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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2015 11:36 
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Aliéron n'a pas l'air d'apprécier mon idée. Il se pose quelques instants contre un des murs de pierre, bras croisés. Il paraît plus pensif que jamais et je n'ose lui demander ce qui le tracasse. Les enfants sont encore avec nous, et tant qu'ils sont là, je ne veux pas parler trop de notre mission par peur de leur faire peur.

C'est donc sous son regard ébahi et sous l’enthousiasme des deux petites filles, que j'entreprends de dessiner une porte sur la petite feuille de papier. Une fois mon chef-d'oeuvre achevé, je colle le bout de parchemin contre un des murs de pierre. L'une des deux jumelles s'approche de moi et touche le dessin. Fermant ses petits yeux, une porte se matérialisa presque instantanément. Ébahis par cette magie qui offre beaucoup de possibilités, je réalise quelques secondes après que la porte est bien trop petite... Un rat pourrait y passer, un chat à la limite. Mais certainement pas un enfant et encore moins un Sindel.

Devant le regard désolé de la petite fille qui se tient à mes côtés, je ne dis que quelques mots :

« Arf... Mon idée était plutôt poche au final... »


Je me retourne et j'ai le temps de voir Asterie s'affairant sur un mur. Elle a récupéré mon idée et dessine donc une grande porte sur une des parois rocheuses. Le petit garçon, Fabiolo, qui n'avait pas trop soutenu mon idée, s'approcha du dessin une fois qu'il fut terminé. Le touchant, il fit apparaître une porte à l'image du schéma tracé par la belle jeune femme.

C'est avec des yeux remplis d'admirations et un peu d'émotion dans la voix qu'il la remercie. De mon côté, je me sens un peu bête... Cela aurait pu être moi, l'adulte à admirer.
Plein d’enthousiasme, le petite Fabiolo demande qui veut l'accompagner à la rencontre de Fenouil.

« Maintenant que nous avons la porte, il nous faut prendre une décision. Allons-nous laisser ici le Sinolgure ? Je pense que c'est le mieux à faire. Au moins ici il ne risque plus rien et surtout nous ne risquons plus rien tant qu'il est attaché. Je propose de rendre une courte visite à Fenouil pour en savoir plus sur sa situation, et celles des autres aventuriers. »

Une fois que j'ai exposé mes idées, j'attends patiemment que mes camarades me disent ce qu'ils veulent faire.

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2015 12:35 
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Comme je l’ai prédit, et bien que le plan ait marché contre toute attente, la porte dessinée par le sindel avec l’aide du beau gosse se forme au contact de la petite, qui matérialisé celle-ci d’un touché de son doigt. Mais elle était bien sûr trop petite. Une chance que je n’ai pas attendu la fin de son dessin pour œuvrer au moins, en grandeur nature, sur la paroi pierreuse de cette grotte aménagée. La mienne, de porte, c’est Fabiolo qui l’active d’un coup de main. Il s’est approché de moi pendant mon œuvre, muet et curieux de mes actes. Et finalement, une fois la porte matérialisée, il me reluque avec des étoiles dans les yeux et mue remercie de mon intervention. Hawke se moleste moralement en avouant son idée pas si géniale que ça. Il n’est pas question de se laisser aller à de la déprime : je m’adresse à lui, souriante et calme. Bien plus que je ne l’ai été depuis longtemps.

« Allons, pas d’inquiétude. Sans ton idée, je n’aurais pas eu la mienne. Et puis avec cette porte, ça fite juste avec nos tailles. »

C’est le travail d’équipe qui nous mènera vers la solution, et non les actions individuelles. Je m’en rends maintenant compte, et espère que les deux mâles feront de même. Fabiolo demande alors qui l’accompagne pour rejoindre Fenouil le gobelin chétif et malingre.

Hawke prend alors la parole pour déclarer son avis sur la situation. Selon lui, on doit laisser le Silnogure ici, et donc les jumelles tout pareil. Autant qu’elles se tiennent compagnie. J’opine du chef à ses propos, et expose mon propre avis.

« Oui, allons-y tous les trois avec Fabiolo, et ramenons ces autres aventuriers ici en fonction de ce qu’ils auront trouvé comme information sur leur progression. Huguette et Muguette pourront rester ici pour surveiller le Silnogure. Elles risquent moins entre ces murs que dehors dans le désert, ou dans les tunnels peuplés de créatures cruelles. Et puis… on ne sait pas où cette porte pourra bien nous mener, autant rester prudents pour elle, et laisser passer les adultes. »

Et Fabiolo, donc, puisqu’il est nécessaire au passage de la porte. Mais ça nous débarrasse au moins temporairement des deux petites pleureuses.

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2015 21:50 
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Les chemins des volcans (P26)



Pour Astérie, Hawke et Aliéron

Fabiolo regarda les adultes passablement inquiets:

"Et l'un de vous ne reste pas ici pour surveiller mes petites soeurs ? "

La proposition d'Aliéron soulage Fabiolo. Cependant lorsqu'ils furent sur le point de partir. Huguette ne put davantage franchir la porte. Elle retourna donc s'assoeir en pleurant, Muguette à ses côtés.

