La dernière fois SAp10

Jet Nessandro: Attaque monstre 7: Réussite (Apprentissage validée )
Jet Arkalan: Attaque monstre 14: Réussite
Jet Haillindra: Faufiler entre monstres 1 et 20 : Réussite

Nessandro n'eut pas besoin d'attendre longtemps pour obtenir une réponse puisque sa petite fléchette fila tout droit dans le ventre de arbre-vivant qui se mit à saigner, laissant couler une sève noire qui s'écoula jusqu'au sol, tout en brûlant tel un acide tout ce qu'elle toucha. Le monstre lui, bien que blessé, ne cessa d'avancer.

Alors que Evangelina proposait de rendre le manteau à Haillindra deux monstres (1 et 20) se rapprochaient lentement d'eux.

La flèche d'Arkalan atteint sans difficulté le tronc du semi-homme qui se mit à son tour à saigner, laissant couler une sève noire qui s'écoula jusqu'au sol, tout en brûlant tel un acide tout ce qu'elle toucha. Le monstre lui, bien que blessé, ne cessa d'avancer.
Lorsqu'Arkalan se rapprochant du nain, se rendit près du foyer, ou plutôt des débris qu'il en restait, il vit de vives flammes qui ne cessaient de brûler les bûches.

Azric était le plus près de la dingue à la pelle. Cette dernière pour sa part avait fait un petit bout de chemin, passant entre deux hommes arbres (9 et 10), le hobbit pleurant sur son épaule.

Le vol de reconnaissance du petit dragon lui permit de voir l'ensemble de la scène. Il put alors distinguer nettement, un second cercle d'homme-arbre entourait le premier. De la brume empêchait de voir au delà. De sa position, il vit également Sura s'enfuir sans se presser tout en passant entre deux de leurs adversaires ( 9 et 10), portant Lacrème sur son épaule.

Les ciseaux argentés utilisés par Goetius ne permirent l'ouverture d'aucun échappatoire. Mais Goetius avait toutefois raison, ils étaient magiques puisqu'une fois coupés avec cet instrument, plus jamais ses sourcils et sa barbe ne repousseraientt, mais ça, le fanatique l'ignorait.

Son manteau de nouveau sur ses épaules, Haillindra put passer facilement entre les deux monstres qui trop lents ne s'aperçurent de sa présence que lorsqu'elle eut passée. Elle se retrouva ainsi tout près et en face d'un autre monstre (39) qui la voyant ouvrit sa bouche

Azric suivit des yeux le projectile qu'il avait aperçu, et qui alla se ficher dans le tronc d'une des horribles créatures à l'apparence végétales. Aussitôt, une sorte de sang noirâtre et épais comme de la béchamel gicla de la blessure fraichement ouverte et se mit à couler lentement de la plaie jusqu'au sol ... où l'herbe comme la terre se mirent à fondre à vue d’œil à son contact.
Presque au même moment, un second projectile fusa en direction d'un autre des innombrables monstres, pour atteindre également sa cible. De la même façon que pour le précédent, un liquide sombre et poisseux se mit à dégouliner de la blessure pour aller ronger le sol comme de l'acide.
Cependant, dans un cas comme dans l'autre, les hommes-arbres ne semblaient même pas se soucier des blessures qu'ils avaient reçu. Leur visage aux orbites vides toujours sans expression, ils se contentèrent simplement de continuer à avancer en direction des ruines de l'auberge.

En se retournant, Azric put voir les responsables de ces deux tirs simultanés. L'elfe noir et la petite fée bleutée, l'un armé d'un grand arc et l'autre d'une petite et fine sarbacane, se motivaient l'un et l'autre et avaient l'air plus que pressés d'en découdre.
Le nain ne put que déplorer leur manque de stratégie ... Tirer au hasard au sein de cette véritable armée ne leur apporteraient rien, c'était évident !
Retourné, le nain pouvait voir le restant de l'auberge et de ses occupants. Beaucoup d'entre eux étaient restés au centre de l'auberge et restaient là, sans bouger, l'air un peu perdu ... Plus loin, à l'opposé de sa position, il crut voir la jeune woranne - qu'il avait rencontré plus tôt dans la caverne sous la cascade - se jeter au beau milieu des monstres, toute seule et désarmée.
Du côté de ce qui restait du comptoir, Azric remarqua également l'homme en noir qui avait essayé de stopper Sura avec lui, à l'instant. Il avait l'air occupé à se couper barbe et sourcils à l'aide d'une paire de ciseaux ... De plus en plus curieux ! A croire que tous ces événements avaient rendus fous la moitié du groupe !

