L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 296 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Jeu 20 Juil 2017 12:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
Progressivement, la mine heureuse du séducteur se transforma pour ne laisser qu’un visage dépité. Néanmoins, dans un élan d’altruisme, il se leva, puis désigna une direction du bout du doigt avant de répondre au Verlorgot.

« J’aurai aimé être plus utile, crois-moi… Merci, en tout cas et bonne journée ! » Dit-il en le saluant avec respect.

Riosodi disparut dans l’océan de badauds, un peu comme il était apparu dans la vie de Fromritt, rapidement et furtivement. Le brun secoua son visage une dernière fois, frappa ses genoux du plat de la main et se releva aussitôt. Il n’oublia pas son espadon, coincé contre le banc. Sa grande lame reprit sa place puis il s’en alla vers ladite auberge, lieu de salvation pour ce voyageur éreinté.

(L’AUBERGE DE L’AU-DELA)

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Dim 23 Juil 2017 01:10 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
(L’AUBERGE DE L’AU-DELA)

Sa course effrénée continua hors de l’auberge, ses pieds battaient le sol pavé comme des baguettes contre les tambours de guerre. La terre, la poussière voletèrent à son passage et plus d’une fois il faillit trébucher sur une roche mal calée. Son souffle était devenu anarchique, sa vision s’était rétrécie sur le coup du stress, de l’angoisse, de la panique. Puis enfin, enfin la désagréable sensation des regards noirs partit, s’envola loin en même temps que le Verlorgot.

(Plus jamais je ne ferais confiance à un bourreau des cœurs… Plus jamais, bordel !) Pensa-t-il avec hargne.

En parlant de ce malotru, l’épéiste se dirigea vers leur lieu de rencontre : le banc. Était-ce son endroit de prédilection pour manipuler les âmes trop bonnes ? Fromritt allait le découvrir en s’asseyant à sa place préférée. Une chaleur effrayante se diffusait dans son organisme, il sentait son sang circuler à l’intérieur de tout son corps, rapidement et puissamment.

(On aura une petite discussion, lui et moi, mais il faut que je me calme si je ne veux pas m’attirer plus d’ennuis. En espérant que les gardes n’aient pas vent de cette mésaventure, sinon, je suis fichu.) Rumina-t-il, soucieux du futur.

De son sac de voyage, il sortit une pierre à aiguiser déjà bien usée. Nul doute qu’elle avait servie à bichonner sa grande épée, parfaitement entretenue. Il dégaina sa lame qui fit un bruit de frottement métallique continu, à la fois menaçant et apaisant. C’était un peu comme si sa famille lui chuchotait des mots doux, à lui, et qu’aux autres, son arme leur somme de s’éloigner. Une amie fidèle, sincère, qui ne lui jouerait jamais de mauvais tour…

(Pas comme cet enfoiré de Riosodi.) Le Wiehlenois regarda les initiaux de son espadon avec mélancolie. (Vous êtes les seuls à avoir toujours été là pour moi, et vous l’êtes encore… Merci.)

Son pouce caressa la pierre à aiguiser, comme un geste rituel, avant de la frotter contre l’acier. Les badauds, la ville, l’univers disparurent de ses pensées. Il était seul, en tête-à-tête avec l’objet le plus précieux qu’il détenait, un souvenir inestimable. Qu’importait le flux du temps, dans ces moments-là, la seule chose qui comptait c’était l’amour qu’il apportait à sa lame.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Dim 23 Juil 2017 16:59 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 13 Avr 2017 14:36
Messages: 71
Ce n'est qu'après une bonne heure que le fieffé menteur, toujours porteur de tenue extravagantes, ne daigne se présenter à son habituelle place fétiche. Repérant le guerrier avant que ce dernier ne le voit, sa démarche semble se stopper une seconde avant de reprendre, un discret sourire sur le visage. Pas de bouquet, mais une canne à la tête de loup dans la main, Riosodi Cappelindro s'avance jusqu'à ce que Fromritt le voit, c'est à dire à moins d'un mètre face à lui.

Anticipant une possible colère de la part du guerrier, l'extravagant personnage soulève le pommeau de sa canne qui dévoile une lame cachée dans sa béquille. La crosse retombe et dégage un lourd bruit métallique, accompagné du même sourire moqueur du séducteur.

"Je vois que vous n'avez plus le même regard qu'auparavant. Vous désirez peut-être quelques explications ?"

Sans attendre de réponse, Riosodi s'assoie à ses côtés avec un calme étrange avant de reprendre la parole.

