La projection de l’énergie hors de lui laisse un instant Caabon épuisé, le corps comme après une trop longue expiration, exigeant de reprendre son souffle, une ample bouffée d’air puis plusieurs autres plus courtes. Pas le temps. Une soudaine déception s’abat sur le wotongoh lorsqu’il remarque que son offensive a échoué, que la bête s’est retirée, laissant la force heurter la pierre du dôme. A peine a-t-il le temps de se remettre, et d’analyser un peu la situation autour de lui, que le sinolgure revient, la gueule écarlate, et plonge dans la grotte vers de nouvelles proies. Mal lui en prend, car même pour un animal à l’air félin comme lui, la chute est haute, et il semble manquer un instant seulement d’assez d’esprit pour esquiver une attaque.

Quelques pas seront nécessaires pour parvenir jusqu’à sa cible, une course rapide, un élan peut-être pour donner son coup, cela ne fait pas peur au jeune homme. Il lui reste encore de la ressource, et les muscles de ses jambes sont moins endoloris que son esprit pour le moment, malgré la marche dans le désert. Ses précédents voyages et les entrainements solitaires à Oranan portent aujourd’hui leur fruit.

Certain que Rana ne l’a pas abandonné, il est prêt à repartir à l’attaque. Il aperçoit du coin de l’œil qu’il n’est pas le seul à tenter quelque chose. La bête plus morte que vivante de la sindel s’est aussi élancée, et c’est à deux adversaires que le sinolgure devra faire face. Caabon anticipe un choc dans le flanc de sa cible, le mouvement lorsque les deux corps se rencontreront. Cette fois, il ne veut pas manquer son coup, pour pas que la situation soit trop de troubles pour eux. Pas question de tuer le sinolgure, juste le sonner, comme il est déjà parvenu à le faire précédemment, dans l’autre grotte. Sa confiance en un dénouement positif est renforcée par la chute lourde de l’autre sinolgure, qui a pris un choc assez violent pour qu’il s’élève dans les airs.

(Celui-là, nous l’aurons, et nous pourrons aller donner un coup de main aux autres si besoin est.)

Une fois de plus, il compte recourir à sa force, la libérer, s’en servir pour étourdir la bête, la rendre inconsciente, sans prendre autant de risque qu’un coup portée avec ses griffes. Le long de son bras armé, il lui semble percevoir le fourmillement familier. Sa dernière pensée avant le coup est pour Rana, afin qu’elle ne le laisse pas commettre d’acte irréparable.

(Rana, permet moi d’épargner cette bête tourmentée.)

(((A la suite de l'attaque du compagnon de Maâra, utilisation de la combunaison de CC : coup de ki lvl14 (For+1/lvl, ne prend pas en compte l'endurance des équipements, init/2 pour l'utilisateur au prochain tour), miséricorde de Rana lvl7 (for+2/lvl, en cas de mort de la cible, celle-ci garde 1PV et sombre dans l'inconscience) sur le sinolgure du centre de la pièce.
422 mots)))

Un jeune humain aux allures de gosse viens m'aider. Ou plutôt c'est moi qui vient l'aider.
Maude part avec Aliéron et Asterie. Mon compère a réussi à isoler la Rousse. On peut dire que ça sent le roussi, ou autre chose. Quoi qu'il en soit je suis curieux vis-à-vis de leurs relations. C'est étrange, et je me plais à observer de nouvelle chose et de nouveau comportement.

Au niveau du combat, il se déroule tranquillement. Chacun semble faire de son mieux. Néanmoins, je ne suis pas à l'aise du tout. Il y a trop de monde, trop peu d'espace. Je ne peux pas vraiment déchaîner ma véritable puissance et utiliser mon corps à son plein potentiel. Quant à mes pouvoirs... Je pense qu'une utilisation, tant qu'elle est raisonnable et raisonnée, est envisageable. Il n'y a qu'en danger de mort que, tel un loup voyant sa fin approchée, j'utiliserai toute ma magie.
Mais dans cet affrontement, nul sort de ma part, à cause du manque de place et de la densité de population des lieux. C'est bien dommage, j'aurai bien voulu approfondir ma maîtrise de cet aspect de moi-même.

Le sort lancé par la fillette ne fait pas mouche puisqu'au dernier moment le Silnogure fait un pas en arrière. J'entends alors un bruit. Le Silnogure du puits avec sauté et se retrouvait au beau milieu de nous. Fait chier. Je laisse néanmoins les autres aventuriers s'en occuper, certains ayant déjà essayer de l'attaquer.
Mon attaque touche, et le résultat attendus est là. Je semble m'être bien amélioré depuis mon séjour à l'armée. Voilà que le Silnogure tangue et menace presque de tomber. Le jeune homme à mes côtés semble se servir de la même énergie que moi et envoie la bête en l'air. Elle s'écrase ensuite sur le sol poussiéreux. Se relever semble difficile pour elle. Tant mieux.

