans méchanceté, mais animée d’une rage douloureuse, elle voulait tout simplement se débarrasser de toutes ses affreuses visions, de ces sons incohérents, de ses maux de têtes incessants.

La réponse d'Aram ne me plaisait pas. J'aurais aimé qu'il m'indique le lieu et les circonstances qui l'ont poussé à s'y rendre et j'étais sur le point de le demander quand l'ambiance se fit encore plus tendue. Me désintéressant des toiles j'observais les événements dégénérés. La sœur d'Aram s'interposa entre la tarée à la pelle et l'aubergiste. L'homme en noir s'y mêla en menaçant Agnès d'une lame entre les omoplates. Je soupirais, était il stupide au point de croire que ça fonctionnerait. Visiblement la mort ne menait qu'à un retour au début. Menacer quelqu'un de mort ici n'avait aucun sens. Un nain s'approcha, cherchant à calmer les esprits prétextant qu'on étaient tous dans la même galère. Ce n'était pas faux mais c'est justement le fait d'être autant dans un endroit si clos qui donnait des envies de violence.

Nessandro m'adressa un regard avant de croiser les bras. Semblant s'amuser de ce qui se passe, il dit quelque mot à Uroldir avant de prendre de l'altitude pour observer le spectacle.
Et le spectacle commença, la sauvage armée d'une pelle commença à matraquer tout ce qui passait à portée, je me mis à une distance raisonnable, hors de portée de tout objet susceptible de me blesser. Après tout s'ils voulaient se battre. Je ne pouvais pas les en empêcher.

2 SAp4

(Zone 1 et 6)

Pour Sura, Azric et Goetius:

Goetius: Jets de dés persuasion de Agnès : Réussite
Azric: Jets de dés persuasion : Réussite
Sura: Jets de dés : Attaque: Échec

Lorsqu'elle sentit le poignard entre les omoplates et les menaces de Goetius, son visage exprima la colère et ses traits se crispèrent, puis ensuite elle ferma les yeux. Bien que Goetius ne put voir le visage de la rouquine, il put sentir sa respiration ralentir.
Elle se décida enfin à parler:

"Je crois qu'il est inutile de me menacer. Aram répondra à vos questions, il suffit de poser les bonnes et de gagner leur confiance. "

Puis sans se tourner, elle s'adressa d'une voix forte à Aram :

"C'est la femme qui est devant moi qui a tenté de te tuer. Mais j'ai l'impression qu'elle ne contrôle pas ses actions, que QUELQU'UN l'a influencé "

Sans bouger, ne voulant pas provoquer davantage l'homme dans son dos, elle répondit au nain:

" Vous avez absolument raison, rien ne sert à recourir à la violence. Il serait plus simple de tous s’asseoir à la même table, discuter, trouver un plan pour trouver cette crème et surtout sortir d'ici. "

De derrière le comptoir, Aram s'avança à son tour et se plaça derrière l'homme encapuchonné, un gros pichet d'eau à la main et dit d'une voix calme :

"Libérez ma soeur et je parlerai "

Et c'est à ce moment que Sura tourna en rond. Mais son énergie sûrement mal canalisé, elle ne frappa personne et finit au bout de quelques tours étourdit à choir sur le sol.

Aram s'approcha d'elle et renversa sur elle le pichet d'eau froide en entier.

"Voilà ce qui devrait lui rafraîchir les idées ! "



(Zone 7 )

Pour Nessandro et Arkalan

Ayant tout comme vous été témoin de la scène, Uroldir enroula la toile, la rangea dans son sac et ouvrit la porte. Avant de la franchir, il s'adressa d'une voix forte à Aram.

" Comment peux-tu croire que cette femme soit ta soeur. Ne trouves-tu pas étrange que ta soeur ainée, n'ait pas vieillie comme toi tu l'as fait ! "

Sur ces mots, contenant sa colère, il s'apprêtait à partir, mais il s'arrêta pour vous parler à tous les deux mais de façon à n'être entendu que de vous :

" Je sors d'ici, s'il est trop naÏf, tant pis pour lui. Je repars explorer les lieux. Si vous voulez m'accompagner, je vous attendrai l'autre bord de cette porte. "

Ceci dit, il sortit et referma la porte derrière lui.

