L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 186 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 13  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: L'auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Lun 27 Oct 2008 22:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
L'auberge de l'Au-Delà


Image


L'Au delà, c'est ce que l'on vous répond lorsque vous demandez l'auberge la plus proche. Étrange, certes, mais c'est bien là le nom de l'auberge de Yarthiss, simple et propre, tenue par Tengu et sa femme Liniä. Un couple dans la force de l'âge qui ne vous posera pas de questions et aura toujours une chambre de libre et un repas chaud à vous servir.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Du destin prévisible.
MessagePosté: Ven 17 Avr 2009 21:42 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 30 Mar 2009 16:03
Messages: 225
Localisation: Infinitésimalement quelque part.
[ Les Rues de la Cité ]

L'auberge de l'au-delà est le lieu de rendez-vous de toute la population de la ville, du portefaix aux mendiants, en passant par les marchands aux courtisans de seconde zone, voleurs et autres personnes sans foi ni aveu. Il y a toute sorte de voyageur, des braves, habiles et autres magiciens et aussi quelques mercenaires pour protéger tous les ambulants. En somme, l'auberge est le point de rencontre de la ville.
Elle n'avait aucune de réputation, ce qui est un bon point pour une auberge, les disputes et autres rixes existaient mais ce risque est fort commun de nos jours. On y entends des cris, des éclats de rire, des chants, des gémissements venant des plus turbulents et des plus buveurs. L'auberge était normale, Llewelyn n'avait guère l'habitude de ce genre de lieu mais là était l'image qu'il avait de ce genre d'endroit.
L'envie de parler haut et fort pour attirer l'attention fut trop grande mais il la contint en se mettant à murmurer doucement.


« Le monde est pareil à l’auberge. Où l’on vit, où tout est sans être, où l’on dort … et cependant dans ce monde tout les bruits se prolongent, en cherchant tous le castel des songes. J'entre dans cette auberge où toute mes ambitions n'existent pas. »

Ainsi, après avoir murmurer sa petite prose, il prit une place et commença à regarder autour de lui. Il devait certainement demander, se renseigner mais lui ne fit pas cela, il regarda les individus discuter et s'insulter, il regarda le comptoir, il regarda aussi la serveuse qui s'approcha dangereusement de lui simplement pour appliquer son travail.

« Je peux vous aider ?Vous désirez quelque chose ? » Lui demanda-t-elle gentillement.

«Non. Merci mais ... j'attends.»

Voilà la réponse, la réponse qu'il donna en fixant la serveuse d'un visage sans sentiment. Visage qui fit fuir la jeune fille.

( Oui, j'attends, mais quoi ? )

_________________


Dernière édition par Llewelyn le Ven 10 Juil 2009 05:04, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Sam 18 Avr 2009 01:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 15 Avr 2009 11:13
Messages: 66
Les remparts de la ville.

Les rues étaient déjà poussiéreuses. La simple, éternelle et salvatrice rosée n'atteint pas les villes. Drysis poussa les portes de l'auberge, tirant toujours derrière elle un homme apathique mais conscient. Elle regarda autour d'elle sans faire cas des regards qui se tournaient vers eux ; la petite créature vêtue et masquée de noir ne distinguait rien parmi tout ce bruit, cette fumée légère et ces éclats de lumières que reflétaient les vitres opaques de l'auberge. Elle mit dans la poche de son protégé la fiole à moitié vide qui lui avait déjà servi deux fois, cela calmerait la troisième et ultime rechute.

Enfin elle trouva ce qu'elle cherchait. Elle se dirigea vers une table du fond et se retrouva face au comparse rouge si fier de lui. Laissa choir sur lui le gueux, secoué par le voyage et babillant d'étranges mots en deux langues, sans doute un argot humain et un patois gobelin ; il délirait. L'homme leva la tête vers elle, surpris. Il ne pouvait voir ses yeux sous le foulard, et cela était heureux : ses prunelles avait pris une couleur plus claire,
un vert étrange. Elle murmura d'une voix parfaitement neutre :


"Vous avez égaré ceci."

Elle fit volte-face et disparut.

_________________
Drysis Kantoeller, semi-elfe, guérisseuse.
Image

Tout sera-t-il vraiment toujours vain?


