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 Sujet du message: Les portes de la cité
MessagePosté: Lun 27 Oct 2008 23:04 
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Les portes de la cité


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Elles sont au nombre de deux : l'une donne sur une route assez importante qui vient traverser la rivière, au nord-ouest, et l'autre donne directement sur les montagnes et la forêt. Elles sont relativement grandes et bien gardées, surtout du côté de la sombre forêt d'où s'élèvent parfois des bruits étranges, de jour comme de nuit.

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 Sujet du message: Du premier ivrogne.
MessagePosté: Jeu 16 Avr 2009 22:25 
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Localisation: Infinitésimalement quelque part.
Yarthiss la ville déchue de sa toute puissance, Yarthiss la maudite, Yarthiss lieu de départ pour Llewelyn qui après des semaines de marche pu enfin trouver le domaine qu'il rechercha pour des raisons inconnus. Dès qu'il s'approcha de la grande porte il vit scène non pas familière néanmoins lui inspirant un petit déjà-vu, ce fut pour lui le théâtre du malheur d'un jeune homme visiblement fort ivre qu'on expulsa de la ville sans retenue. Llewelyn ne rit pas, ne sourit pas mais soupira faiblement sachant que cet événement lui causera certainement un tort.
Car Llewelyn ne possède pas cet aura ou cet aspect qui vous évite toutes rencontres fortuites; le jeune homme, à peine debout, commença sa route vers le demi-elfe et cria.


« Voyageur, voyageur, c'est ici Yarthiss !Tu n'as rien à y chercher et tout à y perdre. Pourquoi voudrais-tu venir dans cette ville ?Aie pitié de toi ! Crache sur cette porte et retourne sur tes pas ! Ici, c'est l'enfer pour un solitaire et voyageur tel que toi. Ici, on t'assassine et tu ne seras même pas pourquoi ! Ici, tu peux ranger tes grands sentiments car tu verras o voyageur ici est le règne de la bassesse et du vice ! »

Le jeune érudit regarda fixement l'homme enivré et, plein de dédain il passa son chemin doublant le saoul qui comprit difficilement que son interlocuteur n'était plus devant lui. Il se retourna lestement mais tout de même maladroitement vers Llewelyn puis posa sa main sur son épaule en continuant son discours.

« Tu entres dans un monde froid ou tous se soulagent dans la chaleur de la liqueur, et une fois la bibine tarit ils cherchent la fraîcheur chez les demoiselles. Les joutes publiques, les débats et les dîmes du roi les rendent brûlant de folie et de colère ! Tu entres dans le monde du faux-vertueux et du vrai-vice, des mendiants et des charognards habiles ! Au nom de tout ce que tu as de bon en toi voyageur, je te le demande, crache sur cette porte et pars donc ! »

A ce moment, Llewelyn interrompit l'inconnu en se dégageant vivement de sa personne puis il répliqua avec colère.


« Allez vous donc vous taire ! Votre langue est aiguisé telle une lame et vous la virevoltée dans l'air aussi savamment qu'un poisson sur terre ! Vos paroles et votre allure d'ivrogne mal chaussé me dégoûtent !
Vous n'aimez cette ville alors pourquoi y vivez vous, au bord de misérable marécage à gémir de la faune et de la flore mais vous voilà tout aussi faune dans cette flore !
Votre sang coule dans cette aridité, vicié et sale. Le même que les autres ici bas. Pour quelles raisons n'êtes vous point hors de cette ville, loin à cultiver une terre, loin à pêcher, Tulorim vous est tant impossible d'accès ?
Je méprise votre mépris et vous avez été capable de m'avertir, pourquoi ne vous êtes pas vous-même averti ?
Va porc grognant, va donc ou tu finiras par me faire pâlir l'envie de passer cette grande porte. Et pourquoi gémir autant, pourquoi grogner si fort ? Vous salivez de vengeance, la voilà toute votre essence ! Vos paroles de fou ne valent pas mes mots et c'est cette raison que ma présence devant vous n'est pas utile. Adieu, adieu homme ivre, homme fou, porc, crapaud. Adieu. »


Cela n'est pas sans effet à cet homme trop détruit par l'alcool, et l'individu commença à pleurer, à pleurer de toute ses larmes en regardant Llewelyn partir. Il le regarda puis avec rage il prit le bâton qu'il avait à sa ceinture, canne servant certainement à se défendre contre les malfrats de la ville, dans son âpreté il chargea vers Llewelyn et trébucha pour tomber violemment sur le sol. L'apprenti en magie se retourna et ris ouvertement et lui tendis la main chaleureusement, chaleur suspecte que l'homme – qui après une mure expertise était un Wiehl selon Llewelyn – pris sans hésitation pour se remettre sur pied. A peine celui-ci debout, Vermelh s'assombrit puis donna un vif coup de pied au Wiehlien et rassembla l'énergie autour de lui pour incanter lestement par le biais d'un mantra.

« Froid las rompt ton équilibre sort de ta piété et frappe sans pitié celui qui blessa ma fierté. »

Son incantation fut aussi claire qu'égoïste cependant dans son dédain il lança une faible flèche de glace assez fort pour assommer encore plus un pauvre homme déjà bien misérable et bien amoché par les effets de l'eau de vie. Le but n'étant pas de tuer son adversaire mais juste de le mettre à terre en guise d'avertissement et surtout pour ne plus avoir à subir les plaintes de civilité locale.

Llewelyn Vermelh omit un détail, un puissant détail qui lui vaudra bien plus de souci par la suite. Il oublia que les portes de la ville étaient tenus par des gardes qui avaient vu toute la scène de loin puis le choc lumineux les incita à venir plus rapidement encore. Le magi le réalisa bien plus tard, seulement quand le premier garde arriva et lui demanda avec force et autorité.


«  Déclinez votre identité ! »

« Llewelyn Vermelh, monsieur. Jeune mage au service de ... personne. Haha. Veuillez m'excuser. Je peux tout vous expliquer ... »

( Voilà, j'ai ma sortie et même un passe pour dormir au frais, pas au chaud quand même !)


