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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 22 Nov 2015 15:35 
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Les chemins des volcans (P35)




Pour Caabon et Jôs

Martin prend la petite rate dans ses mains, et tout doucement, lui caresse le dos . Le petite rate, bien calme se laisse faire. Le garçon accordant sa confiance à Jôs, ne bougea pas lorsque ce dernier faisait des moulinets avec sa nouvelle acquisition.

L'enfant jette un regard sur le médaillon, te fait un signe négatif de la tête puis repose sa tête sur l'imposante poitrine de son père. Il ne sanglote plus, sa respiration est plus régulière, ses yeux sont clos.

C'est Martine qui répond à Caabon.

"Vous offrirez le médaillon à Nadine, lorsqu'elle reviendra ici.... J'espère que mon père, ne tentera pas de venir me sauver. Ce n'est qu'un simple marchand, il ne résistera pas longtemps."

Bien que le calme règne à l'intérieur, pour le moment, il n'en est rien pour l'extérieur.

Et puis un mouvement est perceptible vers le puits de lumière, à ce mouvement se joint des grognements. Les tentacules bougent de façon frénétiques, mais pas comme si elles attaquaient, mais plutôt comme si elle se défendaient d'un prédateur quelconque. Puis après quelques mouvements saccadés suivit d'une cri aigu qui écorche les oreilles.... la bête tombe sur le sol

Image


Comme étourdi, elle ne bouge que très peu pour le moment... Mais ce n'est qu'une question de temps pour qu'elle se resaissise.

En haut, vers le puit de lumière, on peut voir la gueule ouverte d'un Silnogure. Il grogne et jappe, tel un prédateur ayant perdu sa proie.


Caabon: XP: 1,5 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté)
Jôs: XP: 0,5 (post) 0,5 (48 heures) 0,5 (délai respecté)[

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Jeu 26 Nov 2015 17:48 
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A fanfaronner avec sa nouvelle arme, Jôs ne prêta pas même un petit peu d'attention à Caabon qui était revenu avec un médaillon. Il était trop concentré à sentir le métal sifflant dans l'air. Ce n'est que le bruit lourd d'une énorme bête tombant sur le sol qui le tira de sa rêverie. Il en avait bien vu les tentacules jusqu'ici, mais maintenant, il lui semblait que la créature allait probablement les attaquer. Il avait déjà découvert les araignées tout à l'heure, maintenant il rencontrait une nouvelle bête à huit membres. Dans sa cervelle, une idée lui passa à travers, en un éclair.

"C'est la maman !"

Ayant confié la rate à Martin, il ne réfléchit pas plus longtemps à la façon dont il allait engager ce combat. Dans une posture animale, il se mit à grogner puis entamer une charge lourde, jusqu'à bondir sur le monstre en poussant un hurlement bestial. Tous ses muscles s'étaient contractés pour manier l'épée. Il s'était finalement tenu comme un bourreau devant la créature, la lame à la verticale, accompagnant sa chute avec toute sa force et son poids.

---------------------------
Utilisation de CCAA :
- Coup colossal :
Technique éprouvante maîtrisée par une élite de combattants. L'utilisateur décuple et rassemble toute son énergie dans une de ses armes AA, avant de l'abattre sur l'ennemi (Si une seconde arme est en main, ses bonus en force ne s'appliquent pas). Elle laisse peu de chances de survie aux plus démunis. (For+3/lvl, init-0,5/lvl arrondis à l'inférieur, minimum 1, pendant les [lvl/5] prochains tours, minimum 2)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 29 Nov 2015 16:41 
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Face au wotongoh, l’enfant s’est à nouveau muré dans le silence, couché sur la poitrine du mort, comme pour y puiser un peu de force, une dernière trace de chaleur, guetter un souffle qui ne viendra plus. C’est finalement Martine qui lui répond - secourable Martine - et lui conseille de remettre le pendentif à Nadine à son retour ; puis elle exprime des craintes quant à son propre père, expliquant au jeune homme qu’il s’agit d’un marchand, qui ne résisterait pas longtemps aux épreuves d’un tel voyage.

« N’aie crainte. Cet homme m’a l’air d’avoir été un guerrier, peut-être est-ce pour cela qu’il s’est mis en route. Je garderai le médaillon en attendant de pouvoir le donner à Nadine, j’en prendrai soin, et je m’efforcerai de vous protéger comme cet homme a voulu le faire. » Et, joignant le geste à la parole, il le passe à son cou.

Soudain, l’équilibre précaire de la grotte bascule, en défaveur des occupants semble-t-il : la créature qui bloquait le puits de lumière tombe au sol, révélant un corps comme constitué de cuir, un cône vivant, entouré d’yeux, prolongé par les tentacules qui avaient pris au piège les oiseaux. Caabon sursaute, et sa première pensée est qu’ils ont été ben chieux que personne ne se soit trouvé sous la créature au moment de la chute. Pour l’heure, elle demeure immobile, peut-être désorientée par sa chute. Et dans l’ouverture libérée se détache à contre-jour la silhouette d’un sinolgure, sans doute cause du dérangement de cette étrange bête.

La réaction de Jôs ne se fait pas attendre. Sans que le jeune homme comprenne vraiment pourquoi, le voilà qui se met à hurler que c’est la maman, tout en se ruant sur la pieuvre terrestre, la lame levée, prêt à frapper. Le colosse semble particulièrement fort, et la lame de bonne facture, une combinaison qui pourrait concourir à trancher sans peine la chose en deux. Mais Caabon n’a pas une absolue confiance en la réussite de la manœuvre, car s’il sait qu’une lourde hache peut sans peine fendre une bûche, elle sera inutile contre une surface qui ne lui oppose pas assez de résistance, et se contentera de trancher. Alors, autant prendre la bête en tenaille, et lui opposer deux forces, pour la déstabiliser assez longtemps pour agir à nouveau, voire l’achever une bonne fois pour toute avant de se tourner vers la menace qui se tient en surplomb.

Le wotongoh n’a aucune envie de s’approcher trop de sa cible, à l’inverse de la manœuvre tentée par Jôs, car il craint d’être pris par surprise si d’aventure le sinolgure décidait de plonger. Cela ne l’inquiète guère, car sa confiance est grande en Rana.

(Le vent traverse les océans, les déserts, les plaines, les montagnes, et la tempête touche à son but sans qu’aucune muraille ne puisse vraiment l’arrêter, quelque soit la distance qui la sépare de son but. Je serai la tempête, je broierai mes adversaires, je meurtrirai leur chair, et j’honorerai mon serment.)

Tandis que ces pensées se mêlaient en son esprit pour constituer une détermination plus forte, il mobilisait de tout son être cette force conférée par les dieux, qu’il savait maintenant manier. La tentation est grande de fermer les yeux comme en méditation, et de s’ouvrir de tout son être au déchainement, mais il doit garder les sens éveillés autant que les idées claires. Comme pour accompagner le coup, il s’imagine la longue trainée tout juste perceptible, tandis que la rafale habitée par l’esprit de la Déesse filerait telle une lame sur la pieuvre. (Rana, je t’en prie, éloigne l’échec de mon chemin, ne le laisse pas menacer ma vie, celle de mes compagnons, de ces enfants.)