"Je vous déconseille de craquer, vous énervez ou quoi que ce soit à mon égard, jeune homme. Les gardes de la cité n'apprécient guère les agressions gratuites, surtout si je suis capable de vous dénoncer pour tentative de vol dans une auberge."

Une légère inspiration concluait ses mots, tandis que sa canne tapotait sa jambe.

"Mais ne vous en faites pas. Je ne tiens pas à vous porter préjudice, malgré votre petite mésaventure. Disons qu'il s'agissait davantage d'une façon de vous faire confiance. Vous en tirez d'ailleurs un enseignement des plus qualitatifs, mon brave. Pour faire le bien, il faut parfois savoir faire le mal. Aussi, j'aurais une dernière demande à vous faire. Et je vous assure qu'il n'y aura aucun mensonge de ma part."

Tout en se levant, le séducteur fouille dans son veston et jette une petite bourse à son interlocuteur, le regard plein d'une fausse bonté.

"Ha ! Et voici un petit quelque chose pour vous. Vous le méritez bien."

-----------

Mr Ouaf.

_________________
Image

Gentil Animateur, pour vous servir


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Dim 23 Juil 2017 18:20 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
L’astre solaire débutait son ascension, faisant danser ses langues de feu pour apporter la lumière sur Yarthiss. Un début de chaleur se fit ressentir, d’abord sur les mains, puis sur les bras et enfin sur le visage de Fromritt. Le métal de sa lame scintillait, resplendissant comme un diamant. À cette vision agréable, le guerrier sourit bêtement en continuant l’entretien de son espadon. Le frottement métallique résonnait harmonieusement dans ses oreilles, à l’instar d’une chanson de barde talentueux.

Tout à coup, un claquement se fit entendre, rompant la magnifique symphonie de l’épée. Le Verlorgot grogna, mécontent, avant de lever son regard châtain vers l’anomalie sonore. Ses yeux s’écarquillèrent, ses pieds prirent une meilleure position et ses mains serrèrent ce qu’elles tenaient. La pierre à aiguiser se tut, tandis que Riosodi se permit de parler.

Le sacripant s’installa à côté de sa victime puis déblatéra ses explications. Celles-ci ne firent que confirmer quel genre d’individus était Cappelindro. Pressant ses mâchoires, il fit de son mieux pour ne pas exploser de l’intérieur. Ainsi, il écouta chaque parole de ce gredin et chacune d’elle confirma l’a priori qu’avait le brun à son égard. Un malfrat. Un truand. Un vaurien. Le style de personnes à effacer du monde, pour son bien ainsi que celui des autres.

« Je ne te crois pas. Tu es un serpent dont je me méfie, maintenant. » Cracha-t-il en plantant son arme dans le sol, violemment. « Parle toujours, tu vas peut-être trouver un moyen de te racheter. » Une colère incisive ponctuait ses phrases.

Ses traits se plièrent de rage lorsqu’il reçut la bourse du trompeur. À contrecœur, il l’accepta, en lâchant un grognement témoin de son amertume. Après tout, sa réputation en avait pris un coup et n’importe quelle forme de dédommagement n’était pas de trop.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Dim 23 Juil 2017 21:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 13 Avr 2017 14:36
Messages: 71
La rancœur de son interlocuteur lui tira un sourire, mais Riosodi n'insista pas dans son insolence, certainement de peur d'essuyer un refus à sa requête. Jouant d'habiles moulinets avec sa canne, le séducteur rangea son autre main dans sa poche et annonça sa mission.

"Rendez-vous à cet endroit. Lorsque vous verrez une jolie petite maison blanche au toit légèrement rouge, contournez-la et vous trouverez un accès à une cave. Frappez trois fois à la porte, mais pas plus. Si l'on vous demande qui vous êtes, vous devrez simplement répondre que vous venez dépenser votre argent. Ne vous en faites pas, vous n'aurez pas à toucher à votre bourse pour la mission que je vous confie."

Après un raclement de gorge, le commanditaire stoppe sa canne et la place face à lui, le regard fixe et sérieux.

"L'endroit est une salle de paris clandestine gérée par un certain Hodrik Klester. Un grand gaillard, costaud et plutôt futé. Je vous demande de lui donner cette lettre, scellée à la cire et appuyée d'un sceau qui n'est pas le mien. Rien ne risque de dégénérer, je vous l'assure. Si l'envie vous prend de parier, n'hésitez pas. C'est de là que vient ma canne. Une fois votre visite terminée, revenez me voir ici à la tombée de la nuit. Je vous laisse jusqu'à demain soir pour me prévenir de votre réussite. Sans quoi, votre récompense tombe à l'eau."

