Précédemment:
Un choix à faireA présent tous avaient choisi une position et s'y tiendraient jusqu'au bout. Certes certains avaient du penser qu' Oryash se joindrait à Lillith, mais elle en avait décidé autrement. Il n'avait nullement besoin d'aide. Vu ses pouvoirs instables, elle aurait été un danger éventuel pour lui, comme elle l'avait été dans la prairie.
La meilleure des choses à faire était de suivre Cromax, Duncan et Mathis.
Alors que la peau blanche venait de s'attarder sur chacun de ses compagnons, Lillith employa un baume qui eut pour effet de le rendre invisible et elle écarquilla de grand yeux, stupéfaite. Par Fenris comment de pareilles substance pouvaient-elles exister?
Seul son sceptre permettait de le localiser, mais dans la bataille il le laisserait surement de côté afin d'avoir l'effet de surprise sur ses adversaires.
Le groupe se mit donc en route suivant Cromax, comme il venait de le commander. Personne ne poseraient de question, la mission était claire, éliminer Grantier et tous ceux qui se mettrait en travers de leur route.Le couloir ne fut qu'une simple formalité , avant que tous ne passent devant le quartier des gardes, ou nul ne se trouvait, par chance.Devant nous, une porte, devant laquelle Cromax nous ordonne de ne faire aucun bruit, ce qui fut respecté comme il se doit. A quoi bon tenter le diable quand on le pourchasse.
Le premier adversaire ne fut pas un obstacle majeur. Le garde fut transpercer de part en part par l'arme de Cromax, une fois la porte ouverte. Une exécution propre et sans bavure, pas un cri ne fut perçut. Une fois l'homme éliminé, Cromax fit signe à Aenaria et Lillith de s'occuper des deux autres gardes qui se trouvaient un peu plus loin dans le corridor. Lillith expédia le soldat situé à gauche au trépas en un tour de main ,rapide et tout aussi efficace que Cromax. Un pic de glace se ficha dans le crane de ce dernier et il s'affaissa tel un sac de blé jeter sur le sol sans ménagement.
"Et de deux" ;pensa Oryash un petit sourire aux lèvres.
"A qui le tour?" ironiquement.
Le second soldat eut un sort tout aussi enviable que le premier, puisque Aenaria fut elle aussi d'une efficacité remarquable. L'homme fut foudroyé d'un jet de lumière en plein coeur. Du beau travail même si ces deux attaques manquaient un peu de barbarie aux yeux de la peau blanche.
La sidel et le mage prirent donc position dans l'escalier, comme indiquer par Cromax, afin de freiner et stopper toute tentative d'aide envers Grantier. Avec ces deux là , il serait bien difficile de passer , ce qui laisserait suffisamment de temps à Cromax et ses alliés pour rejoindre les appartements du tyran.
Cromax affirma avoir confiance en nous et nous encouragea, comme s'il eut pensé que la peur s'immiscerait en nous et nous forcerait à fuir à toutes jambes. Nous n'avions pas besoin de ça, mais c'était tout de même plaisant à entendre. Quelqu'un se souciait d'eux et pour Oryash qui n'avait pas l'habitude de cela c'était encore nouveau.
Les marches furent donc gravies grand train et là sans prendre de gants Cromax empoigna un garde et le plaqua sans ménagement contre la porte, nous ordonnant par la même occasion de nous occuper des quatre autres qui venaient à nous à toutes jambes. L'ordre tomba, clair, net et précis, les liquider.
Ni une ni deux la Phalange de Fenris concentra son énergie maléfique.Faire des sentiments n'était pas dans ses habitudes et la soif de sang se faisait sentir. Elle jeta son dévolu sur le garde proche d'elle. Livrée noire et sans arme. Sans doute était-il un adepte du combat à mains nues. Elle lança son bras gauche en avant et un flux d'énergie mauve s'en échappa, se dirigeant tout droit sur le garde qui ne put éviter cette énergie malsaine.La nuée s'enroula autour de sa nuque et se resserra doucement sans précipitation tandis que l'homme avançait toujours vers Oryash, se rapprochant de plus en plus. Bientôt Oryash put sentir les vertèbres du soldat craquées comme une brindille, tandis que l'air commençait à lui manquer. Il porta alors les mains à son cou, tentant vainement de se défaire de cet étaux qui l'empêchait de respirer.
Oryash tout à sa jubilation, s'avança vers le garde et se munissant de ses griffes de la main droite, l'embrocha proprement et sans fioriture. Elle accentua le vis à lui ouvrir le ventre de bas en haut avant qu'il ne rende son dernier souffle. Elle le laissa tomber et les viscères de l'homme se répandirent au sol dans une marre de sang. Elle constata par la même occasion que Mathis avait été tout aussi expéditif. Ne restait que deux gardes.