(((615 mots
Pendentif discret de régénération remplacé par Pendentif protecteur, retraceur d'argent dans les bijoux équipés ;
Utilisation sur la pieuvre terrestre de la CC, au niveau 14, Tranché de Rana : (For+2/lvl, peut toucher des ennemis volants ou éloignés).Condition : Prier régulièrement Rana. Avoir une arme SA)))

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C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Lun 30 Nov 2015 02:34 
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Les chemins des volcans (P36)



Pour Caabon et Jôs

Jet de dés Jôs : Échec
Jet de dés Caabon: Réussite

Martin tint bien délcatement la petite rate dans ses mains et s'éloigna de l'espèce de grosse pieuvre noire. Son attention se porta plutôt sur le Silnogure qui grognait et jappait dans leur direction, montra ses énormes crocs.

Les paroles de Caabon semble avoir apaisé la petite Martine.

L'homme imposant réussit bien à s'abattre sur la pieuvre, mais son attaque n'est pas précise et l'arme glisse sur la dure carapace au lieu de la transpercer. Mais avant que la bête hors de son élément n'aiele temps de réagir, une onde céruléenne prend forme sur Caabon puis est projeté sur la pieuvre. L'effet est immédiat, la pieuvre bascule sur le côté, pris de convulsions violentes qui durera quelques secondes (qui parurent longues aux enfants qui l'observaient de loin) avant qu'elle ne rende l'âme.


Pour Tous !

Deux troupes d'aventuriers arrivèrent presque simultanément. Il y eut d'abord Aliéron, Hawke, Maâra et la petite Charlène qui regardait le sol (jadis surnommé Géoublié par Fenouil), et un archer shaakt Les trois hommes portant chacun un silnogure sur leurs épaules. Celui porté par l'archer était conscient.

Puis presque tout de suite après arrive, Maude, Nadine, Dems, Naya, Astérie, et un silnogure bien vivant.(LOTHLARTËA) (le garde shaakt ne vous a pas suivi) Heureusement, celui-ci n'est plus sur Astérie, mais il rugit férocement et s'apprête à attaquer celui ou celle qui se trouvera le plus près.

Pour les deux groupes d'aventuriers qui vienne d'arriver. Vous voyez des Silnogures d'attaché à leurs chaines ( NARLARTËA ,WYLIALARTËA et un AURËLARTËA), Caabon, Jôs (tous les deux debout). Jôs près d'une cadavre de pieuvre terrestre. Martine et Martin (ce dernier tient une petite rate dans ses mains), debout ne sont pas très loin de Caabon. Fabiolo, ses deux soeurs et Fenouil assis dos contre une paroi rocheuse. Au sol, Phil est couché sur la poitrine d'un cadavre de guerrier humain.

C'est vers ce dernier que se précipite Nadine, oubliant tout le reste en criant : Papa. Elle se couche à droite de son petit frère et pleure bruyamment.

Et puis, si vos yeux se tournent vers le puits de lumière, vous pourrez remarquer un autre silnogure qui ne demanderait pas mieux de vous rejoindre (KEMENLARTËA)



(((( l'archer porte un ATARLARTËA, Hawke le MORËLARTËA et Aliéron le ARALARTËA,)))



Caabon: XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 1 (attaque réussi)
Jôs: XP: -- (post en accumulation) 0,5 (délai respecté) 0,5 (attaque)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Mar 1 Déc 2015 13:33 
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Le silnogure, s’il avait des yeux de chat, n’y verra plus goutte de l’un d’entre eux, désormais. Car ma petite caillasse, lancée innocemment en travers de l’encadrement de la porte, finit par rebondir curieusement sur le sol avant d’atterrir en plein dans les mirettes du bestiau, qui rugit de colère instantanément. Œil clos, il se rue sur moi à toute allure, alors que nous nous dépêchons de former notre petite chaine improvisée, et que j’espère au plus profond que les gamines n’ont pas deux de tension, et sont parvenues à dessiner la porte à temps. Le moins qu’on puisse dire, c’est que mon plan a fonctionné. Et pas qu’un peu, puisque le silnogure enragé se rue droit sur moi. Je ne dois mon calme préservé qu’à mon expérience de chasseresse, de mon savoir-faire avec les animaux. Celui-ci n’empêche cependant pas la bête de me prendre de vitesse. Sa colère décuplée exacerbe ses capacités, que ne réduit apparemment pas son nouvel état de borgne. Ainsi, il me bouscule de toutes ses forces, et je n’ai de choix que de me laisser choir sous lui. Par chance, le contact reste ferme, avec Dems. Je m’accroche à sa main comme un moribond frustré s’accrocherait à la vie. Je le sais : ce contact est ma seule chance de survie. Car s’ils partent sans moi, me laissant sous l’animal enragé, je ne donne pas cher de ma peau : même le meilleur marchand ne saurait la revendre, tant elle sera abimée. Le meilleur tanneur ne pourrait rien en faire, tellement il y aura de trous et de déchirures. Une perspective qui ne m’enchante guère, je dois l’admettre.

Ainsi donc, ce contact et l’action coordonnée de tout notre petit groupe, gamines comprises, pour une fois, me permet de survivre, car l’instant d’après, nous voilà téléportés vers la salle du Rituel, celle que j’ai découverte plus tôt dans la journée. Celle où le texte de la prophétie est inscrit, gravé dans la pierre sombre des murs. Je n’ai aucun remords à laisser ces shaakts abrutis et malpolis se débrouiller contre les animaux féroces. Qu’ils crèvent, ces bâtards de lâches, de n’avoir pas su m’écouter à temps et de m’avoir indisposée de la sorte en me malmenant mal à propos.

Arrivant dans la salle du rituel, donc, je ne peux que… me perdre dans tout le bordel qu’il y a ici. D’un côté de la salle, débarquant sûrement aussi fraîchement que nous, le beau gosse aux yeux précieux porte un silnogure sur le dos. Ses deux compagnons, un shaakt et Hawke le gris, en portent eux-aussi un. Une bonne récolte, en soi. Et une bonne nouvelle. Car si l’on fait le compte, entre celui qu’on ramène, les trois déjà attachés, les trois ramenés par le groupe d’Aliéron, et celui qui, du haut du puits de lumière débarrassé de la créature à tentacules qui git maintenant sur le sol, avec le cadavre des serpents tués par mes pairs, sembler souhaiter nous rejoindre, il n’en manquerait plus que deux pour qu’ils soient là tous les dix.

Les deux qui étaient restés de l’autre côté de la porte, bien évidemment. Je tente d’organiser un peu les troupes. Des forts mâles présents, il y en aura bien pour maîtriser mon nouvel amant aux hormones puissamment en exergue. Je joue mieux le rôle de l’appât, apparemment.