Le garde lui coupa la parole avec encore plus d'autorité.

«  Je me moque bien de vos explications, vous avez peut-être tué un civil près des portes de la ville, vous n'avez rien pour votre défense, j'ai tout vu avec un de mes collèges qui arrivera dans un instant avec un guérisseur. Vous allez devoir me suivre j'en ai bien peur. »

Llewelyn exécuta après avoir attendu l'autre garde et le guérisseur qui soigna l'ivrogne facilement, il pensa avec un sourire au coin.
( Ah ! Cela me fera une visite guidée, je n'ai qu'à en profiter ! )

« Vers le château alors, laissons le guérisseur ... guérir »

Dis le premier garde en riant de sa subtile plaisanterie tout en se mettant en route vers la vieille cité de Yarthiss.


[ Les Rues de la Cité ]

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Dernière édition par Llewelyn le Ven 10 Juil 2009 04:54, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Les Portes de la Cité, post zéro.
MessagePosté: Sam 18 Avr 2009 00:19 
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Drysis était arrivé aux portes de Yarthiss juste avant l'aube. Seules quelques minutes de marche séparaient le lanurme dans le tronc creux duquel elle avait élu domicile ; elle les parcourut rapidement au point du jour, à cet instant qui précède l'apparition du soleil aux horizons. Elle s'évitait ainsi de devoir marcher sous les rayons assassins. Le visage protégé par l'ombre d'un épais foulard noir, elle approcha de la ville sous le regard soupçonneux de deux gardes qu'elle avait remarqués bien avant qu'ils ne la vissent.

C'était la première fois qu'elle entrait dans la ville pendant le jour. Dès qu'elle fut près des grandes portes, elle entendit des éclats de voix. S'arrêta et regarda au loin deux hommes qui se querellaient.


(Des ivrognes, probablement.)


L'un était petit, paraissait misérable, assez mal vêtu. Son visage rouge témoignait de ce qu'il avait bu, qui devait tenir de quantités considérables.

L'autre homme lui tournait le dos, il était plus grand que son compagnon, et bien mieux mis − mais quel drôle de feutre… Au moment où Drysis commença à s'intéresser vaguement à la scène, l'homme en rouge criait, et le pauvre hère se mit à pleurer. Le premier se tourna vers elle sans la voir, et le second fit un mouvement qu'elle ne vit pas. En réponse, le plus grand envoya au plus petit un trait de glace, faible mais suffisant pour abattre cet homme chétif imbibé d'alcool. Ce dernier s'écroula tandis que les deux gardes couraient vers eux ; ils emmenèrent l'homme au chapeau, et sa décontraction inspira à la jeune fille le plus pur mépris. Ils passèrent près d'elle et rentrèrent dans la ville ; les premiers rayons perçaient les nuages.

Après le départ de l'homme fier encadré de son escorte, Drysis s'approcha du gueux qui n'avait plus bougé. Après un rapide examen, elle fit couler entre ses lèvres trop sèches le contenu d'une fiole qu'elle sortit d'une manche. Puis elle réussit à le hisser sur ses épaules et rentra avec lui dans la ville.



(Celui-ci ne mourra pas encore céans).

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Drysis Kantoeller, semi-elfe, guérisseuse.
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Tout sera-t-il vraiment toujours vain?


Dernière édition par Pylone le Lun 6 Juil 2009 17:23, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 23:08 
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passage dans les rues de la ville



Après le petit trajet mouvementé des étranges nouveaux-venus dans les rues et ruelles de la ville de Yathiss, et non sans s'être demandé s'il n'y avait plus personne à cause du lieu dans lequel ils se trouvaient, ou en raison de la tombé de la nuit , les deux compères finirent par retrouver les portes de la ville, portes par lesquelles ils étaient arrivés, et qu’ils avaient franchi pour pénétrer dans l’enceinte de ce véritable nid de civilisation. Paradoxalement, ni l’un, ni l’autre des deux personnages qui marchaient lentement vers lesdites portes, n’avaient envie de passer la nuit en ville. Toute l’agitation et les vices nocturnes qu’entraînent une grande ville ne sont pas bons pour les sages, ni pour les êtres de petite taille. L’un comme l’autre pour des raisons evidentes.

Le fujonien souriait à l’idée de retrouver un semblant de verdure en dehors de ces murs froids et pâles, qui représentaient en quelque sorte la folie des êtres pensants. Leurs excès, et leur incapacité à vivre en harmonie avec leurs totems respectifs.

Le petit lutin, lui, avait surtout une farouche envie de ne pas se faire voler son précieux pécule de pièces d’or fraîchement acquis par la vente d’une paire de boutons de manchettes très rares à un noble du coin. Boutons de manchettes qui avaient été obtenus de façon plus ou moins légale. Mais de toute façon, les gens assez riches pour en acheter une paire pourront bien en acheter une autre. Et le lutin souriait à l’idée que dans la forêt, si une bête le dévorait, au moins, on ne lui volerait pas Son argent. Puis il réfléchit, et souffla en se disant que cette réflexion était totalement idiote.

A force de pensées silencieuses, et de pas de marche qui l’étaient tout autant, ils arrivèrent enfin au niveau des derniers gardes. Ceux-ci leur demandèrent les raisons de quitter cette belle ville . simple « formalité ». Après leur avoir expliqué la situation, ils souhaitèrent bonne nuit aux étrangers, en leur conseillant de se méfier des bandits de grands chemins et des bêtes sauvages. Jack leur fit une revérence de son bonnet, alors que L’Arpenteur avançait toujours d’un pas lent et lourd , non sans adresser un remerciement aux fidèles gardes.

Desormais, il faisait tout à fait nuit. on distinguait à peine dans le noir une petite route en terre qui se coupait en deux. Le lutin décida qu'il était bon de prendre le chemin de droite, parce que "c'est le destin qui veut ça, sinon, j'aurais dit à gauche!"

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"Hé! Ca brille!" Jack le Lutin


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mer 22 Juil 2009 19:37 
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Venant de la forêt du sud.