Pour sa part, Sura sortit pour de bon des décombres du mur de l'auberge, et entreprit de se faufiler entre deux des monstres silencieux et effrayants, le petit Lacrème toujours son épaule.
Depuis sa position, Azric réfléchissait. La barbare et le hobbit avaient maintenant l'air complétement inaccessibles ... Il devait trouver un moyen de se tirer de là, et vite. Parce que, non, il ne comptait pas mourir déchiqueté par une de ces créatures aux griffes de racines ! Mais il avait beau songer, méditer, penser et repenser, ... il ne trouvait rien ... Avec ce liquide acide qui devait leur servir de sang, sa hache ne durerait guère longtemps en plein combat. Et c'était sans compter qu'il se retrouverait bien vite submergé par le nombre des assaillants !

C'est alors qu'il aperçut, un peu à sa droite, le brasier naissant qui résultait de l'effondrement des murs de l'auberge sur le foyer de la petite cheminée qui brûlait dans le coin de la salle. Juste avant d'être emporté par Sura, le petit hobbit avait gémit qu'il voulait s'en aller ... Et il était justement en train de se diriger vers cette cheminée ...

" Par la Grande Forge ! Se peut-il que ... ? " S'exclama-t-il, frappé d'une idée un peu loufoque. Aussitôt, il s'empressa de sortir de son petit sac à dos la crème que lui avait donné Henri, lors de leur première rencontre. Prenant garde à la fois de ne pas se brûler et de ne pas trébucher dans les nombreux décombres qui jonchaient le sol, il se rapprocha autant que possible du foyer de ce grand feu. Puis, priant tous les dieux qu'il connaissait pour que cela marche, il entreprit d'appliquer une bonne dose de crème sur le sol de l'auberge.

Derrière la brume

La femme chat acquiesça de suite. Evangelina ôta donc le manteau blanc et le lui tendit, avant de la regarder s'élancer droit vers les monstres. Elle n'eut même pas le temps d'essayer de l'arrêter, Hailindra courait rapidement, à quatre pattes, comme un félin pourchassant une proie.

(Mais qu'est-ce qu'il lui prend ?!)

L'Aniathy tourna la tête et vit les deux petites filles bleues, laissées seules. Elles devaient savoir quelque chose, il ne pouvait pas en être autrement.

(Tu n'as pas des heures pour réfléchir, ils se rapprochent.)

Evangelina releva la tête et acquiesça. En effet, deux des étranges créatures étaient un peu trop proche à son goût. Elles avançaient lentement, donc il n'était pour l'instant pas difficile de rester à distance, mais ils étaient tout de même encerclés.

En regardant autour d'elle, elle remarqua que quasiment personne n'avait engagé le combat, excepté la créature volante et un archer à côté d'elle. Et l'effet de leurs flèches fit froncer les sourcils à la poupée. Les monstres de bois ne parurent même pas le sentir. Mais pire, leur sang noir et visqueux agissait comme de l'acide lorsqu'il touchait le sol. Et évidemment, il ne les brulait pas eux. Son sabre allait donc être inutile, une seule blessure le détruirait.

"Il y a un truc, c'est obligé. Ils sont trop nombreux, on ne peut pas tous les tuer."

Il fallait qu'elle trouve une idée, une solution si possible, et rapidement.

Elle regarda tout autour d'elle. Son regard s'attarda un instant sur le nain qui s'affairait autours de la cheminée. Puis sur la prétendue traitresse qui s'éloignait doucement...

(Elle doit savoir comment sortir d'ici, il faut l'arrêter.)

Elle n'avait plus beaucoup de temps, sa cible s'éloignait, doucement mais sûrement.

Elle se retourna vers les deux petites filles.

"Bon, je vais essayer d'arrêter celle qui s'en va. Avant que je me lance, pourrez-vous vous défendre seules ? Et avez-vous quelque chose à dire, ou à m'indiquer, avant que j'y aille ?"

Agir

Concentré sur ma cible, ma fléchette file en direction de la créature bipède, la frappant au ventre. Une moue de dégoût pare mon visage quand je me rends compte que cette saleté saigne bien, mais un liquide acide. Une chance que je puisse attaquer à distance. Quiconque l'attaquant au corps à corps risque fort de voir sa tronche fondre. Si encore c'était un humain, cela m'irait. Quoique dans ces circonstances, perdre un bouclier aussi vite pourrait être gênant. Je jette un regard à la cible de Hekell, la voyant dégouliner aussi. Si au moins ce truc était inflammable, ce serait plus simple !
Le shaakt a l'air de se débrouiller avec un arc, sauf que ni son tir ni le mien ne font ne serait-ce qu'hésiter ces choses. Elles ne peuvent pas être conscientes, ou alors elles n'ont aucune notion de survie.

"J'ai ma réponse... Sale coloris."

Mes yeux sombres bifurquent sur ma droite, m'apportant une vision qui me déstabilise. Alors que les géants se pressaient autour de la traitresse, m'empêchant de la viser de nouveau, il n'y a maintenant plus personne pour la stopper. La tueuse à la pelle s'éloigne tranquillement, et le plus étrange étant qu'elle s'écarte du foyer, sortie pourtant désignée par son fardeau pleurnicheur. Pourquoi cet être rondouillard n'essaie même pas de se dégager ? On dirait une femelle tant il est inutile !