La petite partie précédemment avec les deux aventuriers revient en larmes. Trois Silnogures. Ils ont besoin d'aide. Le jeune homme fait preuve de bon sens et nous demande d'y aller, avec l'autre aventurier adulte. Parfait.
Je lui réponds donc, un léger sourire aux lèvres :
« Bien. Faites de votre mieux. »

Je me hâte ensuite de rejoindre la petite qui doit m'emmener auprès des trois Silnogures et de mes deux camarades d'aventure. Je fais le vide dans mon esprit. Là-bas, j'utiliserai mes pouvoirs pour régler une bonne fois pour toute la situation. J'espère juste que je ne tuerai pas les bêtes qu'on doit sauvées.

(412 mots)

Pour Caabon, Dems, Hawke, Jôs, Maâra et Naya !

Jet de dés Stor Varg: Bousculade: Réussite
Jet de dés Caabon: Attaque: Réussite de justesse
Jet de dés Silnogure plafond saut : Réussite
Jet de dés Hawke: Attaque : Réussite
Jet de dés Dems : tentative d'attacher le silnogure : Échec
Jet de dés Naya: tentative d'attacher le silnogure: réussite en partie


C'est devant l'adversité, devant un événement qui les dépasse que les héros puisent une force inestimable au fond de leur être, et c'est aussi dans ces situations alarmantes qu'ils s'unissent avec des gens ou des êtres sortis du monde des morts dans un seul but: aider son prochain, à savoir ici de jeunes enfants qui se sont embarqués dans une aventure plus grande qu'eux.

C'est ainsi qu'un homme à la peau noire et qu'un mort-vivant sous la forme d'un liykor s'attaquent à un silnogure dont l'âme a été souillé. Stor Varg réussit à déstabiliser le silnogure rendant son équilibre précaire. La double attaque de Caabon achève l'action commencé, le silnogure en colère, grogne, salive, ses yeux sont exorbités, mais il est impuissant devant une telle attaque qui le fait chuter au sol. Sa respiration semble difficile, et ses muscles sont entraînés dans un spasme incontrôlé. Il voudrait se relever, mais en est incapable. Il est donc à la merci des aventuriers. Par contre, les iris rouges de ses yeux sont en mouvement et sa mâchoire tentera de happer tout ce qui pourra se trouver à sa portée.


La petite Charlène regarde Maâra d'un air impuissant. Elle n'est qu'une enfant. Elle voudrait bien venir en aide à la femme courageuse, mais elle n'en a pas la force, ni le courage, et encore moins la maturité nécessaire, elle est morte de peur. Ainsi, elle se contente de hocher la tête négativement, tout en rajoutant timidement, la voix tremblante :

"Je n'ai jamais vu cet homme, mais l'état de sa peau et de ses vêtements, laisser penser qu'il a traversé beaucoup plus qu'une porte."

Rabaissant son regard au sol comme lui avait recommandé Maâra, elle se tut.

Pendant ce temps, Maâra invoque les esprits errants. Parmi tous ceux pouvant se trouver à proximité, celui d'un brave guerrier, le père des enfants, répond à l'appel. Une voix grave, forte s'infiltre parmi les pensées de Maâra.

(J'ai fait mon possible de mon vivant. Ne pouvant emprunter les portes de la bibliothèque, j'ai convaincu la responsable de m'indiquer où mes enfants pouvaient se trouver. Et c'est par mes propres moyens que je me suis retrouvé dans le désert. Et de toute la force, de tout mon courage puisé à même l'amour pour mes enfants, j'ai ramené un silnogure, espérant avoir apporté ainsi ma contribution. J'étais seul, mais vous êtes plusieurs. Ensemble, vous réussirez)

Malheureusement pour Dems, la bête n'était pas inconsciente. Étourdie, ébranlée, certes par la violente chute qu'elle venait d'accusée après son vol plané d'une dizaine de mètres, mais pas inconsciente pour autant. Heureusement pour le jeune homme, lorsqu'il voulu la traîner aidée de Naya, la bête, encore sous le choc, ne put les empêcher, tentant en vain de les atteindre de sa puissante mâchoire. Par contre, une fois près des chaînes, elle réussit à se débattre et se remit debout. Encore faible, elle fait face aux deux jeunes gens, les menaçant de ses crocs acérés.

Martine et Martin à présent tout près des autres, tout comme l'avait demandé Dems, regardèrent Naya, incrédules, s'interrogeant sur ces propos inquiétants.