Le soleil était complètement levé quand la porte de la ville apparut au bout du chemin que suivait le jeune humain.Au fur et à mesure qu'il s'en approchait, sa cadence ralentissait, pour un peu, il commencerait à marcher à reculons. Arrivé à une dizaine de mètres de la porte, il s'arrêta.

Son regard courut le long de l'immense entrée, du bas vers le haut. Il sentit une énorme pression pesait comme si l'édifice allait s'écrouler sur lui. Une lueur d'appréhension et de crainte mélangées apparut dans ses yeux. Les bras ballant le long du corps, il était comme tétanisé, il ne bougeait pas, plus rien n'existait autour, il n'y avait que lui et cette porte.
Il resta de longues minutes dans cet état, absent.

Même les rires et commentaires des gardes, qui l'observaient depuis son arrivée, ne l'atteignaient pas:

"-Regardez moi celui là...A moitié à poil..Il doit vivre comme un sauvage..."

"-Moi je dis qu'il ne doit pas être très futé, il m'a pas l'air bien méchant..."

"-Un beau phénomène qu'on a là, sûr..."

" -Bon, ça suffit, je ne veux pas de mendiants devant la porte, je vais le réveiller..."


Le garde s'approcha et posa sa main sur l'épaule du jeune homme.Ce dernier revint à la réalité comme sous l'effet d'un choc.Avant de se rendre compte de ce qu'il faisait, il fit un bon de coté en poussant une sorte de grognement, ses yeux s'étaient plissés de façon agressive. Les muscles tendus, le corps prêt à se défendre, il faisait l'effet d'une bête sauvage. A la réaction de l'humain, le garde avait porté la main à son épée tandis que ses collègues accouraient.

"- Un sauvage..Non...Une bête, plutôt..."

Voyant tout ce monde approchait, tygar reculait, complètement déboussolé.

(Quoi..Que s'est il passé?...Qu'est ce que j'ai fait?...)

Il n'arrivait pas à parler, son corps réagissait de lui même, à l'instinct.

Les gardes, mains sur leurs armes, avançaient comme pour l'encercler tandis que lui, continuait à reculer, ne sachant quoi faire.

"- Un phénomène comme celui là, il vaut mieux ne pas le laisser entrer dans la cité..."

"- Je suis d'accord, il serait capable d'agresser la première personne qui passe..."



(((HRP: gardes, tygar)))

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tygar, humain varrockien, rodeur lvl 1


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mer 5 Aoû 2009 12:57 
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Le soleil était presque à son zénith lorsque Al'Rahimir approcha de la porte sud de la cité. Il s'arrêta alors sur le rebord de la route et bu une lampée d'eau tirée d'une flaque. Sur sa droite, légèrement recouvert par quelques feuillages, un panneau indiquait qu'il se trouvait face à Yarthiss. Il se rappela que quelques paysans et soldats rencontrés sur son passage lui en avait toucher mot mais il était incapable de se rappeler ce qui lui avait été conté. Il se décida alors à reprendre sa route et traversa les quartiers extérieurs de la cité. La saleté était partout, les taudis s'effondraient sous leur propre poids et pourtant, déjà en cet endroit la vie rayonnait. Des enfants jouaient, courant et hurlant, se poursuivant en agitant des épées fantoches. Des colporteurs hélaient les passants leur proposant toutes sortes de marchandises. Il y avait aussi des femmes qui proposaient leur service devant des ruelles sombres ou des cabanes de bois pourris.

(La gangrène porte ici le masque du bonheur...)

Il porta son attention sur la porte qui ne se trouvait plus qu'à quelques dizaines de mètres de lui. Elle était immense. Surmontée de deux tours carrées, crénelées en leur sommet. Le rempart était percé de centaines de meurtrières plus ou moins larges, la porte était surmontée de mâchicoulis imposants qui devaient pouvoir déverser des roches plus grandes qu'un homme sur les possibles assaillants. Malgré cette débauche de défenses, seuls trois gardes étaient en faction à la porte. Il y avait là un vieux soldat au visage mal rasé borgne et recouvert de diverses cicatrices, un autre, vêtu de la livrée rouge et or de la cité, portait au cou une chaîne dorée où pendaient les clés de la porte sud. Le dernier était de dos, il urinait contre le mur à l'extérieur de la porte. Le vieux garde crachat par terre et désigna au second Al'Rahimir d'un signe de tête. L'homme opina du chef, s'avança et entama le dialogue.

"Salut à toi étranger. Je ne t'ai jamais vu ici, qui es tu et d'où viens tu?"

"On me nomme Al'Rahimir le errant, je viens du Désert de l'Est."

Le vieux garde empoigna sa lance et se plaça au côté du gardien des clés. Celui-ci reprit la parole.

"De l'Est dis-tu... Qui me dit que tu n'es pas un brigand venu de Yarthiss l'Ancienne?"

"Aucun brigand ne serait assez fou pour se présenter seul devant de tels remparts. Je ne suis pas l'un d'eux. Je suis un simple nomade qui ne cherche pas un quelconque affrontement."

"Soit, admettons. En ce cas, que viens tu donc faire ici, à Yarthiss?"

"Je vous l'ai dis, je ne suis qu'un simple nomade et votre cité semble hospitalière. Je souhaite y passer quelques jours peut-être plus pour reprendre des forces et acheter quelques denrées utiles à la continuation de mon voyage. Rien de plus."

"Si tu le dis. Possèdes-tu des marchandises que tu souhaites vendre dans la cité?"

"Aucune. Je suis ici pour acheter, non pour vendre."

L'homme le toisa du regard avant de reprendre la parole.

"Baisse ton capuchon que je vois mieux ton visage."

Al'Rahimir s'exécuta, laissant apparaître sa chevelure sable.

"Bien, maintenant je sais à quoi tu ressembles. Sache que si l'un de nous te vois en train de troubler l'ordre public, nous t'expulserons de Yarthiss avec de grande chance que ça soit les pieds devant. Me suis-je bien fait comprendre?"

"Oui, vous n'aurez de toute façon pas à le faire. Je ne cherche pas les embêtements."