D'un geste, sa main se glisse à nouveau dans son veston et une lettre scellée apparaît dans sa main, main qu'il s'empresse de tendre dans la direction du guerrier.

"Je peux compter sur vous ?"

------------

Mr.Ouaf.

_________________
Image

Gentil Animateur, pour vous servir


Dernière édition par Gentil Animateur le Lun 24 Juil 2017 10:15, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Dim 23 Juil 2017 22:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
Le Tulorien laissa le brouillard rageur embrumant son esprit de côté pour écouter la requête. Ses iris suivaient les mouvements de la canne, rapides, précis et presque élégants. Il y avait un quelque chose d’hypnotique dans ces rotations esthétiques, peut-être une autre façon de détourner l’attention de Fromritt ! À cette unique pensée, le regard de ce dernier se fixa dans celui du manipulateur. Quoi de mieux que les miroirs de l’âme pour regarder ce traître.

(Maison blanche… Toit rouge… Contourner… Accès à une cave… Frapper trois fois et dire que je suis là pour dépenser mes yus.) Répéta-t-il pour mémoriser la procédure.

Les acrobaties de la lame cachée stoppèrent. Le fourbe prit un air grave pour expliquer les caractéristiques de l’endroit, de la marche à suivre et d’une personne que le Verlorgot allait rencontrer. Un certain Hodrik Klester, un individu dont il fallait se méfier, assurément. À mesure que la discussion continuait, le soleil éclairait la cité d’une lueur dorée donnant une impression de sécurité, ce qui, quelque part, rassura le Wiehlenois.

« Tu peux. » Déclara-t-il d’un ton sec en prenant la lettre. « Cependant, je ne connais pas le contenu de cette enveloppe, mais si quelque chose venait à tourner mal, la milice sera mise au courant. »

Le ton qu’il avait pris était aussi menaçant que calme. L’enthousiasme n’égayait pas son visage, peut-être que rien n’incriminait personne dans cette foutue lettre… Mais l’épéiste faisait pression avec ce qu’il pouvait. Il garda l’enveloppe dans sa main bien serrée, tandis que l’autre souleva son espadon pour le rengainer, laissant durer le bruit de la lame contre le fourreau. Cappelindro pouvait l’interpréter comme il le désirait, Fromritt s’en foutait.

« J’espère que t’es pas impliqué dans un truc plutôt grave. Ça serait dommage que tu ne puisses plus plumer des pigeons tels que moi. » Sur ces mots, il partit accomplir la quête.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Mar 25 Juil 2017 19:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
D’un pas lourd, pataud, Fromritt partit à travers les personnes qui apparaissaient un peu partout. Plein de parfums provenaient des personnages tout en couleurs, ils galopaient, se pavanaient sur les rues pavées de la cité. Les pierres propres et plaquées défilaient sous les pattes puissantes de l’espadonneur. Ses poings étaient encore pressés, les propos passés continuaient de le déprimer.
Le soleil poussait dans la voûte céleste ses rayons toujours plus importants. Sa lumière portait sur toute la petite ville, des groupements de passants à la flopée de bâtisses. Dire qu’en arrivant sur place, le guerrier n’avait aucun projet et que, présentement, des gens parlaient sur lui et le diminuaient, pourrissaient sa réputation de personne prévenante.

L’œil hagard après tout ce qui s’était passé, il observait chaque fissure sur les murs des maisons, chaque toiture en bois à plusieurs versants et le ton globalement sombre des habitations ternes. Peut-être était-ce le revers de sa mésaventure, tout voir en nuance de gris après avoir été trainé dans la boue, métaphoriquement. Pas loin s’érigeaient nombre d’arbres lui rappelant la sérénité de mère Nature et de ses voyages au cœur de l’inconnu. Triste époque que celle qu’il traversait, où les truands abusaient les honnêtes gens en toute impunité.

Comme un cheval, il souffla de l’air, irrité de cette ère où rien n’était normal. Un peu comme-ci l’on marchait la tête à l’envers… Quel sottise d’encourager la malhonnêteté ! Reculant en avant, avançant à reculons, le pauvre Verlorgot stagnait mentalement, loin d’arriver à imaginer quels étaient ses buts précis. Travailler pour un coquet menteur pour une poignée de piécettes, où était-il tombé ; dans les tréfonds infernaux où peu de personnes arrivaient à se sortir ? Finalement, Riosodi l’avait dépeint comme un mercenaire, était-ce la vérité ?