« Il faut maîtriser les silnogures qui ne sont pas encore accrochés, et faire descendre celui qui nous regarde de là-haut ! Moi, j’vais chercher les deux qui manquent. »

Je lorgne sur la porte ouverte que je viens de passer, et sur la petite qui court vers son papa mort. Je peux comprendre qu’elle soit perturbée, aussi la laissé-je, et me tourné-je vers les autres mômes autour de moi pour leur dire :

« Il faut que vous laissiez cette porte ouverte, et que l’un de vous m’accompagne de l’autre côté pour me ramener. »

Ce disant, je ramasse le corps d’un serpent mort sur le sol, et m’en munis à bout de bras pour qu’il puisse servir d’appât à ces deux affamés. Une fois qu’un enfant s’est désigné pour me suivre, s’il s’est bien désigné pour me suivre, je devrai passer la porte me ramenant dans le couloir de pierres, attirer les deux bestiaux avec mon serpent appétissant, sans doute, pour des carnivores prédateurs qui se déchiquetaient les restes d’un aigle mort, et les ramener ici. La suite… On avisera en fonction. Si ça marche.

« Soyez prêts à les réceptionner à mon retour » , lancé-je à qui voudra bien l’entendre.

(757 mots)

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Asterie


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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 6 Déc 2015 12:29 
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Aussi surprenant qu'il puisse être possible, mon plan fonctionne à merveille. Asterie se charge d'attirer le silnogure blond solitaire et parvient à l'éborgner sur le même coup. Les filles ayant écouté les ordres de la rouquine, nous parvenons à nous échapper de la réserve avec le silnogure. Je suis à ce moment-là fière, persuadée que mon plan est une parfaite réussite, mais très vite, je m'aperçois qu'on a changé quatre trente sous pour une piastre.

Dans la grande salle où nous venons d'arriver, la situation n'est guère meilleure que dans la grotte. A part que nous sommes nombreux, bien plus nombreux. Très vite, mon instinct de comptable fait le tour des silnogures présents.
3 sont attachés à des chaînes, qui semblent attendre les autres. Pelage blond terne, court sur pattes mais très fin, le premier est un aurëlartëa. Pelage ivoire tâché de brun, le second est forcément un wylialartëa. Le roux famélique ne peut être qu'un narlartëa.
1 est bien vivant prêt à nous bouffer, c'est notre lothlartëa.
3 sont assomés et portés par trois personnes que je ne prends guère le temps de détailler, un Shaakt, un Sindel et un humain à la peau sombre, peut-être un Hafiz légendaire. Le silnogure est blond rayé de noir, un atarlartëa sans doute. Le Sindel en traîne un au poil mi-long sombre, un morëlartëa pourrait correspondre. Le dernier est très fin, roux avec des mèches noires, typique de l'aralartëa.

Nous en avons donc sept espèces à portée de main, pour un total de dix chaînes. J'ignore l'espèce de celui que j'entends gronder et il nous en reste deux de notre, qu'Astérie se propose spontanément d'aller chercher. Je raye rapidement et mentalement de ma liste tous les silnogures présents, ainsi que le suralartëa et le nennlartëa; il ne reste plus que le kemenlartëa.


"Quelqu'un sait-il à quoi ressemble le silnogure qui gronde ?"

En attendant la réponse, un feulement me rappelle à ma réalité immédiate : celle qu'on va pas tarder à être attaqués par le silnogure blond que nous avons ramené et que, en cadeau, Astérie ne va pas tarder à se ramener avec les deux autres bestioles. Mes fluides fourmillent, il me faut une idée et très vite.

Froid, foudre, ténèbres. Quel pouvoir choisir ? Quel pouvoir pourrait être utile ? Première fois que je dois utiliser mes fluides pour de vrai, pas simplement sur un instinct. Je me rappelle de mon grimoire, lu en attendant Dems dans le couloir un peu plus tôt. Je le sors du sac et retrouve rapidement la page avec la liste des sorts de glace. "Miroir", inintéressant ici, sauf grossière erreur des manuels, les silnogures ne lancent pas de sorts; "Neige", un blizzard blesserait, mais je ne cherche pas forcément à le tuer; idem pour "déferlement de grêle"; "Terrain glissant" pourrait me protéger, mais handicaperait sans le moindre doute Dems ou tout autre combattant venant à la rescousse, c'est pas forcément le plus intéressant dans notre cas. "Somnolence" par contre... Mais oui, si je pouvais l'endormir suffisamment longtemps pour que nous puissions l'enchaîner, tout serait réglé !

S'imaginer l'effet du sort est relativement simple pour n'importe quel habitant de la montagne; en effet, presque tout le monde s'est retrouvé coincé un jour ou l'autre dans une tempête de neige glaçant le corps et ralentissant la moindre action. Quand on naît dans la montagne, on apprend dès l'enfance que la pire erreur est de céder au sommeil dans le froid. Le corps a naturellement tendance quand il fait glacial à s'endormir pour se protéger, mais cette somnolence en cas de tempête conduit bien souvent à ne jamais se réveiller, le froid paralysant à la fois les muscles et la volonté; Yuia est une maîtresse cruelle comme dise les trappeurs montagneux.

Serrant fort mon grimoire dans mes mains, je pense à l'effet du sort tout en laissant le froid prendre possession de mon bras. La sensation est très différente du sort de foudre, qui donnaient l'impression de picoter, lui m'engourdit plutôt.

"Oh Yuia, dame des glaces, permets-moi d'endormir ce silnogure trop menaçant."

Je relâche mon fluide de glace vers le félin géant espérant que ma magie opère...


(((tentative d'apprentissage et de lancement du sort. Somnolence : Le froid plonge la cible dans un demi-sommeil, s'insinuant dans sa chair. maîtrises et esquives -1/lvl. Dure [lvl/4]tours. Au niveau 4)))

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Naya, fille du chevalier Cyrial de Rougeaigues, seigneur de Melicera


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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 13 Déc 2015 01:18 
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(Je te remercie Rana, de m’avoir accordé cette réussite…)

Le wotongoh a eu le temps d’apercevoir la tentative d’attaque de Jôs, et son échec malheureusement, avant de déchainer la force qui s’est déroulée vers la créature sans que rien ne vienne l’arrêter. Sous le choc, elle tremble, vacille, bascule. Cuir et tentacules vibrent et frémissent dans l’agonie, sous le regard des enfants. Caabon est soulagé de son succès, mais ne parvient pas tout à fait à s’en réjouir. Il aurait voulu s’approcher, mettre un terme aux souffrances de la bête, ne pas laisser son trépas durer plus d’un instant. Comment faire abstraction des tentacules, des derniers sursauts enragés d’un animal qui sent la vie l’abandonner ? Comment savoir où frapper infliger plus de mal encore ? Crucifié par cette double ignorance, il attend, essoufflé, sur ses gardes, un œil sur le sinolgure en surplomb. Une libeige de son énergie s’est évanouie avec cette attaque fulgurante, aussi sa crainte est-elle de devoir à nouveau agir sans avoir pu reprendre et son souffle et ses esprits. A sa grande surprise, le changement ne tombe pas cette fois de ce cercle de ciel, ni même du tunnel.