"Je te le souhaite. Aller, entre donc et surtout, laisse ton épée dans son fourreau, elle n'a aucune raison d'en sortir en ces-lieux"

Al'Rahimir acquiesça et s'engagea par la porte vers la cité. Le bruit qui lui en parvenait laissait deviner qu'une grande effervescence y régnait. Il pénétra alors dans les rues périphériques de la cite.

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Sam 12 Déc 2009 17:28 
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< Le Port de Commerce >

14:00 Je courrai vers les portes, plus j'avançai plus les portes grossissaient. Enfin j'y étais: les portes sud de la ville, ces portes que je connaissais si bien ne cesseraient jamais de m’impressionner de part leur taille et de part leur incroyable résistance face au temps, dans ma petite enfance, je venais ici avec mes amis, on s’amusait à embêter les gardes pendant qu’ils faisaient la sieste...Rien que d’y penser cela me donnais le sourire

(Ah...Ces portes, elles tiennent encore, dis donc !)

Deux gardes habillés de vert et de rouge, couleur de la milice, patrouilliez et veilliez à ce que personne n'entre sans raison valable. Je les saluai et ils me rendirent un sourire. On se connaissais bien, ce n’était pas la première fois que je passais par ces portes pour sortir de la ville. Je passai tranquillement avec Myro toujours dans le sac...

(Mince, le sac complètement oublié le tonneau ! Oh et puis tant pis j’ai fais une fausse signature alors je lui dois rien)

J’avançais ainsi en direction du temple de Moura. En marchant je regardais la forêt ou même les rayons du soleil fuient devant elle, toute ma vie je m’étais juré de ne jamais aller à l’intérieur de cette forêt hantée d’après certaines légendes, par des affreuse créatures dévoreuse d’âmes. Heureusement, je pouvais entendre le chant des oiseaux, le bruit du fleuve au loin et toutes les merveilles du monde rural me réconforter, je devais me rendre le plus vite possible au temple de Moura, je ne connaissais même pas qui étais Moura, et j’en avais rien à faire, ce que je voulais, c’était gagner des yus. J’étais aux abords du fleuve et quelques mètres plus loin se trouvait un pont, je traversai et j'aperçus un panneau...

< Le temple de Moura >

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Et son chat : Myro

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On voit toujours l'aiguille dans l'oeil du voisin, mais jamais la poutre qu'on a dans le sien.


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 19:46 
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---> Mes Rôles Plays <---

En arrivant devant la cité, la première chose qui me saisis fut l'odeur:
un odeur pestilentielle, mélange d'urine, sueur et excréments.

(Pouah, quel odeur ! Ne lavent-t-ils jamais ici ?)

La deuxième fut les gardes : ils bousculaient les uns et taxaient les autres.

(Les colosses ! Je ferais mieux de faire profil bas.)

J'ai examiné leurs armes : une massue hérissée de piquants, une arme mortelle.
J'ai continué mon chemin. Un garde m'a interpellé :

- Hé, toi-là !

- Moi, messire ?

- Oui, toi ! Montre ton visage !

Je me tourna vers lui.

- Un elfe noir ! Je le savais !


- Quoi, t'as un problème ?

J'essayai à grand peine de calmer mes pulsations meurtrières.
Ma main se posa sur le pommeau de mon épée.
Le garde fit un pas en arrière.

- Non, rien. J'avais parié 10 Yus à mon collègue que le prochain passant serai un Shaak.

J'ai grommelé :

- Ouais, bah fais gaffe.


J'ai continué mon chemin vers la forge d'Agiend en ayant entendu parler comme un des meilleurs forgerons du pays.

---> Dans les rues <---

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Dernière édition par Alcawaïr le Dim 19 Sep 2010 11:26, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Sam 18 Sep 2010 17:25 
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---> Dans les rues de la ville <---

Après avoir marché pendant cinq minutes j'ai atteint la porte de la cité.
Toujours les mêmes colporteurs, les mêmes gardes et les mêmes tire-bourses.
Je me suis adressé à un garde :

- Eh, toi-là !

- Quoi ?


- C'est par où la forêt du Sud ?

- Par là ! Aller, circules !

J'ai donc pris la direction indiquer par le garde.

---> La forêt du Sud <---

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Alcawaïr/Rôdeur


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Lun 6 Déc 2010 21:06 
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Ainsi se dévoile au soleil de midi Yarthiss, cité se complaisant dans la fange où gesticulent une poignée d’âme corrompues. Mais qu’importe pour Leoj, après tout il n’était pas venu pour profiter du panorama et d’une visite guidée. Leoj marqua un léger temps d’arrêt pour observer les portes massives censées protégées les citadins des dangers de l’extérieur. Les lourdes poutres de bois craquelées et pourries par endroits tenaient à leur chambrant de pierres par miracle aux yeux de l’étranger.

Le tout formait un cadre idéal au tableau se déroulant sous les yeux de Leoj : quelques miséreux se tenaient là, attendant une aumône ne venant pas en cuvant adossés aux murs des premiers bâtiments de la ville, au centre se tenaient une paire de gardes en armures s’occupant en bousculant le peu de voyageurs passant les portes.

(Cela ne m’étonnerait pas que dans les jours à venir l’une de ces pseudos gardiens de la paix se prenne un roc sur la tête, je me demande lequel du casque ou du crâne résonnera le plus.) Cette dernière pensée arracha un léger sourire au jeune homme qui reprit sa route en essuyant les railleries d’un garde éméché.

Les Rues de la Cité

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"Si on ne prend pas son destin en main, nul ne le fera à notre place."


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Jeu 9 Déc 2010 22:53 
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Enfin arrivé, c'est cette pensée qui trotte dans ma tête depuis que j'aperçois la porte. Le soleil m'indique qu'elle se situe vers le nord ouest, et un bout de sapin s'échappant du côté de la muraille lointaine m'indiquait une forêt. Une fois de plus ma vision m'aide grandement, et je sais qu'une bousculade bien placée me permettrait de trouver refuge. Cependant, ma réflexion subite me tire toujours la même révérence d'un ton brusque mais ô combien ironique, m'hurlant diverses informations que je savais exactes, comme le fait que je n'ai jamais visité ladite forêt alors que mes compagnonnes la connaissaient probablement par coeur, et autres stratèges brisés par cette petite voix dans ma tête qui me ruinait petit à petit.

