2 CSp11

Pour Azric

La porte s'ouvrit sans difficulté lorsque Azric tenta de l'ouvrir de nouveau. Et le nain put y voir la même pièce contenant exactement les mêmes choses que précédemment.

Brouillard

La magie s'échappait de chaque port de sa peau. Son énergie était en train de s'effondrer pour maintenir le nuage sombre en place. Elle se sentait vidée, complètement à bout, et dû finalement tout relâcher. Elle était complètement épuisée. Elle remonta péniblement à la surface de l'eau et se glissa doucement sur le sol, près d'Hailindra et de ce lutin étrange.

Evangelina mit quelques secondes à remarquer qu'il dormait. Un instant elle se dit qu'elle ferait bien de même, mais elle ne pouvait pas. Il fallait qu'elle sorte d'ici, il fallait qu'elle s'échappe.

(Ce livre me rend folle...)
(C'est peut être ta folie qui nous fera sortir d'ici.)

Le serpent de Mourra soupira. Cette araignée l'horripilait.

(Pourquoi ne parles-tu pas clairement ?)
(Parce que ce serait trop simple si je le faisais. Je ne peux que te guider, non pas te conduire.)
(Mais qui es-tu ?)
(Je suis de celles qui choisissent leurs compagnons et qui restent fidèles.)
(Alors pourquoi m'avoir choisit ?)
(Tu ne veux vraiment pas attendre qu'on sorte d'ici pour en parler ?)

Evangelina se releva, faisant onduler son corps brillant de milliers de gouttelettes d'eau. Elle tourna son regard vers Hailindra, inclinant légèrement la tête. Cela semblait peine perdue pour qu'elle la reconnaisse. Son corps était maintenant si beau, si propre, contrairement à celui de bois qu'elle avait auparavant. Elle pourrait sûrement le reprendre quand elle le voudrait, enfin elle l'espérait. Elle adorait ce corps de serpent, mais il y avait des avantages à être un Aniathy quand même.

La poupée brisée étudia la caverne dans laquelle elle se trouvait. Elle regarda partout, essayant de trouver la moindre faille, la moindre possibilité de s'échapper. Le couloir par où elle était arrivée était bloqué par les deux créatures.

Puis elle replongea, cherchant sous l'eau de possibles échappatoires. Elle longea la paroi, regardant, concentrée, et analysant ce que ressentait son corps, les vibrations... C'était une capacité très intéressante aux yeux de l'Aniathy, et elle s'en servait autant qu'elle le pouvait. Peut-être arriverait-elle à trouver une issue ?

Amitié

Dans son désir de comprendre à tout prix le fonctionnement de ce maudit conte et comment on en sortait, Azric faisait preuve d'un entêtement et d'une ténacité à toute épreuve.
Mais cette obstination ne porta pas plus ses fruits qu'un prunier en plein hivers ... Sans autre malice, la porte s'ouvrit sans artifice et le nain put découvrir une salle identique à la précédente. Pas besoin d'être un voyant pour deviner qu'il s'agissait de la même salle, ni pour supposer que la porte se refermerait également derrière lui s'il y entrait à nouveau.

( Bon, donc ! Nous avons quatre portes, chacune menant à une pièce différente ... Réfléchissait le courtaud tout en faisant les cents pas devant le mur aux fameuses quatre portes. Mais lorsqu'on passe sous l'une d'elle, elle se referme aussitôt ... Foutue magie, nom de Valyus ... )

Puis le regard d'Azric tomba sur la porte de gauche, celle du gobelin. Elle était dans un bien piteux état ... Pour cause, la quasi-totalité du battant avait été défoncé et arraché de ses gongs par le fléau du sekteg.

« Par Thor, il n'y est pas allé de main morte, celui-ci ... Non de non ! » Murmura-t-il en se grattant l'arrière du crâne.

Toujours fut-il que la vue de ce travail de garzok lui donna des idées. En effet, s'il parvenait à se tailler une ouverture assez grande dans la porte, voire même à l'arracher, il n'aurait plus à craindre de se retrouver enfermé !

