Edwin restât coi devant la beauté de l'elfe, mais il se reprit rapidement et répondit d'une voix sure :

"Je suis Edwin, un petit voleur et curieux par moment. Récemment ma curiosité s'est posée sur ce temple, j'ai fait appel à un informateur zélé qui à en partie répondu à mes questions, tout ce que je sais, c'est que ceux qui tiennent ce temple font partie d'une société qui est libre de l'esprit, mais à voir ce temple, je vois que vous êtes aussi libres du corps...Mais cette description me suffit, je sais que pour vous rejoindre, on doit aimer faire quelque chose à un haut point, ceci m'as très vite plus, je suis allé au temple, il m'est arrivé quelques broutilles sans importance. La chose que j'aime est simple, j'aime vivre et être libre, tant que je le suis, je suis heureux... Et je ferais tout pour aider votre cause, pour la liberté des autres. "

Il sourit, moins sur de lui cette fois et attendit ta réponse.

Message PNJ

Pulinn sourit gracieusement à ton discours.

« Oui, c’est un lieu où les plaisirs sont importants, où nous les exacerbons. Tu es le bienvenu dans ce temple, où j’espère tu te sentiras libre. Flâne à ton souhait, profite de la salle à manger, ou de la pièce de danse. Si tu as le moindre souhait, adresse toi aux serviteurs qui quadrillent le temple. »

Sans plus un mot sur un ‘recrutement’ suspecté, comme si elle ne savait pas de quoi tu parlais, elle se lève, suave et mystérieuse, et s’en va d’une démarche déhanchée et aérienne… avant de disparaitre dans le détour des colonnes du temple.

Lorsque je me redressais, tous questionnements sur les gants s'estompèrent et se rangèrent à l'abri dans un recoin de ma mémoire car ma priorité n'était autre que cet entretien des plus intriguant d'autant plus à cause de l'attitude de cette dame qui, l'espace d'une seconde à peine, me donna l'impression de perdre le contrôle, à un degré somme toute presque furtif.
La surprise dans son regard posé maintenant exclusivement sur le miroir devait ressembler trait pour trait à la mienne quelques secondes avant. Comme une éclipse la stupeur passa sur son visage insondable et disparut l'instant d'après, remplacée par une impatience minutieuse. Duo d'émotions aussi étranges qu'improbables mais son maintien et son paraître reflétaient une discipline de chaque instant qui lui permit de contenir une avidité inopinée.

Son maintien, oui … mais pas ses paroles.
Un flot de questions, de remarques dénonçant un avis à peine dévoilé, d'ordre à peine masqué par une formule ressemblant à un souhait déboulèrent jusqu'à moi sans préavis. Je m'en serais amusée si je n'avais pas autant de questions flottant dans les tréfonds de ma conscience et que j'aurais soumises à Pragatt' avec la même vivacité.

Prise de cours, je tentais de répondre au plus pressé.
- Leur estime importe peu dans un accord comme le nôtre. Mais s'il leur faut venir ils viendront, soyez-en sûre car leur seule vraie peur n'est pas la réaction de vos gardes, mais bien de ne plus pouvoir faire d'affaires dans cette ville, et votre voix compte apparemment beaucoup.

Ses gestes, ses yeux et son attention étaient pourtant tournés vers le miroir qui s'était mit à luire.
J'en étais presque à me demander si elle avait encore conscience de ma présence lorsqu'elle reprit la parole, à propos de tout autre chose que l'histoire des jumeaux.

- Non, répondis-je rapidement avant de reprendre plus posément. Je ne l'ai sortit la première fois de son étoffe que pour vous le montrer.
Qu'a-t-il de spécial ? Osais-je demander avant qu'elle ne relève ses yeux d'albâtre sur moi.

Message PNJ

La merveilleuse Pulinn opina sobrement du chef à tes paroles, sans se départir d’un maigre sourire toutefois présent. Lorsque tu posas la question sur le miroir, elle affermit ce sourire, qui en devint davantage énigmatique… Et sa réponse le fut tout autant.

« Ce qu’il a de spécial ? Il est des choses que je ne peux révéler à l’instant d’une nouvelle rencontre, Madoka. Apporte-moi donc les jumeaux, et je te le dirai… »

Elle ne souffla plus aucun mot à propos de leur méfait, et de leur crainte hypothétique de ne plus faire affaire dans la Cité.