Jamais je ne me suis senti aussi soulagé de voir enfin les rues bien pavés de la ville. Comparé à Exech, la ville que je fréquentais depuis ma tendre enfance, c'était soit moins impressionnant que Tulorim mais tout de même assez massif et intéressant.

Alors que l'intersection des diverses rues se fait enfin voir, je sens la pression du cheval sur mes chaînes se faire légère, avant de voir carrément lesdites chaînes percuter mollement ma cuisse, détachées. Les pensées fourmillaient dans ma tête, massacrés sans aucune pitié par ma réflexion, toujours la même tueuse d'idée qui sévissait avec la même ardeur, tout le temps.

Avant même de pouvoir tendre les bras pour observer un peu mes liens, un bras me tire subitement vers le cheval, me forçant à observer la cavalière, maintenant à contrejour, ce qui, bien sur, m'empêche de distinguer laquelle des dames me tient à sa merci. seule la chevelure me laisse penser que mon agresseuse me tient maintenant en laisse, et sa voix vient vite le confirmer :


C'est bon, les filles, je l'emmène, ne vous en faites pas.

La pression se faisant de nouveau ressentir, je n'ai bien sûr toujours pas le temps de réagir que nous nous enfoncions dans une ruelle pour le moins étrange, tournant, passant tout droit, pour qu'elle dépose finalement mes bagages devant une porte et n'entre, ne me laissant qu'un petit sourire avant de m'attacher avec le cheval.

Le regard passionant entre l'équidé mâchant une herbe folle perçant le pavé et le mien analysant la composition des mouvements de sa mâchoire fut très longue, mais en valut la peine. J'avais beau chercher et rechercher, son armure n'y était plus, elle était vêtue des bandages similaires à ceux que ma tribu portent habituellement, un léger masque de soie et une capuche bleue ciel, en soie également, rabattue sur ses épaules, ne gênant même pas sa chevelure. Elle était de ma tribu, c'était obligé.

Sans mon turban, ma mâchoire devrait toucher le sol tant ma surprise est grande, néanmoins, je ne peux m'empêcher de penser que je suis attaché à côté de mon propre cheval par une personne qui pourrait presque faire partie de ma famille.
Et maintenant, je la vois, impuissant, sortir une clé de la besace pendante à sa ceinture et me détacher comme si de rien était, me libérant en plus de mes menottes.

Le reste, je l'imaginai déjà, une folle me séquestrant dans une maison isolée parmi d'autres parceque j'appartiens à une ethnie qu'elle avait du refouler depuis maintenant des années, sa tenue traditionnelle aurait obligatoirement perfectionné son bronzage, autrement. Je la vis ouvrir la bouche un bref instant, commençant une explication d'une voix enveloppante et douce, ne collant pas vraiment à sa personnalité.


Bien, Pygmalion, je te dois des explications. Je suis Amàni, une ami d'enfance. Je suis parti après que l'on t'ai déclaré mort, suite à cette rixe. J'ai finalement erré seule pendant un petit moment, avant de faire une pause ici. C'est là que l'on m'a proposé le poste de milicienne et...

C'est marrant, en ce moment, il y a des trucs que je ne comprend vraiment pas. Notamment le fait que là, tout de suite, elle plaque ses mains sur mes joues et m'embrasse fougueusement au moment où l'une de ses amis passait, nous prenant probablement pour un couple nomade standard.

Appréciant tout de même le moment, ma réflexion subite, encore une fois activée, annihila l'idée même de la repousser, au risque de me priver d'un agréable moment. La milicienne était passée mais elle ne lâchait pas. Puis, une fois son entrave achevée, elle reprit :


Tu embrasses mal. Bref, j'ai accepté ce métier mais je me suis retrouvé en un rien de temps aux frontières, en plein désert. Je ne l'avais pas fui pour rien, tu sais ? Mais passons. J'ai donc cherché tous les moyens possibles pour repartir, mais ma vie ici s'est sédentarisée, petit à petit. Enfin, si je gagnais beaucoup d'argent, je resterai probablement, mais entre les bijoux, la nourriture et l'entretien de mon équipement, pas moyen.

Quand nous étions jeunes, tu me parlais souvent d'une caravane, et l'idée est restée depuis dans un coin de la tête. Je sais que brigand ne sied pas très bien à une gentedame telle que moi, mais tu fais un choix : je te livre à la milice pour complicité avec Qassim, un voleur que nous connaissons bien, où tu m'emmènes, et tu récupères ton cheval et ton arme.


Si vous comptez, merci beaucoup, car je peux dès maintenant ajouter une prouesse étonnante à son palmarès, elle venait de me chipper les lames de mon cestus droit, les plaquant maintenant dans son dos.
Inutile d'essayer de les récupérer, je pourrais m'empaler la main où me faire empaler par elle, n'ayant aucune connaissance de son habileté aux lames.
Et bien sur, je devais me résoudre :


J'accepte à quelques conditions.
Tu restes dans ta tenue traditionnelle.
Tu te prends ton propre cheval.
Et surtout, tu ne me reprends pas ma griffe.


D'un hochement de tête accompagné d'une bouille enfantine, elle me faisait oui de la tête. Les filles, c'est vraiment sournois.

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Pygmalion, Voleur des Dunes, niveau 3, Quelque part dans le désert...