Dernière édition par Pylone le Ven 22 Mai 2009 14:56, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: De la recherche.
MessagePosté: Sam 18 Avr 2009 13:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 30 Mar 2009 16:03
Messages: 225
Localisation: Infinitésimalement quelque part.
A en juger la taille, les habits et la corpulence de l'humain se tenant devant lui, ce fut bel et bien l'une des premières têtes qu'il vit dans la ville. Et en peu de temps, il se dessina un plan soigneusement centré sur son égo.

( Alors, si je comprend bien, quelqu'un m'a suivi, a soigné l'homme en question et me le remet, par élan de fierté, cette personne me redonne l'humain en question. Mais pourquoi ? Ah, oui, c'est lié aux sylvains, mais pourquoi ne pas le tuer ? Très certainement parce qu'il ne tue. Bon, et bien je dois rechercher cette personne, elle doit être à quelque minutes ou encore dans l'auberge, vite. )

La dernière chose fut la plus rude pour l'érudit, il n'aima pas du tout la plaisanterie. Il pensait toujours vite sans laisser place à ses émotions mais après raisonnement, la possibilité d'avoir été suivi est une chose qu'il déteste. Il se leva très rapidement et commença hâtivement sa recherche.
Il murmura dans un élan de rage.


«Elle ne doit pas être bien loin. Mais croyez moi, je vais vous trouver.»

L'homme, de moins en moins amoché, sourit sans trop comprendre puis ayant entendu la phrase répliqua à lui même pendant que Llewelyn partit.

«Que la chasse commence ! Hic !»

_________________


Dernière édition par Llewelyn le Ven 10 Juil 2009 05:06, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 22:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 12 Mai 2009 19:33
Messages: 4
L’auberge de l’au-delà…Comment pouvoir décrire ce lieu qui correspond si bien au nom qu’elle porte ?

Lorsqu’on pénètre dans cette bâtisse, l’ambiance de la ville est presque instantanément oubliée. Les rues agitées laissent place à un véritable havre cerclé de pierres vétustes. Apparemment relativement calme, elle propose gîte et couvert à qui le veut, quand il le veut, et ne demande en retour que monnaie sonante et trébuchante. Et toutes sortes de clients se présentent, honnêtes comme malhonnêtes, pour un lit et un repas chaud au coin du feu, et même les quelques cris et gémissements de clients ivres semblent résonner dans un lieu qui semblerait mystique, si on y servait pas toute cette bière.

C’est dans cette ambiance calfeutrée, lors de la soirée, que s’ouvre la porte en grinçant. Quelques regards plus ou moins désintéressés se retournent vers le nouvel arrivant. On pourra entendre une petite rumeur dans l’assemblée, puisque lorsque la silhouette se détache du cadre de la porte, on peut apercevoir un fujonien au pelage blanc comme la neige, couvert de peaux de bêtes, et traînant sa carcasse très lentement jusqu’au comptoir, doucement, patiemment, s’aidant pour marcher d’un long et vieux bâton de bois ouvragé.
Lorsqu’il s’approche, on peut remarquer, juché sur son épaule, un petit lutin accoudé contre la tête de la noble créature. Celui-ci bâille nonchalamment, avant de jeter un bref regard à l’assemblée, puis tourner à nouveau sa tête vers le comptoir. Le temps semble s’arrêter quand l’étrange duo s’arrête brusquement au centre de la pièce. D’un geste vif, le lutin descend de sa « monture » progressivement, en s’agrippant aux poils du noble homme-loup. Le petit être s’époussette, et s’avance fièrement vers le comptoir, pendant que le fujonien reste immobile un petit instant, avant de s’ébrouer, puis de s’avancer également, en prenant tout son temps.

Après ce petit manège, le lutin, après avoir escaladé un tabouret et bondi une ou deux fois, se tient debout sur le comptoir, agitant nerveusement une petite main pour demander à l’aubergiste son attention, laisse place à la grande patte du fujonien qui s’appuie à son tour sur le bar en bois.

_________________
"Hé! Ca brille!" Jack le Lutin


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 22:41 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 13 Mai 2009 17:06
Messages: 4
Localisation: ( Brest )
Le regard...blasé, le tavernier demanda poliment :
- Qu'est ce que ce sera ?
- On voudrait un dé de cidre, une crêpe et pour mon ami a la pilosité développée...
- ... Du thé.
- Avec une paille, sinon c'est pas très pratique car comme vous pouvez le voir, mon compagnon a un museau assez proéminent.