Fabiolo, contrarié, leur jeta un dernier regard et leur dit: " Je reviens aussitôt promis ! "

Il ouvrit donc la porte et cette fois, ils se retrouvèrent juste ici !

[Hawke: XP:0,5(posts) 0,5 (délai respecté) 0,5 (mot) 0,5 (48h)
Astérie: XP: 0,5(post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (mot) 0,5 (48h)
Aliéron: XP:0,5 (post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (48h) 0,5 (tentative de sortir Huguette)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Mar 8 Sep 2015 03:16 
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Les chemins des volcans (P27)



Pour Astérie, Caabon et Jôs

Ils arrivèrent dans une grande salle circulaire. Celle-ci n'avait rien d'une cavité naturelle, elle avait été sculpté par les mains d'hommes (humains ou autres races). La bête dans les bras de Jôs, gigotait de plus belles et menaçait de s'échapper d'un moment à l'autre.

Dès leur entréé dans la grande salle. Ils virent un grand cercle dessiné au centre, ainsi que le puit de lumière juste au-dessus. Les murs étaient gravés de symboles qui pourraient bien être une écriture, mais difficile d'en distinguer les mots si on ne s'en approche pas. Aux murs, on peut aussi voir des anneaux, au nombre de dix, puis des chaînes en nombre suffisant. Un seul Silnogure y est attaché.

En s'approchant des murs, il est possible de lire (tel que l'avait cité Astérie) :

"Dans le cercle l’élu entrera, LA COUPE pleine à la main, et son vœu de sauver l’animal devant ce dernier enchaîné, il prononcera ! "

Huguette et Muguette semble heureuse de revoir les autres enfants. Mais Fabiolo semble inquièt, il a le visage tout blème, et sans dire un mot (sûrement pour ne pas alerter les fillettes) il pointe du menton le puit de lumière juste au-dessus du cercle dessiné. En regardant attentivement, il est possible de voir bouger des tentaculesd'une couleur s'apparentant à celui du roc.

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Lun 14 Sep 2015 22:13 
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La première chose qui frappe Caabon en arrivant dans la salle, c’est la lumière. Le moyen par lequel il arrive là ne le surprend plus guère, cela devient déjà trop une habitude pour qu’il relève, et ce mystère ne relève pas de ceux qu’il lui semble possible de résoudre dans l’immédiat. Peut-être, à l’issue de ce voyage, s’il y survit et parvient à assurer la sécurité des enfants, connaîtra-t-il le fin mot de l’histoire.

Une fois ses yeux adaptés à la luminosité, l’ensemble de ses sens forme un tout cohérent, et il distingue mieux les enfants laissés là, ainsi que la bête dont il a perçu d’abord la respiration imposante, fort semblable à celle que Jôs porte dans ses bras de colosse. La salle même le surprend, guère accoutumé qu’il est aux formes circulaires. Les murs semblent être couverts de symbole, à moins que son imagination ne lui joue des tours, et que ce qu’il prend pour des gravures ne soit qu’une suite d’irrégularités de la roche due aux hasards de l’excavation. Il pourrait se rapprocher, mais hésite un instant.

La bonne humeur des deux fillettes face aux nouveaux arrivants n’est pas partagée par le garçon qui se tient là. Il semble d’ailleurs au wotongoh qu’il a triste mine, inquiet peut-être. Et avec cela, le voilà qui à petits coups pointe du menton le puits de lumière. Intrigué, sans un mot, Caabon suit des yeux la direction, et en les plissant pour distinguer quelque chose dans le contre-jour, il perçoit quelque chose qui pourrait être des appendices en mouvement, plus organiques que minéraux.

(Des racines ? Est-ce qu’elles bougent, ou est-ce un effet de la lumière ? Pourquoi ça inquiète tant ce gamin ?)

Pour Caabon, le plus inquiétant est encore le sinolgure qu’ils ont amené avec eux. Quelle serait sa réaction mis en présence de son semblable attaché, se demande-t-il, alors que déjà la bête commence à branler. La sécurité serait de mise, pourtant il ressent un certain malaise en voyant les chaines attachés au mur, et aussitôt qu’il la conçoit l’idée d’attacher ainsi cette bête le répugne. Et les enfants sont là, tout près, à portée de crocs. Pire, c’est Fenouil qui pourrait encore être blessé.