Et puis, des tremblements se firent entendre. Tremblements qui soulevèrent le sable du sol donnant à celui-ci, à travers la lumière du puit, une apparence de neige fine. Quelques uns de ses grains se déposèrent sur les armes des aventuriers sans qu'ils ne puissent s'apercevoir de la conséquence engendrée.




Maude agrippa sans tarder la main que lui tendit Hawke et tous les deux repartirent vers la réserve des shaakt, juste ici



(((-Dems et Naya, vous l'aurez compris, la bête est près de vous et vous devez l'attaquer de nouveau si vous ne voulez vous faire charcuter
- la fine poussière s'avère être de la neige de Noël. je tenais moi aussi à vous offrir un petit présent pour Noël, une de vos armes sera améliorée.)))
-le plan à jour suivra d'ici peu
)))


Naya: XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (Tentative d'enchainer le silnogure)
Caabon: XP: 0,5 (post) 0,5 (mot) 1 (Attaque réussie)
Hawke: XP: 0,5 (post) 0,5( part aider les autres)
Dems : XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (protection des petits) 0,5 (Tentative d'enchaîner le silnogure)
Maâra : XP: 2(post) 0,5 (délai respecté) 1 (Attaque de Stor Varg) 0,5 (communication avec le père décédé)

Depuis combien de temps sommes nous là ? Cela semble être une éternité. Je suis fatigué, désorienté et complètement heurté par les dires de Naya. Sérieusement je ne l'envisage même pas. Ne comptez pas sur moi pour toucher à ces gosses et j'espère vraiment que Naya se plante sur ses conclusions. Je ne sais pas comment elle a pu trouver ça, mais ça me parait tellement absurde. Enfin pas pire que notre situation actuelle.

Manque de pot, notre sino s'agite et se détache facilement. On est mal, alors qu'on allait aider ceux du centre, le notre est prêt à nous massacrer, très fâché d'avoir été touché. Tel un gros chat, les oreilles en arrières et soufflant nerveusement, il s'avance, menaçant, prêt à nous bondir dessus. Il faut l'attirer à part des enfants, on ne doit pas les mettre à danger. Heureusement, les petits sont loin des combats, quasi tous ensemble, de l'autre coté de la pièce. Naturellement je me place devant Naya qui reculait apeurée par la bête.

"T'as un plan cette fois-ci ? Car je crois qu'on l'a raté... " Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me fonce dessus, je roule sur le coté esquivant l'attaque qui m'était destinée. La bête se retourne et menace cette fois-ci Naya. Je me jette à corps perdu dans la bataille, avec juste mes mains et une témérité que je ne me connaissait pas. Je saute sur le sino qui me tournais le dos, afin d'essayer d'arrêter son attaque. Je lui porte plusieurs coups rageurs sur sa tête, mais ça ne semble pas l'atteindre, au contraire, il enrage encore plus et rue comme un taureau énervé. Je n'ai pas de quoi me maintenir sur lui car ses poils sont trop courts pour être pris à poignées, comme pour la crinière d'un cheval. Je suis projeté violemment au sol, le souffle coupé par l'impact. J'ai du mal à relevé, j'espère juste que Naya ou un autre va pouvoir prendre le relais.

"Ostie qu'tu m'énarves !" Je jure comme un gamin des rues que je suis. Un gamin qui veut en protéger d'autres. C'est quand même pas compliqué d'attraper ces bestioles. Je me relève, j'ai un coude qui me fait mal mais qu'importe. Un peu de sang s'écoule de mes lèvres qui ont du prendre un choc. Pas grave, je m’essuie d'un coup de manche et regarde autour de moi. Sérieusement si j'avais pensé une seconde que c'était aussi difficile, je ne serais jamais venu. Même pour des milliers de yus. Soudain une secousse ébranle la salle, tout bouge, et une volute de fumée, de sable et de poussière mêlée remplie la pièce. Je tousse un peu, mais me sent ragaillardi, près à replonger dans le combat, dans la fureur. Où est Naya ? Je ne la vois plus. Ah si mal en point ! Acculée contre le mur, le sino la gueule grande ouverte, humant son futur repas. "Bordel !"

Mon sang ne fait qu'un tour et je m'élance et en quelques pas je fonce sur le sino, de tout mon poids je le bouscule pour dégager Naya du mauvais pas. Le choc est d'une violence inouïe et j'espère avoir pu au moins laisser une chance à la noble de s'en sortir.

(CC utilisée : Bousculade : Le coup vise à repousser l'adversaire pour le faire reculer de [lvl/4]m, maximum 10m, et essayer de le faire chuter (50+lvl% de chance de le faire chuter, for+1/lvl). Il est plus facile ainsi de le blesser ou de prendre la fuite. (Du moment que la cible est à terre : +2/lvl au jet de fuite, esquives de l'adversaire -1/lvl, la cible attaque en dernier au tour suivant. Si elle ne l'est pas, +1/lvl au jet de fuite uniquement.))