(Tout ce que je veux, c’est aider des personnes et partir loin… Je suis une lame à vendre en quelque sorte. Mais est-ce que mon âme, elle, est à vendre ? Bordel, j’espère pas !) Se dit-il, pour à la fois s’inquiéter et se rassurer.

L’épéiste n’eut plus le temps de broyer du noir, une maisonnette aux murs immaculés se dressait face à lui. Un destin irréversible l’attendait derrière les boiseries de cette chaumière. Boum boum, boum boum, faisait son cœur dorénavant habitué aux mauvais coups. Fromritt s’arrêta un instant, déglutit assez bruyamment, il ne le sentait pas. Cette requête résonnait dans sa boite crânienne et roulait dans les deux hémisphères de son cerveau, à l’instar d’une boule inarrêtable. Une idée dévastatrice. Une pensée destructrice. Un doute paralysé, figé.

(Même si c’est sans doute une mauvaise chose, tu es un homme de parole alors maintenant tu fonce comme tu l’as toujours fait, Fromritt !) Pensa-t-il afin de se motiver.

D’un rythme soutenu, d’un pas brave, il s’avança jusqu’à l’accès de la cave. Son ombre le recouvrait intégralement, son visage était divisé par la frontière entre lumière et obscurité. Il commença à lever son bras. Boum boum, boum boum. Il ferma son poing. Boum boum, boum boum. Puis, il frappa trois fois. Bam bam bam ! Les dés étaient jetés, sa vie, elle, était scellée.

« Je suis là pour dépenser mon argent ! » Sa voix était dure. Il fallait bien s’adapter au lieu.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Mer 26 Juil 2017 10:40 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 13 Avr 2017 14:36
Messages: 71
L'écho des coups résonnait encore derrière la double porte en bois quand elle s'ouvrit dans un grincement désagréable. De la lumière tamisée se dégagea l'imposante silhouette d'un grand gaillard aux épaules carrées. Le revers de sa main essuya son nez alors qu'il reniflait bruyamment, puis sa voix caverneuse invita l'étranger à entrer.

"S'par là, suivez-moi."

Ils arpentèrent ensemble un couloir légèrement en pente qui les amenèrent jusqu'à une nouvelle porte, plus petite et discrète que la précédente. Là, le gaillard l'ouvrit et la garda ouverte jusqu'à ce que le guerrier la passe, avant de la refermer et de retourner à son poste. La pièce dans laquelle se trouvait Fromritt était aussi spacieuse et bruyante qu'une taverne et l'air ambiant était embaumé d'une épaisse fumée de pipe à tabac. Les coins de la pièce étaient abandonnés à la poussière et aux toiles d'araignées, mais la grande partie centrale était parfaitement bien entretenue. Ici et là, on trouvait des tables et des chaises, parfois de confortables fauteuils. Parfois, on y jouait aux cartes et aux osselets, souvent, on se marrait en buvant, accoudé à un comptoir improvisé. Mais l'endroit impossible à ignorer, c'était la cour d'arène entourée de plusieurs bancs en bois grouillants de monde. Le sol était marqué par de nombreuses traces de dents et un œil avisé saurait discerner quelques dents humaines.

Quelques instants après l'arrivée du guerrier, un son de corne se fit entendre dans toute la pièce. Les nombreux spectateurs y répondirent en hurlant de joie, lançant de nombreuses acclamations à la voix qui tonnait depuis une estrade près de l'arène.

"Mes amis, mes amis ! Quelle joie de vous retrouver ! Lançons tout de suite le premier combat de la journée !"

Au même moment, un homme au visage balafré fait son entrée sur le sol de l'arène, seul. La petite grille de fer derrière lui se referme et son regard se pose sur l'autre grille toujours fermée, non loin face à lui. Sa main tient fermement une grosse masse en fer qu'il frappe au sol sous les clameurs de la foule.

"Vous le connaissez, ce n'est pas sa première fois ! Mes amis, Brolog "Main-Ferme" !"

Un nouveau chœur de cris s'élève et le gladiateur salue la foule en se frappant régulièrement le torse. Après quelques secondes, l'autre grille grince tandis que ses barreaux se soulève et dévoile deux silhouettes qui s'avance vers le centre de l'arène en feulant et crachant d'un cri strident.