Et pourquoi pas ?
En soit rien d'impossible là dedans et je n'avais rien de bien fascinant à faire dans cette ville. N'avais-je pas hier justement réalisé à quel point j'étais devant une myriade de choix quant à ce nouveau départ … mais multiple choix ne rimait pas avec n'importe quel choix. Cette succession de donnant-donnant me mènerait-elle dans des contrées que je m'interdisais jusque là ? Mais n'était-ce pas là non plus un jeu auquel je me suis attelée toute ma vie, me lancer sans réserve dans une direction et advienne que pourra. Pourrais-je seulement un jour retrouver cette sensation d'être à ma place comme que lorsque je servais Keyoke ?

La Dame avait pour elle son physique et le mystère qui s'en dégageait, son attitude enjôleuse qui poussait autant à l'admiration qu'à la méfiance, son attitude dissimulée qui me rendait aussi curieuse que soupçonneuse. Malhonnête ou spontanément joueuse, perfide ou simplement parieuse ?

Ton visage est un outil disait Keyoke, ton sourire et tes yeux doivent te servir et non te démasquer. Et du haut de mes seize années je lui avais rétorqué que quitte à n'être que fausseté, autant l'être en étant belle.
Cette splendeur face à moi était peut être ce qu'il se faisait de plus parfait exemple, alors autant ne pas faire l'effarouchée en m'en allant sans en savoir plus.

J'opinais du chef à sa demande, d'une moue et d'un haussement de sourcil digne d'un pourquoi pas volontaire.

- Cependant, qu'aura de plus notre seconde rencontre que la première n'ait pas déjà ? Si ce n'est un service rendu qui n'apporterait pas grand-chose de plus. Vos gardes pourraient aisément mettre la main sur les jumeaux alors pourquoi m'envoyer moi ? Est-ce une habitude de ce temple que de faire d'une rencontre une transaction ?

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Pulinn te répondit tout de go, comme si les réponses qu’elle te donnait était logiques, allaient de soi.

« Du temps se sera écoulé, entre la première et la seconde rencontre. Sans doute très peu, mais suffisamment pour concevoir une réponse. Nombre de personnes ne viennent ici qu’une seule fois pour chercher ce qu’ils attendent du Temple. Ceux qui reviennent une seconde fois passent souvent bien plus de temps ici… »

Elle marqua une pause, qui fut comme une clôture du sujet.

« Les jumeaux seront sûrement plus enclins à t’accompagner de leur propre gré que face à mes gardes, sois en certaine. Et il ne s’agit que d’un service que tu peux me refuser, tu n’es en rien obligée de l’accomplir… Et rien ne m’oblige à répondre à tes questions. C’est une sorte de transaction, si tu l’entends comme ça… Mais toute relation est une transaction, dans ce cas. »

Message PNJ

Pulinn cligna des yeux et te lança un regard entendu pour confirmer tes dires.

« J’aime me montrer reconnaissante envers les personnes qui me rendent des services. Ainsi, tout le monde n’est-il pas comblé ? Je m’en vais te laisser à tes occupations, Madoka d’Oranan. Bien des tâches m’attendent, aujourd’hui. Profite à ton gré des plaisirs du Temple… »

Gracile, elle se leva de ta couche et dans un dernier sourire, te laissa dans ton alcôve, seule…

Le Temple des Plaisirs. Imposant, fastueux, dressé droit a cœur du quartier le plus riche de la capitale kendrane. Son souvenir est intact dans ma mémoire, et de le voir m’apporte réconfort et sécurité. Enfin, maintenant, je sais que ma mission est accomplie, malgré tous les évènements passés. Je me sens chez moi, ici. D’ailleurs, une curieuse impression de distinguer les deux gardes de la bâtisse comme étant des alliés à ma cause renforce ce sentiment de sécurité. Tous deux me lancent un sourire aimable jusque je m’approche, et bien que leur visage m’est inconnu, ils me saluent d’une même voix comme s’ils me connaissaient depuis toujours. Légèrement décontenancé, je leur rends leur sourire, sans un mot toutefois, avant de pénétrer dans le Temple de tous les désirs. Le mien est clair : je souhaite voir Pulinn. J’ai à lui parler, sérieusement.