Personne ne réagit à mes paroles, bien sûr, c'est absurde, tellement absurde. Mais un élu doit faire un acte héroïque et même en des temps aussi troublé que ceux que nous vivons, un enfant de cinq ans comme le frère de Nadine, à part se sacrifier, je ne vois pas de quoi il peut être capable, ça reste un gamin qui pleure. Puis un grognement se fait entendre derrière moi, je hausse les épaules, le silnogure a dû finir de se réveiller et ne doit pas être content. Malgré tout, je finis par me retourner, pour mieux bondir de trois pas en arrière en lâchant un petit cri apeuré.

Le silnogure était mal attaché, ou pas assez affaibli, ou je ne sais pas encore quoi, mais là, il est détaché, grondant, soufflant, tous poils dressés. Il me rappelle Yuiyui, mon gros chat blanc comme la neige, absolument adorable la majorité du temps; sauf quand il était apeuré ou pire en colère : il devenait alors une sorte de masse de poils piquants qui crachaient, soufflaient et attaquaient dès qu'on s'approchait. A part que loin de mon chat des neige de quelques kilogrammes, nous faisons face à un énorme monstre de pas loin de la centaine de kilogrammes avec des griffes qui ressemblent plus à des poignards fins qu'à des aiguilles à coudre.

Dems me demande si j'ai un plan, je rigole nerveusement. Est-ce que j'ai la moindre attitude trahissant la possibilité d'avoir un plan sérieusement ? Mon chevalier protecteur se fait virer en évitant un violent coup de pattes, me laissant devant cette terreur pleine de poils. Il me faut une idée, une idée géniale et efficace de préférence. Je fouille ma tête, et mes fluides, surtout mes fluides, ombre, éclair, ombre, éclair, ombre, éclair... mais où sont passés ces maudits fluides de glace que j'ai employé tout à l'heure ? Par Yuia, ne me dites pas que je peux à peine lancer UN petit sort ? Bon, ça sera l'ombre alors. Que faire avec des ombres ? Par Thimoros, je peux faire quoi avec tes petits fluides ? A part des ombres ?

Dems détourne l'attention du silnogure, qui se met à mordre dans le vide, manifestement de très mauvais humeur. Mon courageux compagnon tape sur sa tête, encore et encore, mais le silnogure ne réagit pas dans notre sens, cette saloperie de bestiole commence sérieusement à m'agacer.

J'attrape mon bouquin, bien décidée à m'occuper de ce silnogure. A une vitesse dingue je me mets à le feuilleter à la recherche d'une idée, mon fluide d'ombre prêt dans la main. Un phénomène étrange se met en route, les pages se mettent à tourner, toute seule, pour s'arrêter... A la page des sorts d'ombre. Voilà qui est pratique, mais genre vraiment pratique en fait, idéal pour un mage en cours d'apprentissage comme moi ! J'ai tout juste le temps de lire le titre du premier sort "crépuscule ciblé", que je suis rappelée à l'ordre par notre fauve déchaîné. D'un coup de tête, il envoie valser mon bouquin et je ne dois qu'à mon amour des manuscrits de ne pas me faire dévorer, car je plonge pour éviter à mon précieux ouvrage une rencontre douloureuse avec le sol.

"Raalgamaziel ! On ne touche pas à mes livres !"

Là, je suis en colère, mais vraiment en colère. Faire tomber le crépuscule ? Sur sa tronche de gros chat ? C'est ça que mes fluides peuvent faire ? Hé bah ça sera toujours ça de gagner, le rendre aveugle le temps que Dems se relève et l'assomme un bon coup ! La bestiole tente de me foncer dessus, mais il se ramasse un gros coup de grimoire sur la truffe. Pas suffisant pour le blesser ou autre cependant, juste assez pour qu'il s'agace un cran de plus encore.

Par Thimoros, ce monstre commence sérieusement à m'échauffer. D'un coup de tête, il m'éjecte jusqu'au mur, ses pattes non loin de ce qui sera son collier, je me le promets. Je ne sens pas la douleur, mon ire est bien plus forte que tout le reste, elle bouillonne en moi et les fluides d'ombre me donnent des envies parfaitement téméraires :
"Bouffe-moi, si tu crois pouvoir le faire; mais par tous les divins, arrête de pigrasser."

Et merde, mais qu'est-ce qui m'a pris de l'agiter encore un peu plus ? Le silnogure vient me balancer un rugissement à la tronche, pas loin du visage. Je vois Dems qui vient s'élance, au moment où ce connard de silnogure vient... tenter de m'arracher mon livre des mains en mordant dedans !