Pourtant, ce sont biens des sinolgures qui font irruption dans la salle circulaire. Seulement, ils ne sont pas seuls, loin de là. Un premier groupe, probablement conduit par la petite Géoubliée qui s’est matérialisée avec eux, apporte trois des bêtes. Aliéron et Hawke portent chacun une proie sur leurs épaules, et un shaakt en leur compagnie est chargé d’un semblable fardeau, si ce n’est que le sien, à l’inverse des deux autres, manifeste des signes d’éveil et de conscience. La première pensée de Caabon est admirative pour la constitution de ces trois là, capables de soulever de telles masses, et surtout pour leur audace à se charger d’une telle menace. Il ignore depuis combien de temps ils sont ainsi bâtés, mais sûrement voudront-ils bientôt se relâcher, ou quérir un soutien. Sans attendre, il esquisse un pas dans leur direction, pour leur prêter assistance.

L’irruption d’un autre groupe dans son dos l’interrompt dans son mouvement, et il fait volte face pour se retrouver nez à nez avec des inconnus. Une des enfants se désolidarise pour se ruer vers le cadavre de l’homme mort en apportant un sinolgure en criant « papa » ; Caabon s’attendait à devoir remettre le collier, mais pas si vite. Il aurait aimé ménager la petite, ne pas la laisser découvrir son père dans de telles conditions. Le cours des évènements en a décidé autrement, hélas. Concernant ceux qui restent, il connaît la femme aux cheveux roux, mais les deux autres lui sont étrangers. Le sinolgure apparu en même temps que les aventuriers le préoccupe bien plus que l’ignorance de ce que sont des nouveaux venus.

Pas le temps pour la réflexion. Il entend derrière lui les claquements caractéristiques des chaines qui se referment, lui laissant à deviner que deux des transportés du premier groupe sont maintenant sous le contrôle de l’acier. Deux menaces potentielles en moins. Astérie annonce son intention d’aller en récupérer deux autres, et ramasse un serpent mort, laissant au passage quelques consignes : faire descendre le sinolgure du plafond, et neutraliser celui qui vient est arrivé avec elle. Un membre du premier groupe annonce, Aliéron, annonce son intention de se joindre à la femme pour franchir à nouveau la porte.

(Les suivre ? Nous sommes… Mâara, Hawke, les deux sur lesquels je ne sais rien, le shaakt, Jôs… Six dans la salle pour deux sinolgures ? Et eux voudraient en récupérer deux autres à deux ? Les chances ne penchent pas en leur faveur… Pas question de foncer vers l’inconnu avant d’en savoir plus… Autant se charger de ces deux là d’abord, et revenir vers une position plus sure… Pas question que j’aille à la mort sans savoir ce qu’il y a de l’autre côté. Pas encore… Et si personne ne se propose ? Je ne peux pas décemment les laisser aller risquer leur peau ainsi ? Bah… J’aviserai…)

L’inconnue du second groupe en appelle à Yuia pour endormir le fauve le plus proche d’elle. Le wotongoh n’a aucune idée de la manière dont elle compte s’y prendre, ce qui ne l’empêche pas de songer d’instinct à la magie. Si elle avait voulu user d’une poudre, d’un poison, peut-être n’aurait-elle pas invoqué la déesse des glaces.

(Deux sinolgures… Il va falloir en venir à bout vite, très vite, surtout si deux autres doivent ensuite venir s’ajouter à ceux là ! Sans compter tous ceux qui s’affrontent dans la pleine…)

Mentalement il se représente un triangle, avec une créature à chaque sommet, et lui positionné sur le troisième. Malgré le tunnel qui s’ouvre dans son dos, il juge que pour l’heure sa position est idéale compte tenu des opportunités qui s’offrent à lui et des moyens dont il dispose. Quelque soit les conséquences de la magie – ou de quoi que ce soit d’autre que tente la femme blonde – il ne compte pas se mettre en travers, tout en restant assez près pour intervenir d’un bond, les griffes en avant. Rester inactif est également hors de question. Quoi faire lui paraît évident.

(Le vent balaie la plaine et s’élève vers le ciel avec la même aisance. Rana… Accorde moi encore ton soutien, je t’en implore. Ne laisse pas le souffle de ton fidèle serviteur s’épuiser avant que soient en sécurité ces enfants et ces compagnons, et libérées de leur souffrance ces bêtes…)

« Je vais m’occuper de celui là-haut ! Ne vous interposez pas, et préparez vous s’il tombe. »

Les quelques secondes perdues à énoncer cet avertissement, il l’espère, permettront peut-être d’éviter un accident, ou une mauvaise surprise aux autres présents. Caabon aurait aimé pouvoir leur en dire plus sur sa tentative, seulement lui-même ignore de quoi il sera vraiment question. Assuré par la réussite de sa précédente tentative, il puise à nouveau dans son énergie pour la projeter avec force vers la bête qui se penche dans le vide, entretenant l’espoir qu’elle soit assez sonnée pour basculer et être maîtrisée.

(((1011 mots
Utilisation sur le sinolgure en hauteur de la CC, au niveau 14, Tranché de Rana : (For+2/lvl, peut toucher des ennemis volants ou éloignés).Condition : Prier régulièrement Rana. Avoir une arme SA)))

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 13 Déc 2015 14:36 
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Il y a du monde, beaucoup de monde. Visiblement, nous arrivons en même temps qu'Astérie et son groupe. Nous rapportons trois Silnogures et un allié, eux nous rapportent un Silnogure même pas capturé. Rugissant et menaçant, il faut s'en occuper au plus vite avant qu'il ne fasse un blessé ou un mort.
Je ne connais pas tout le monde, et j'aperçois de nombreux aventuriers. Le cadavre d'une pieuvre traîne là. Les enfants sont au rendez-vous, aussi. Deux des leurs semblent pleurer la mort d'un être cher, un dénommé "Papa". Le puits de lumière irradie la salle circulaire. En haut, un Silnogure sauvage apparaît. Un de plus à gérer.
Asterie attire mon attention. Elle semble avoir un plan, distribuant les tâches. Elle compte aller chercher les deux Silnogures qui nous manquent, toute seule. Ramassant un cadavre de serpent, sûrement pour s'en servir comme appât, elle nous demande d'être prêt à accueillir les deux bêtes qui vont sans doute arriver sous peu.

Une aventurière que je ne connais pas semble s’intéresser au Silnogure ramené par Asterie. Serrant fort un vieux bouquin et invoquant sa divinité, elle semble s'apprêter à lancer un sortilège. Je ne m'y connais pas en magie, la mienne étant plus sauvage que vraiment maîtrisée. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle va lancer comme sort, même si elle demande à sa Déesse de lui permettre d'endormir son ennemi. C'est possible ça ? Je ne sais pas.
Mon demi-confrère de race accroche rapidement son Silnogure, je m'empresse de faire de même. Au moins, c'est ça de fait. Il compte suivre le Phénix. Je ne sais pas pourquoi, mais cela ne m'étonne même pas. Il nous laisse donc, l'archer Sombre et moi, nous occuper du Silnogure menaçant.
Un autre aventurier que je pense avoir déjà croisé semble se concentrer quelques instants et nous demande, à tous, de ne pas s'interposer entre lui et le Silnogure du haut.