Le tavernier dont les yeux étaient écarquillés s'interroge :
- Oui oui oui et euh...Un...Dé ?
- Bah...Un dé a coudre !
- Ah, oui, bien sûr.

Le Tavernier se tourna pour remplir le dé a coudre de cidre et préparer le thé tandis que sa femme amenait la dite crêpe. Il déposa le tout devant les clients qui avait prit la peine de s'assoir : le Fujonien sur un tabouret prévu à cet effet et le Lutin s'assit sur un cendrier qui trainait sur le comptoir :
- Merci pour le tout, humble aubergiste. déclara le lutin avant de se jeter prestement sur sa crêpe pendant que le "Pur" aspirait son thé.

Chaque personne de la pièce reprit une occupation normale et tout redevint comme avant l'entrée des deux compères.
Finalement, leur collation terminée, les nouveaux arrivants déposèrent 2 yus chacun avant de ressortir de la calme taverne et de rejoindre les rues agitées de la ville.

- Bonheur et prospérité.

_________________
Image
"L'Arpenteur"


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Lun 18 Mai 2009 21:32 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 17 Mai 2009 19:39
Messages: 2
Merkosh entrit dans l'auberge , le visage en bouilli , le nez en vrac et en boitillant . Il allit s'asseoir à une table dans un coin où il esperait ne pas être remarqué . Hélas pour lui le Gros Boris , l'un de ses amis, le vit et l'invita à s'approcher . Merkosh se levit et le rejoignit à sa table .

(Mais que me veut il cet imbécile ?)
Salut Boris ! Je ne t'avais pas vu ! Comment vas tu ?

Ben ... mieux que toi je suppose .... que t'es t'il arrivé ?
Ne m'en parle pas ! Un groupe d'orcs m'est tombé dessus par surprise dans une ruelle ! Ils étaient au moins dix ! Et bien armés ! Je me suis défendu tu penses ! Malgré leurs nombres j'en ai occis trois ou quatre . Le reste a fui mais bon ... ils m'ont laissé deux ou trois égratinures .... saloperies d'orcs !


Ayant tout entendu l'un des hommes atablés au comptoire de l'auberge commence à ricanner . Merkosh se léve et se dirige vers lui .

Tu as un probléme l'ami ?
Un peu oui . Avec tes airs gringalets , ta dague et ta jeunesse , il me semble bien impossible que tu ais put occire autre chose que le rat qui te servira de dîner !


Merkosh detourna la tête , puis vit qu'une dizaine de personnes avaient les yeux braqués sur lui et l'homme qui l'avait insulté .Dans la foule il reconnu quelque personne devant lesquels il ne voulait pas passer pour un minable . Il lança alors un crochet du droit vers le visage de l'homme .

Crevure de Gnome !

L'homme en était à son quinziéme verre de biére et les effets commencaient à se faire ressentir, il ne put donc esquiver le crochet de Gunther mais l'alcool l'avait rendu amorphe et presque insensible aux coups . Il ne broncha donc pas lorsque le poing de Merkosh lui fit sauter deux dents . Cependant, il n'était pas encore suffisament sâoul pour ne pas répondre à l'attaque . Il répondit donc par une tentative de frapper circlaire visant l'aine de Merkosh . Celui ci n'aurait fait qu'une bouché de l'ivrogne s'il n'avait pas reçu une correction une heure plus tôt . Il parada donc le coup de son bras mais recula tout de même de douleur .

T'vas voir ta tête ! Troll dégueulasse !

L'alcoolique le frappa au niveau du visage mais Merkosh stoppa son coup en saisissant son poing et en infligeant un coup de tête à l'homme .Merkosh continua son attque d'une série dévastatrice de coup ayant pour cible les articulations du poivrot . Ne pouvant en esquiver la plupart , il se retrouva rapidement incapable de parer , se mettant en position fœtale pour essayer d'absorber les coups .