"Et voici non pas un, mais deux adversaires ! Pour ceux qui n'en ont jamais vu, ça s'appelle un Cocatrix. En clair, c'est vicieux comme un serpent et ça bouffe de la chair fraîche ! Les paris sont ouverts !"

Sur ces mots, l'homme fait tinter la cloche et l'ambiance sonore ne devient brusquement que hurlements et encouragements.

_________________
Image

Gentil Animateur, pour vous servir


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Mer 26 Juil 2017 14:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
Un gorille, un macaque ? Non, un grand homme musclé s’occupa de faire entrer Fromritt. Par habitude, le guerrier salua l’individu d’un geste de la tête avant de le suivre à l’intérieur de la cave. Il se sentait comme une proie acculée, un minuscule insecte prêt à se faire dévorer par la faune alentours. Son regard vaillant ainsi que sa posture droite ne laissaient rien paraître jusqu’à la seconde porte, plus petite que la précédente. Un autre monde s’ouvrit à lui…

Lorsqu’il passa, la sorte de garde avec lui referma la porte qui se claqua avant de repartir à son affectation. Le claquement eut comme un bruit menaçant, un peu comme lorsqu’on referme un cercueil. Le Verlorgot était coincé, enfermé, plus d’issue dans ce qui semblait être un tombeau caverneux. Une fumée épaisse aux relents écœurants voletait ça et là, donnant l’impression d’être dans un léger brouillard. Non accoutumé à cela, l’espadonneur toussa.

Des voix s’élevaient un peu partout, désagréables pour la plupart, surtout pour crier ou lancer un rire gras. Ces gus étaient assis à des tables en bois, assez simples parfois ornées de petites arabesques ou motifs autres, puis, leur derrière prenait place sur des chaises sommaires, parfois raccommodées à la va-vite. Les yeux noisette du Wiehlenois balayèrent la zone, calmement pour ne pas dévoiler la pression qui pesait sur ses épaules. Les coins du sous-sol avaient été laissé aux arachnides, leurs toiles dessinaient moult couches blanches en des formes étonnement gracieuses parsemées d’insectes en tout genre, leur repas assurément.

À certains endroits trônaient des fauteuils de facture supérieure, des rois entourés de plébéiens au pays des meubles… Ils avaient l’air confortables, en tout cas le fait qu’ils étaient tous occupés semblait confirmer cette pensée. Soudain, un son puissant s’échappa d’une corne, faisant peur au Verlorgot qui avait approché sa main de sa fusée tressée. Personne ne paraissait l’avoir remarqué, il rabaissa son bras toujours sur le qui-vive en écoutant l’annonce d’un genre de crieur. Il parlait de l’arène, un lieu où les iris du Tulorien ne s’étaient guère posés. Ainsi, il progressa vers là-bas, se grattant parfois les épaules tant il était mal à l’aise.

(Des combats de gladiateurs, hein ? Putain, j’espère que la lettre ne dit pas que le messager doit se battre ! C’est dingue comme ce type m’a rendu méfiant…) Pensa-t-il, tracassé.

Des bancs encadraient une zone de combat jonchée de quelques traces témoignant de féroces batailles. Il restait même une poignée de dents, elles avaient l’air humaines vue d’où se trouvait Fromritt. Lui, tout ce qu’il retenait n’était que le vacarme des habitués. Jamais il n’avait croisé pareils hurleurs et ses tympans commençaient à vraiment souffrir de la ville. L’angoisse disparut pour que s’invite l’irritation, la colère. Heureusement, nul individu n’eut l’idée de l’interpeller, laissant au calme celui qui devait y rester. Enfin, après avoir vu les créatures qu’affrontait le gars, il se dirigea vers le comptoir de fortune, la mine sérieuse.

« Salut… » Il ne s’entendit pas parler, alors, il prit une voix plus puissante. « Hey ! Je peux savoir où est un certain Hodrik… Euh… Kester, Kelster, non… AH ! Klester, voilà, c’est ça, où il est ? »

_________________


Dernière édition par Fromritt Verlorgot le Mer 2 Aoû 2017 12:25, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Mer 26 Juil 2017 15:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 13 Avr 2017 14:36
Messages: 71
Les deux soiffards acoudés n'entendirent aucun des mots prononcés par le guerrier, mais ils n'y prêtaient pas non plus d'attention. Seul le serveur, un gamin en tablier, s'intéressa à la question et parvint à porter sa voix timide jusqu'aux oreilles de Fromritt.