C'est donc sur cette pensée qu'Azric se posta en face de la porte juste à gauche de celle par laquelle il venait de passer et, à l'aide de ses deux mains, se mit à la frapper de toutes ses forces, dans le but de se frayer un chemin assez large pour passer.

2 CSp12

Pour Azric

La porte qu'il avait précédemment ouverte se referma d'elle-même au bout de quelques minutes.

Lorsqu'Azric se lança à l'assaut de la troisième porte à partir de la gauche, celle-ci n'offrant aucune résistance s'ouvrit immédiatement avant même de se briser. En fait, il n'était pas nécessaire d'utiliser la poignée qui pouvait être considéré après tout comme une simple décoration.

Et le nain put y voir une pièce identique à la précédente, mais totalement vide de tout meuble ou armoire.

Paf, la porte horrible ne résista pas longtemps aux assauts féroces d’un fébrile gobelin sans force ni destin. Elle vola en éclats, ne laissant derrière elle que charpies de bois. Ou deux morceaux de planches qui churent par terre sans demander leur reste. Enorgueilli par cette écrasante victoire, par ce combat épique gagné sans conteste, Tips se senti enflé d’une fierté toute nouvelle, qui lui bloqua presque la respiration, tant il gonflait son maigre petit torse enveloppé dans cette gabardine trop grande.

Mais sa victoire n’était hélas que sienne, et nul n’avait pu observer ses faits d’armes. Un ronflement rauque lui en assura la véridicité : le petit sinari dormait toujours à poings fermés, insensible à tout le boucan, le bruit, le tapage effectué par le choc entre un boulet de métal hirsute et une porte rompue. Peut-être était-il sourd, peut-être était-il assommé, peut-être avait-il le sommeil aussi lourd qu’un sanglier des nez-noirs qui piétine un gobelin de son ex-clan. En tout cas, le bienheureux ronflait toujours avec ferveur… Et attira sur lui l’attention désormais moins méfiante, absence de porte oblige, d’un petit gobelin maladroit…

Il l’attira tellement à lui, d’ailleurs, que Tips fut bientôt à son côté, lorgnant les protubérances sur ses habits afin d’y déceler quelques objets cachés dans d’éventuelles poches. Et puis, il le tâta aussi, afin d’en fouiller le moindre recoin. De l’or, des objets de valeur ou, plus important, de la nourriture, qu’importait ce qu’il trouvait…

Il n’avait même pas fait attention que ça puisse éveiller le gros assoupi…

2 CSp13

Pour Tips

Jets de dés : Vol sur un pnj : Réussite
Jets de dés réveil du Sinari: Réussite (de justesse)

Le petit hobbit bien dodu n'avait pas les poches vides, sous sa veste pendait une cordelette qui était attachée à une petite bourse bien bombée remplie de piécette d'or. Et puis, dans une poche, il trouva un petit pot de crème de beurre aromatisé, un papier ciré dégageant encore une odeur de saucisson mais dans lequel était dissimulé un objet.

Bien que le bruit ne l'aie point empêcher de dormir, les doigts qui fouillaient dans ses vêtements le fit tressailler. Le petit gobelin venait à peine de ramasser le fruit de son larcin, que le petit hobbit, fort chatouilleux, se réveilla en ricanant. Il ria ainsi un petit moment, avant de regarder Tips et lui demander:

"Sois le bienvenu chez moi, " Ce disant, il se leva lentement et s'assit sur un petit tabouret en face de la petite table.

Un voile sombre s'était étendu dans la grotte déjà pas vraiment éclairée. Le serpent semblait en être l'origine et les batraciens n'en avoir cure. Ils nous abandonnaient, là, le lutin et moi, à l'écart de tout où la seule sortie semblait être le couloir maritime, impossible à remonter. Après tout, j'étais une aniathy faite sur un modèle de poupée chat. Et les chats ça n'aime pas l'eau. Moi non plus.