Fort bien. Je m'approche du Silnogure visé par la jeune mage, lames sorties et rage au cœur, je veux en finir. J'espère détourner l'attention de la bête, afin que la magie de glace l'atteigne correctement. Cette quête a assez duré et il est temps de réunir et d'attacher toutes les bêtes afin de procéder au rituel.
Je tente donc de l'attaquer avec le plat de mes lames. Blesser, pas tuer, tels sont mes vœux.

(((Utilisation de la CCSA "Coup de Ki : Cette technique, bien qu’imparfaite, n’en reste pas moins d’une grande puissance, propulsant le Ki directement sur une cible en l'étourdissant quelque peu. Cela dit, l’énergie rejetée nécessite à l’utilisateur un court temps de repos pour accuser le coup de la dépense d’énergie (For+1/lvl, ne prend pas en compte l'endurance des équipements, init/2 pour l'utilisateur au prochain tour" de niveau 6))))

(368 mots)

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Eva d'Arkheval, Demi-Elfe, Enchanteresse de Glace
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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 13 Déc 2015 15:44 
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Naya avec mes indications, arrive à savoir les espèces de Sinos qui sont dans le couloir. Je ne sais pas comment elle fait, mais ça semble correct. Enfin j'en sais rien, mais je le pense. A partir de là tout va très vite. Je me laisse porter par leur plan dingue, je n'ai rien compris. J'espère juste qu'on va pas se faire dévorer, et vu la taille des bestioles dans le couloir c'est vraiment pas gagné. Les deux petites sortent de leur cachette, se tiennent la main, Maude, attrape Naya, qui m'attrape, et la rouquine fait de même tout en attirant le sino le plus près avec une pierre qui l'atteint à l'oeil. Il charge et sans que l'on comprenne comment on se retrouve d'un coup dans une autre pièce.

C'est très confus, que s'est-il passé ? Je ne comprends rien à la situation, on est arrivé dans une grande pièce avec du monde et des sinos un peu partout. Mais je n'ai pas le temps de regarder à tout car notre sino est très agressif et proche de dévorer la rouquine. Celle-ci s'en dégage et tente d'organiser tout le monde. Elle leur dit qu'elle va chercher les deux manquant mais qu'il faut maitriser ceux qui restent. Je n'en vois qu'un et lui aussi me voit. Plus rien n'a d'importance, c'est lui ou moi. A mes cotés Naya prépare un truc, elle est plongée dans une profonde concentration. La rouquine part avec un autre, j'ignore qui sont ces gens, mais je pense qu'ils ont le même but que nous.

Un gars gris, d'aspect jeune vient à mes cotés, il prépare aussi un truc, il vient nous aider. On va peut-être pas crever tout de suite. Il faut que je fasse quelque chose. Je suis devant le sinos, les deux bras écartés, les mains à plats, à demi vouté, de façon à lui montrer que je ne suis pas armé, ni dangereux. J'ai déjà vu faire ça parmi des dompteurs de rues à Tulorim. Et même si j'ai jamais pratiqué je n'ai que ça à faire. Le sino me regarde dans les yeux, il est envoutant et très en colère. Je lis en lui la douleur, la haine, la faim qui le ronge, un mal profond qui le lie. Je ne pense pas que ça va marcher, aussi j'ai instinctivement mon bras droit qui descend vers ma taille et le poing qui se ferme.

J'ai des picotement dans ma main droite, comme si j'arrivais à canaliser une force incroyable. Je ne sais pas ce qu'il se passe, car tout est occulté autour de moi. Rien ne compte plus que mon adversaire et moi. Nous sommes trois contre lui, le rapport de force à changer. Mais je suis seul, seul face à quelque chose qui veut me tuer. S'il saute c'est sur ma gorge qu'il ira sans nul doute. Je devine ses mouvements futurs et je ne suis pas rassuré. Je serre encore plus fort ma main, les picotements s'accélèrent. Une sorte de halo se forme, je l’aperçois et le devine dans la brume qu'il y a dans mes yeux. Je sais que mes deux alliés ont lancés leur attaque c'est à moi désormais, cette attaque prend du temps, ça s'fait pas en criant lapin ! J'attaque alors le sino, plaçant un violent uppercut sous sa gueule avec toute la puissance accumulée dans ma main et mon bras. Pourvu que ça soit suffisant pour l'immobiliser et le capturer.


((utilisation et apprentissage de la CC SA Envol du faucon : Le combattant garde pendant quelques secondes son poing vers le bas et concentre son énergie dans celui-ci (Pas d'action durant le tour de concentration de l'énergie). L’énergie se repend dans la main jusqu’à faire apparaître un halo autour de celle-ci. Une fois à ce niveau, le combattant frappe un uppercut puissant. Le coup est rarement meurtrier (For+1/lvl), mais la cible s’envole dans les airs à [lvl/2]m plus loin, maximum 20m, lui faisant perdre l'action en cours si elle n'a pas pu avoir lieu avant l'utilisation de cette CC. La cible met 2 tours ensuite à revenir au combat au contact.))

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 13 Déc 2015 16:58 
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Charlène reste silencieuse et hoche la tête à chacune des directives de Maâra. Cette dernière semble cependant légèrement ennuyée de ce silence et du quasi mutisme dans lequel la petite se mure, ne pouvant que spéculer sur les raisons de cette attitude : la fatigue, car après tout elle est peut-être ici depuis quelques jours maintenant ; la désillusion, de se rendre compte que l'aventure dans laquelle elle s'est lancée avec courage n'a rien d'un jeu et rien de féérique; la terreur et l'effroi, grandissant au fur et à mesure des rencontres et des événements.
Elle voudrait lui dire que tout sera bientôt finit, qu'elle sera bientôt en sécurité … mais dans la longue liste des choses dont se incapable Maâra, mentir trône en première place.

Aussi, se contente-elle de lui serrer la main et de cacher ses inquiétudes derrière un masque déterminé et la remercie encore une fois de son courage.

Les deux Sindeldi rejoignent les trois hommes qui portent chacun une bête à bout de bras et une fois arrivée sur place, Charlène garde les yeux au sol, évitant ainsi de croiser le regard du Silnogure conscient. A son attitude, elle ne semble pas non plus avoir aperçut le Shaakt mort. Rapidement, elle rejoint la porte de la pièce où se trouvent les cages et pose sa main sur la poignée, attendant que les adultes forment une chaine avant d'ouvrir.
Aussitôt, le même halo de lumière que dans la bibliothèque englobe la pièce et à peine fait-elle un pas à travers la porte, elle se retrouve ailleurs.