((( Tous ont entendus la conversation Agnès, Aram et pjs )))

Nouveaux horizons

(Zone 8 - Zone 1)

Comme la première fois, Rägrok se releva, mais cette fois il n'y eu ni meuble brisé, ni cri de guerre sauvage et caverneux, seulement le glissement des pièces de cuir et l'étirement de l'orque, singulier orchestre de craquement d'os et de soupir nerveux, en résultant une courte sensation de bien être, celui du corps tiré d'une faible léthargie, libéré de sa douloureuse ankylose, et plus important, maintenant debout en position de force.

Une fois de plus se dépliait donc l'imposante carcasse bardée de cuir du Mâchefer, sans d'autres bruits que celui des efforts d'un corps meurtri par l'inactivité qui ne demandait qu'à se dégourdir les pattes, absolument pas de tuer quelqu'un ou encore même de hurler de rage à qui veut l'entendre. Mais en y repensant, Rägrok ne s'était cette fois-ci pas réveillé avec une araignée jaune en guise de chapeau, pour le moment tout semblait l'aider à canaliser sa rage.

Se retournant au trois quarts, le Barbare put admirer l'agitation qui régnait dans la pièce, à quelques mètres de lui, au niveau du comptoir, et l’attroupement semblait déjà plus important que dans ses derniers souvenirs de la bâtisse. Par ailleurs, le thème de la conversation, ou du moins les bribes de paroles qui semblaient les plus audibles rapportaient des désirs de paix et de discussion, il n'y avait là aucun chance pour lui de s'énerver et s'il souhaitait contenir sa rage le plus longtemps possible, c'était l'occasion parfaite. Etirant un instant ses jambes, Rägrok se mit en route pour le petit groupe d'aventurier, embarquant au passage une chaise pour pouvoir s'asseoir une fois à destination. Dans son trajet, son regard circulait entre chaque personne, mais aucun son ne sortirait de sa bouche, il s'arrêterait juste à hauteur de la femme écroulée à terre et y déposerait sa chaise, s'y asseyant pour contempler la créature échouée au sol. Dans sa tête il se demandait plutôt si l'eau était un bon moyen de réveiller une humaine, les humains ne haïssent pas autant l'eau que les garzoks, après tout...

(Zone 7 ---> Porte Est)

En hauteur, j'ai une vision d'ensemble de la scène. Mon muscle cardiaque pulse avec rapidité tandis que j'anticipe la prochaine explosion de violence. La dague ne semble demander qu'à s'enfoncer entre les omoplates de la femelle, et la tension est palpable. Pourtant, à mon grand regret, rien ne se déclenche. Aucun geste meurtrier, aucune parole destinée à provoquer, rien qui oriente cette situation vers l'affrontement. Bras croisés, je plisse les yeux et fronce le nez. Décevants. Tous autant qu'ils sont. La soeur du poivrot prend la parole avec calme, expliquant que son parent répondra aux questions si ce sont les bonnes. Elle enchaine en dénonçant la tueuse à la pelle, détournant par contre la culpabilité sur quelqu'un d'autre. Uroldir, probablement.

Jetant un bref coup d'oeil à ce dernier, je le vois attentif à ce qui se passe. Mes spirales auditives bourdonnent encore de ce fichu timbre de voix féminin, approuvant les dires du barbu de petit gabarit. Suite à cela, c'est l'humain imbibé qui parle, déclarant qu'il répondrait aux interrogations. Lorsque l'imbécile en pagne, après s'être ridiculisée à tourner en rond en tranchant l'air de sa pelle au point d'en tomber par terre, entre dans son champ de vision, Aram l'asperge d'eau. J'esquisse une moue dégoûtée. Les humaines puent déjà en temps normal, mais là toute la pièce va empester la femelle trempée.

( Eurk... Comme si l'endroit avait besoin de cela. Et en prime sa tenue va lui coller à la peau. Répugnant. )

Agitant la main devant mon nez pour changer d'air, mon attention est soudain attirée par la voix du pillard. Judicieusement, ce dernier fait remarquer que si cette rouquine est la soeur aînée du poivrot, ce dernier ne doit pas avoir les yeux en face des trous. C'est vrai, si c'est bien le cas, pourquoi la femelle a l'air de faire tout juste la moitié de son âge ? Soit elle n'est pas entièrement humaine, soit elle est bloquée dans le bouquin depuis un sacré moment. À moins que comme le pense l'elfe voleur, il s'agisse juste de quelqu'un se faisant passer pour elle.