"Par Thimoros, ça, c'est hors de question !"

La colère sort d'un seul coup, sans que j'ai réellement prévu ce sort, ni même son effet. Mes fluides se transmettent directement de mes mains au livre, à la gueule du silnogure. J'ignore si ce qui semble être une attaque a réussi, ou même si je serais capable de la relancer une nouvelle fois, mais bordel, ça fait du bien de s'énerver parfois !



(((tentative de lancement du sort du Souffle de Thimoros : Thimoros récompense ses adeptes les plus fidèles en leur faisant don de ce pouvoir terrifiant. Il permet de retirer directement des PV à une cible sans tenir compte de ses points d'endurance. PV-2/lvl du sort.; au niveau 4.)))

- Après avoir écouté le père, Maâra le laisse s'en aller malgré la déception de ne pas trouver l'aide qu'elle chercher à propos de la coupe.
- Elle dit aux enfants que leur père était l'humain le plus courageux qu'elle connaisse et qu'ils doivent tous ensemble exaucer ses dernières paroles : réussir.
- Elle ordonne à Stor varg de retenir du mieux possible le silnogure (en montant dessus) pendant qu'elle le rejoint et tente de le museler avec sa ceinture.

Cette fois-ci le sinolgure ne fuit pas, et l’offensive de Caabon s’avère être un succès. La bête déjà déséquilibrée par la charge du compagnon de Mâara reçoit de plein fouet la décharge de ki. Est-ce que la créature est si forte ? Ou que Rana a écouté la prière de son fidèle ? Malgré toute la force mise dans ce coup, dont le wotongoh ressent maintenant la dépense par une sensation d’épuisement plus forte que la fois précédente, le fauve n’est pas même évanoui. Basculé au sol, affaibli, ça oui, mais encore capable de grogner et de menacer de sa gueule pleine de salive. Pour l’attacher aux chaines ancrées dans le roc, il faudra encore le maîtriser, au moins écarter le risque de se prendre un coup de croc. Seulement le jeune homme doit prendre un instant pour récupérer et être au mieux de ses réflexes.

Fort heureusement, la chose mort-vivante à l’air lupin vient maintenir le sinolgure au sol, et la sindel s’approche d’eux pour museler l’animal à terre. Plus près des chaines, les deux adolescents semblent s’occuper du sinolgure encore sur ses deux pattes. Même si le but est de sauver ces créatures, elles se sont surtout faites câlicer par les aventuriers. Cette pensée arrache un demi-sourire amer au wotongoh, qui se félicite surtout qu’il n’y ait pas eu jusque là de blessé ou de mort. Après tout, peu d’entre eux semblent être des chasseurs émérites. Et puis il y a les enfants.

Et aussitôt il s’aperçoit que finalement, les choses se sont si vite enchaînées qu’ils ont été oublié dans leur coin. Fenouil n’avait-il pas été blessé de la même manière que le premier sinolgure maîtrisé ? Deux viennent de prendre des chocs qui auraient ébranlé n’importe qui.

Le deuxième sindel est reparti de l’autre côté, pour aider les adultes, aussi décide-t-il d’aller vite auprès du petit groupe sur sa droite pour s’enquérir de leur santé, ou au moins les rassurer, s’interposer si des fois un des sinolgures échappait au contrôle de ses adversaires. Au pire, la salle n’est pas si grande, de là où il sera il pourra venir au secours de ceux qui en auront besoin, si des fois ils en ont besoin.

« Vous allez bien ? Pas de blessé ? Personne ne se sent mal ? Rassurez-vous, on ne fera pas de mal aux animaux, et ils ne vous feront pas de mal. Nous allons tout faire pour qu’il n’y ait pas un mort de plus, et qu’il n’y ait pas de larmes, d’accord ? »


(((420 mots)))

Pour Caabon, Dems, Jôs, Maâra et Naya !


Jet de dés Dems : Attaque bousculade: Réussite
Jet de dés Naya: Soufle de Thimoros : Echec


Les efforts de Naya et Dems ne furent pas vains cette fois. Malheureusement pour Naya son sort lancé n'atteint pas la bête. Dems en colère réussit pour sa part à bousculer l'animal et le faire choir au sol. Cette fois, ils peuvent tenter de l'attacher à l'aide des chaines. Ils devront par contre prendre garde, car bien qu'affaibli et au sol, la bête, par instinct, va tenter de mordre tout ce qui s'approchera de sa grande gueule.