La pièce où ils arrivent est creusée dans la montagne mais ces murs sont trop lisses, la salle trop géométrique pour être naturelle. Peut être un ancien lieu de culte du peuple shaakt du désert, pouvant tout aussi bien dater de quelques années, comme être là depuis plus longtemps que les Sindeldi. Au centre de la salle se trouve un cercle, baigné par un puits de lumière, à demi-obstrué par la silhouette d'un Silnogure enragé. Maâra en déduit qu'il s'agit là du cercle dont parlait Astérie … avant de s'apercevoir qu'à l'intérieur se trouve le colosse barbu, au dessus des restes d'une créature à tentacules noire et visqueuse.
Caabon aussi se trouve là, à quelques pas du cercle et juste à coté de lui se trouve aussi un cadavre, humain celui-ci et à l'allure guerrière, pleuré par un enfant que Maâra identifie comme le frère de la petite qu'elle a rencontré à Yarthiss et qui lui avait demandé son aide pour "sauver les Sinolgures de l'instinction". En face de Maâra se trouvent une dizaine de chaine où sont déjà attachés trois des créatures qu'ils tentent justement de sauver. Avec les trois que son groupe ramène et celui en haut du puits qui tôt ou tard trouvera le moyen de descendre, il ne leur manque plus que trois Silnogures … mais par où commencer les recherches ?
Contre la paroi rocheuse où ne sont pas scellées les chaînes se trouvent Fenouil et les plus jeunes des enfants, assis à même le sol et la mine tout aussi effrayée sur Charlène.
C'est à quelques pas de ce petit groupe qu'une vive lumière apparait soudainement et aussitôt après, quatre personnes et un Silnogure encore plein d'énergie et de fureur en sortent. Maâra reconnait Nadine qui à peine arrivée se rue vers son petit frère et l'homme au sol qui s'avère être leur père.

Tout s'accélère aussitôt. La rousse annonce qu'elle veut repartir chercher les deux qui leur manquent, demandant qui parmi les enfants souhaite l'accompagner par l'ouverture créé à leur arrivée et aussitôt la plus âgée des enfants la rejoint, de même qu'Aliéron qui s'est hâté d'attacher son bagage.
Hawke de son côté s'est dépêché de faire de même pour venir en aide aux deux jeunes gens accompagnant Astérie, une jeune humaine de toute évidence magicienne qui fait appel à la déesse du froid et un autre humain, sensiblement du même âge que la fille, qui se rue directement sur la bête pour la stopper avant qu'elle ne se retourne et s'en prenne au groupe de Fenouil, assis à quelques pas derrière la bête.
Maâra de son côté fait signe au chasseur de la suivre et l'aide à attacher l'Atarlartëa qui continue à se débattre.
Caabon, lui décide de s'occuper du Silnogure et prévient les personnes présentes de faire attention si la bête venait à tomber au sol. Maâra juge que Jôs, se situant juste en dessous est suffisamment grand, malgré ses airs de benêt, pour se débrouiller seul le cas échéant mais s'inquiète pour les deux enfants, tournant le dos au puits, et qui n'ont très certainement rien entendu de l'avertissement de Caabon dans leur état.

- Venez m'aider, dit-elle en shaakt à l'archer tandis que le lykor mort-vivant est déjà en train de se rapprocher du puits pour soutenir Caabon au besoin.
Elle se dirige vers Nadine et Phil et demande à l'archer par geste de l'aider à porter le corps de leur père.
- Nadine, il faut vous mettre à l'abri. On s'occupe de votre papa.

((845 mots))

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Lun 14 Déc 2015 04:04 
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Les chemins des volcans (P37)



Pour Astérie et Aliéron

C'est Maude, l'ainée des enfants, qui se désigne pour accompagner Astérie et Aliéron sans perdre une seconde, elle réutilise la même porte avant que celle-ci ne se volatilise et emporte avec elle les deux aventuriers jusqu'ici !

(((dans votre cas à tous les deux, les xp sont accordés et les fiches à jour)))

Pour Caabon, Dems, Hawke, Jôs, Maâra et Naya !

Jet de dés Naya: Attaque Échec
Jet de dés Caabon: Attaque: Échec
Jet de dés Silnogure plafond saut : Réussite
Jet de dés Hawke: Attaque : Réussite
Jet de dés Dems : Attque : Réussite

Le sort de Naya est bien lancé puisque le fluide de glace quitte sa main, signe qu'elle a réussi même s'il s'agissait de sa première tentative, mais au moment où il allait être touché, le silnogure avait reculé d'un pas.

Entretemps, l'attaque de Caabon ne donna hélas pas de meilleur résultat. Pour une raison inconnu, le silnogure s'était écarté de l'ouverture à ce moment précis. Il revint moins d'une minute plus tard, la gueule tachée de sang. Il sembla reculer de quelques pas puis fit un saut jusqu'aux aventuriers pour atterrir dans le cercle central. Le temps de se remettre du choc (il a tout de même fait un saut impressionnant), et il attaquera le plus près de lui.

Heureusement pour les aventuriers l'attaque de Hawke frappa de plein fouet le silnogure qui légèrement étourdi, tangua comme s'il était en bateau. Mais la frappe de Dems le projeta dans les airs à plus de 10 mètres de sa position d'origine. Il est toujours conscient, mais semble peiner à se relever.


(((Je dois remettre le plan à jour afin que vous puissiez mieux juger la situation.)))


Astérie: XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (48 heures) 0,5 (délai respecté) 0,5 (plan-serpent) 0,5 (prise de charge des tâches)
Naya: XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 0,5(tentative d'attaque)
Aliéron: XP: 1 (post) 0,5 (mot) 0,5 (délai respecté) 0,5 (silnogure enchainé)
Caabon: XP: 1,5 (post) 0,5 (mot) 0,5 (plan) 0,5 (tentative d'attaque )
Hawke: XP: 0,5 (post) 0,5 (silnogure enchainé) 1 (attaque réussi)
Dems : XP: 1 (post) 0,5 (mot) 1 (attaque réussie)
Maâra : XP: 1,5 (post) 0,5 (silnogure enchainé) 0,5 (protection enfant)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Jeu 17 Déc 2015 17:18 
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Contre toute attente, tout se passe sans mal. L'archer, bien qu'étranger à tout le monde ici et ne sachant peut-être même pas ce qui s'y passe, suit Maâra en silence et se positionne aux pieds du guerrier humain. Les enfants eux aussi réagissent différemment de ce que craignait Maâra. Encore sous le choc, ils lui obéissent sans protester du traitement fait à leur père, et la suivent jusqu'au mur le plus éloigné du ou plutôt des dangers présents dans la salle.
Pendant qu'ils portent le cadavre, le regard de Maâra tombe sur l'inscription au mur, celle qu'Astérie leur avait révélée. "Dans le cercle l'élu entrera. La coupe pleine à la main et son vœu de sauver l'animal devant ce dernier enchainé, il prononcera". Une chose cependant capte l'attention de la Sindel. La coupe, ici, celle qu'ils n'ont pas encore trouvée, est inscrite en lettres capitales, comme pour signifier son importance. Dès que la situation se calmera, il lui faudrait faire appel encore une fois à la mémoire de Charlène ou, pourquoi pas cette fois aussi, au savoir de Vorn, le Shaakt archer, si tant est qu'elle arrive à retrouver le mot juste dans sa langue.
Ce dernier l'aide justement à poser le cadavre au sol et, à peine est-il installé que les enfants le rejoignent à nouveau et s'accroupissent à côté du corps sans vie de leur père, le pleurant sans réserve, certes, comme les enfants qu'ils sont, mais avec une sorte de dignité latente dont n'a pas su faire preuve Maâra, quelques jours auparavant.