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Ven 24 Déc 2010 00:56 
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J'arrivais maintenant aux portes de Yarthiss. J'arrivais par le Sud, sortant de la forêt. Le voyage m'avait pris une semaine, normalement il prenait un ou deux jours, mais je me suis attardé dans la forêt, qui est pourtant réputée dangereuse. J'y avais côtoyé les animaux de la forêt, et m'étais aussi entraîné durement au maniement de mon cimeterre et de mes bolas, je ne voulais plus que la même erreur arrive. J'avais aussi trouvé la véritable utilité des bolas, qui ne sont pas des armes mortelles, mais plutôt un moyen d'immobiliser une cible, la rendant quasiment inoffensive. J'avais essayé sur de nombreuses proies, et cela marchait très bien. je pouvais aussi l'utiliser de pair avec Gladys, le cimeterre de mon père, avec lequel j'arrivais à être de plus en plus précis et habile. Immobiliser la cible, puis l'achever. C'était ma nouvelle tactique de chasse. Peu d'efforts, des résultats assurés si on est assez précis.

J'arrivai donc maintenant devant les portes, et remarquai une présence assez forte des gardes.

"Vous, au moins, vous êtes respectables" murmurai-je.

Les gardes, ayant le même emploi que mon père, étaient certaines des rares personnes dont je ne me méfiais pas, ou très peu. J'arrivais donc à leur niveau, et entendais leur conversation. Ils hurlaient presque, et je me demandais comment ils faisaient pour ne pas attirer des animaux sauvages en faisant autant de bruit.

"Non, décidément, non. Je te garantis que tu as tort. Jamais personne n'est arrivé à utiliser deux claymores en même temps. C'est trop lourd, et trop encombrant." s'exclamait un des gardes.

"Et moi je te dis que c'est possible." répliquait un autre garde.

(si ils continuent comme ça, ils vont finir par dire qu'il faut tenir une dague à deux mains ...)

"Arrêtez, vous deux. Quelqu'un arrive"

Ah, ils m'avaient enfin remarqué.

"Hola, voyageur. Quel bon vent t'amène en la cité de Yarthiss ?"

Il devait être capitaine. Son visage était traversé d'une belle cicatrice, et on sentait qu'il avait une certaine expérience, autant du combat que de la vie.

"Je viens ici pour trouver des informations. Des individus m'ont trompé, ont trahi ma confiance, ont brûlé et pillé ma maison."

"Alors, tu veux te venger, c'est ça ? La mort n'est pas une réponse à tout, jeune homme."

Il parlait comme mon père. Il le connaissait peut-être.

"Je n'ai jamais dit vouloir tuer ces personnages. Seulement me venger."

"Peu importe. Je ne peux aller contre ta volonté. Je te demanderais seulement de régler tes comptes en dehors de la ville. Je n'aimerais pas devoir t'arrêter, et t'enfermer dans une geôle... À quoi ressemblaient ceux qui t'ont attaqué ? Je peux peut-être t'aider."

Je tentais de me remémorer tous les détails que j'avais pu remarquer.

"Ils étaient cinq. Tous habillés d'un rouge sanguin accompagné de noir. Il n'y avait qu'une femme avec eux. Ils étaient aussi tous armés, et savaient se battre. Leur chef était armé d'un fauchon d'acier aux reflets bleus. C'est tout ce que j'ai pu noter."

Au fur et à mesure de ma description, je vis le visage du garde changer. Il semblait à présent inquiet.

"Je vois de qui tu parles ... Et je te le dis, abandonne. Seul, tu ne les auras jamais. On les appelle les enflammeurs. Personne ne sait leur vrai nom. Il y a à peu près treize ans, il y a eu une rixe entre nous et eux. Huit de nos hommes sont tombés. Dont mon meilleur ami. Et leur chef, celui au fauchon, m'a causé cette balafre que tu vois sur mon visage. Mais il n'est pas celui que tu dois craindre le plus. C'est la femme la plus dangereuse. C'est une magicienne. Et elle manie le feu comme personne. Voilà d'où vient leur nom."

Treize ans ... Cette information me fit comprendre que je le connaissais. C'était le meilleur ami de mon père. La cicatrice qu'il portait m'avait empêché de le reconnaitre. Et je comprenais ... Ceux qui m'avaient attaqué étaient aussi ceux qui avaient tué mon père ... La rage que je portais à l'encontre de ces "enflammeurs" fut décuplée. Maintenant, je voulais les tuer. Tous. Même la femme. Surtout la femme. Elle avait mis le feu à ma maison, et mon père était mort à cause de brûlures magiques. Ce sera la dernière. Elle sentira venir la sentance du destin. Un par un, ses compagnons mourront avant elle. Et là, je serais satisfait.

"Gaëlus ?"

Si je me souvenais bien, c'était son nom. Mon père m'avait souvent parlé de lui.

"Comment sais-tu mon nom ?"

Je ne m'étais pas trompé.

"Attends un peu ... Ton visage ..."

"Si je te montre ceci, tu comprends mieux ?"

Et je lui présentais Gladys.

"Ulrael ... Je ... Comment j'ai pu ne pas te reconnaître ... Tu as tellement grandi ... Je suis désolé pour ton père ..."

"Il ne faut pas. Vivre dans le regret c'est déjà s'avancer vers la mort."

"Tu as réussi à survivre si longtemps ... Je te croyais mort, toi aussi."

"La nature a choisi de me laisser vivre. Et les hommes m'ont donné un objectif."

Je tentais de me contrôler en lançant des phrases bizarres. En réalité je fulminai ... Je voulais les tuer. Rien d'autre n'était présent dans mon esprit. À cause d'eux, toute ma famille avait péri. Œil pour œil, comme on dit. Je les traquerai comme j'ai appris à traquer du gibier. Personne ne m'empêchera d'accomplir ma tâche. Je trouverais les informations. Peu importe les moyens.

"Ton choix semble fait. Va dans les tavernes et les auberges, tu y trouveras sûrement des informations. Et tiens, voilà de l'argent."

Il me donna 50 Yus.

"Ah, et pense aussi à aller voir l'écurie. Ils se déplacent sûrement à cheval. Tu peux facilement retrouver leur destination là bas, moyennant paiement. Un chasseur de prime m'a dit ça un jour. Allez, va, et puisse la chance être de ton côté."

Deux gardes m'ouvrirent les portes de Yarthiss (et je notais au passage que c'était les deux abrutis qui parlaient des claymores, tout à l'heure). Je m'engageais donc dans les rues de la ville.