Après tout, l'histoire indique qu'Aram est parti à la recherche de la crème pour sauver une femelle coincée dans un tableau. Ce n'est donc pas comme si c'était Agnès la prisonnière à libérer ou alors le conte l'aurait dit. Un détail m'intrigue soudain.

( Maintenant que j'y pense... Qui peut bien être l'auteur de cette histoire et créateur de cet objet magique ? )

Intrigué, je dois avouer mon ignorance sur le sujet, et le réaliser accroit mon agacement. Secouant un peu la tête, je réalise qu'Uroldir s'apprête à quitter les lieux. Juste avant, il s'adresse à moi, et par extension au shaakt non loin. Visiblement, il semble décidé à reprendre son exploration. J'acquiesce puis le regarde passer la porte. Immédiatement après, je volète non loin du visage de Hekell.

Ne sachant pas s'il a eu la même idée que moi, je lui fais part de mes réflexions, de sorte à n'être entendu que de lui.

"J'imagine que tu as eu la même pensée que moi. Impossible de suivre Uroldir et d'écouter les réponses du poivrot en même temps. Je vais accompagner l'elfe, puisqu'il me connait un peu. À toi de voir ce que tu veux faire."

L'amertume aidant, j'esquisse un sourire en coin, ajoutant une remarque.

"Personnellement, je me vois mal traîner dans un lieu puant l'humaine mouillée."

Malgré ma curiosité quant aux réponses du vieillard, la présence d'un tel nombre de géants bruyants et désagréables à l'oeil me fait opter pour l'invitation du pillard. Tout en tendant l'oreille à une réponse possible de Hekell, je me dirige vers la sortie. Tout comme je l'ai fait pour ouvrir la porte du dépôt, je pèse de tout mon poids sur la poignée, essayant d'actionner celle-ci.

L'air libre me manque déjà.

Malgré l'ambiance électrique qui régnait dans l'auberge, quelques mots et une douche froide pour la dingue à la pelle mit fin à ce début d'émeute, à la grande déception de certains.

Uroldir se défendit de l'accusation que la soit disant soeur d'Aram porta à son égard. Les deux là ne semblait pas s'apprécier et l'un des deux mentait forcément. A qui faire confiance ? Un voleur de toile ou une douce demoiselle qui semblait être gentille avec tout le monde. Les simples d'esprits répondraient par la dame forcément. Qui ferait confiance à un voleur ? Personne.

Uroldir ne me surprenait donc pas en voulant quitter les lieux pour quitter les lieux mais également pour ne pas s'attirer de problème, j'en étais sûr.

Il retourna dans la jungle suivi rapidement, sans surprise, par Nessandro. Le blondinet voleta à côté de ma tête le temps de me faire part de son opinion puis prit la direction de la porte après une remarque désagréable sur les humaines. Je le rattrapais rapidement et retint la porte le temps de lui faire part, moi aussi à voix basse, de ce que j'avais prévu de faire.

"Je vais rester un peu. Peut être que je pourrais apprendre quelque chose d'intéressant. Je te rejoindrais plus tard, mais laisse-moi une indication sur le chemin que vous avez prit."

Je ricanais avant de reprendre

"J'arriverais à supporter l'odeur d'humaine mouillée sans problème je pense."

Sur ces mots je lâchais la porte pour le laisser sortir. J'imitais ensuite l'orc en m'installant sur une chaise. J'attendais les réponses à présent.

2 SAp5

(Zone 1 )

Pour tous : Agnès regarde Uroldir partir, elle ne peut s'empêhcer d'afficher une mine perplexe. Aram les regarde un après l'autre sans sembler comprendre les paroles d'Uroldir.


Pour Ragrök et Arkalan

Aram et Agnès demeurèrent immobiles, attendant à leur tour la réaction de Goetius.