En découvrant le cadavre de sa sœur, la nécromancienne était devenue folle. C'était la première fois au cours de sa vie que le deuil la touchait personnellement, violemment et injustement … comme ces enfants. Elle qui avait passé une grande partie de sa vie à accompagner des familles en deuil lors des cérémonies funéraires à Xaoranh, elle qui ne considère pourtant pas la mort comme une fin en soi, elle qui semble et semblait si effacée face à la mort des autres, en était arrivée à insulter le Dieu qu'elle vénère pour lui avoir enlevée sa sœur de cette manière. Son première réflexe fut même d'essayer de la faire revenir des enfers, sans se demander si sa sœur l'aurait accepté, ni s'inquiéter de l'état dans lequel elle la retrouverait … de cette tentative est né le lykor mort-vivant qui la suit maintenant, appelé par la rage inconditionnelle qui remplissait le cœur de Maâra à ce moment.
Ce souvenir n'est aujourd'hui qu'assoupi, elle le sent ronronner en elle, couvé par ses propres fluides qui se nourrissent de sa souffrance. A cet instant pourtant, elle l'emporte sur ses sentiments et passé la vision des deux enfants en larmes devant leur père, elle se concentre sur lui justement.

Comment est-il parvenu jusqu'ici ? Comment a-t-il pu savoir où se trouve ses enfants alors qu'eux-mêmes ne le savent pas ? Comment a-t-il pu traverser les portes ?
Tout en pensant, elle retire machinalement le morceau de tissu encore humide noué autour du cou et nettoie le visage de l'humain.

- Comment est-ce possible ? Comment traverser les portes sans l'aide des élus ?
Et soudain, une autre pensée traverse son esprit et elle lève les yeux vers Charlène, restée tout proche d'eux, à distance du danger.
Est-ce que son visage te dit quelque chose ? Est-ce qu'il était de ceux qui vous protégeaient, comme nous pour Nadine et ses amis ?

Pourquoi encore elle, se dit alors Maâra. Pourquoi toujours devoir compter sur cette enfant, terrorisée par ce qui se passe, effrayée par les souvenirs violents qui remontent peu à peu, démunie tout autant qu'eux face aux événements.
Ne pouvait-elle pas faire quelque chose pour trouver des réponses ?


Et brusquement, les bruits autour d'eux se font plus proches. En levant les yeux vers le centre de la salle, elle aperçoit d'abord le reflet ambré du Silnogure contre lequel se bat Hawke et le jeune humain. Elle n'y avait pas porté attention avant, tant les événements s'étaient précipités ; mais c'est bien un Lothlartëa, un représentant de ces grands romantiques ; une vision meurtrie et dénaturée du couple qu'elle avait rencontré lors de son Passage.
Ses yeux fuient cette vision insoutenable. Ils ne peuvent pas échouer … pas à cause d'un simple objet manquant.
Au même instant, la bête jusque là coincée au plafond tombe lourdement à leur niveau, mais volontairement car bien que titubant et la gueule pleine de sang, il n'a pas l'air blessé. Il est énorme, le poil très court et d'un gris sale : un Kemenlartëa.
Aussitôt, elle communique avec Stor Varg à travers cet étrange lien qui les unit. Elle n'a pas besoin de préciser cette fois qu'il ne doit pas blesser et le lykor comprend rapidement ce qu'elle souhaite qu'il fasse ; mimer et reproduire ce qu'il avait subit lui-même par deux fois. Il s'élance aussitôt vers le Kemenlartëa et use de toute sa masse et toute sa force pour le bousculer au niveau du flanc et le faire chuter.
Maâra l'observe une seconde et voit en lui une sorte de début de réponse, ou tout du moins d'une idée. Elle se souvient du nombre d'esprits et d'âmes qu'elle avait sentis lorsqu'elle tenta de ramener sa sœur … et elle savait que les personnes comme elle étaient capables de communiquer avec eux, pas seulement de les appeler pour les servir.
"Tu y parviendras le temps venu", lui disait le prêtre du temple à Xaoranh. Et bien, le temps de la nécessité est venu ! Elle est bien plus à l'aise avec ses pouvoirs qu'avant, elle les contrôle plus efficacement et surtout, comprend de mieux en mieux l'autre monde auquel elle a accès par ses pouvoirs de nécromancie.
Son visage se fait soudainement plus déterminé et d'un geste à peine perceptible de la main, elle réveille ses fluides qui cette fois restent en second plan, ne colorent pas sa peau comme à leur habitude mais lui ouvrent une sorte de passage invisible vers les esprits qui les entourent. Ses yeux sont d'un blanc laiteux et sa voix, lorsqu'elle s'adresse au père de Nadine et Phil, ressemble au murmure d'un revenant.

- S'il te plait, si tu es encore là, près de tes enfants, aide-moi à les sauver … à sauver tout le monde.

Tant d'esprits se trouvent autour d'elle, mais elle se concentre sur un sentiment précis pour le retrouver. De tous ceux proches d'elle, elle cherche le plus touché par les pleurs des enfants qu'elle ressent encore ici, plus fort. Elle essaye de matérialiser son besoin de communiquer avec lui, l'urgence et le bénéfice de son aide pour tous. Elle voudrait tant tout savoir qu'elle arrive à peine à canaliser ses pensées et ses questions : comment est-il arrivé jusqu'à eux, est-il un protecteur comme elle, connait-il la prophétie, Karsinar et ses actions, a-t-il connaissance de cette coupe qui leur manque ?


((hrp 1152 mots
Stor varg attaque le silnogure en le bousculant
Maâra tente l'apprentissage du sort rp acquis au niv 13 : communication avec les esprits, et tente de trouver celui du père.))

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Lun 21 Déc 2015 02:15 
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Pour Caabon, Dems, Hawke, Jôs, Maâra et Naya !

Cela fait à peine quelques minutes que les deux aventuriers (Astérie et Aliéron sont parties que la petite revient en pleurs.

" Ils sont confrontés à trois silnogures maintenant. Aliéron veut que je ramène un ou deux adultes avec moi. Dépêchez-vous je vous en prie, c'est urgent ! "

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2015 13:43 
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Le coup porté est intense, la bête s'envole à près de dix mètres de là, probablement bien amochée. Je reste choqué par la puissance de l'attaque que je lui ai administré. J'ignorai que je pouvais faire ça. Mon bras me fait mal, ma main a pris tout le choc à pleine force. Mais il n'y a pas de temps à perdre, il faut attrapé le sino et l'accrocher à coté des autres. Je ne sais pas pourquoi, mais ça a l'air important vu que les autres l'ont fait pour certains. Peut-être un sortilège ? Enfin peu importe il faut y aller. Je reprends mes esprits et cours les quelques mètres vers la bête. Deux gamins que je n'ai jamais vu se tiennent là, effrayés par la situation, le sang et les combats qui ont lieux.