(Il va payer pour ma journée cet imbécile)

Réduit à l'etat de loque ,l'humain ne pouvait presque plus bouger . Merkosh le saisit par le col et l'expédia dehors , le projettant dans la boue . Puis prit une mine renfrognée , se rassit à table .

Une biére . Et que sa saute !
L'aubergiste se dêpecha de ramener sa commande à Merkosh qui la vida d'un trait et en recommanda une . Il était partit pour une nouvelle nuit de buveries .

_________________
http://www.yuimen.net/univers/merkosh-voleur-lvl1-t1278.html


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Mar 9 Juin 2009 19:51 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Lun 1 Juin 2009 20:48
Messages: 3
Cela faisait trois jours que Draytane vivait à Yarthiss, il n’y avait rien dans cette ville qui pouvait l’attirer, à par peut être son forgeron, monotone à souhait sa vie ici lui permettait néanmoins de déambuler librement dans la ville et ces boutiques en pensant à son futur. Draytane avait aimer sa rencontre avec le forgeron surtout parce que l’on remarquait que cette homme aimait son travail…
*peut être un peu trop* pensa Draytane en revenant à la réalité, il regarda sur sa droite trois hommes jouait aux dés sur une table et à sa gauche une petites bandes d’hommes parlaient entre eux avec une certaines animosités. Cela faisait trois jours qu’il était ici, Draytane regarda sa bourse, il ne pouvait espérer survivre longtemps si il ne gagnait pas un peu d’argent… Seul problème Draytane avait durant toutes son enfance appris à ce battre pour devenir un jour soldat à Dehant et maintenant que lui restait il ?
*rien… Je sais me battre mais rien d’autre peut être pourrais je devenir un mercenaire … je pourrais voler… Non jamais… Je ne sais que me battre, se dit Dray, arrête de te mentir tu n’aimes que te battre, c’est pas que tu ne sais rien faire d’autre !*

Draytane l’avait remarquer durant son chemin vers Yarthiss se rappelant la scène ou il avait tuer son père et son beau père malgré l’horreur du moment Draytane avait jouit d’un véritable sentiment de puissance et d’un intense plaisir, et il avait compris que tel le faucon avait besoin de voler pour vivre Draytane devait se battre pour vivre car il aimait ça et cela le révulsait. Il avait même voulu mettre fin à ses jours pour retrouver sa bien aimé mais il ne l’avais pas fait pensant que ce n’était qu’une réaction lâche et que sa Déesse le renierait devant l’atrocité de ses actes. Pour alléger son cœur il avait juré ne plus jamais torturé aucun adversaire, il deviendrait un tueur rapide et efficace un guerrier qui tu en un coup comme on dit mais pour cela il devait se perfectionner et il le savait, il savait se battre oui mais contre un homme habile avec une épée en main il était fichu, il devait devenir le maître d’arme dont il rêvait, devenir le tueur d’argent surnom…
Rêve de jeune homme, le tueur d’argent avec mes deux épée courtes de fer, pfff… et si je les avait en argent on m’appellerait le boucher d’argent vu mes exploits…
Draytane avait pensé pouvoir se racheter en se battant pour la justice jusqu’à la fin de sa vie, ce qu’il pensait toujours faire mais il comprenait maintenant que rien ne pourrait effacer cette journée sanglante.
Draytane réalisa enfin que quelqu’un lui parlait :
"Oui ?!
-Oui tu ne connais pas la politesse cela fait une demi heure que je t’appelle !
-Oh excusez moi je ne savais pas que j’étais en présence d’un raffiner, monsieur, veuillez m’excuser, répondit Draytane du ton le plus ironique qu’il avait, Un pauvre paysan comme moi ne peut connaître la politesse !
- C’est ce que je me disais, rétorqua l’homme rejetant une mèche de cheveux châtain en arrière, maintenant je voudrais savoir combien un pauvre bougre comme vous se fait payer pour une nuit de plaisir"

La table d’à côté rit aux éclats apparemment ce type devait être l’un des leurs et essayait d’amuser la galerie, ils étaient tous assez jeunes du même âge que Draytane voir légèrement plus vieux, et ils avaient simplement envie de s’amuser en provoquant quelqu’un. Draytane posa ces yeux sur le jeune homme aux cheveux chatain qui était en face de lui, ces yeux bleu-gris parurent refroidir mais il continua à cause de l’entrain de ses amis
« Qui a-t-il ??, demanda le jeune homme »
Il fit mine de comprendre :
« A d’accord, tu es un homme qui a été trompé par une fille qui faisait la rue alors que tu croyait qu’elle était de bonne famille ??? »