Mais là n'est pas le plus important !

( Bon sang, elle va être hors de portée ! )

Je dois retenter ma chance, la ralentir au moins avant que ces fichus résidus de racines fermentées ne gênent mon angle de tir. D'un puissant battement d'ailes, je m'avance au-dessus de décombres, apercevant l'orque qui m'a menacé plus tôt. J'ignore les autres présents, mon esprit focalisé sur ce que je considère urgent. Amèrement, j'adresse la parole à cette chose verte incapable de tenir parole, en voletant à hauteur de son épaule.

"Tu n'étais pas censé le protéger, toi ?"

Amenant une nouvelle fois ma sarbacane à mes lèvres, je rassemble mon énergie dans mon projectile, visant derrière le genou ou à défaut le mollet de cette femelle. Si je pouvais au moins la déstabiliser, la gêner ou même lui faire exploser quelque chose, cela me soulagerait. Si le hobbit est la clé de notre sortie, hors de question que ce soit une femelle qui m'en prive !

( Allez ! )





Utilisation de la CC AJ Tirs fourbes niveau 4 contre Sura.

De l'acide... J'aurais préféré que ces créatures ne saignent pas. Ce sang noir ne laissait aucune chance de combattre au corps à corps. Par contre je restais convaincu que ces choses craignaient le feu. Je contemplais un instant les bûches flambantes dans la cheminée avant de tourner la tête vers la traîtresse.

Les autres n'avaient pas réussi à l'arrêter et elle s'éloignait l'air de rien avec le hobbit qui restait immobile.

Les monstres continuaient leur marche, tous attirées par l'auberge comme des insectes par un fruit. Je déchirais un morceau de ma cape pour l'accrocher à une de mes flèches, juste derrière la pointe. Elle était encore un peu humide mais j'espérais que ça pouvait prendre feu. C'est le moment que choisis le nain pour s'approcher du foyer pour... tartiner le sol de crème.

Je m'arrêtais un instant, fixant le nain comme s"il était une créature jamais découverte à ce jour. Si nous n'étions pas si proche de la mort j'aurais sans doute éclaté de rire devant une scène si hilarante. Pourtant, quoi que soit l'idée qui a germé dans son crâne, son action me donne une idée. Je frotte la flèche contre le sol, recouvrant le tissu de crème. Avec un peu de chance celle-ci pouvait facilement prendre feu. Je pointais ma flèche dans les flammes priant presque pour que mon morceau de cape prenne feu. Si tel est le cas, nous aurions j'en suis certain un avantage et je n'hésiterais pas à tirer sur l'homme arbre proche de la dingue à la pelle. Le coup pourrait faire gicler de l'acide sur elle la ralentissant ou encore enflammer la créature qui irait mettre le feu à d'autre de ces congénères. Il fallait tenter le coup !

Les Murs de Poussière - Chapitre II

Les Murs de Poussière

Chapitre III

Dans l'empressement, Goetius, la main tremblante, s'empoignant des touffes de pilosité, était comme emporté dans cette tentative désespéré d'échapper de ce mauvais pas. Il coupait nerveusement ce qu'il pouvait dans des gestes brusques, regardant ces brins tomber en tournant sur eux-même alors que les créatures s'avançaient toujours plus, dans leurs bruits de pas oppressants, vers le plancher de l'auberge.

Il dût presque arriver à se couper la peau pour soudainement comprendre que son comportement était absurde. Ça ne marcherait pas.
Il jeta ces ciseaux inutiles sur le sol avec énervement. Il y avait vraiment cru.
Mais non, il n'y avait pas d'échappatoire possible. Juste ces monstres, et Sura qui s'éloignait toujours plus avec ce maudit hobbit. Malgré la fatigue et les douleurs que ressentaient son corps et la lassitude et le désespoir qui tourmentaient son esprit, il se vit croître une rage qu'il n'avait pas connu depuis longtemps. Une rage qui faisait fi de tout ces travers et de ces réflexions. Il n'était plus question de s'interroger, d'avoir peur ou de fuir. Tel la bête acculée, il n'était que plus dangereux, plus imprévisible. Primaire.

Autour de lui, Thimoros semblait avoir pris possession des lieux. Dans les circonstances, dans les comportements, dans les conscience, le chaos sévissait. Et bientôt, ce serait au tour de Phaïtos de récolter les âmes libérées par son frère.
Il n'analysa pas le moindre élément et sa propre vie était devenu moins importante que sa soif de violence.

Le stylet en main, il avança d'un pas franc dans la direction où s'était éloigné Sura. Une de ces créatures se présenta alors face à lui. Plutôt que de chercher à l'éviter, il se figea, la regardant avec un dégoût visible sur la grimace de ces lèvres.