Nadine et Phil ne répondirent point à Mâara, se contentant de hocher la tête d'un air entendu. Tel était la volonté du défunt, il la respecterait. Doté d'une ouverture d'esprit propre aux enfants de cet âge, il ne questionnèrent point Maâra au sujet de sa capacité de communiquer avec les esprits. Ils l'écoutèrent et acceptèrent ses dires sans en douter. Peut être que la présence du mort vivant (stor varg) y était pour quelque chose.
Le stor warg réussit sans peine à neutraliser le silnogure. Et c'est ainsi qu'aider d'un coéquipier sans pareil Maâra immobilise le silnogure.

Les enfants laissés de côté temporairement étaient morts de trouille. Huguette et Muguette assise de chaque côté de leur frère, avaient le visage enfoui dans la poitrine de leur grand frère. Ce dernier n'en menait pas plus large, mais il continuait malgré tout à jouer le rôle du grand frère, malgré la peur que trahissait ses grands yeux. Martine regarda ses amis puis répondit à Caabon.

" Ca va aller je crois,merci Caabon. Mais, j'ai hâte de retourner à la maison ! Je me demande si on ne pouvait pas commencer le rituel afin d'en finir au plus vite et de retourner chacun chez soi."

C'est Fenouil qui prit la relève.

" OUi, c'est moi l'élu, je dois donner l'exemple et être le premier à commencer ! "

Le gobelin semble avoir pris du mieux, mais sa voix, son regard et son teint blaffard trahit une certaine fatigue, une certaine faiblesse.

Et Martin de questionner:

"On peut commencer même si les 10 silnogures ne sont pas réunis vous pensez ?
Fabiolo y ajouta son petit grain de sel:

"On pourrait du moins se préparer. Vous avez une coupe ? " Demanda-t-il sans visée un interlocuteur en particulier.

Les enfants tournèrent leur regard vers Caabon (sauf les petites jumelles) attendant qu'il leur fournisse les réponses.

Naya: XP: 1,5 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 0,5 (tentative d'attaque)
Caabon: XP: 0,5 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 0,5 (préoccupation enfants)

Dems : XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 1 (attaque réussie )
Maâra : XP: --(post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (enchainement du silnogure)

Cette enflure de bestiole à quatre pattes s'est enfin décidé à lâcher mon précieux grimoire et bien que ma magie ne semble lui avoir rien fait, elle lui a occupé l'esprit, ce qui est mieux que rien, dans notre situation. Dems surgit soudain et d'une force surprenante, dont il a déjà fait preuve en expédiant la lourde bête à plusieurs mètres, il parvient à nouveau à le sonner. Le silnogure vacille et finit par s'écrouler, non loin de son futur collier de fer. Loin d'être mort ou même réellement assommé, la bestiole grogne encore, montrant des dents bien aiguisés, dont il est manifeste qu'il n'hésitera pas à faire usage.

Cependant, l'action de mon compagnon d'infortune, me permet de respirer un grand coup. La colère se calme en moi, je suis d'un tempérament plutôt volcanique, capable de monter dans les rideaux extrêmement vite, mais d'en redescendre tout aussi rapidement. La situation autour de nous a aussi évolué pendant notre combat, le dernier silnogure à portée est lui aussi dans les vapes, les autres le tireront bien jusqu'à la chaîne suivante. Il est temps pour nous de penser une nouvelle fois à accrocher notre monstre, tout en faisant gaffe à ses crocs.

A nouveau en pleine possession de mes facultés, je réfléchis à un plan. Cet air de prêt-à-nous-dévorer me rappelle un peu le plus gros des dogues de chasses de mon père, un monstre plus grand que moi qui m'a terrorisé durant des années quand j'étais gamine. Le genre de chien capable de tuer un sanglier à lui tout seul, et de tuer un ours à l'aide de sa meute. Celui-là était d'une couleur fauve, et c'était le mâle dominant en plus.
Puis un jour, j'ai vu le gamin du piqueux approcher le chien sans la moindre peur. Passant par derrière, il tenait à la main un tissus solide, pas très large, une sangle de cuir en réalité, nouée de manière à pouvoir se serrer quand on tirait sur une extrémité. Il a glissé l'anneau bien assez large autour de la gueule et a serré, assez fort pour forcer l'animal à la fermer. Etonnée du procédé, je lui ai demandé comment faire, il m'avait appris à faire ce noeud, très utile pour un tas de choses. Il faut que j'arrive à retrouver comment faire !!!

"Tu t'occupes du collier. Je vais lui fermer sa gueule, d'accord ?"

Fouillant dans mon sac, je cherche à récupérer mon ancienne cape, échangée comme celle du désert que je porte sur le dos, certes c'est de la soie, mais c'est de la bonne soie. Puis de toute façon, je pense pas avoir autre chose qui puisse faire l'affaire. La retrouver est finalement assez simple, je sors ma dague de femme et en coupe une bande que je pense largement assez longue.