"Cachez-vous les petits, c'est dangereux." Mais où se cacher dans une salle sans rien d'autres que le fracas et la fureur ? Les deux petits rejoignent un autre groupe de quatre mioches, pelotonnés à quelques mètres, loin des gueules de sinos qui pourraient les happer. Mais qu'est ce que c'est que ce truc noir à coté de moi ? C'est gélatineux, mais vraiment grand ? On dirait un peu comme les bestioles que l'ont attrape dans des amphores dans les ports. Un truc dégelasse à voir, mais bon une fois cuit. Mais oui on dirait une immense pieuvre, qu'est ce que ça fout là dans le désert, c'est pas marin comme bestiole ça ? J'espère qu'elle est morte, car j'ai pas envie de combattre un truc pareil.

J'approche mon sino, il est vivant, mais bien sonné, la langue pend lamentablement hors de sa gueule ensanglanté. "Désolé mon vieux, tu m'as pas laissé le choix." Je lui dit ça comme si j'étais en pleine confiance, fier de l'avoir assommé. Mais je ne dois pas fanfaronner longtemps. A coté de moi six sinos sont déjà attachés, je dois trainer le mien vers un septième endroit libre pour l'enchainer. Mais comment faire, j'essaye alors de le trainer, mais il est trop lourd pour moi. Évidemment personne pour m'aider, et je vais pas appeler les gamins, ils sont trop effrayés pour bouger. Je n'ai toujours pas compris pourquoi on est accompagné par ces enfants, et les autres aventuriers en avaient aussi. Mis à part que certains sachent faire des portes sans pressions...

Je me relève et je vois Naya qui fout rien, entrain de déchiffrer des symboles sur le mur. Je ne sais pas lire et à mon avis, c'est rien d'intéressant. "Hé, au lieu de lambiner, tu viendrai pas m'aider à trainer et enchainer ce sino Naya ?" La jeune noble vient alors m'aider et à la va comme j’te pousse on arrive à trainer ce pauvre sino et à l'enchainer sans se faire bouffer. Il est encore pas mal sonné à cause de nos attaques coordonnées. J'ai d'ailleurs perdu le gars qui nous a aidé. On se retourne et on tombe quasi nez à nez avec un autre sino, libre celui là. Il est d'une taille colossale, au poil très court avec une couleur virant au grisâtre. Naya doit savoir ce que c'est comme espèce, pour moi c'est un sino de plus. Deux gaillards, surement des aventuriers comme nous, sont là faisant face à la bête libre. Ils sont impressionnant, nous dépassant largement en taille et carrure. Eux c'est des pros, des vrais baroudeurs. Pour sûr ils savent assommer un sino à main nu. Mais qu'est ce qu'on fout là ?

Maude arrive en pleurs, elle revient part la porte de là où on était avant, seule. Elle nous dit en reniflant, paniquée, qu'ils sont à deux contre trois sinos et qu'elle a besoin d'adulte pour les aider. Je regarde Naya et on se comprend. On est pas adulte nous, mais j'interpelle les deux à coté de nous. "Dites les gars, vous y allez ? Nous on s'occupe de celui-là, à deux on y arrivera sans doute, et la rouquine a besoin de vous j'ai l'impression."

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 27 Déc 2015 12:22 
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Mon sort quitte bien ma main, mais vient s'échouer au sol, le silnogure ayant bougé. Mais au final, la situation s'arrange très vite, vu le magnifique coup de poing qu'il se prend dans la gueule venant de mon jeune chevalier servant. La bête s'envole et atterrit quelques mètres plus loin, j'en profite pour balayer du regard la pièce et évaluer un peu la situation dans laquelle nous sommes. Des enfants sont répartis ça et là, neuf enfants au total, dix donc en comptant Maude. Une espèce d'horrible bestiole décharnée s'occupe des enfants, si j'ai déjà entendu parler de nécromancie, je ne m'attendais pas à voir ça pour de vrai.

Heureusement, les décors du mur m'attire bien plus que mon goût pour la découverte. Je m'approche des signes et y découvre une phrase gravée : "Dans le cercle l’élu entrera, LA COUPE pleine à la main, et son vœu de sauver l’animal devant ce dernier enchaîné, il prononcera ! "

Soudain Dems se met à me chanter des bêtises comme quoi je me pognerais le cul et qu'il faudrait que je vienne l'aider. Je le rejoins, la phrase toujours en tête et commence à tirer la masse qu'est le silnogure, heureusement bien assomé. L'élu... et l'animal. N'y aurait-il donc qu'un seul élu par silnogure ? Dans ce cas, dix silnogures il nous faudrait dix élus. Hors, nous les adultes ou accompagnant, nous ne sommes que neuf, et encore en comptant l'aniathy qui n'a toujours pas réapparu. Peut-être le cadavre sur lequel pleure Nadine et Phil était-il lui aussi un élu...

A moins que nous ne soignons que des gardiens... De nombreuses histoires et légendes elfiques ou torkines parlent de sortilèges anciens et puissants qui demandaient des élus, souvent des enfants au coeur pur d'ailleurs.

La plus puissante de ces histoires est bien sûr celle du gouffre de Mertar au temps où Oaxaca était la sombre maîtresse de notre monde. Tout ayant échoué, la coalition des peuples libres avait été contrainte de recourir au sortilège ultime et interdit, celui qui scellerait le destin de la sombre déesse et du monde par la même occasion. Ilmorë me racontait souvent l'histoire de la chute de la belle et ancienne Mertar. Traduit le chant donnerait ceci en version courte :

"Sombre était le désespoir,
Sombre était la tristesse,
Sombre était le coeur des hommes,
Sombre était les chants des elfes.

Noir était le dragon d'Oaxaca
Noir était le coeur d'Oaxaca

Rouge était la vengeance des Torkins
Rouge était le sang qui avait coulé

Vert était la cape des gardiens de Yuimen
Verte n'était plus l'herbe sous le pâle soleil

Rouge était la Lance ardente
Rouge était leur colère

Blanche était la lumière des Enfants
Blanche était leur âme et leur pureté

Gris fut le serment adopté
Gris fut la seule solution

Brune était la roche de la vieille Mertar
Brune serait la prison du dragon

Blanche serait la prison d'Oaxaca
Aussi blanche que son âme était noire

Rouge une année furent les aubes
Rouge une année furent les yeux

Pâles sont les souvenirs de ce qui fut perdu
Pâles étaient les enfants élus

Eclatant était leur sacrifice
Eclatant fut leur victoire

Célébrons les enfants de lumières, célébrons les élus sanctifiés pour que nous vivions, célébrons le monde et la vie pour eux..."


Tout concorderait et ce n'est qu'au moment où Dems referme le collier sur le cou du silnogure toujours assommé que la réalité vient me reprendre. Tout correspond, le cercle de lumière, les dix enfants, dix silnogures et une prophétie, la rouquine étant venue nous sauver l'a laissé échapper ! C'est impossible... Ils ne peuvent pas faire...

"Dems ! Ils veulent les sacrifier ! Les gamins, ils vont mourir, pour sauver les silnogures ! C'est toujours comme ça dans les Histoires quand il y a des élus et des rituels. Il faut faire quelque chose !"

Faire quelque chose, mais quoi ? Cela je l'ignore par contre...

_________________
Naya, fille du chevalier Cyrial de Rougeaigues, seigneur de Melicera


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