Sans plus de réflexion, il accéléra sa marche vers elle.
Insolente aberration, qui se permettait d'être sur son chemin.
Pas après pas, il sentait les muscles de son bras se raidir, son corps entier se préparait à s'acharner sur ce corps absurde. Il était prêt à lui arracher une racine après l'autre s'il le fallait, mais elle mourrait. C'était le seul sort qu'elle méritait, c'était ce dont il avait besoin.

Arrivé à sa hauteur, le stylet tenu à l'envers qu'il serrait dans sa main droite et pressait à s'en faire mal lui-même ne lui était d'aucune utilité pour le coup de poing qu'il destinait à cette gueule de racines...



(Utilisation de la CC SA Upercut sur Homme-Arbre 9)



Les Murs de Poussière - Chapitre IV

Le corps du gobelin se mit à se racrapoter sur lui-même. Sa peau se couvrit petit à petit d’écailles vertes, alors que des ailes membraneuses lui poussaient dans le dos. Il n’avait cure de ce que les autres l’entourant penseraient de sa transformation. Il ne s’était même pas rendu compte que ça ait pu les affecter, en réalité. Il n’imaginait même pas qu’ils ne le sachent déjà, en fait. Il n’arrivait que peu à dissocier ses pensées de celles des autres. Peut-être était-ce pour cette raison qu’il accédait sans réfléchir à toutes les requêtes. De toute façon, le monde de la pensée lui était tellement abstrait qu’il ne souhaitait pas plus en apprendre. Déjà qu’il avait du mal avec tout ce qui était concret…

Les ailes, donc, se mirent à battre en mesure, d’un mouvement cadencé qu’il avait instinctivement adopté lors de son premier vol, dans la nuit noire et pluvieuse, non loin de cette immense cité de grandes gens, véritable pays de pierres et de briques. Et volant ainsi, il se retrouva à surplomber les ruines de l’auberge, ses compagnons d’infortune, ces fous qui s’entretuaient, et surtout, surtout, cette masse difforme d’être boisés sortant de marais brumeux fort peu engageants. Cernés, voilà ce qu’ils étaient, tous autant qu’ils étaient. Seule la barbare en pagne avait réussi à s’échapper, aidant le pauvre semi homme qui n’avait rien demandé à personne. Tips pensait entendre ses lamentations sanglotantes… Mais il n’en était pas sûr, avec tout ce raffut.

Cette scène l’émut, en tout cas, et il décida d’aller apporter son soutien à l’entreprise de sauvetage de la barbare armée du sinari. Prenant ses ailes à son cou, il plongea en piqué, droit vers elle. Plein d’empathie, il voulait la rejoindre au plus vite. Un peu trop vite, hélas… Emporté par sa vitesse, il ne sut freiner lorsqu’il arriva à sa portée… Et il l’avait prise comme cible d’atterrissage. Une maladresse qui, si elle s’avérait précise, ne manquerait pas de faire choir tant la demoiselle que son fardeau. Ou en tout cas les bousculerait sacrément.

Bien sûr, il faut que ma solution ne soit choisie par personne d'autres. Je parviens à me glisser entre les deux premiers monstres, espérant être suivi par d'autres gens, mais je me retrouve seule, face à un autre monstre, qui lui, contrairement aux deux autres, m'a bien vu.
Donc non seulement, on avait une vingtaine de monstres sur un premier rang et un coup d'oeil à droite et un autre à gauche, viennent m'annoncer qu'il y en a autant aux seconds rangs. Derrière eux la brume.

Derrière, il y avait un brouhaha et je n'avais guère le temps de me retourner, je suppose que les autres ont tenté de rattraper l'autre folle qui a kidnappé le hobbit. Mais à vrai dire, j'ignore en quoi cela pourrait les aider. En quoi un Sinari pourrait nous faire sortir de ce livre ? En tant normal, pour sortir d'un lieu, il suffit d'aller tout droit, on finit toujours par arriver ailleurs. Donc pourquoi pas là ?
Bon après, ce qu'il y a ailleurs et où c'est, j'en sais trop rien, mais ailleurs c'est droit devant de toute façon. Donc autant continuer, j'arriverais bien quelque part.

Toujours à quatre pattes, la réflexion n'a guère duré, il me faut désormais trouver comment aller Ailleurs, et donc tout droit, pour éviter de tourner en rond. Un nouveau coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche. Entre le monstre en face de moi, et son voisin de droite, enfin ma droite, donc sa gauche à lui, y a un espace, suffisant pour passer une aniathy rapide en tout cas, et donc pour me permettre de me faufiler.

"Je sais pas quel dieu je suis sensée priée, là. J'y comprends rien, donc vous tous là-haut, s'il y en a ne serait-ce qu'un de gentils qui veut aider une pauvre petite aniathy perdue dans un livre qui cherche juste à sortir vivante, aidez-moi. Je demande pas un gros miracle, pas besoin de dégommer ces hommes arbres, ils y sont pour rien les pauvres, ni même la personne qui a écrit le livre ou qui en a prie le contrôle. Non, je veux juste que vous m'aidiez à m'en sortir vivante en m'aidant, ne serait-ce qu'un peu, à trouver où est la sortie. Genre une petite lumière dans la brume, un petit courant d'air, un rayon de lune, je sais pas. Je veux juste parvenir à sortir de là en vie, de préférence avec tous les autres de l'auberge. Allez, soyez pas méchants avec une pauvre petite aniathy qui veut juste connaître plein de musiques pour enchanter vos divines oreilles, juste une toute petite indication sur comment ou où on sort de là."