Viens l'étape difficile, celle de retrouver comment faire le noeud du fils du valet. Un coup au-dessus, non, en dessous, non plus, par là peut-être ? Non, rien à faire. Ah si, en tirant là, peut-être que ? Ah non, ça ôte complètement le noeud de faire ça. Un petit rire me tire de ma réflexion, celui d'un Dems qui me trouve manifestement ridicule ! Comment ose-t-il rire de moi, ce maroufle ?

"Tu penses pouvoir faire mieux, peut-être ? Il faut un noeud qui puisse se serrer, puis tu iras lui fermer la gueule avec !"

Ca y est, je suis vexée. Je le plante avec ma lanière de cape, me rapprochant du collier pour étudier son fonctionnement, idée que je puisse agir au plus vite, dès que Dems aura museler le silnogure, je lui mettrais le collier !

Un tel choc ne m'a pas laissé indemne, je suis sonné, j'ai du mal à me relever du sol. Je ne pensais pas avoir tant de ressources en moi, par deux fois j'ai touché sévèrement le sino, le mettant quasiment hors combat. Ma vue est floue, mais je vois la bête au sol, en sale état. Mon corps n'est sans doute guère mieux, j'ai mal sur tout mon flanc, là où le choc s'est produit. J'ai déjà par le passé pris de sérieuses corrections, mais je n'étais qu'une frêle chose qui subissait. Désormais j'agis et je vais de l'avant. Je me relève péniblement, à moitié dans les brumes, l'esprit hagard de fatigue. Ne pas dormir, pas encore. Il faut finir ce pourquoi nous sommes là, sauver les sinos, mais sans sacrifier les enfants. Ça je ne le permettrai pas.

Naya me sort de ma torpeur, elle me dit de m'occuper du collier et qu'elle va fermer sa gueule. Quoi ? Excellente idée, mais ça ne tombe pas forcement au bon moment, ou alors je n'ai rien compris. Ah oui, en voyant ce qu'elle fait je comprends ma méprise et j'en rigole intérieurement, si elle m'avait entendue, nul doute que j'aurais eu sa fureur. Et j'ai pas envie de la voir s'énerver celle-ci... Le collier, où est-t-il ? C'est un gros machin de ferraille, comme un collier d'esclave comme j'ai pu en voir dans le sud vers Exech. Trouver ça dans le pièce, où donc a pu tomber ce collier ? Finalement il traine ouvert non loin de là où est le sino. Il a du le faire tomber en se débattant. Je le ramasse et l'examine, oui il peut encore se refermer et se fixer avec son mécanisme. Sa taille et son poids sont impressionnant,assez grand pour englober le cou monstrueusement musclé du sino.

Je reviens alors avec le collier pour le fixer quand je vois Naya a de la misère à essayer de faire un nœud pour espère pour museler la bête. Elle ne semble pas connaitre l'art des nœuds solides et efficaces? Je laisse échapper un rire malvenu dans la situation. Naya se vexe et me laisse sa lanière de tissu et me prend le collier des mains. "D'accord te fâche pas, et tiens-toi à l'écart. Place le collier une fois que j'ai fini." Je dois être rapide, les noeuds, ça me connais vu ma longue expérience de marin sur la Charmeuse des eaux. Sans réellement réfléchir, je saute sur le dos du sino qui tentait de se relever comme si je montais sur un cheval. Je passe le tissu sous sa mâchoire et serre d'un coup sec pour coller son inférieure mobile à sa supérieure. Surpris, la bête tente de grogner et de bouger, mais je suis bien fixé dessus et rapidement fait quelques boucles et serre. Avec ça il ne saura plus ouvrir la bouche et nous l'aurons sécurisé.

Finalement, la sindel s’en est sortie avec le sinolgure, aidée par son compagnon mort-vivant. Un autre de ces animaux se trouve maintenant attaché au roc – mais attaché pour quelle raison ? Pourquoi ces chaines ? – et le dernier est aux prises avec les deux adolescents, qui finiront bien par en faire façon. Pour l’heure, ils n’ont pas appelé au secours, et le wotongoh compte bien s’occuper d’abord des enfants, ne serait-ce que parce qu’ils viennent de lui asséner des questions qui l’ont vraiment punché. A commencé par le gobelin – qui n’est pas vraiment un enfant, mais qui se fond bien dans le groupe.

(Lui ? L’élu ?)

Il s’agenouille auprès des enfants pour poursuivre la conversation, dos à la paroi rocheuse pour ne rien perdre de ce qui pourrait se dérouler dans la pièce, notamment en cas de détresse des deux jeunes qui maîtrisent le fauve. Ce faisant, il aperçoit également la sindel qui se dirige vers le second groupe, près du cadavre.