"Première destination, l'auberge."

Les rues de la cité

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Lun 27 Déc 2010 17:55 
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Nous étions maintenant aux portes sud de la ville. Je regardais les gardes présents, et reconnu les deux idiots qui parlaient de porter une claymore dans chaque main, puis, je vis Gaëlus. Je voulais lui dire au revoir. Il fallait aussi que je dise au revoir à Rosa.

"Bien le bonjour, Gaëlus."

"Ah, Ulrael, tu es déjà là ? Tu n'as pas chômé, on dirait."

"Je suis tombé sur les bonnes personnes."

"Bon, et où vas-tu, maintenant ?"

"Je vais vers Dehant, à ce qu'on dit, ils sont partis par là."

"Qui ça ?" C'était Rosa qui avait parlé.

"Ben, les enflammeurs." Son visage changea du tout au tout.

"C'est eux que tu veux tuer ?"

"Oui. Et ne dis pas que ..." Elle me coupa avant que je finisse ma phrase.

"Tue-les. Jusqu'au dernier. Fais les souffrir atrocement. Ils ne méritent pas de vivre, avec ce qu'ils ont fait." Il y avait dans sa voix de la colère qu'elle essayait de contenir.

"Ils t'ont fait quoi ?"

"..." elle resta silencieuse un moment. "Ils ont tué ma mère. Devant moi. Mon père n'était pas là, ma mère a juste eu le de temps de me cacher. Je les ais vus, ils l'ont ... Ils ont abusé d'elle avant de la tuer. Même la folle. Ils n'ont rien pris, à part la vie de ma mère. Et moi, j'ai tout vu. Je n'oublierai jamais." Maintenant, elle sanglotait. "Vas-y, et tue-les. Mais ne prends pas de risques, s'il te plait. J'ai déjà perdu ma mère, et à moitié mon père, je veux pas que quelqu'un d'autre que j'aime ne soit une de leur victime."

Je la pris dans mes bras, et lui dit tout bas :

"Ne t'inquiète pas, j'ai un plan pour les avoir un par un. Si tout se passe bien, je ne devrais même pas être blessé."


La pauvre ... elle aussi, son destin avait été lié aux enflammeurs. C'étaient des monstres. Ils n'étaient même plus humains. Comment on pouvait commettre de telles choses ? Tuer pour le plaisir ... Même les animaux ne font pas ça ... Ils étaient des ordures, des déchets. Il fallait les anéantir.

"Au revoir, ma belle. Je reviendrais." Je la libérais de mon étreinte, et elle partit en direction de la ville.

"Bon. Tu pars donc vers Dehant ? Tu as un cheval ?"

"Non, et pourquoi faire ?"

"Avec un cheval, ton trajet se fera plus rapidement. Il faut environ une semaine pour aller à Dehant à pied, contre cinq jours à cheval."

"Bah, pour deux jours, c'est pas bien long. Et puis, comme ça je pourrais réfléchir à comment attirer leur attention."

"Comment ça, attirer leur attention ?"

"L'homme qui m'a informé m'a dit que les enflammeurs vont vers Dehant parce que ce sera plus facile pour eux, et qu'ils cherchent aussi de nouvelles recrues. Je vais faire en sorte d'en faire partie."

"Attends ... Tu vas les rejoindre ?" Il n'avait pas l'air de comprendre mon plan.

"Je vais faire partie de leur groupe, et là j'aurais droit à toutes les informations que je veux sur eux. Comme ça, ça sera beaucoup plus facile de les tuer un par un."

"Mmmh ... et s'ils te démasquent ?"

"Si ils me démasquent, je pense que j'en aurais tué au moins deux. Alors je me ferai discret. Et je continuerai à les traquer, jusqu'au dernier."

"Enfin bref ... Il va falloir que tu suives la route qui passe par la forêt et la montagne. Fais attention quand tu arriveras vers l'ancienne cité, il y a beaucoup de voleurs par là." Et il remarqua que je n'avais rien emporté. "Tu ne prends pas de quoi manger, te coucher, faire du feu ?"

"Pas besoin. Il y a tout ce qu'il faut dans la nature. Encore merci pour tout."

"C'était un plaisir, à bientôt Ulrael. Puisses-tu accomplir ta quête et revenir sain et sauf."

Je me mis donc en route vers Dehant.

La route entre Yarthiss et Dehant

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Jeu 6 Jan 2011 00:09 
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Anandor arriva devant les portes de la cité avec Hathir. Il ouvrit grand les yeux, et admira ça sécurité. Il était tombé, celons lui, sur une belle cité. Alors qu’il s’avança, un jeune homme arriva.

-Hep m’sieur. Ca vous tente l’histoire de Yarthiss contre 2 yus ?
-Ouais pourquoi pas.
-Merci m’sieur !!


Le petit me donna le morceau de papier en premier, puis je lui remis 3 Yus.

-M’sieur j’avais dit deux…
-Garde mon enfant, garde-les. Mais fait en bonne usage.
-Promis m’sieur !! Merci !! Au faite jm’appelle Kikono. Et vous ?
-Anandor Dawblade.
-D’accord m’sieur Dawblade.
-Appelle moi Anandor, et tutoie moi.
-Pas de problème. Au revoir Anandor.
-Au revoir Kikono.


Anandor le salut de la main, et le jeune partit vendre ces papier à d’autre personne. Anandor porta le papier à sont nez et le lue.

*Jadis la plus puissante cité du continent, Yarthiss est maintenant redevenue une ville moyenne de 30 000 habitants pour la plupart tous humains. La raison de ce déclin est évidemment la déclaration d’indépendance du comté de Wiehl, entraînant l’essor de sa capitale au détriment du royaume de Yarthiss qui se trouvait à ce moment là en proie à un véritable fléau climatique les obligeant à déplacer la ville sur des terres plus accueillantes. Cette cité n’en reste pas moins une grande commerçante, mais plus rien n’est comme avant depuis la venue de ce mal étrange.