Mon flot de paroles n'avait pas cessé depuis que j'avais décidé d'aller tout droit. De continuer à me faufiler au moins pour rester encore un peu en vie. J'espère malgré tout de tout coeur que quelqu'un m'entendra, parce que sans aide, je ne vois pas trop comment on pourrait s'en sortir.


(((prière à un peu tous les Dieux espérant un miracle et tentative de faufilage entre le monstre 39 et 40 ^^)))

La dernière fois SAp11

Jet Nessandro: Attaque Sura: Réussite
Jet Arkalan : Attaque homme arbre #10: Réussite
Jet Goetius: Attaque homme arbre #9 : Réussite
Jet Tips : Atterrissage en catastrophe: Réussite de justesse
Jet Haillindra: tentative de faufilage: Réussite
Jet Haillindra: demande divine: Échec


La crème sur le sol ne fit rien d'autre que de dégager une bonne odeur d'herbes parfumées, elle aurait été probablement délicieuses sur un petit pain sec, mais ça le nain Azric ne le saura jamais.

Les deux petites fillettes bleues regardèrent la poupée tentant malgré tout de sourire. Syl comme d'habitude demeura muette. Siri lui prit la main, puis prit la parole.
"Tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour nous. Ces monstres végétaux ont déjà englouti le monde pour lequel nous avons été créés, sans lui nous ne pouvons existées."
Puis Siri et Syl se fusionnèrent pour ne former qu'une seule et unique fillette, tel était leur destin de future gardienne des chutes. Mais ce destin n'eut guère le temps de se concrétiser puisque tel que neige au soleil, la petite devint une flaque d'eau.

La belle grande dame bleue regarda une dernière fois les aventuriers avant de connaitre le même sort que les fillettes.

L'orque nommé Cro semblait dépassé par les événements, il fit un tour sur lui-même cherchant quelque chose du regard avant de te répondre, sans vraiment le faire:

"Mais elle est où Croque ? "

La fléchette de l'aldrydeatteint le mollet droit de la sauvage qui accaparé par la douleur, dût s'arrêter. Les dents serrées, elle contint sa douleur et sa rage et d'un coup sec retira le petit projectile.

Tel que souhaité par Arkalan, sa flèche enduit de crème s'enflamma. Une fois lancée, la flèche d'Arkalan transperça l'arbre et l'enflamma. L'homme arbre se figea immédiatement. Les flammes le parcoururent des racines jusqu'au extrémités de ses branches puis s'éteignirent. Le monstre dont l'écorce noircie n'était pas abimé, avait repris sa forme originelle, celle d'un arbre inoffensif pour nos aventuriers.

Le mi-arbre, mi-homme ouvrit sa bouche et étendit ses branches lorsqu'il vit Goetius s'approcher de lui. Cependant l'hybride végétal, trop lent, ne put rien faire pour empêcher le violent coup de poing qui lui percuta son noueux visage. Sous le choc, il perdit quelques chicots secs ainsi qu'une gerbe de sève acide qui n'effleura pas le fanatique. Secoué par le coup, l'adversaire s'arrêta quelques instants son avancement, mais ses racines se mirent à pousser rapidement se rapprochant des pieds de Goetius.

Et comme si les malheurs de Sura n'étaient point suffisant, un petit dragon fonça droit dans son dos. Ayant déjà un poids à porter, Sura perdit l'équilibre et tomba face contre terre. Faisant chuter par le fait même le demi-homme qui se roula en boule et franchit quelques mètres dans cette posture.

Aucune intervention divine ne vinrent en aide à la poupée. De la bouche du monstre qui lui faisait face sortit une sève noire qui aurait dû brûler la poupée. Cependant, au dernière moment, alors que la sève se drigeait tout droit sur sa cible, les pétales de la fleur à son poignet, s’agrandirent et formèrent un bouclier qui protégeait la poupée tout entière. L'acide coula sur le bouclier fleural sans l’abîmer. Aussitôt le danger passé, la fleur reprit sa taille.
Le danger passé, Haillindra put facilement passer entre les monstres (39 et 40) pour pénétrer dans une brume épaisse.

Décision

Elles ne craignaient rien, elles étaient déjà morte, leur monde ayant été détruit. Evangelina haussa les sourcils, ne comprenant pas ce que la petite fille voulait dire. Mais elle n'eut pas le temps de répondre. Les deux petites filles bleues se collèrent l'une à l'autre et commencèrent littéralement à fusionner.

La poupée écarquilla les yeux devant le spectacle, alors que devant elle il n'y avait maintenant plus qu'une seule petite fille souriante.