Mon regard se pose sur la salle napée d’une aura singulière de richesses étalées avec goût, dans une ambiance feutrée propice au repos, à la méditation, ou aux rapprochements charnels les plus secrets. Le parfum de rose frais et enivrant à la fois qui flotte dans l’air m’emplit de sérénité, alors que je m’avance sur l’allée principale, entre les colonnes et leurs banquettes de bois sombre et vernis recouvertes de coussins de satin bordeaux. Instinctivement, mon regard se porte sur les alcôves latérales, dont les lourds rideaux de velours masquent au public leurs secrets… Je me surprends à scruter pendant quelques secondes un couple d’humains moins prudes que d’autres, ou tellement passionnés qu’ils n’ont pas veillé à fermer au mieux cette futile protection masquant si peu leur passion…

C’est cet instant que Pulinn, pleine de grâce, choisit pour se glisser devant moi sans que je l’aie vu arriver. Je tourne la tête vers elle, mais n’ai le temps de l’apercevoir entièrement que deux lèvres dorées viennent s’accoler aux miennes sans le moindre préambule. Les mains graciles à la peau immaculée viennent me saisir la nuque et caresser ma joue, et je ne peux que me soustraire à l’ivresse que me procure ce baiser inattendu. Je m’y laisse glisser avec envoutement, sans réellement comprendre ce qui est en train de m’arriver. Si le bonheur devait être associé à un goût, il aurait sans doute celui de ces lèvres délicates, douces et invasives. Béat, je savoure cet instant de délice en perdant toute notion du temps… Quand enfin, et trop tôt à la fois, le baiser cesse, Pulinn s’écarte de moi, d’un pas, me permettant ainsi de retrouver un contact visuel avec elle.

Son visage aguicheur est muni d’un sourire désarmant, et ses deux yeux d’opale semblent littéralement me dévorer charnellement. Sans même baisser les yeux sur le corps parfait de l’elfe, à peine drapé d’un tissu blanc aérien et semi-transparent, je suis pris d’un puissant désir, qui consume ma raison sitôt que la conscience du baiser qu’elle m’a donné se fait à moi. Je ne saurais qualifier mon état, à ce moment, tant les émotions qui me transpercent de toutes parts sont diverses et fortes. Mon premier baiser avec Pulinn est mieux, sans doute, que tout ce que j’avais pu imaginer par le passé. Et son incongruité ne fait que rajouter au plaisir qu’il m’apporte. Soudain, je me sens bête de l’avoir toujours repoussée par le passé. Et je me sens prêt à m’offrir à elle tout entier sous un simple mot de sa part. Dans le même temps, ma raison malmenée souligne l’efficacité d’une telle arme pacifique… Une arme dangereuse, qui ferait tourner les têtes plus vite que le feraient mes deux lames assemblées.

La maîtresse des lieux laisse un instant de silence avant de commencer la discussion, armée d’un sourire sincère qui m’emplit de plaisir.

« Comme il est bon de te revoir ici, Cromax, après tant de temps. Même si pour toi, ça a du sembler moins long. »

Son ton, lors de cette dernière phrase, s’est fait taquin. Et pourtant, je savoure à chaque syllabe le miel de sa douce voix.

Elle sait. Je ne sais comment elle est au courant, mais elle sait ce qui s’est passé pour moi, et je sens l’inutilité de lui faire un compte-rendu détaillé de toute mon expédition sur Gramenou.

« J’ai ce que tu m’avais demandé d’apporter. »

Sans fioriture inutile, je tends la main vers elle, et ouvre mon poing pour découvrir ce qu’elle contient : la Larme de Thimoros, cet artefact puissant que se disputent les plus grandes puissances de ce monde, obscures ou lumineuse. Et sans hésiter, j’en fais don à Dame Pulinn. Sa main gracile vient lentement s’en saisir, et elle semble presque hésiter à s’en emparer. Mais elle prend tout ce même cette pierre minuscule entre ses doigts, impressionnée et admirative…

« Ton dévouement au Temple est grand, et ton courage l’est tout autant. Je ris de la bêtise que j’ai eue à ressentir le besoin de te faire passer cet essai de capacités. »

J’incline sentencieusement la tête en guise de remerciement pour le compliment, et elle poursuit.

« Ton intronisation est proche, Cromax. Pourtant, il reste de nombreuses choses à effectuer avant. Il n’y a pas de temps à perdre, car le temps des malheurs pourrait approcher plus vite que je ne le craignais. Plusieurs rapports d’activités m’ont confirmé la puissance de ton prédécesseur. Et il est désormais au courant de sa chute. Si nous n’agissons pas vite, il se retranchera dans ses plus profondes défenses, et il nous sera inaccessible… »

Je la coupe net dans son élan.

« Allons, rien n’est impossible. J’accomplirai mon devoir envers le Temple, qu’importe la voie par laquelle je devrai passer. »

Elle cligne des yeux, surprise par tant de témérité de ma part, et c’est la voix emprunte de sagesse qu’elle poursuit.