En effet, la chaleur s'est abattue sur la région et a asséché les rivières et lacs du Nord de la montagne, il y a de cela plusieurs centaines d’années. Les habitants de l’ancienne Yarthiss ont donc descendu la montagne en un grand cortège de charrettes, et se sont installés dans un endroit beaucoup plus prospère, à la lisière d'une forêt, toute proche d'un fleuve autour duquel s’est développée la nouvelle cité, mais qui a dû repartir de zéro. L’ancienne Yarthiss, située à flanc de montagne plus à l’Est, est devenue le repaire de nombreux bandits installés dans toutes ces maisons vides.

Maintenant, avec la proximité de la forêt juste au Sud de Yarthiss, les habitants ont accès au bois et c’est cette ressource qu’ils vendent de façon massive, faisant de certains des bûcherons réputés dans tout le continent. La présence du fleuve leur permet non seulement d’importantes récoltes de poissons, mais aussi un accès rapide aux autres grandes villes bien souvent côtières, avec l’avantage d’être protégée des pirates et des ennemis tout en envoyant leurs produits aux quatre coins du monde.

Il est difficile de se rendre dans cette ville. Une ancienne route se perd dans les marécages inquiétants au nord, proche de la côte, et permet d’aller et venir entre Yarthiss et la grande rivale Tulorim, et au sud, une voie provenant directement d’Eniod longe le fleuve et fait étape sur un lac brumeux avant de traverser la dense forêt du royaume. Des bateliers s’occupent du transport fluvial qui est bien plus sûr que de déambuler sur les chemins.

Et bien évidemment, avec la présence de ce fleuve en plein milieu de la cité, la déesse principalement vénérée ici ne peut être autre que Moura, ainsi que Yuimen pour la nature qu’il leur offre ici et qui résiste à l’aridité des régions du Nord-Est avec une surprenante vigueur. Et puis, aussi bizarre que ça puisse paraître, il y a Zewen. Il est rentré dans tous les cœurs et est aimé pour chaque jour qu’il donne aux habitants de la ville loin de cette montagne desséchée qu’on connue leurs ancêtres.

La cité et le royaume de Yarthiss sont dirigés par un vieux roi issu de la riche famille commerçante Harthefeld, régnant avec son Conseil formé de ses cinq enfants également tous commercant. Ils n’ont au final pas grand poids quant aux décisions qui sont prises pour gouverner le royaume, mais cela n’empêche que dans leur grand château, ces cinq garçons se battent pour savoir qui sera le roi, et trois ont déjà péri de bien étranges façons. Cette famille est à la tête du pays depuis des dizaines et des dizaines de générations, lorsque leur territoire s’étendait encore du désert de l’Est jusqu’en bordure de Tulorim.

Les rues de la ville, en son centre, sont plutôt bien entretenues, avec un pavage simple mais en bon état, mais plus on s’en éloigne, plus le temps semble faire son effet. Les routes et ruelles se transforment en chemins parfois boueux et dénués de pavés. Évidemment, les maisons hors des hauts remparts sont plutôt rudimentaires et sont les demeures des bûcherons et des pêcheurs, le centre étant réservé pour les commerçants et la petite bourgeoisie qui ne sont pour autant pas majoritaires du tout dans cette ville productive.*

Une fois finit, Anandor rappela le petit garçon.

-Oui Anandor ?
-Reprend le, j’ai finit de le lire.
-Vous n’avez pas aimé ? Je peux vous remboursez.
-Non non, c’est juste que je n’ai pas la place de le gardé, et le jeté serais du gachie. Alors va le vendre à quelqu’un.
-Merci encore monsieur Anandor.


Anandor entra dans la ville nommé Yarthiss, et alla directement à l’écurie de la ville, avec chagrin.

Les écuries de fridrich

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Dim 12 Juin 2011 16:15 
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Il faisait toujours sombre lorsque Dinad arriva aux portes de la ville. Il était fatigué, du sang coagulé courait le long de son visage, à l'endroit où son père l'avait entaillé, et il mourrait de faim. Il aurait volontiers courut droit vers la première auberge pour se restaurer mais hélas pour lui, à cette heure tardive, les portes étaient fermées. N'ayant de toute façon rien d'autres à faire, il s'approcha des deux gardes en factions, tentant de sourire avec sa bonne humeur naturelle, bien que la situation ne s'y prête pas vraiment. Cela eut évidement un effet lamentable sur sa tête ensanglantée, d'autant plus qu'un étranger armé sortant de la forêt en pleine nuit est rarement le bienvenu.

*Qui va là ?* interrogea le premier garde d'une voix clairement menaçante. Il faut dire que l'humeur de celui-ci, déjà d'un naturel agressif, n'était pas améliorée par le fait qu'il soit de garde en pleine nuit. D'autant plus qu'il venait de se disputer avec sa femme au sujet d'une sombre histoire d'argent...

*Je me nomme Dinad Talitha, et je viens chercher repos et refuge en cette sombre nuit* déclara le jeune homme d'une manière un peu forcée.

*Talitha ? C'est-y pas le nom du type chez qui Bernt va souvent acheter du bois ?* demanda le garde à son camarade.

*Oui c'est ça ! Dans le petit village de la forêt, pas loin de la lisière.*

*Sont pas très causant avec les étrangers ceux-là !*

*Pour sûr ! Mais c'est des sacrés personnages ! Fort comme des bœufs à ce qu'on dit !*

*Et t’oublies leurs femmes ! A ce qu'on dit elles sont sacrément bien foutus là-bas !*

Dinad se sentait complètement exclus de la conversation, comme si il n'était pas là. Semblant soudainement se rappeler le pourquoi de leur discutions, le premier garde se tourna vers lui.

*Qu'est ce qui t’amène si loin de chez toi à c't heure-ci ?*

*Je ne viens pas de là-bas* mentit le jeune homme, ne désirant pas que son père le retrouve, *et ce qui m'amène ne regarde que moi, je cherche juste un endroit où passer la nuit !*

*Bien ! Bien ! Faut pas s'énerver !* répondit le deuxième garde, sentant son camarade d'humeur à faire du grabuge, *Aller ! Rentre !*




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