"Qu'est-ce que..."

Mais cette dernière ne resta pas longtemps, se liquéfiant d'un coup pour ne devenir qu'une simple flaque d'eau reposant, inerte, sur le sol.

Evangelina resta immobile quelques instants, interdite, essayant de trouver une raison logique à ce qu'il venait de se passer. Mais rien ne l'expliquait, rien ne pouvait lui permettre ne serait-ce que d'envisager une explication.

(C'est quoi ce délire ? Il se passe quoi ici ?!)
(Je n'en sais rien, je suis tout autant perdu que toi.)

Il n'y avait qu'une seule possibilité : elle rêvait. Comme ces rêves sans queue ni tête que lui faisait vivre Gladys.

(C'est toi qui fais ça ?)
(Non, pas du tout. Je n'y suis pour rien.)

L'Aniathy soupira et se retourna, regardant autour d'elle. La fugitive venait juste de s'écrouler sur le sol, une sorte de reptile sur le dos et... la jambe ensanglantée. Elle eu un bref instant d'inactivité, perdue dans ses sens, mais se reprit vite. Ce n'était pas le moment. Il lui fallait sortir de ce rêve, se réveiller. Et quoi de plus simple que de mettre fin à l'histoire ?

Soudain elle sentit le feu. Ce feu qui avait bruler Larhe, qui avait ruiné sa vie... Evangelina tourna la tête et ce qu'elle vit raviva souvenirs et douleurs...

Elle se releva d'un coup, mais ne put s'approcher de son compagnon. Il était sur le sol, il ne se débattait déjà plus, et les flammes dévoraient son corps comme une vulgaire forêt un soir d'été.

Elle sentit les larmes affluer et couler sur ses joues. Cette douleur qu'elle ressentait, elle voulait qu'elle s'arrête, elle n'en pouvait plus. Il fallait qu'elle en finisse, qu'elle le retrouve. Elle sentait la pierre de vie contre sa poitrine, elle savait qu'elle pouvait le ramener...

(Ce n'est pas lui, calme-toi.)

Elle eut un moment d'hésitation, se rendant compte que ses poings étaient serrés, et que ses fluides parcouraient son corps, près à être utilisés. Elle regarda cette vision qui la faisait tant souffrir, mais contrairement à son souvenir, les flammes s'éteignirent vite. Et ce qui était maintenant visible était un arbre, on ne peut plus banal.

"Le feu..."

Elle l'avait murmuré comme une évidence. Elle aurait dû y penser avant. Heureusement, cet archer avait eu cette idée. Et malheureusement, elle ne savait pas manier le feu. Pire, il était aussi dangereux pour elle que pour ces arbres...

Elle réfléchit un instant. Il lui fallait agir, sinon elle ne pourrait jamais sortir d'ici. Elle regarda les arbres qui s'approchaient, la fuyarde à terre, le sang au sol, la cheminée, et l'archer près du nain...

Elle s'élança vers eux, puis leur parla, espérant que le nain penserait à autre chose qu'à le tuer pour le sang qui la recouvrait.

"Le nain, peux-tu nous passer de cette crème que cet homme à mis sur sa flèche ?"

Elle sortit son nagamaki du fourreau, histoire qu'il comprenne ce qu'elle souhaitait.

"Je vais essayer de maintenir la traitresse au sol, mais il va falloir qu'on tienne face à ces monstres, et seule le feu le permet. Il risque d'en avoir pas mal besoin lui aussi, avec ses flèches."

Elle avait plongé son regard dans le sien, et le maintint quelques instants, avant de tendre la main vers celle qui gisait à terre et de se concentrer.

Elle l'avait déjà fait, elle pouvait le refaire. Surtout que sa cible bougeait beaucoup moins que la première fois. Elle visualisa rapidement ses fluides, mais n'eut pas besoin de les mettre en place. Ils n'attendaient que ça, être utilisés. La douleur de ses souvenirs avaient du bon, finalement...

Elle visualisa une main enserrant la gorge de sa cible, ne voulant pas la tuer mais simplement l'immobiliser. Les fluides qu'elle contrôlaient obéirent sans grande résistance. Les potions que lui avaient donné la petite fille étaient impressionnantes... Elle se concentra, espérant à la fois que le nain accepterait de l'aider et que les arbres n'allaient pas les submerger. Puis elle maintint sa force, visualisant chaque fluide, essayant de garder la meilleure prise...

Apaisement
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Utilsation du sort d'obscurité : main d'ombre

De multiples mouvements prennent place. Ma fléchette part vers la jambe de la femelle, une flèche rendue lumineuse par le feu file vers l'un de ces bipèdes de bois, l'humain sous capuche s'apprête à en frapper un autre, le tout dans un mélange de sons moins rassurants les uns que les autres. Mon projectile touche, faisant glisser le sang de la barbare sur sa peau. Je devrais m'en réjouir, mais je n'en prends pas le temps. Une masse tombe sur ma cible, la plaquant au sol. La chose qui a plus ou moins manqué son atterrissage est reptilienne, munie d'ailes comme celles de l'oiseau à crête que j'ai abattu. Je plisse brièvement les yeux, mais ne m'y attarde pas.