Après m'être égouttée, je me rhabille, pour me retrouver face à face au serpent d'eau. Il me regarde d'ailleurs de ses yeux aquatiques, comme s'il cherchait à me sonder ou à me dire quelque chose... Décidément, ce serpent de Moura ne ressemblait pas à un serpent de Moura classique. Je reste là durant plusieurs secondes, interdite avant que le serpent rejoigne son élément.

Je regarde le poisson sous l'eau, qui petit à petit s'éclaircit. C'est tellement beau, tellement artistique. Ses mouvements ressemblent aux rubans avec lesquels les danseuses enchantaient les yeux du couple royal à Tahelta. Je ne peux plus me détacher du spectacle tellement ce ballet aquatique et solitaire est magnifique.

"Evangelina ?"

J'avais à peine prononcé ce mot à la surface de l'eau. J'ignore pourquoi, mais ce serpent, dans sa timidité et sa pudeur me rappelle la poupée brisée quand je l'ai soignée de mon sort. Puis, il y a cette nageoire, encore légèrement raide comme son bras malgré mon soin. J'ai entendu de nombreuses légendes sur des shamans, dont la première celle de Raça la louve. Mais pour moi ce n'était que des légendes. En même temps, les lutins, les centaures et les gens qui rentrent dans des livres aussi... Et pourtant j'ai bien vécu tout ça. Alors pourquoi pas une aniathy qui se transforme en serpent de mer, après tout. Puis c'est tout ce qui pourrait expliquer sa soudaine disparition.

Espérant qu'elle ait entendu le murmure, et tout l'inverse en même temps, redoutant de m'être trompée et espérant avoir raison, je me retourne sur notre caillou à moitié sous l'eau. Je regarde autour de moi, espérant avoir une faille, une ouverture, une sortie accessible, même s'il me faut faire de l'escalade pour cela...

2 CSp14

Pour Hailindra et Evangelina

Jets de dés observation recherche d'échappatoire sous l'eau : Échec
Jets de dés observation des murs Hailindra: Réussite

La recherche d'Evangelina fut vaine, les monstres à terre de grenouille surveillaient de près l'étroit corridor et ne laissait rien passer.

En scrutant les parois des murs, Hailindra trouva un petit creu, puis un autre. On aurait dit des "prises", des entailles suffisamment grosses pour y insérer pieds et mains d'un nain. En se levant la tête vous pouvez voir que ces trous creusés dans la pierre semblent rejoindre le sommet de cette grotte pour atteindre le puit de lumière.

Recherche

Rien, aucune issue, aucun trou dans lequel elle aurait pu se faufiler. La seule échappatoire présente sous l'eau était le tunnel par lequel elle était arrivée. Et il était gardé par les deux créatures aquatiques. Evangelina remonta à la surface, sortant la tête de l'eau et regardant autours d'elle.

Que pouvait-elle faire ? Elle pourrait sûrement passer le tunnel, les créatures aquatiques ne l'empêcheraient apparemment pas. Mais Hailindra ? Elle n'allait pas la laisser seule ici. Il fallait trouver une autre solution. Mais laquelle ?

(J'imagine que tu ne sais pas comment sortir d'ici ?)
(Si, je sais comment sortir d'ici. Mais ne t'inquiètes pas, je ne suis pas la seule.)

Le serpent de Mourra soupira intérieurement, pestant contre l'araignée magique qui la faisait tourner en rond. Mais quelque chose la sortit de ses pensées. Quelque chose de subtil, de presque indiscernable. Quelque chose qui reflétait le doute et l'incertitude. Un simple murmure, à peine audible mais tellement clair.

Evangelina se retourna en entendant ce murmure, son propre prénom. Hailindra la regardait. Son cœur fit un bond, elle l'avait reconnue. Le serpent de Mourra se glissa sur la petit île pierreuse et s'enroula autours de pieds de la femme chat. Puis elle remonta la tête et la regarda dans les yeux, hochant la tête de haut en bas pour acquiescer.