« Je ne doute à aucun instant de ton courage, mais une telle expédition demande bien des préalables. Et tant d’entraves nous barrent le chemin. Il nous faut raffermir une présence sur la milice de Tulorim, et tu es le seul à pouvoir y parvenir. Et t’entraîner à diverses techniques qu’il ne manie que trop bien s’avère nécessaire également, sans quoi tu n’as aucune chance… Mais avant… »

Elle marque une pause, comme si ce qu’elle a à m’annoncer est pire encore que ce qu’elle vient de me dire…

« Avant, il te faut te débarrasser de la malédiction qui pèse sur ton arme. Sa soif de sang t’aveuglerait, au combat, et ta technique en serait amoindrie. Tu te mettrais en danger, Cromax. »

Je baisse aussitôt les yeux vers l’arme qui pend à mon côté, la Buveuse d’Âme, cette lame maudite que je me suis appropriée sur Gramenou, dans ce sombre tombeau… à l’annonce de Pulinn, je ne peux que ressentir frustration et colère, qui ne font que me prouver la véracité de ses dires : l’arme a sur moi trop de pouvoir, et je sais pertinemment qu’il me faut l’exorciser. Mais je n’en ai aucune envie, car égoïstement, j’apprécie cet effet qu’elle a sur moi : cette sensation de pouvoir, d’invincibilité, de sûreté. Cette vaillance encolérée qu’elle me confère quand je l’utilise, et ce besoin inévitable de l’utiliser sitôt qu’un combat débute… Je crispe les mâchoires sans rien répondre, mais l’elfe délicieuse poursuit…

« Je connais une personne capable d’arriver à de telles choses. Elle vit au sein de ce que nous appelons ici le Clan des Roses, dans les Duchés des Montagnes. Une prêtresse de la Rose dévouée à notre cause. Sa magie est unique et puissante. Elle pourra t’aider, je le sais. »

Toute la passion retrouvée de cette rencontre disparait en moi pour laisser place à un morne sentiment d’incompréhension et de frustration. Pulinn le perçoit, et insiste…

« Je t’en prie, comprends-moi, c’est important. »

« Je sais parfaitement ce que je dois faire ! »

Mon ton est plus rude que je ne l’ai voulu, et je m’en sens aussitôt gêné. La déception se lit sur son visage, et elle semble prise de court. Retranché dans mes bases arrières, je ne peux exprimer l’accablement qui m’accapare soudainement de lui avoir adressé la parole sur ce ton. Et je fais volte-face brusquement pour quitter aussitôt le Temple, hélas conscient de l’impolitesse et de la futilité de ce comportement. La colère est en moi, et j’ignore pourquoi elle est si vive…

(L’épée. L’épée me ronge, je dois m’en débarrasser…)

(Tu ne le peux, hélas.)

Bien sombres sont mes pensées lorsque je passe les grandes portes du Temple des Plaisirs pour en sortir…

"Pff.. à chaque fois que je rentre dans ce bâtiment, je suis complétement perdu..."

Halkmir pensait tout haut tandis qu'il entrait dans le temple. Désormais accoutumé au spectacle à l'intérieur, il commença à errer dans l'édifice, sans y prêter attention, trop plongé dans ses pensées qu'il était.

Depuis quelques jours, Pulinn, la maitresse des lieux, s'adonnait à un drôle de jeu avec la capitaine de la milice Kendrâne, se renvoyant une balle et semblant beaucoup s'en amuser. En temps normal, le petit mage s'en ficherait un peu, il se proposerai même de participer, à ceci près que c'était le cas : la balle, c'était lui.

A chaque fois que l'une l'envoyait vers l'autre, il se retrouvait avec une boule dans le ventre, sans savoir ce qui l'attendait, elles, si , apparemment, puisqu'elles trouvaient toujours les mots pour le prendre au dépourvu, avant de l'envoyer dans l'autre direction, quelque peu chamboulé. Même si ça lui évitait les fins violentes et sanglantes qu'il redoutait, ça commençait à devenir vexant.

Ainsi donc, il se contentait de se promener entres alcôves et grandes salles. Il devait faire son rapport à Pulinn, mais avait compris qu'il était parfaitement inutile de la chercher. C'est elle qui finirait par le trouver quand elle le voudrait. Il chipa par ci par là de quoi se faire un déjeuner (ou du moins de quoi rester debout après une nuit blanche à courir et à se faire des frayeur), jeta par ci par là un regard curieux sur les activités des autres occupants du temple, attendant.