Non loin, le géant à canines proéminentes parle, sans toutefois répondre à ma pique. Cet idiot semble maintenant se rendre compte de l'absence de l'autre garzok, quand bien même je lui avais fait la remarque avant que tout ne vire au cauchemar. Je lui crache ma réponse, sans la moindre once de compassion. Pas le temps, pas l'envie, pas besoin.

"Arrête de te croire capable de réfléchir et va chercher le hobbit !"

L'arbre mouvant visé par Hekell s'enflamme, redevenant un simple végétal. J'en hausse un sourcil, agacé de me sentir aussi perdu. Est-ce que ces choses sont des illusions ? Non, sinon le coup de l'humain n'aurait pas porté. Dans ce cas, le feu serait-il notre seule porte de sortie ?

Je regarde ma sarbacane, grimaçant. Cette arme n'est pas du tout adaptée à ce genre de tâches, et je ne peux de toute façon pas faire plus à mon échelle. Je balaie l'endroit du regard, constatant la présence de ces monstres tout autour de cette zone jonchée de débris. J'aperçois d'ailleurs les autres géants de la pièce, sauf trois. Les femelles en bleu ont disparu. Je pousse un vif sifflement entre mes dents, surtout en repensant au trois protagonistes du départ. J'avise Uroldir, puis le poivrot.

"Qu'est-ce que vous attendez ? Qu'ils viennent vous serrer pacifiquement dans leurs bras ? "

Finalement, je regrette mes paroles. Pas parce qu'elles sont vindicatives, mais car je suis certain qu'ils ne serviront pas à grand-chose, quoi qu'ils fassent. Sauf peut-être faire baisser nos chances d'en réchapper.

Me tournant vers les flammes, j'extirpe une torche de ma sacoche et la laisse s'allumer. Je lève le nez vers le shaakt. Je suis sur les nerfs, mais le faciès à cicatrices, éclairé par les flammes, me pousse à une esquisse de sourire.

"Lumineuse ton idée."

Je m'empresse de rajouter une petite pique. Il ne faut tout de même pas qu'il pense que je me suis assagi.

"Mais ne va pas t'enflammer parce que je fais preuve d'un peu de chaleur. Le rouge ne t'irait pas au teint."

Malgré tout, je ne dissimule pas une expression tolérante à son égard. Si je m'en sors, je lui dirai peut-être que je ne le hais pas vraiment... À condition qu'il survive aussi... Et que j'y pense.

Lorsque ma torche semble s'embraser, je décide d'aller à l'opposé de la femelle en pagne, et cherche du regard des restes à allumer. Je ne compte pas mettre le feu au plancher -quoique-, mais créer des obstacles pour les ralentir. Techniquement, je pourrais m'envoler et laisser tous ces bipèdes se débrouiller, mais je refuse de m'en sortir si je dois mon salut à l'un de ces imbuvables colosses !

J'avise immédiatement quelques bouts de bois, restes du toit et des murs. J'y applique ma torche sans attendre, gardant les yeux rivés aux humanoïdes végétaux les plus proches. Je compte bien réitérer l'opération en quelques points. Je suppose qu'ils vont instinctivement s'en écarter, s'ils ont au moins cette caractéristique animale. Ils ne pourront que se gêner s'il décident de les éviter, les rendant plus vulnérables.

Je n'ai pas pour objectif de tous les détruire, ce qui m'apparait impossible, mais plutôt de gagner du temps.

Le feu fonctionnait. Pas de la manière dont je l'avais imaginé, mais peu importe, nous avions les moyens de nous défendre. La créature mi-arbre mi-monstre n'avait pas subi de dégâts, mais il était devenu immobile. Il avait en fait repris l'apparence d'un arbre lambda.

Cette petite victoire me fit ricaner. Certains avaient remarqué que mon idée fonctionnait. La pleurnicheuse par exemple vint immédiatement demander au nain un peu de crème pour mettre feu à sa lame.

Pas si bête, mais j'ignorais si ma flèche avait pris feu sous l'effet de la crème ou simplement du morceau de tissu que j'y avais accroché. C'est ensuite Nessandro, un sourire aux lèvres, qui vint me féliciter puis m'envoyer tout de même une petite pique à laquelle je répondis d'un rire franc avant d'incliner la tête et de reprendre mon sérieux. Il restait beaucoup de ces horreurs et je doutais avoir assez de flèches pour tous les immobiliser. De plus, j'ignorais ce que cachait la brume derrière eux.

J'observais Nessandro allumer sa torche pour ensuite allez répandre des flammes à l'opposer de la traîtresse. Je voyais où il voulait en venir et cherchais du regard un objet qui pourrait également répandre des flammes. Pas de torches en vue, mais un élan de lucidité me traversa l'esprit. Il me restait une bille d'eau que je saisis fermement en songeant de toutes mes forces à une torche neuve.