Tengu regardait la scène, les derniers propos de Seido avaient eu un réelle impact sur le jeune homme aux yeux bleu, il s’était raidit et on voyait un colère profonde dans ces yeux, Tengu se déplaça sorti de derrière le bar et marcha vers la table, en y arrivant il courrait presque ayant peur qu’il ai de la casse, il regarda le jeune homme, il a l’air d’avoir vu trop de chose pour son âge se dit instinctivement Tengu.
Le jeune homme avait une main sur la table l’autre fermer devant sa bouche, et il semblait la mordre, du sang perlait la ou le jeune homme se mordait. Seido ne pouvait le voir car il était en face du jeune homme alors il entrouvrit la bouche pour continuer, en doux crétin qu’il était, Tengu voulu l’empêcher mais l’homme au yeux emplit de colère fut plus rapide, il poussa la table vers Seido, qui se retrouva plier en deux, attrapa le siège à coté de lui et l’éclata sur le dos du jeune crétin, Seido tomba par terre pleurant comme un enfant.
Des amis se précipitèrent près de lui et lui demandèrent si il allait bien. Tengu se retourna vers l’homme aux cheveux noir, il avait ses deux épées courtes en mains et les yeux emplit d’une haine incontrôlable. Alors que l’homme passait à côté de lui marchant vers Seido, Tengu lui éclata une bouteille en verre sur le crane l’assommant sur le coup…
*Je n’aurais pu l’attaquer de face, il m’aurait tué on aurait dit un démon*, pensa Tengu avec la boule au ventre.
Il donna des ordres à ses serveuses de transporter l’homme dans sa chambre et de nettoyer les degats. Il ne pouvait appeler les soldats cela baisserait son chiffre d’affaire, car les chahuteurs ne viendrais plus et dieu sait que les chahuteurs sont les plus grands clients des bars.
*Je ne peux pas non plus mettre le jeune homme en prison, Seido méritait sa correction et de toute façon il aura bien assez tôt des problèmes avec le père de ce petit abruti* songea tengu alors qu’il portait Dray vers une chambre avec l’aide d’une serveuse

_________________
Draytane Guerrier level 1

rouge Draytane

Blanc autres


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2009 18:42 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Aoû 2009 23:47
Messages: 5
Localisation: Angers (49)
Al'Rahimir s'arrêta une nouvelle fois sur le pas de la porte, cherchant des yeux une table vide. Il en repéra une, dans un coin, sous une petite lucarne. Il s'y assit et commença à détailler les autres clients. Gobelins, hommes, elfes et même des croisements assez bizarres se trouvait là. La plupart portait des vêtements crasseux d'aventurier et se tenait en petit groupe, racontant leurs exploits. D'autres, tout comme Al'Rahimir, avait préféré s'installer seul, loin de la masse grouillante des vantards. L'aubergiste s'affairait derrière son comptoir, satisfaisant un nombre croissant de commandes tandis qu'une serveuse errait de table en table, ramassant les verres et prenant les commandes. Repoussant même parfois les avances d'un client trop saoul. Elle finit par arriver devant Al'Rahimir.

"Bonjour. Vous prendrez?"

Al'Rahimir la dévisagea longuement avant de répondre.

"Je voudrais avant tout savoir si vous avez encore des chambres de libres. Et, si ça ne vous dérange pas, je prendrais une choppe de lait chaud et une tourte si vous en avez. Merci."

La serveuse eut un moment d'hésitation devant l'amabilité du client, cherchant à savoir si ça ne cachait pas autre chose.

"Je vous apporte votre commande. Pour les chambres, je vais voir avec mon mari s'il en reste."

"Merci, je vous en serais très reconnaissant."

Elle sourit d'un air amusé et partit au comptoir. Al'Rahimir en profita pour s'essuyer le visage. Sa course folle à travers la ville l'avait exténué et il suait à grosses gouttes. La température qui régnait dans l'auberge n'arrangeant en rien son aisance. Il finit par ôter ses gants et rabaisser sa capuche. La serveuse revint, tenant une tourte en équilibre sur un pichet fumant.