"Mr.Klester ? Il est près de l'arène. C'est lui qui s'occupe des paris. Un grand Monsieur avec la peau pâle."

_________________
Image

Gentil Animateur, pour vous servir


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Mer 26 Juil 2017 20:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
Une pousse parmi les arbres, un jeune homme habillé d’un tablier s’occupait de servir les clients. Une chose si fragile dans un environnement aussi hostile. Ayant un peu pitié de sa voix timide, le brun calma son ton et approcha le visage plutôt que de parler fort.

« Je vois. Merci petit, tiens prends ça. » Déclara-t-il en donnant un yus au serveur.

La vision de l’éphèbe l’avait calmé, il ne se sentait plus aussi cloîtré. Cependant, prudence étant mère de sûreté, il avançait un peu à tâtons pour éviter de bousculer les parieurs, avides d’argent et de combat. Cette masse répugnante semblable à une mare d’insectes prête à déchiqueter tout sur son passage pour des piécettes, elle horripilait le brave épéiste. Malgré tout, il dut se frayer un chemin en travers, comme la lame d’une épée à travers la chair d’un monstre. En parlant d’arme blanche, il tenait de sa main libre le fourreau de son espadon.

(Personne le volera, ça je peux en être sûr !) S’exclama-t-il pour se rassurer.

Après un certain nombre de pas, le guerrier arriva près de Hodrik. Un colosse au teint blafard, encore plus grand que le Wiehlenois, mais plus disgracieux. Un ramassis de muscles était toujours moins beau qu’un corps parfaitement découplé. Néanmoins, Riosodi avait précisé qu’il était futé… Peut-être était-il aussi sournois que ce serpent. Dans ce milieu clandestin, y avait-il un seul individu de confiance seulement ? Le Verlorgot en doutait sérieusement.

« Hodrik ? Hodrik Klester ? » Il attendit d’avoir l’attention du bonhomme avant de continuer. « J’ai une lettre à te remettre, alors prends-la. » Lâcha-t-il nerveusement, en tendant l’enveloppe incrustée de petits plis ça et là.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Mer 26 Juil 2017 21:40 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 13 Avr 2017 14:36
Messages: 71
Le costaud, visiblement très absorbé par le combat qui se déroulait sous ses yeux, se mêla à la clameur générale lorsque le dernier Cocatrix survivant enfonça furieusement son bec dans l’œil du guerrier à terre. Le gladiateur hurla de douleur à plein poumons et s'effondra finalement, sans vie. La foule se mit à le huer, visiblement très mécontente du résultat.

"Hahaha ! Je l'avais dis ! Mes cocottes sont aussi sournoises et dangereuses qu'un serpent !"

Il fit finalement retentir son cor et la grille se leva, laissant apparaître deux hommes en cuir matelassé débarrasser le terrain des morts comme des survivants. Finalement, c'est en se levant qu'il posa les yeux sur la lettre tendu dans sa direction. Les yeux rivés sur le cachet de cire, il la prit entre ses mains et la déchira en zieutant de haut en bas le messager. Le gaillard prit un court moment pour la lire et ses yeux s'illuminèrent d'une flamme presque imperceptible.

"Je vois. C'est Riosodi qui t'envoie ? Il a du te faire le coup de la bague, ce mange-merde. Suis-moi."

Sur ces mots, il rangea la lettre dans l'enveloppe et longea les bancs jusqu'à son estrade, là où l'ambiance sonore n'était plus aussi assourdissante. Hodrik se posa sur son fauteuil en soupirant et claqua un tiroir malencontreusement resté ouvert. Une chaise semblait disponible face au bureau pour un éventuel visiteur et le costaud la lui présenta d'un signe de main.

"Bon, tu dois te demander ce qu'il y a d'écrit sur cette lettre ? Laisse-moi t'expliquer. Depuis plusieurs paris frauduleux, Riosodi ne peut plus poser un pied ici sans qu'un de mes gars ne lui arrache les yeux. A dire vrai, j'ai manqué de te le faire lorsque j'ai lu cette lettre, juste pour lui rafraîchir la mémoire."

Son regard ne lâche pas un instant le visiteur, la main occupée à agiter doucement la lettre.

"Mais voilà que cette raclure souhaite s'excuser et payer sa dette. C'est là que c'est drôle, tu vas voir. Il a indiqué que je pouvais t'utiliser comme gladiateur pour animer l'un de mes spectacles. Hahaha, ce type... HAHAHA, c'est vraiment une belle enflure, quand même !"