(((Comme vous l'avez deviné, Aram va attendre que Goetius libère Agnès avant de se mettre à table )))



(Zone 6 )

Pour Luneoh : Lorsque tu réussis à t'agripper aux planches et à te faufiler dans la fissure, tu arrives sur le plancher de l'auberge, seul derrière le comptoir. Derrière toi, il y a une porte et devant toi le comptoir. Tu ne peux voir les gens qui sont dans la salle, cependant tu peux les entendre sans difficulté (sauf Nessandro bien sûr)





(Zone 7 )

Pour Nessandro

Il ne te reste plus qu'à poster ici !

Son petit discours improvisé avait fait sensation ... ou presque. Le calme sembla s'installer et les voix cessèrent un instant. Un court instant.
La femme - désormais en colère - expliqua lentement à l'homme qui la tenait en joue derrière elle qu'il était inutile de la menacer, et que son frère répondrait à ses questions à condition qu'il pose les bonnes. Ce dernier s'avança d'ailleurs de son comptoir, un gros pichet à la main, pour se placer juste derrière le vieil homme encapuchonné. Il ajouta d'une voix également calme qu'il ne parlerait que si sa sœur était libérée.

Mais avant même que l’intéressé ne puisse réagir, celle-ci s'adressa à son frère. Elle ne prit pas le risque de se retourner, mais elle lui apprit que c'était Sura qui l'avait tué lors de la première fois, mais qu'elle ne contrôlait pas ses actions et qu'elle avait été influencée par quelqu'un.

( Parce qu'Aram ne sait pas qui c'est qui l'a tué ? Étrange, nom d'un p'tit kobold ... ) Songea le nain alors que la femme continuait sur sa lancée, appuyant ses propos et tentant de calmer l'attroupement à son tour.

Mais soudain, le visage de Sura - qui était étonnement restée calme tout ce temps - se crispa de douleur. Sans prévenir, elle leva sa lourde pelle et se mit à l'agiter dans tous les sens en tournant sur elle-même comme une forcenée. Elle manqua de blesser à plusieurs reprises les personnes alentours mais Azric parvint à se baisser à temps et, fort heureusement, personne ne fut blessé.
Aram tenta alors de mettre fin à ce désordre. Il fit un pas en avant pour s'approcher de la folle frénétique, puis lui vida le contenu du pichet dessus. Il espérait ainsi la calmer, mais Azric espérait de tout son être que cela n'aggrave pas la situation ...

C'est à cet instant qu'une voix gracieuse mais dédaigneuse retentit, à plusieurs mètres de là. Il s'agissait de ce fameux Uroldir, l'elfe que la femme accusait d'avoir ordonné à Sura de tuer Aram. Il lui reprocha de croire que cette femme pouvait être sa grande sœur, alors qu'elle semblait presque deux fois moins âgée que lui.

( Par Thor, c'est bien vrai ! Je n'avais même pas fais le rapprochement ! Mais alors, qui est-elle ? Par Kubi, c'est bien compliqué tout ça ... Ah ça oui ... ) Méditais Azric en se grattant la tête. Il commençait à avoir du mal à suivre toute cette histoire ...

Sur ces mots, l'elfe rangea quelque chose dans son sac et sortit de l'auberge par l'une des portes les plus proches, rapidement imité par la petite fée bleue virevoltante que le nain avait perdu de vue.

Dans le même temps, les quelques curieux qui étaient restés dans l'auberge s’avancèrent et s'assirent pour observer la scène qui se déroulait à côté du comptoir. Azric n'y accorda que peu d'attention ... Il avait une paix à rétablir, bon sang !

C'est dans cet objectif qu'il se tourna en direction de l'homme encapuchonné, qui tenait toujours la "sœur" d'Aram en otage.
« Relâchez-la, par Valyus ... Vous voyez bien que c'est dans l’intérêt de tout le monde. » Lui expliqua-t-il d'une voix le plus diplomatique possible, espérant lui faire entendre raison.

Puis c'est vers Sura qu'il se tourna, plus prudemment. Il s'assura qu'elle ne lui mettrait pas un coup de pelle puis fit un pas vers elle.
« Sura ? Sura ? Tout vas bien ... Aller, tu n'as aucune raison de t'en faire. Calme toi maintenant, et pose cette pelle au sol. »

Un Second Souffle - Chapitre III

Un Second Souffle

Chapitre III

(Zone 1)

Son emprise fut franche et Agnès ne se risqua à aucune entourloupe, et il vit que cela était bon. Elle lui annonça qu'il était inutile de la menacer mais ça, c'était loin d'être son avis. Jouer sur la peur et les craintes des autres était toujours une bonne solution... Lorsqu'une émotion se fait forte dans un esprit, l'intelligence est moindre.