(Il va sûrement falloir que je redevienne une Aniathy pour sortir d'ici...)
(La magie qui t'est intime, cette magie qui fait que tu vis, est très puissante. Il te faudra apprendre à la maitriser, mais tu pourras l'utiliser en tant qu'Aniathy aussi.)
(Cette magie dont tu parles, je la sens en moi mais je ne parviens pas à la contrôler. Ma magie sombre est beaucoup plus présente.)
(On arrangera ça une fois sortis d'ici, n'ai aucune inquiétude.)
(Tu sais que tu m'énerves ?)
(Tu comprendras mieux pourquoi plus tard.)

La poupée brisée soupira intérieurement, puis se concentra sur Hailindra. Elle l'avait reconnue, mais avait-elle une idée pour sortir d'ici ?

Transformation

Je balaye la pièce à la recherche d'un moyen d'atteindre le puits de lumière qui nous éclaire. Cette roche semble sans réelles prises et bien trop dure pour que j'y use mes griffes. Je désespère un peu quand mes yeux se posent sur un creux, puis un autre et encore un autre. Telles les empreintes d'un animal, nous avions désormais une piste, étrange, mais une piste. Grimper au mur n'est pas mon art, mais je pense pouvoir m'en sortir. Reste à trouver une idée pour le serpent et Luneoh. Le lutin, à la limite, je l'attacherais à mon dos, comme le fond les nourrices Sindeldi. Pour le serpent, en revanche, j'ai plus de mal à voir comment faire.

Cependant, le poisson en question vient se lover près de moi sur la plateforme en acquiesçant, sans le moindre doute au seul mot prononcé en plusieurs minutes, un simple nom.

"Eh bah, en voilà une magie originale au moins. Tu sais redevenir une aniathy ? Parce que tu vois, y a un chemin d'escalade là et si je peux me débrouiller avec cet idiot de lutin, toi, je risque d'avoir du mal à te faire grimper !"

Amitié

Hailindra la regarda un instant, comme si diverses pensées venaient d'affluer dans sa tête. L'avait-elle vraiment reconnue ? Ce serait une bonne chose, ainsi elles pourraient plus facilement s'échapper si elles œuvraient ensemble.

Et finalement, elle commença à dire que cette magie était étrange. En effet, voir une Aniathy transformée en serpent de Moura peut paraitre étrange.

(Je ne comprends déjà pas vraiment moi-même...)

Mais elle n'épilogua pas, elle demanda si Evangelina pouvait se transformer de nouveau en Aniathy. L'interéssée acquiesça de la tête.

(C'est possible n'est-ce pas ?)
(Oui, c'est toi qui contrôle ta magie, non le contraire.)

La femme chat expliqua pourquoi elle demandait cela, et le serpent de Mourra ne pu qu'être d'accord avec ce raisonnement. Il y avait des trous, des cavités, dans le mur, qui pouvaient potentiellement permettre de sortir de cette prison par le haut.

Mais Evangelina ne pouvait actuellement pas escalader le mur, et sa taille conséquente empêcherai Hailindra de la porter.

(Bon, bah c'est partit.)

La poupée brisée ferma les yeux et se concentra autant qu'elle le pouvait. Son récent exercice de magie l'avait fatiguée mais elle pouvait encore manipuler ses fluides. Elle chercha partout en elle cette magie qui la faisait vivre, une magie qu'elle ne connaissait pas vraiment, étrangère à la magie sombre qu'elle utilisait. Et finalement elle parvint à la retrouver, partout en elle.

Cette magie, qui d'après l'araignée était sa source de vie, était dissimulée dans chaque recoin de son être. Evangelina se concentra et essaya de manipuler cette magie de manière à lui rendre son état normal, comme la première fois qu'elle l'avait ressenti. Elle eut du mal au début, ne parvenant pas à la contrôler aussi facilement que ses ténèbres.