Certainement le seul à rire, Hodrik se recule contre le dossier de sa chaise et laisse apparaître de sa ceinture une lame de poignard à portée de main.

"Faut avouer que tu t'es fait avoir en beauté. J'ai rien contre toi, mon gars, mais je suis comme un gamin, je peux pas refuser les cadeaux."

Sur ces mots, le gaillard se relève et glisse ses deux mains dans ses poches, tout sourire.

"Je te fais quand même une fleur, je suis pas aussi salop comme ce mange-merde de Riosodi. Tu peux parier sur ton combat et je te laisse un joli petit lot à la clef si tu l'emportes. Qu'est-ce que t'en dis, mon ami ? Tu te laisse tenter ?"

_________________
Image

Gentil Animateur, pour vous servir


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Jeu 27 Juil 2017 00:45 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
Le combat du gladiateur n’intéressait pas Fromritt. Voir un homme tuer d’autres personnes ou regarder des créatures déchiqueter un être humain, ou autre, était affreux. Nul individu ne gardait son âme saine en mirant de telle scène de violence gratuite. Quelque part, les guerres, croisades et diverses autres immondicités des races intelligentes n’étaient guère meilleures. Pourtant, à l’entente des hurlements de douleur du combattant, il ne put empêcher ses dents de se presser et sa figure de s’abaisser. La vie n’hésitait pas à donner lieu à ce genre de scénario.

Les yeux couleur terre du Verlorgot fixèrent le monstre ayant un globe oculaire dans le bec. L’hémoglobine coulait, gouttait au sol comme le sable du temps, le temps qui nous restait à tous. Ce type s’appelait Brolog « Main-Ferme » et comme dernier souvenir il ne vit qu’une foule en colère contre lui, prête à lui cracher dessus pour sa faiblesse, pour sa défaite totale.

(Je te connaissais pas, gars, mais repose en paix et médite, si jamais tu peux, sur la connerie que tu as fait.) Dut-il être le seul à penser.

Un instant il s’imagina à la place du défunt, seul dans cette arène trop étroite avec pour seule compagnie des créatures assoiffées de sang. Il s’inventa une histoire dans laquelle il combattait à l’intérieur de ce cercle de mort, avec son espadon de deux mètres, dans une situation où il devait palier au problème de longueur de sa lame…
Il soupira, en son for intérieur il désirait que ce qu’il craignait n’arrive pas : être une fois de plus roulé dans la farine. Fromritt en avait presque oublié d’écouter ce fameux Hodrik, qui semblait connaître ce pourri de Cappelindro. Le costaud ne se priva pas de lui rappeler l’entourloupe de l’anneau de fiançailles et d’insulter de mange-merde le brigand excentrique.

« Au moins, on dirait que tu ne le portes pas dans ton cœur. Tu dois être un gars sensé. » Dit-il, un peu satisfait de ne pas être seul dans ce cas.

Ni une, ni deux, le Verlorgot dut le suivre jusqu’à son estrade, là où le brouhaha s’atténuait pour qu’il puisse discuter en paix. Klester se posa sur son fauteuil, bien plus luxueux que les autres sans pour autant partir dans la démesure puis, il ferma un tiroir de son bureau en le claquant sèchement. L’épéiste eut un petit mouvement de recul, ne sachant pas vraiment pourquoi il était encore là, il se méfiait de tout et de rien. Hodrik lui proposa de s’asseoir.

« Non, dans ce genre d’endroit je préfère être debout. » Il s’arrêta puis, comme s’il comprenait avoir été agressif, il reprit. « Sans offense, mais j’ai appris à être méfiant, à mes dépends… »

Faisant preuve d’un humour assez noir, Hodrik décrit la situation à son interlocuteur décidé à l’écouter. Le dénicheur de pigeons n’avait pas menti sur un point : il n’avait effectivement pas beaucoup d’amis. L’espadonneur se dit que tout ceci n’était que justice, bien qu’autour de ce brigand, tout tournait dans un univers bien sombre. À croire que certaines personnes aimaient jouer avec l’illégalité et la tromperie, jusqu’au jour où ça leur retombe sur le coin de la gueule. Alors qu’il réfléchissait à tout cela, le Tulorien entendait Klester se moquer de son sort, encore une fois manipulé par les mains malhonnêtes de ce maudit Cappelindro !