Elle annonça à Aram que Sura l'avait tué la fois précédente... Quelle importance ?

C'est à peu près à ce moment là qu'un nain s'approcha de la scène, clamant un retour au calme et une entraide commune qu'Agnès approuva. Quelle pathétique sensiblerie...

Aram ordonna qu'il libère sa sœur s'il voulait l'entendre parler. Il le prenait décidément pour un imbécile. Goetius n'allait certainement pas céder à ce genre de chantage. Il fit silence un instant, veillant du coin de l’œil aux gens alentours.

Soudain, Sura fut comme habité par Thimoros, empoignant sa pelle en la faisant siffler dans les airs. Alors qu'il l'espérait alliée dans cette intrigue, la barbare n'avait décidément pas sa logique pour elle et continuait d'être un danger ambulant... On l'aurait dit soûle, tournant dangereusement son arme de fortune autour d'elle. Goetius lui-même, surpris, eût un petit soubresaut en craignant recevoir un coup alors qu'il la vit commencer à perdre l'équilibre et tombant ridiculement sur le sol.

Surpris, il vit alors Aram se lever et aller arroser la barbare d'un pichet d'eau.
N'était-il pas blessé ? Il se retourna avec Agnès vers la direction de l'individu lorsque l'elfe derrière, très calmement, s'adressa à Aram en lui exprimant qu'il le trouvait naïf de croire qu'elle était sa sœur avant de partir de l'auberge.

Cet elfe en savait décidément long sur ce qu'il se passait ici et il serait sa prochaine cible. Mais pour l'heure, l'attachement qu'Aram portait à cette jeune femme -fut-elle un imposteur ou non- était ce qui comptait.

Alors que le nain insistait sur le fait de relâcher Agnès, il lança à l'assemblée tout en ne lâchant pas du regard Aram :
"Silence, vous tous et retournez tous à vos sièges ! Aucun d'entre vous n'est en mesure de négocier et n'oubliez pas qu'il me suffit de faire un léger mouvement du poignet pour en finir avec elle..."

N'attendant pas que ce fut fait, Goetius se déplaça avec son otage de manière à se retrouver le dos contre de mur, proche de la porte Est comme échappatoire et de façon à pouvoir voir l'ensemble de l'auberge.

Il lança alors de sa voix grave et suave :
"Maintenant Aram, voici comment nous allons procéder : Je pose les questions, vous répondez. Une réponse ne me plaît pas, elle meurt. Un soupçon de mensonge, elle meurt. Vous essayez de détournez la conversation ou vous me forcez à me répétez, elle meurt. Vous ou n'importe qui dans la salle fait un bruit ou un geste, elle meurt. Rien de très complexe, n'est-ce pas ?"

Il le regarda d'un air sérieux et lança donc :
"Le sinari des ruines a parlé de votre visite. Vous recherchiez quelqu'un qui se cache dans le village et détiendrait des secrets. Qui est-il et pourquoi le recherchiez-vous ? Quels sont les secrets qu'il est sensé détenir ?"

(Zone 1)

Les négociations, si on pouvait appeler ça comme ça, commençaient. Une vie contre des réponses. Un nain à la barbe rousse s'efforçait d'appeler au calme, mais l'impatient qui tenait en otage la soeur d'Aram ne se laissa pas amadouer. Il nous ordonna à tous de nous asseoir et de nous taire sous peine de mettre fin à la vie d'Agnès. Je soupirai, qui se souciait vraiment de la vie de cette personne ? Je tournai la tête vers Aram. Il voulait qu'on libère sa soeur avant de se mettre à table et l'homme en noir refusait de la libérer avant d'avoir des réponses. Voilà qui était embêtant.

Le preneur d'otage se dirigea vers la porte est, dos au mur. Il s'adressa encore à nous, il s'imaginait apparemment pourvoir tous nous contrôler avec cette femme. Je me mordais les lèvres pour ne pas rire tout en jetant un regard à l'orque assis un peu plus loin. Un beau spécimen de cette race non réputé pour sa patience et son pacifisme allait-il longtemps se laisser parler comme ça. Je l'imaginais déjà brandir un tabouret pour broyer le crâne de ce type et de son otage s'il s'en servait comme bouclier.