« Jôs, pouvez-vous tenir encore le sinolgure, ou faut-il que nous songions à l’attacher ? »

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Mer 16 Sep 2015 15:47 
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Le nombre d’enfants, et donc de silnogures associés, est finalement donné : dix. Comme je l’ai imaginé en lisant la prophétie, en réalité, et en voyant le nombre similaire de chaines dans cette lugubre salle finale. Le gobelin ne tarde pas à se relever, s’aidant de ma main tendue pour ce faire, et précisant qu’il ne sait pas à quoi correspond ce calice. Foutre ! A quoi bon réunirions tous les animaux maudits et les enfants de la prophétie s’il nous manque cet élément majeur dont même le principal acteur de la résolution de la prophétie ignore tout. Je reste dubitative et silencieuse à cette annonce. Cela ne me dit rien qui vaille. Je me laisse emporter par le gobelin qui tient toujours ma main, vers le portail ramenant vers la salle du rituel. Avant de passer la porte, la fameuse Géoublié, pseudonyme particulièrement révélateur de ses capacités mnésiques, précise qu’elle a été agressée par un être à la peau grise. Nous sommes sur le Naora… Un sindel, sans l’ombre d’un doute. Mais sur leur continent, ils sont majoritaires. Nombreux. Rien que parmi notre compagnie, ils sont déjà deux. Alors éplucher tous les registres pour en trouver un mâle qui n’a pas l’air trop méchant… ça n’est pas vraiment un indice probant. Au moins cela nous met en garde contre les elfes gris que nous pourrions rencontrer.

Fenouil, trop faible apparemment pour faire fonctionner la magie unissant les enfants, ne peut actionner la porte, qui reste immobile et inerte, sans passage vers d’autres mondes. Par chance, la situation évolue bel et bien, puisqu’un immense bonhomme ramène d’une pièce voisine le corps groggy d’un silnogure au tapis. Elle n’en cherche pas moins à se débattre vivement dans l’étreinte du géant, qui parvient cependant à la maîtriser tant bien que mal. Tant mieux… Et enfin, après qu’ils se soient tous touchés, formant une curieuse chaine, la porte est ouverte, et nous y pénétrons de concert. Je ne remarque même pas que mes deux anciens compagnons, Hawke et Aliéron, ne viennent pas avec moi.

Je n’en prends conscience qu’une fois retournée dans la salle du rituel, bien connue désormais. Huguette, Muguette et Fabiolo sont toujours là, et je leur adresse un regard assuré, signe que j’ai tenu ma promesse de revenir au plus vite. Ce qui n’est pas le cas de mes deux compères, restés de l’autre côté. Je fais une moue ennuyée devant ce constat. Je me retrouve dans cette salle, en présence de parfaits inconnus. Non pas que le gris et le beau gosse n’aient été particulièrement avides de se présenter en détails à moi, mais au moins les connaissais-je un brin. Là, entre le géant, l’homme à la peau aussi noire que les plumes d’un corbeau, et la foule d’enfants qui, décidément, ne veulent pas nous lâcher, je me sens quelque peu mal à l’aise.

Et ce malaise se renforce quand j’aperçois la mine inquiète du petit garçon du groupe, Fabiolo, qui lorgne sur un élément étrange au cœur de la salle, juste au-dessus du puits de lumière. Des sortes de tentacules grisâtres, foncées, sortent petit à petit du puit. Une menace à laquelle je ne m’attendais pas. Il était temps que nous revenions ici. L’homme noir questionne le géant pour savoir s’il est apte à le garder encore un peu à bras, ou s’il est préférable de l’attacher. Je tords la bouche. La réponse tombe pour moi sous le sens, et j’en fais part à mes nouveaux partenaires sans plus attendre :

« Nous devrions l’attacher au plus vite. Si ces tentacules sortent et dévoilent un nouvel ennemi, nous ne serons pas trop de trois pour lui faire face, sans s’ajouter un fardeau supplémentaire. Attachez le, Jôs. »

J’imagine que c’est son nom, puisque l’homme à la peau de ténèbres l’a ainsi nommé. Pour ma part, je dégaine mon arc sans attendre, et y encoche une flèche. Si la créature tentaculaire se sort de son trou, je serai là pour l’accueillir.

(662 mots)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Jeu 17 Sep 2015 02:23 
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Les chemins des volcans (P28)



Pour Astérie, Caabon et Jôs


Jôs hébété ne sut pas quoi répondre à Caabon, se contentant de tenir le sinolgure, même si cela s'avérait de plus en plus difficile. Faire des choix ne semblaient pas dans ses forces. Mais lorsque Astérie trancha, il s'exécuta, se dirigeant vers les chaines non loin de celles de l'autre sinolgure. Martin, le visage blême (de peur) tenta d'assister Jôs. Mais il laissa la place à Caabon, lorsque celui parla de les aider. Sans trop de soucis, les deux hommes attachèrent la bête à son anneau. Celles-ci se rebiffa, mais il était trop tard. Martine se tint à bonne distance des deux bêtes, tout en s'approchant des symboles sur les murs et les touchant du bout des doigts:

" Le texte que vous avez récité parlant de coupe, de cercle et d'élu, c'est celui-ci ?"

Questionna-t-elle, se tournant vers Astérie


Fenouil imita Astérie, mais démuni d'armes, il ramassa quelques cailloux au sol et sortit une fronde de son sac, et l'arma. Il se mit en position, tout comme Astérie.

Mais les tentacules ne bougèrent pas davantage, se contentant d'onduler. Martin rejoint Fabiolo et ses soeurs.

Après quelques secondes, Fenouil se tourna vers Astérie :

"On l'attaque ? " Demanda-t-il à la belle rouquine

Puis, des bruits de grognements leur parvinrent amplifié par l'écho produite dans les tunnels ou pas. Quoi qu'il en soit, les petites, muettes, se collèrent contre leur frère. Martine s'approcha de Caabon.