Message PNJ

Comme à l’accoutumée, Pulinn apparait sans prévenir, gracieuse et immaculée de sa pure beauté. Elle posa une main gracile sur l’épaule du jeune mage, sans qu’il perçoive avant sa présence divine. Et dans un murmure, elle s’adressa à lui, d’un ton chaleureux et hospitalier.

« Voici le jeune Halkmir de retour, pour mon plus grand plaisir. La Gardienne de ces lieux peut-être t’être agréable ? »

Une pause, un silence, Halkmir demeura un temps immobile. Jusque là, outre la surprise, Pulinn, la maitresse du temple, lui avait toujours fait un drôle d'effet. Plus que celui que lui faisaient les femmes quand elles se tenaient trop près de lui, ces temps ci. Après réflexion, le petit mage se souvint qu'on lui avait maintes fois fait comprendre qu'un jour, les jolies filles lui feraient cet effet. Une histoire d'hormones, s'il se souvenait bien.

Ce n'était pas bon, pas bon du tout. Dans ses activités, Halkmir avait besoin de deux choses : sa tendance à s'éloigner très vite de ce qui lui paraissait mortellement dangereux et sa faculté à se désintéresser de toute autres choses que ce qui était nécessaire à sa survie ou à ses études de la magie. Si Pulinn l'avait plus ou moins aidé à satisfaire ces besoins pendant un temps, sa façon d'agir la faisait de plus en plus paraitre, aux yeux du garçon, à une source de risques de plus en plus létaux.

Cela ne pouvait bien sûr pas continuer. Il n'avait pas quitté les coupes gorges d'Exech pour prendre encore plus de risques, de moins en moins utiles, toujours à ses yeux.

Il se tourna lentement vers elle, la toisant intensément de son œil couleur émeraude (l'autre était profondément caché sous une grosse mèche de sa tignasse rousse, mais il ne voulait pas gâcher son effet en s'occupant de ce détail). Bon sang qu'elle était belle...

Mais il ne devait pas se laisser embrouiller. Garder son sérieux... Pour une fois.


"Maitresse... Mission accomplie. La capitaine à sa clé..."

Il marqua une nouvelle pause, guère sûr de ce qu'il devait dire ou non.

"Je l'ai convaincue que je lui serai plus utile dehors qu'en geole... Je crois que ça veut dire que je travaille aussi pour elle, maintenant...Est-ce un prôblème, maitresse?"

En fin de compte il lui avait tout dit...Et zut!

Message PNJ

Pulinn émit un petit rire discret et délicieux à ta dernière intervention.

« Un problème ? Aucunement, et totalement, en fonction de ta fidélité à l’une ou à l’autre… Ainsi pourrais-tu être notre agent double… Ou le sien. À quelle voie te destines-tu ? »

La question était culottée, et posée de but en blanc, comme si c’était une chose entièrement naturelle…

[HRP : tu peux poster ta demande de correction pour la mission dans le SOS-Cromax ^^]

Il était probable que Pulinn se soit exprimé ainsi pour déstabiliser le jeune garçon. Ceci dit, étant lui même assez doué pour surprendre ses interlocuteurs (même si, le plus souvent, c'est en aillant l'air complètement fou), Il lui répondit aussitôt et sur le même ton :

"-Je me destine à l'apprentissage de la magie, je vous l'ai dis en arrivant ici. Et pour l'heure, vous êtes la seule à m'avoir soutenu... Mais cette voie ne m'impose pas d'allag.. d'ellegean...hum...d'obéir à quelqu'un aveuglément..J'ai quand même failli mourir là bas."

Il marqua une pause, certes il avait besoin d'imposer son point de vue. Il avait quitté Exech pour ne plus être écrasé sous l'autorité d'un autre après tout. D'un autre côté, Pulinn était surement l'être le plus doux et bienveillant envers lui qu'il ai jamais connu (et ce même après qu'elle l'ai envoyé dans cette mission suicide), aussi n'avait il guère envie de se mettre en froid avec elle.

"-hum, Ceci dit, travailler avec les autorités ne m'enchante pas trop..et puis rien ne dit qu'elle ne m'enverra pas dans des missions plus périlleuses encore! Alors euh..euh..on pourrait surement trouver un compromis..je pourrai être messager entre vous deux, par exemple! Qu'en dites vous?"

Il lui fait son plus grand et attendrissant regard d'enfant qu'il ai en stock.