"Vous avez de la chance. Il nous reste une chambre mais mon mari voudrait d'abord discuter du prix si ça ne vous dérange pas."

"Je n'y vois pas de problème, merci. Je vous dois combien pour ceci?"

"Quatre Yus, un pour le lait et trois pour la tourte."

Al'Rahimir acquiesça et donna les quatre Yus à la serveuse. L'auberge n'était pas donné mais il avait besoin d'un endroit où dormir le temps que les choses se calment. Il mangea sa tourte et bu son lait avant de se lever et d'aller au comptoir.

"C'est vous le gars qui cherche chambre?"

"Exact c'est moi, dites-moi combien vous en voulez pour la nuit, je pense partir demain."

"Pour une nuit? Disons deux Yus, la chambre n'est pas bien grande, à vrai dire c'est plus un placard avec une paillasse."

"Ca m'ira très bien, ne vous inquiétez pas. Je vous remercie."

L'aubergiste retourna a ses occupations et Al'Rahimir en profita pour rejoindre la courette de l'auberge. Un chariot était en train d'y déposer des tonneaux de bière et de vin. Il s'assit contre un mur et sortit son simetère afin d'en inspecter la lame. La lame était encore un peu tâché de sang et Al'Rahimir choisit de l'essuyer. Si la moindre investigation menait jusqu'à lui il valait mieux qu'il soit blanc comme neige. Cette opération effectué, il se redressa et entreprit quelques étirements. Son corps le faisait toujours souffrir mais rien ne semblait cassé. Il passa le reste de l'après-midi à méditer sur ce qui s'était passé, tant sur le combat lui-même que sur son dénouement. Al'Rahimir ne s'était jamais sentit l'âme d'un justicier mais il était curieux, très curieux de savoir ce qui se tramait. Il décida qu'il irait chercher des réponses dans la maison le lendemain, en espérant que rien n'ai bougé. A la nuit tombée, il retourna dans l'auberge et enjoignit à l'aubergiste de lui montrer sa couche. Il s'endormir sur la paillasse, son arme tout à côté de lui.

Au levé du jour, Al'Rahimir fut réveiller par l'aubergiste comme il lui avait demandé. Il descendit l'escalier et prit une autre choppe de lait qu'il paya un Yu. Une fois vidée, il sortit de l'auberge et s'arrêta sur la place.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Dim 6 Déc 2009 18:02 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 4 Déc 2009 20:30
Messages: 70
Je venais de me réveiller dans une des chambres du première étage de la fameuse auberge de Yarthiss : L’auberge de l’Au-Delà. Ma chambre, assez spacieuse, piteusement aménagée, meublée d’un lit en chêne, d’une armoire d’environ deux mètres de haut et d’une petite table chevet. Ces meubles tentaient en vain de donner un aspect esthétique à la pièce.
Une fenêtre donnait sur la rue et en choisissant un bon angle, on peut apercevoir la partie est du Château Harthfeld.

Je me levai, m’habillai et j’ouvris la fenêtre et les volets pour laisser le jour envahir la pièce et un peu d’air frais remplacer l’affreuse odeur du renfermé.

(Ah enfin de la lumière !)

Un vent d’hiver me sauta à la figure, un vent puissant et froid comme les vents d’hiver qui vous glace le sang par simple contact avec la peau. J'avais froid mais cette sensation me revigorais et me réveillais rapidement. Je restai un moment à la fenêtre, à regarder les marchands se précipiter pour ouvrir leur magasin ou trouver une place sur le port de commerce, cela me faisait rire, peut être parce que j'ai déjà volé plusieurs de ces derniers... J’appelai Myro qui dormait encore paisiblement sur le lit pour lui dire (ou plutôt lui faire comprendre) que nous devions descendre pour manger. Il vint rapidement.

Arrivé dans la grande salle du rez-de-chaussée, quasiment vide et sans vie, je me dirigeai vers la bar avec Myro sur mon épaule, je demandai à Tengu:

« Bonjour, Tengu, sers moi une bière et un bol de lait pour Myro, s’il te plait »

Tengu me servit puis sortit son carnet où était listé tous les prix des repas ou boissons qu'il vendait

« Deux yus pour la bière et un pour le bol »

Je sortis ma bourse de 50 yus que j’avais volé à un marchand imprudent qui avait laissé son coffre ouvert et seul pendant un long moment au port du commerce.