Caabon: XP: 0,5 (post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (mot)
Astérie: XP: 1(post)
Jôs: XP: -- (post)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Lun 21 Sep 2015 14:44 
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Ce n'était plus un secret pour personne : Jôs était lent d'esprit et il était bien incapable de penser à deux choses à la fois. La tâche qu'on lui avait consignée, à savoir, celle de s'occuper du pauvre Sinolgure l'avait totalement mis à part de la rencontre avec les autres aventuriers. En fait, il ne vit aucun autre d'entre eux. Il était resté reclus, dans sa salle, à caresser avec regrets le pelage de la créature qu'il avait justement blessée. Il ne vit pas le temps passer, jusqu'au moment où Martin vint le rejoindre pour le ramener dans l'ancienne grande salle. Là, la bête se mit à se débattre, mais Jôs tint aussi bon que possible, et finalement, les enfants et ses deux compagnons formèrent une chaîne, jusqu'à passer de nouveau une porte qui les mena, sans surprise, à une toute nouvelle salle qui n'avait rien à voir avec celle qu'ils avaient investie.

"Ah ben bon, encore une porte magique ?"

Ils étaient dans une grande salle circulaire, creusée dans la roche, mais sa matière semblait bien différente de celle qu'il y avait avait, dans ces tunnels du désert. La roche était noire, il y avait des écritures qu'il ne comprenait pas sur un mur, et des anneaux, auquel une bête similaire à celle qu'il avait dans les bras était attachée. Très vite, l'homme à la peau noire et une personne qu'il n'avait pas encore vue ici lui demandèrent d'attacher la créature, tant elle se débattait.
Jôs déglutit : elle n'était pas aussi effrayante que l'elfe noire, mais bon sang, elle avait de l'autorité. Elle lui fit bien vite penser à Ren. Il ne contesta pas et s'attela à la charge, porte la bête encore suffisamment sonnée pour ne pas être trop difficile à attacher. Utilisant les anneaux avec la chaîne, il forma du mieux qu'il put une espèce de lien qui garde le sinolgure attaché. Ce faisant, il pensa à cette nouvelle arrivante, et une étrange plaisanterie lui vint en tête :

"Eh eh... Elle a des che-feux ! Kehehe !" partagea-t-il avec Caabon, qui était venu l'aider.

Enfin, il se leva, et constata que plusieurs des enfants regardaient en direction d'une espèce d'ouverture où perçait la lumière, au dessus de la salle. D'ici, Jôs pouvait voir une espèce de matière organique qu'il n'avait encore jamais vue jusqu'ici. Au premier abord, cela ne lui paraissait pas vraiment vivant, mais quand le petit gobelin suggéra de l'attaquer, il comprit que c'était le cas.

Jôs se gratta la tête, caressant en même temps la petite rate qu'il avait recueillie sous son chapeau. Il était bien curieux de savoir à quoi pouvait ressembler cette énorme chose, si elle venait entièrement les rejoindre. Mais prendre part à un combat... Il s'était déjà battu contre des araignées, et il avait été piqué à l'épaule. Et puis les petits glures... Non, cela aurait été bien dommage de les mettre en danger. Et puis sa rate ne supporterait pas encore un autre danger.

"Hum... grogna-t-il, incertant. "Et... On fait quoi, là ?"

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Mer 23 Sep 2015 10:14 
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La remarque d’Astérie fait prendre conscience à Caabon que ce qu’il croyait être des racines tombées par le puits de lumière taillé dans le roc peuvent aussi bien être des tentacules, ce qui rend la situation d’autant plus alarmante, et fait basculer l’opinion du wotongoh vers l’option qui consiste à entraver le sinolgure par les chaines scellées dans le roc, à l’instar de son semblable. Aussi aide-t-il dans cette action, jugeant qu’ils ne seront pas trop de deux pour maintenir le bête en cas de problème – surtout s’il faut s’y prendre de la manière douce pour ne pas faire souffrir outre mesure. Cependant, ces chaines lui rappellent un peu les cages dans le souterrain qu’ils ont quitté il y a de cela quelques instants, et qui pourtant se trouve peut-être à une distance de plusieurs jours de marche – les pouvoirs prêtés aux enfants le permettent sans doute aucun. A ce titre, il se demande si elles sont seulement un moyen pour maintenir les créatures attachées, ou si derrière cette immobilisation il y a quelque dessein plus malsain. N’attache-t-on pas les bêtes que l’on veut abattre pour éviter qu’elles se débattent, échappent au couteau, blesse le boucher ?

Agissant dans le sens de la consigne donné, le wotongoh garde du coin l’œil les tentacules sous surveillance, un brin rassuré tout de même par l’initiative de l’archère qui encoche une flèche, et pourra agir plus vite, leur assurer l’initiative si la situation devait dégénérer. De ses griffes au poignet il estime pouvoir trancher quelques appendices qui s’approcheraient trop près, encore faudrait-il avoir le temps de réagir.