Sa recherche était longue et la manipulation ardue, mais finalement, elle sentit qu'elle avançait. Trop concentrée sur sa manipulation elle ne sentait pas son corps changer. Mais bientôt, elle relâcha toute concentration. Elle avait fini.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, la poupée brisée remarqua qu'elle était à genoux, presque affalée, devant Hailindra. Mais ce ne fut pas cela qui la perturba le plus. Ce fut ce vide, immense, presque oppressant. Plus de sensations ne parcouraient sa peau, plus de respiration...

"Je... Je sens qu'il va falloir que je m'habitue."

Elle avait parlé ! Cela lui avait manqué. Mais maintenant qu'elle pouvait parlé, d'autres choses lui manquaient. Elle comprit finalement ce qu'avait voulu dire l'araignée, et qu'elle ne pouvait pas se contenter d'une seule forme.

Doucement elle se releva, se rappelant son bras fragilisé, puis regarda Hailindra dans les yeux.

"C'est bien moi."

La mort venue du ciel

A la grande surprise d'Azric, la porte céda dès son premier coup de hache. Non pas qu'elle fut détruite, non, mais le choc la fit tranquillement pivoter sur ses gongs, laissant au nain la vue de ce qu'elle renfermait.
Une nouvelle pièce, identique à la précédente dans ses proportions. Cependant, elle ne présentait ni meuble, ni armoire, ni étagère, ... Elle était vide. Entièrement vide.

( Désespérément vide ... Par la Grande Forge, on se croirait dans le cerveau d'un gobelin ! Ah ça oui ! ) Se lamenta le courtaud, juste avant qu'un petit bruit furtif ne l’interpelle.

Plus loin, vers sa gauche, un rire discret se fit entendre, suivi immédiatement après d'une petite voix fluette. Il se demanda un instant s'il s'agissait du gobelin, ce qui était fort probable. En effet, au vu de l'intelligence dont le peau-verte avait fait preuve les rares fois où il l'avait vu à l'action, cela ne l'étonnait guère qu'il puisse se parler tout seul.
Mais, à en croire les dires de la barbare folle et du vieux psychopathe, il y avait dans cette "maison en ruines" un hobbit qui détenait des crèmes et qui pouvait potentiellement les aider à résoudre l'énigme de ce maudit conte ... Il n'était pas impossible que le gobelin lui soit tombé dessus, et Azric n'allait certainement pas prendre le risque de les laisser ensemble trop longtemps !

Il franchit donc précipitamment les quelques mètres qui le séparait encore de la porte la plus à gauche des quatre, celle où il avait vu le gobelin pour la dernière fois, et entra sans ménagement, armes en main.

Des échardes de bois, vestiges de l'ancienne porte, craquèrent sous ses bottes à son arrivée dans la petite pièce. Il s'agissait de la même salle que les deux autres qu'il avait pu voir ... Sauf que celle-ci était bel et bien meublée, et que divers objets reposaient sur ces meubles.
Mais Azric ne soucia guère du mobilier. Ce qui l’intéressait, c'était plutôt les deux petits - même par rapport à lui, oui ! - êtres qui se tenaient sous ses yeux. Bien évidement, il y avait toujours ce gobelin, vêtu de son ample cotte de mailles et de son casque trop grand, qui rêvassait d'un air creux et perdu ... Mais il y avait aussi, assis sur un tabouret, un personnage qu'Azric n'avait jamais vu.

A sa silhouette courtaude et bedonnante, son visage joufflu et ses membres boudinés, Azric n'eut aucun mal à reconnaitre le hobbit. Ses cheveux et ses vêtements étaient quelque peu sales et ébouriffés, mais il regardait le gobelin en souriant et en rigolant.

( Quelle insouciance ! Par tous les tonneaux de Kubi, ils se sont bien trouvé ces deux-là. ) Songea-t-il, ravi d'avoir trouvé le semi-homme qu'il cherchait, et rassuré que celui-ci soit encore en vie.