Une fois en main je la plongeais dans le foyer en m'adressant au nain et à la pleurnicheuse.

"Essayez de retenir la dingue à la pelle cette fois. On s'occupe des saloperies."

Je pris un instant pour me répéter ce que je venais de dire. "On", moi et Nessandro nous allons faire face à ses monstres arboricoles, ensemble. Si on m'avait dit que je ferais équipe avec une fée bleue pour combattre des hommes arbres dans un livre il y a quelques jours, je n'y aurais jamais cru, jamais. Et pourtant j'étais là, appréciant la compagnie de cette petite créature. Peut être que je devrais lui donner mon vrai nom quand cette histoire sera terminée. Enfin s'il s'en sort et si j'y pense. Je jetais un dernier regard à mes interlocuteurs avant d'aller porter mon aide à Nessou.

J'attrapais un tabouret mal en point auquel j'appliquais ma torche, dès qu'il prendrait feu je le lancerais vers ces monstres pour les gêner dans leurs avancés. Je comptais également répandre les flammes sur d'autres objets qui paraissaient inflammables que j'avais en vue et qui semblaient suffisamment hors de portée des monstres pour le moment.

Tandis que j'essaye de passer le suivant monstre, comme le premier, tel un joueur de balle-au-pied évitant ses poursuivants et traçant sa route vers son objectif, celui-ci me crache une substance qui, en plus de ne ressembler à rien, pue. Quelque chose au fond de moi, me hurle de sauter de coté, mais, avant d'avoir réellement eu le temps d'éviter ce qui semble être une attaque, je me retrouve avec une fleur qui pousse brutalement sur l'avant-bras. Avec tout ce remue-ménage, j'avais oublié la petite fleur perdue dans les rochers qui était venue s'accrocher à mon bras. Celle-ci se dresse et s'ouvre, petite plante rose à l'odeur si agréable, contrant le vomi noir de l'homme arbre, sans subir le moindre dommage d'ailleurs.

Je reste une poussière de secondes émerveillée par cette révélation impromptue, avant de lui murmurer :
"Merci petite fleur. Tu m'as vraiment bien aidé."

Je parviens à passer dans le dos de la créature qui n'a peut-être pas réaliser ce qui vient de se produire, à vrai dire, moi non plus, mais c'est sans importance. Je viens d'entendre le signe demandé aux Dieux, des bruits de pas devant moi. Bondissant de joie, je m'élance dans cette direction, sans faire la moindre attention à ce brouillard pour le moins dense qui m'enveloppe petit à petit, telle une protection visuelle. Désormais, je suis totalement invisible, juste guidée par le bruit de pas que les Dieux m'ont envoyés.

"Tu entends petite fleur, c'est par là !"


(((Je continue tout droit, en direction des pas...)))

Catastrophe, le dragonnet avait fait choir la guerrière en pagne dans son piqué un peu trop vif et suicidaire. Une chance en soi, mais il ne s’en doutait pas. Il tenait entre ses griffes la grande traîtresse de l’histoire, mais l’ignorait totalement, au point même qu’il la prit en pitié d’avoir ainsi été écrasée, et rompue dans sa fuite vers la sauvegarde fantoche du semi-homme bedonnant. Celui-là, d’ailleurs, avec une vivacité surprenante pour son embonpoint, rampa frénétiquement pour tenter de se mettre hors d’état de nuire des hommes-arbres qui envoyaient, plus à l’arrière, des jets de sève acide sur ceux et celles qui étaient demeurés dans l’auberge. Les non-volants, quoi.

Si le gobe-saurien avait eu un tant soit peu de logique, il aurait compris qu’il était difficile pour chacun d’entre eux de passer ce mur d’ennemis. Tout comme c’aurait dû l’être pour Sura, alors que pas du tout. Et il aurait pu en déduire qu’il s’agissait une alliée de ces ennemis, et donc une ennemie par extension, le ramenant ainsi dans le droit chemin de la pensée commune, mais… mais non. Tips n’avait pas cette logique interne, ce mode de pensée qui permettait de déduire des choses d’autres choses. Il voyait, et déduisait l’information brute, telle qu’elle se présentait à lui, sans discerner le bien, le mal, la ruse ou l’intelligence.

Culbutant donc la Sura, il ne pensa pas à reprendre sa forme humaine, et pour tout pardon qu’il voulut lui présenter, il rugit face à son visage, lui présentant sa petite rangée de dents acérées. Et inconsciemment, il fit ce que chaque dragon était capable de faire, mais que lui-même ignorait de sa propre puissance : il cracha le feu, droit dans sa face, pile sur elle, et totalement inconsciemment. Un souffle enflammé qui risquait de réchauffer un brin l’ambiance de ce brumeux final.

[HJ : utilisation de la capa spéciale de Tips : souffle de feu.]