Le jeu de mot de Jôs détend légèrement l’atmosphère, et le wotongoh, s’il n’ose pas rire de crainte de vexer la principale intéressée, qui pourrait s’offusquer d’être source de plaisanterie, répond au fenris par un grand sourire. Autant garder le moral au beau fixe, même si les conditions ne semblent pas encore suffisantes pour se réjouir. Car les tentacules ne sont pas le seul motif d’inquiétude pour Caabon, qui perçoit une autre menace, qu’il ne peut identifier cette fois.

Les grognements ne manquent pas de l’intriguer. Dans les cavernes, avec l’écho, ils peuvent aussi bien être le fait d’une petite bête innocente, dont les cris ne servent qu’à éloigner les prédateurs. Tout comme ils peuvent trouver leur origine dans le gosier d’un sinolgure affamé, et passer par une gueule pleine de crocs avant d’aller se répercuter sur les parois ; ou pire. Deux potentielles menaces, indéterminées toutes deux hormis ce qui pendouille dans le puits de lumière, voilà qui est une badloque venue s’ajouter à toutes les autres. Caabon songe notamment au récit du sindel, l’un des compagnons de la femme rousse, de la rencontre d’un élémentaire de feu et d’un lézard géant.

A la question de Jôs, et aussi à celle de Fenouil – même si elle ne s’adresse pas à lui directement – Caabon répond pour l’ensemble des présents dans la pièce :

« Soyons prudenst, mais pas d’initiative inconsidérée. S’il y a une bête là haut » dit-il en désignant l’ouverture dans la pierre « restons en loin si elle ne nous agresse pas. Vous avez entendu ça ? Ces grognements ? Si une bête se dirige vers nous, et veut s’en prendre à l’un d’entre nous, je préfère ne pas être déjà aux prises avec un autre ennemi. Peut-être même pourrions nous faire en sorte que deux menaces se neutralisent mutuellement, si ces tentacules sont un piège pour qui s’en approche trop. »

Il tapote l’épaule de Martine qui s’est rapprochée de lui et lui souffle : « T’inquiète pas. Si tu es prudente comme tu l’as été jusque là, tout se passera bien. Continue d’ouvrir l’œil et de me prévenir s’il y a un souci, surtout avec tes amis, que je ne verrai peut-être pas s’il y a un problème. »


(((638 mots)))

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Mer 23 Sep 2015 11:47 
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L’homme au chapeau obéit sans tarder à mon ordre direct. Non pas qu’il fut autoritaire, mais c’était le bon sens même. Il s’exécute donc prestement, aidé par le grand noir avec une chaussure blonde. UN gamin avait voulu l’épauler dans la tâche, mais la peur de la créature souffrante avait pris le dessus sur sa volonté de se montrer utile. Je ne peux pas lui en tenir gré : au moins lui essaie d’être utile, pas comme le reste de la marmaille grouillante qu’on nous a mise dans les pattes. Je pense, un peu pour me défouler mentalement, je l’accorde, que tous ces mômes feront de la bonne chair à tuer si le monstre tentaculaire vient à sortir. Je ne le souhaite bien, bien entendu, mais… ça fait du bien d’y songer. La bête attachée tente, une fois le travail effectué, de renâcler et de bouger pour se libérer de sa nouvelle étreinte, mais trop tard : les gonds de la chaine sont refermés sur elle. Une jeune fille, apparemment peu envieuse de s’approcher des deux Silnogures, se tourne vers moi alors que mon arc est tendu pour me demander si il s’agit bien là du texte que j’ai précédemment cité.

J’opine du chef sans même la regarder. Inutile de répondre davantage : elle le voit bien d’elle-même que c’est la prophétie que j’ai répétée mot pour mot de l’autre côté de la porte. Pour ma part, je trouve bien plus important de me fixer sur les tentacules inquiétants qui remuent toujours sans cependant se montrer plus invasifs que de rigueur. Ils ne sortent pas plus de la fosse que plus tôt. La menace est retardée. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut baisser mon attention. Le gobelin, armé d’une fronde, s’inquiète tout de même de savoir si on doit nous-même ouvrir les hostilités. Il n’en est pas question, bien entendu. Attaquer froidement une créature dont on ignore tout, et particulièrement si elle nous veut du mal, est aberrant.

Je n’entends rien des murmures de mes deux nouveaux comparses, mais lorsque Caabon répond à Fenouil avec des mots pleins de sagesse, je ne peux qu’opiner une fois de plus du chef, baissant mon arc.

« Effectivement, les tentacules ne semblent pas être un danger pour l’instant. N’attaquons que pour nous défendre, si un ennemi assuré se présente à nous. »

Nous ne sommes pas originaires de ces lieux, dont nous ignorons tous, de la faune à la flore, aux us et coutumes des peuples locaux. Lorsque l’homme à la peau d’ébène parle des grognements, je me rends seulement compte de ceux-ci, occultés par ma fixation du danger potentiel de l’être tentaculaire. Mais effectivement, d’inquiétants grognements nous parviennent des tunnels que nous avons précédemment visités. J’acquiesce une fois de plus à la proposition de Caabon.