« Hahaha… » Un rire sans envie, suivi d’une phrase prononcée d’un ton las. « Ouais, une belle enflure, exactement, j’aurais pas dit mieux. »

Le regard de nouveau vide, Fromritt aperçut les lames attachées à la ceinture du bougre. Un signe lui criant de ne pas se révolter sous peine de finir six pieds sous terre à nourrir les vers. Il inspira donc profondément pour expirer ensuite longuement. Digérer cette nouvelle n’allait pas être simple, mais il le fallait… Sinon c’était entre six planches qu’il ressortait de ce lieu charmant. Il souffla du nez et se gratta la barbe, se disant que le destin était une véritable ordure tout de même. Il desserra la main qui tenait son fourreau, faussement amusé de tout ça.

« Tu n’es pas mon ami, et je pense pas qu’on le sera un jour. » Déclara-t-il fermement. « Mais si tu me donnes un verre d’hydromel, gratuit, avant ce foutu combat et que t’acceptes les quarante-neuf yus que je vais parier… Disons que tu ferais un pas pour que je commence à penser que t’es pas aussi pourri que Riosodi. » Lâcha-t-il, le timbre de la voix étrangement sérieux, à mi-chemin entre la gravité et l’emmerdement.

_________________


Dernière édition par Fromritt Verlorgot le Mer 2 Aoû 2017 12:38, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Jeu 27 Juil 2017 10:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 13 Avr 2017 14:36
Messages: 71
Le visage adouci par le bénéfice qu'il en tirait, Hodrik fit un signe à l'attention du jeune serveur rencontré plus tôt par Fromritt. Ce dernier rappliqua rapidement, une chope pleine sur un plateau de bois. Toujours aussi timide, le gamin posa la chope sur le bureau de Klester avant de filer d'une traite en posant les yeux sur le guerrier. Hodrik présenta la chope, invitant son gladiateur à la déguster avant les hostilités, puis répondit aux conditions de ce dernier en réclamant la mise d'une main.

"Aucun problème, mon gars. Je te laisse tranquille quelques minutes, le temps de picoler. A moins, bien sûr, que t'ai pas envie d'attendre ?"

_________________
Image

Gentil Animateur, pour vous servir


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la cité
MessagePosté: Jeu 27 Juil 2017 21:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 17 Juil 2017 13:43
Messages: 47
Localisation: Route entre Tulorim et Yarthiss
Aussi étonnant que cela puisse paraître, Klester répondit à la demande de Fromritt dans la seconde. Un geste bien apprécié par ce dernier, qui regarda le gosse de tout à l’heure lui ramener sa chope. Ayant presque peur d’être là, il fila rapidement après avoir déposé la boisson alcoolisée, mais le Verlorgot l’interpella d’un signe de main.

« Hey ! Tu boiras un verre à ma victoire… Ou à ma mort dans les minutes qui vont suivre, petit. » S’exclama-t-il, feignant une mine joyeuse.

Sans réponse, il s’en alla. Le guerrier souffla du nez, puis, il se concentra de nouveau sur le colosse. Il sortit l’argent d’une de ses poches pour le donner à Hodrik, comme s’il payait le passeur de l’enfer pour y faire un petit tour. De sa main gauche, il attrapa la chope d’hydromel, de la droite, il dégaina sa lame et la mit loin du gestionnaire des paris.

« J’ai pas le temps d’attendre, il faut que je rentre au plus vite histoire d’en coller une à ce foutu Riosodi. » Dit-il en buvant cul-sec son breuvage.

Le combattant inspira profondément, gonfla ses poumons d’air et avança vers l’arène. Sur le chemin, il posa la choppe sur une chaise qui traînait, pas le temps de faire de la politesse. Son espadon était contre son épaule, il pointait le ciel un peu comme pour appeler à l’aide la famille du brun. Ou juste pour lui rappeler son soutient, toujours là pour l’épauler.

« Au fait, mon prénom c’est Fromritt, ces gars avares n’ont pas à en savoir plus sur moi. Après, si tu trouve un surnom, j’m’en fous, je vais peut-être même pas m’en tirer, ha ha ha ! » Déclara-t-il, amusé.

L’esprit du combat l’avait envahi, cela n’était pas arrivé depuis au moins huit saisons, facile. Son rythme cardiaque commençait à s’accélérer, ses veines se gonflaient et ses dents dessinaient un sourire inquiétant. Pour survivre à une bataille imposée, il fallait se mettre en condition et l’envie de sang était essentielle, à partir du moment où on savait la contrôler.

_________________


Dernière édition par Fromritt Verlorgot le Mer 2 Aoû 2017 12:41, édité 1 fois.

Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 296 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016