Quant aux autres... Selon moi le nain et Aram ne bougerait pas le petit doigt. La dingue à la pelle était encore au sol, trempée et pourvu qu'elle y reste. L'homme en noir posa enfin une question à propos des secrets d'un Sinari. Je prenais les informations importantes que je mettais dans un coin de ma tête. Un Sinari, des ruines, quelqu'un dans le village qui a des secrets. Je n'avais aucunement l'intention d'agir verbalement ou physiquement. Je me contentais de m'adosser à mon dossier et à croiser les bras en attendant une réponse d'Aram ou une violente réaction du Gazrock. Tant qu'Aram restait en vie, il pouvait donner des réponses. L'homme en noir, lui, était inutile.

TRANCHER LA QUESTION

Le Garzok en question restait silencieux, son regard braqué dans celui d'Agnès. Les autres ne pouvaient pas comprendre, ne l'avaient pas vu à l'oeuvre, soulevant la masse de muscle qu'était Rägrok comme s'il fut un simple lutin. Attendait-elle quelque chose ? Ce vieillard fragile n'était tout de même pas assez fort pour lutter contre la jeune femme pleine de ressources ? Quelque chose clochait et pour le moment il avait laissé faire, mais, et c'était prévisible, il n'allait plus patienter très longtemps. Il s'entraînait fermement pour contenir sa rage et sa colère et ce n'était pas la diplomatie qui l'empêcherait d'éclater, pour le moment. Il fallait qu'il agisse sans quoi son petit instant de réflexion n'aurait servi à rien du tout. Tendrement, le barbare déplia sa carcasse craquante, frotta un instant ses mains avant de s'emparer de son hachoir et de son bouclier, prenant bien soin d'enfiler correctement les lanières, son arme tournoyant distraitement dans sa main droite. Il faisait peur à voir comme cela, et c'était voulu.

Le guerrier Mâchefer observait toujours l'otage, l'interrogeant du regard, la dévisageant même, alors qu'il avançait du côté de la porte Est : loin d'être un fin négociateur, il n'allait en tout cas pas laisser le vieillard s'échapper, au mieux la soeur d'Aram mettrait fin au suspens, au pire elle s'esquiverait alors qu'il s'attaquerait au vieillard. Pour cela, pas beaucoup de solutions, il fallait utiliser la méthode orque, la méthode mâchefer et la méthode Rägrok. En fait, c'étaient toutes les même : la méthode orque consistait à taper, la méthode Mâchefer à impressionner et la méthode Rägrok à toucher la cible. Le tout combiné pouvait bien servir dans de nombreuses situations.

Si Agnès avait un tant soit peu d'instinct, elle pourrait de toute manière éviter le pire, facilement, même. De tous les côtés on appelait au calme et à la patience, mais cela n'avait pour le moment pas abouti et le côté théâtrale de la détresse féminine exaspérait Rägrok. Calmement, le barbare se défit de son bouclier comme on ôterait un gant, le jetant un peu plus -en espérant qu'il ne percuterait le tibia de personne au cours de sa glissade involontaire-.

- "Tu auras au moins eu raison sur un point, vieil homme, je ne suis pas en mesure de négocier."

Son pied gauche se croisa pour arriver à sa droite, son pied droit se retrouvait à sa gaucher et s'était le corps tout entier de l'orque qui pivotait désormais, tenant son arme à deux mains et non une, il voulait de l'attaque, de la force et de la terreur, sa seule volonté voulait détruire le pan de mur après avoir fait tomber des têtes. Sa lame placée à l'horizontale, Rägrok attaquait bien du tranchant et non du plat, il faisait entièrement confiance en Agnès et serait certainement déçu si deux têtes roulaient. Inutile de préciser qu'il visait à la nuque, pas question d'avoir une moitié de tête ou, pire, que le vieillard se baisse juste assez pour l'éviter. Longueur, hauteur, tout semblait s'accorder dans ce geste pour tuer brutalement.

((Utilisation de l'aptitude Coup Colossal))