« Ces tunnels mènent à une sortie donnant sur le désert. Avec Hawke et Aliéron, nous y avons combattu un lézard bipède, un peu plus tôt… Espérons qu’il ne s’agisse pas là de ses semblables, ou pire… de ses prédateurs. Restons ici, et cachons-nous du mieux que nous pouvons, s’ils viennent à se rapprocher. Nous aurons bien le temps d’aviser de l’utilité des tentacules alors. »

Une fois mon conseil donné, je m’y plie moi-même. Du regard, je cherche dans la salle un coin où je pourrais me mettre en embuscade. Je fais appel à mes instincts de chasseuse pour trouver l’endroit idéal où je pourrais avoir une vue dégagée sur l’essentiel de la salle, tout en étant dissimulée des regards. Et une fois le coin parfait, ou si pas, le mieux possible, trouvé, je m’y glisse, regard tourné vers le passage menant vers les tunnels. Si quelqu’un a envie d’aller en éclaireur, qu’il le fasse… Moi je préfère attendre ici, prudemment, que le danger vienne à nous s’il doit venir. Au moins aurons-nous l’avantage du terrain.

(642 mots)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Jeu 24 Sep 2015 02:41 
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Les chemins des volcans (P29)



Pour Astérie, Caabon et Jôs

A la question de Jôs, Fenouil répondit spontanément.

"On pourrait partir non ? On a ramené le silnogure, il faut en chercher d'autres. "

Aux recommandations de Caabon, Fenouil baissa sa petite fronde, mais conserva les cailloux dans ses mains et recula de quelques pas afin de ne pas être la proie potentielle de ses longues tentacules.

Fenouil a du mal à cacher sa déception lorsqu' Astérie propose de rester là et de se cacher. Après quelques secondes d'hésitation, il décide finalement de prendre place près de Fabiolo, Martin et ses soeurs.

Les tentacules poursuivent leur lent mouvement. Les grognements ne cessent, ni augmentent, ni diminuent. Et puis de petits oiseaux noirs entrèrent à la volée, tout en piaillant, passèrent au-dessus de la tête de Jôs et sortirent par le puits de lumière. Deux d'entre eux furent capturés par les tentacules qui se refermèrent sur eux, les étranglant.

"Il se passe un phénomène étrange " fit remarquer Martin. " Même les animaux le sentent ! "

Martine fait oui de la tête à Caabon, comme d'habitude, elle va l'écouter. Mais elle ne s'éloigne pas de lui et ne peut lâcher des yeux les petits oiseaux prisonniers qui à l'agonie émettent de petits sons étouffés.

Puis comme pour confirmer ses dires, sur le sol avancent cinq petits serpents (d'à peine un mètre cinquante chacun) ils ondulent rapidement comme s'ils se sauvaient d'un prédateur ou encore comme s'ils cherchaient une proie, difficile à savoir ce qui les poussent à pénétrer dans la salle. Une chose est certaines, même s'ils sont petits, ils ne ressemblent en rien à de couleuvres inoffensives.


((( Encore des bestioles à combattre ! Je vous laisse vous débarrasser (en libre) de ses serpents. Il ne serait pas prudent de les laisser vous approcher )))

Caabon: XP: 1 (post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (mot)
Astérie: XP: 1(post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (se mettre à l'affut)
Jôs: XP: 0,5(post) 0,5 (délai respecté)

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Sam 26 Sep 2015 12:34 
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Localisation: Aux alentours de Cuilnen
Au bout d'un moment, alors que personne ne semblait entièrement certain de ce qu'ils devaient faire, un phénomène sembla exciter les animaux aux alentours. Des oiseaux passèrent juste au dessus de la tête du géant, pour que l'un d'entre eux se fasse immédiatement happer par l'une des tentacules tombantes sur la crevasse. Mais plus intéressant encore, de nouvelles créatures firent leur apparition. Il n'en avait jamais vues de telles :

"Oh... Qu'est-ce que c'est-il ?"

Des lézards et des salamandres il avait déjà pu en voir dans la forêt qu'il avait visitée, mais ce n'étaient déjà pas des animaux qu'il pouvait voir dans sa montagne. Mais ici c'était bien différent : elles avaient bien un corps et une peau de lézard, mais pas de pattes. Leurs langues sortaient en ondulant, un peu à la manière dont elles se traînaient sur le sol.

"C'est triste, qui c'est qui leur a coupé les pattes ?"