(Au moins, personne n’est oublié. Et pour l’instant, tout le monde est en sécurité. Assez pour que nous tirions les choses au clair.)

« Une chose à la fois s’il vous plait. Je suis un peu fatigué, et je suis bien content que vous soyez prêts. Mais avant tout, j’aimerais que vous m’expliquiez à quoi. » leur demande Caabon. « Vous m’aideriez beaucoup si vous m’en disiez un peu plus. » Fixant plus spécifiquement Fenouil, il lui recommande tout d’abord : « Tu devrais t’asseoir, tu as l’air un peu… » (Comment faut-il dire pour un être vert ?) « … pâle. Pas de précipitation, il fait chaud, et avant de se lancer dans quoi que ce soit, j’aimerais que tu m’en dises un peu plus. Comment sais-tu que tu es l’élu ? Et que veux-tu commencer ? »

« Vous savez, je veux bien qu’on se prépare, et qu’on cherche une coupe. Mais je ne crois pas que nous devions commencer quoi que ce soit avant que tout le monde soit là. Imaginez, si les autres reviennent avec un sinolgure effrayé » explique-t-il aux enfants « et qu’il nous dérange ? Vous ne voudriez pas faire les choses à moitié. D’abord j’aimerais entendre ce que vous avez à me dire. Ensuite nous verrons pour une coupe. D’ailleurs, est-ce qu’on peut utiliser ce que l’on veut comme récipient, ou faut-il vraiment une coupe ? »

(((398 mots)))

Pour Caabon, Dems, Jôs, Maâra et Naya !

Jet de dés Dems: Réussite

Naya apparemment contrarié a fait le bon choix que de laisser Dems mettre à exécution le plan qu'elle avait échafaudé. Tel un cavalier sur un taureau enragé Dems a réussi vaillamment à museler la bête féroce après que Naya lui eut fixé son collier. Les bêtes sont bien conscientes mais dorénavant sans danger pour les occupants de la grande salle.

Ailleurs dans la salle, là où se trouve le père et ses enfants. Charlène répond à Mâara:

" C'est moi qui suis désolée, car je n'ai pas de réponse à vous apporter, je ne sais pas de quelle coupe il s'agit " Elle regarde Mâara de ses beaux grands yeux humides, elle voudrait lui répondre, si seulement elle connaissait la réponse.

Quant au shaakt, après avoir bien regardé les signes et écouter les mots de Maâra, il se gratta la tête, puis fouilla dans son sac pour en sortir un gobelet de bois qu'il tendit à Maâra.

Fabiola, Martin, Martine, Maude, et Fenouil écoutent attentivement Caabon. Ils s'accrochent mentalement à l'homme sombre comme leur ultime bouée.

Suivant les conseils de Caabon, Fenouil se rassit. Il prit une grande respiration, se racla la gorge, puis parla très rapidement, comme s'il avait déjà oublié de se calmer

"C'est la dame grise, c'est elle qui a dit que j'étais l'élu en chef. Étant le plus vieux, je devais donner l'exemple et les autres feraient comme moi "

On ne devait pas tous le faire en même temps le coupa Martine.

Je ne me souviens plus, mais en tout cas, c'est lui qui commence la prière rajouta Martin.

Fenouil reprit la parole:
"nous devons nous placer dans le cercle, regarder les silnogure et réciter notre prière, et puis leur ames seront sauvés !


Et il n'y a que des âmes purs qui peuvent réciter la prière

Martine se rapprocha de Caabon et lui chuchota dans l'oreille pour ne pas être entendu des autres enfants :

"Cette prière, je vous l'ai déjà dite, mais chut, je n'avais pas le droit."

Martin regarda Martine les sourcils foncés et se renfrogna, sans savoir pour quelle raison, il n'aimait pas ce qu'il venait de voir. Cependant, il se tourna vers Caabon et lui répondit de bon coeur :

"Pour la coupe, nous n'en savons pas plus que vous. Et comme ma mère dit souvent, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. J'imagine donc qu'on peut prendre n'importe quel récipient ! " Termina-t-il tout en haussant les épaules.


Naya: XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 0,5 (plan muselière)
Caabon: XP: 0,5 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 0,5 (informations)
Dems : XP: 0,5 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 0,5 (museler le Silno )
Maâra : XP: 1(post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (position de Stor Warg) 0,5 (informations)

Pour Caabon, Dems, Jôs, Maâra et Naya !

Tel que les aventuriers vous avaient prévenus, la porte s'ouvrit de nouveau, laissant entrer une maude apeuré qui courut jusqu'à Martine, Martin et les autres, suivi de près par un autre silnogure, un Nennlartëa (8)