« Toi, la raclure verte, tu restes loin de lui ! Entama Azric avec tout le tac et la finesse qu'on aurait pu attendre d'un nain, puis il se tourna vers le hobbit et s'adressa à lui. Bien le bonjour, sinarii ! Mon nom est Azric, et je viens simplement pour vous poser quelques questions. »

2 CSp15

Pour Hailindra et Evangelina

Lorsque vous en aurez pris la décision de grimper, vous pourrez le faire avec facilité, jusqu'au 2/3 du parcours du moins (C'est à dire après 30 mètres d'escalade) Puisqu'une fois à ce niveau vous serez attaques par une chauve-souris. Une énorme chauve-souris (d'envergure d'1 mètre du bout d'une aile à une autre) vous attaque de front cherchant à vous faire perdre l'équilibre.


((( Vous êtes en combat libre, vous pouvez tuer la grosse bestiole en 6 coups chacuns. Si par contre Luneoh se réveille et qu'il se joint à vous, 3 coups chacun à vous trois pourront venir à bout de la bestiole ailée. Perte de PV: Evangelina: 4 Hailindra: 7 Luneoh: 6 (vous n'avez pas tous la même chance aux dés) Donc, je m'attends à ce que vous débutiez d'abord l'escalade pour ensuite rencontrer la chauve-souris. Donc, vous pouvez alternez vos posts afin de privilégier les intéractions. N'attendez pas Luneoh, s'il devient disponible, il pourra rp qu'il se réveille et il se joindra à vous dans le combat. Sinon considérez qu'il dort toute la durée du combat.))))

2 CSp16

Pour Azric

Le petit Sinari regarda Azric avec un petit sourire:

"Sois le bienvenu chez moi Azric ! "

Puis regardant, tour à tour Tips et Azric, il rajouta,

"Venez vous asseoir à ma table, je répondrai à vos questions pendant que nous casserons la croûte. "

Ce disant, il ramassa un morceau de pain et le coupa en trois morceaux et tendit un à Azric et l'autre à Tips.

Le rondouillard dormeur ne possédait aucune nourriture. Tout juste quelques piécettes dorées que Tips empocha sans y penser. Les siens avaient toujours été avides d’en trouver. Il ne comprenait pas bien pourquoi, sinon les accumuler sans s’en servir. On ne pouvait pas les manger, ni se réchauffer avec. Les fondre pour en faire des armures ne donnait que des objets de piètre qualité. Et construire un abri avec était synonyme de vain recommencement perpétuel. Ah, mais en fouillant un peu plus, il dénicha tout de même un petit pot flairant bon la pitance. Une crème qui, de visu, finirait vite dans son estomac. Et puis… un papier de saucisson, contenant un objet inconnu et caché par ce dernier. Il empocha tout, décidant de remettre l’analyse de son emprunt à plus tard.

Mais le sinari était chatouilleux, et sans tarder il se réveilla en ricanant bêtement. Rire auquel je joignit celui de Tips, qui n’en comprenait pas la raison… Mais cela l’amusait quand même. Ils rirent ainsi de bon cœur jusqu’à ce que le petit bonhomme se pose sur une chaise. Alors, la porte s’ouvrit avec… heu… non. Un être courtaud apparut sur le pas de l’ex-porte éparpillée, beuglant des propos inconsidérés. Tips comprit qu’il devait rester loin de Louis. Sans doute était-ce le nom du sinari. Qu’à cela ne tienne, il obéit à l’ordre donné, et resta immobile alors que le nabot, qu’il reconnut sans peine une fois qu’il pénétra la masure, parla plus paisiblement à son hôte. Azric, qu’il s’appelait. Enfin l’apprenait-il.

Mais déjà, l’hôte donnait un ordre contraire au dernier reçu, et invita les deux à venir s’assoir à sa table. Sans se faire prier, et oubliant l’ordre précédent, Tips approcha ave un air guilleret, et s’assit sans tarder sur le petit tabouret, s’emparant goulument du morceau de pain qui lui était tendu. IL commença à le dévorer sans attendre, ne se doutant même pas que son geste offenserait certainement son ami barbu.