Il s'accroupit un moment : il voulait absolument en toucher une, afin de comprendre comme pouvait être leur texture, si leur peau était similaire à celle du lézard qu'il avait vu dans cette forêt entourant Cuilnen. Mais ce n'est qu'en voyant les visages durs de ses comparses qu'il comprit que ces choses là n'avaient rien à voir avec les bêtes inoffensives qu'il avait vues. Il le comprit tard, mais heureusement au bon moment, car se retournant vers elles, il put immédiatement plonger en arrière, évident une morsure très certainement venimeuse au visage.
Tombé sur l'arrière train, il tâtonna vivement sa cuisse jusqu'à récupérer sa petite masse. Il eut tout juste le temps de l'empoigner quand le serpent qui l'avait pris pour cible se jeta encore sur lui en sautant littéralement dans les airs cette fois-ci. Par réflexe, il donna un coup à l'aveugle mais il ne réussit qu'à moitié : il atteint la bête qui n'arrive pas à le mordre, mais pas avec sa masse. Ce n'est que son avant-bras qui le touche et elle s'enroule alors autour de son bras armé.
Toujours par réflexe, il utilise sa main libre pour l'attraper à la tête et la tirer hors de son cou qui semblait être visé. Incapable de vraiment la frapper mais seulement de la maintenir loin de lui, il commença à la maintenir au sol tout en y mettant son poids pour la blesser. C'est seulement ainsi qu'à réussi à la détendre légèrement alors que son étau se resserrait sur lui. Après deux pressions bien insistantes, il réussit enfin à faire en sorte qu'elle le lâche. C'est enfin alors que l'un des enfants débarque pour l'aide. D'abord un peu paniqué par la situation, Martin sembla se sentir pousser des ailes et profiter du coup instant de répit de la part du serpent pour l'attraper à nouveau par la queue et le traîner jusque sous ses pieds. Là, il donna un coup de talon magistralement bien placé sur la tête du serpent. Il y eut un petit soubresaut, puis au deuxième coup de pied, la créature sembla vivement se tortiller pendant quelques secondes, jusqu'à ne plus pouvoir que se détendre dans la mort.

Réalisant à peine ce qui venait de se passer, et ayant développé très probablement une nouvelle phobie, Jôs se releva et attrapa le petit Martin par la taille (ce qui lui donna très probablement la sensation de voler).

"Faut pas rester là !" dit-il en se cachant comme un pleutre derrière ses compagnons.

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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Jeu 1 Oct 2015 11:23 
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La suite semble donner raison aux craintes de Caabon. Une volée d’oiseaux se retrouve prise au piège par les tentacules pendant du plafond, et c’est impuissant qu’il assiste à leur lente agonie, incapable de faire quoi que ce soit pour les aider sans risquer de mettre en danger ses compagnons humains. Entre les enfants et les bêtes, il faut choisir, et son choix est vite fait. Plus inquiétant que cette lente mort par constriction sont les serpents qui se faufilent sur le sol, et qu’un bref mouvement dans le soleil à la périphérie de son champ de vision lui a fait remarquer. Si les tentacules semblent fixes et bien occupées avec les volatiles, si bien que pour s’en prévenir il suffit de s’en tenir assez loin, les reptiles représentent une menace bien plus mouvante et redoutable, car n’est pas tant inquiétante leur morsure que leur venin. Le wotongoh ne connaît pas cette espèce, et n’a d’ailleurs jamais vraiment eu l’occasion de s’intéresser de prêts à ces animaux qui marchent sur le ventre. Par contre, il sait qu’il en existe de dangereux, tout comme il en existe d’innocents, et faute de pouvoir les distinguer, il éliminera tous ceux qui se trouvent devant lui avant de constater par lui-même s’il aurait dû se méfier ou non.

(Martin a parlé d’un phénomène étrange, que les animaux sentent… Comment ça les animaux le sentent ? De quoi parle-t-il ? Des oiseaux ou des serpents ?)

Pas le temps de vraiment se poser des questions, mais elles doivent rester en suspens, non loin dans son esprit. Pour l’instant, il préfère se concentrer sur l’action à venir. Il a capté le petit mouvement d’approbation de Martine, et sait qu’il pourra compter sur la gamine ; c’est avec une assurance semblable qu’il considère son quasi-homonyme. Par contre, la grande surprise lui vient de la réaction du grand fenris. Cela fait une secousse qu’il se doute que l’homme est un peu simple, avec des réactions d’enfant sous ses airs d’adultes. Cependant, il a jusque là fait preuve de bravoure, mâtinée de réactions curieuses et intempestives : que ce soit à l’égard des araignées ou face au sinolgure, il n’a pas reculé face au danger, faisant même preuve contre le quadrupède d’une certaine témérité, armé d’une seule chaine. Pourtant, face aux serpents, il choisit la retraite, non sans emporter avec lui, de manière fort peu protocolaire mais d’une efficacité redoutable, le petit Martin. Plutôt que de compter sur le soutien de deux combattants, voilà que le wotongoh va devoir composer avec la seule femme, qu’il ne connaît pas. Pas plus qu’il ne connaissait le fenris à dire vrai…

Pas question de laisser les petits sans défense face aux serpents, même si Jôs les a rejoint, et peut à tout moment revirer de situation. Guidant Martine de sa main libre, sans quitter les serpents du regard – et malgré leur couleur qui leur assure un certain camouflage, la taille et le mouvement aide à les repérer sans trop de peine – il se rapproche du groupe d’enfant constitué par Fabiolo et les petites, derrière lequel tente de se camoufler tant bien que mal le Fenris. Il laissait ainsi le soin à la femme de s’assurer de la sécurité de Fenouil, et peut-être plus de latitude pour agir, du moins l’espérait-il.

Son déplacement, achevé, il décida de tenir à distance les menaces le plus proches, sans risquer la moindre morsure. Déjà il percevait la force le long de son bras, comme un frisson prolongé. Comment l’employer ? Le poing ou la lame ? Il hésite un instant à envoyer voler dans les airs les rampants, pour les projeter dans les tentacules, mais le risque est grand de les voir retomber sur des alliés, voire de déranger la bête à qui appartiennent les appendices. Mieux vaut jouer la prudence. La précision. Une lame très nette, quelque chose de froid et tranchant comme un vent d’hiver. La lame de ki s’élance vers le milieu de la pièce, et tranche net l’un des serpents, dont les deux moitiés s’agitent encore quelques instants.


(((Utilisation de tranchée de Rana pour éliminer un serpent.
Reste quatre serpents
680 mots)))

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C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 4 Oct 2015 11:15 
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Je suis cachée, attendant l’arrivée de ces ennemis qui nous menacent de leurs grognements lointains. Mais d’arrivée, il n’y a que celle de serpents qui semblent fuir un danger eux aussi, ne trouvant rien de plus malin que de s’enfoncer dans les entrailles de la terre, dans une salle vaste et sans issue, pour se réfugier. À part si l’ennemi qu’ils fuient est trop grand pour entrer ici, ça n’a pas vraiment de sens, sauf si ces animaux à sang froid qui, pour le coup, l’ont perdu, ne connaissent rien des lieux. Car les animaux, à l’instar des rats peuplant les égouts des villes, savent d’instinct où les issues se trouvent, pour pouvoir fuir au moindre danger, à la moindre menace.

Ainsi donc, les indésirables forment tout de même une menace certaine, et mes compagnons d’infortune, adultes comme enfants, se rassemblent pour faire front commun et éradiquer la menace. Le grand chapeauté, un peu niais, je m’en rends compte maintenant, tente d’abord de pactiser avec ces créatures sur la défensive… en vain bien entendu, et il ne manque que de peu de se faire mordre, et toucher par un poison sans doute virulent et mortel. Ce ne sont pas des animaux appréciables à approcher, et le risque est réel, en cas de morsure.

De ma cachette, je suis bien planquée, prête à faire pleuvoir les flèches pour les descendre avant même qu’ils n’aient eu le temps de m’apercevoir. J’encoche la première, et tire dans le tas, touchant l’un des serpents en plein corps. Furieux, il convulse en remuant dans tous les sens, et, arrêté ainsi dans sa progression, je profite de sa stagnation pour lui décocher un nouveau trait, qui le cueille cette fois à la base de la tête, le tuant sur le coup.

Nul ne m’a aperçu, pour l’instant, et je tente une nouvelle fois ma chance en tirant dans le peloton de rampants… n’en touchant aucun cette fois : ces reptiles répugnants sont vifs et agiles, rapides dans leurs ondulations. Je devrai sans doute compter sur les enfants et mes pairs pour nous débarrasser des autres. Car tous, ou presque, s’activent en ce sens. Même le chétif gobelin et sa fronde armée de caillasses.

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Asterie


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 Sujet du message: Re: Le chemin des volcans
MessagePosté: Dim 4 Oct 2015 22:00 
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Les chemins des volcans (P30)



Pour Astérie, Caabon et Jôs

Jôs et Martin s'étant débarrassé d'un serpent, Caabon d'un second et Astérie un troisième. Fenouil lance quelques cailloux mais ne réussit qu'à n'en blesser un. Martin fut pris pas surprise, mais ne cria point, comprenant l'intention louable du grand homme.

Et c'est à ce moment qu'une porte se forme sur un mur de la grotte et qu'arrive Nadineet Phil. Cette dernière avance de quelques pas vers vous, tenant Phil devant elle, l'entourant de ses bras protecteur.
Affolée, elle se tourne vers les adultes :

"J'arrive de la caverne, il y avait une demeure de shaakt. Naya et Dems se sont faits prisonniers. Maude s'est caché dans une crevasse, elle est resté là pour les ramener s'ils réussissent à se sauver. Les shaakts ont retrouvé un vieu couteau et une manche bleu, mais Dems affirment que ce n'est pas à lui. Et puis, il y a les shaakts agonisant, et aussi les Silnogures déchainés. "

La petite à bout de soufle avait parlé tout d'une traite, ne se doutant pas qu'un serpent derrière elle s'apprête à lui mordre la jambe.

Les grognements se firent plus forts à l'intérieur de la grotte, mais surtout à l'extérieur, comme si une bataille de grandes envergures avaient lieu.

((( Il ne reste plus que deux serpents dont 1 blessé non loin de Fenouil et Astérie et l'autre qui tente d'attaquer Nadine )))

Caabon: XP: 1 (post) 0,5 (délai respecté) 0,5 (mot) 0,5 (protection enfant) 0,5 (attaque serpent)
Astérie: XP: 0,5 (post) 0,5 (attaque serpent)
Jôs: XP: 1(post) 0,5 (48heures) 0,5 (délai respecté) 0,5 (originalité,interaction pnj) 0,5 (attaque serpent)

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