(j’ai eu beaucoup de chance que ce marchand soit aussi naïf et imprudent, hier).

Je sortis les yus...

« Tiens les voila ! »

Myro buvait son bol de lait tranquillement en faisant quelques fois des pauses d’une minute, idem pour moi je buvais ma bière en pensant à ce que j’allais faire aujourd’hui.

(Voler sûrement...)

Je remerciai Tengu et sa femme d'un sourire forcé et je sortis de l’auberge avec Myro sur mon épaule... Le bruit de la vie au dehors retentis rapidement à mes oreilles.

< Les rues de la cité >

_________________
Et son chat : Myro

Image

On voit toujours l'aiguille dans l'oeil du voisin, mais jamais la poutre qu'on a dans le sien.


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Mar 16 Fév 2010 18:52 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 14 Fév 2010 18:09
Messages: 3
http://www.yuimen.net/univers/les-rues-de-la-cite-t251.htmlles rues de la cité
Gregoraint entra dans la taverne en quête d'aventure.
(Cet endroit est bouré de personne, il doit surement avoir quelqun ici qui a besoin d'aide contre rémunération.)
Il s'asseya, un homme s'aprocha de lui:
"Bonjour elf.
Bonjour, que me voulez-vous?
Je vois que vous êtes un jeune aventurier, cela vous direz de gagner un peu d'or?
(Je suis trés chanceux) oui, cela ne me dérangerai pas, que dois-je faire?
C'est trés simple, tué et apporter moi trois loup pas trop endomagé, je vous donnerez 20 yus et une cape.
Bien, je vais partir, mais avant, ou se trouve les loups?
Il rode tout autour de la ville.
Bien, j'y cours.
Il sortit de la taverne tout content d'avoir trouvé si vite une mission.

_________________
http://www.yuimen.net/univers/gregoraint-voleur-lvl-1-t2218.html


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Sam 3 Avr 2010 00:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 28 Nov 2009 02:46
Messages: 156
La Carrière de Bronze



Les Roches Sédimentaires




Agadesh suivit les indications du marchand, passa devant l'impressionnant château Harthefeld avec un bref oeil admiratif en se disant que le roi de Yarthiss devait être vraiment très riche et très puissant pour avoir une demeure pareille et tomba comme prévu sur l'auberge. Il n'eût vraiment aucun mal à la reconnaître : A quelques détails près, il s'agissait trait pour trait de la réplique de l'auberge "Entre Deux Mondes".

L'activité de la ville commençait à se faire de plus en plus rare. L'afflux de gens partout dans la rue semblait se diluer curieusement avec la nuit tombante.

Mais pas dans l'auberge, qui était noire de monde et de bruit. Les gens mangeaient bruyamment et à profusion. Agadesh trouvait ça assez indécent alors qu'à quelques lieux de là, dans le désert, lui et son peuple avait déjà dû essuyer de récurrentes périodes de malnutrition et de disette. Il s'agissait vraiment de deux univers différents...

Bien que son estomac gargouillait d'une journée de marche sans repas, ce n'était cependant pas sa priorité. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était une chambre dans laquelle se défaire de ses poids.

Il s'adressa à un homme derrière le comptoir, qui semblait tout entier à la cuisine.
"Bonjour, je voudrais une chambre."

"Deux secondes et je suis à vous !"

L'homme emporta un trio d'assiette verdâtre à une table, revient à sa place et sortit un carnet dans lequel il griffa quelques inscriptions qui ne devaient s'adresser qu'à lui.

"Bien, voici les clés. Vous montez les escaliers et c'est la deuxième porte à votre gauche. Vous dinerez, aussi ?"

"Oui."

"Bien, je vous écoute, ce sera ...?"

"Vous avez de l'Hokala ?"

"Euh... Non."

"Qu'est-ce que vous servez comme repas ici ?"

"Bien, nous avons un peu de tout... De l'obida, de l'urikan, du serpentin... Ah et je ne saurais que trop vous conseiller le menu du jours, des brochettes de souris cuite avec des épices de saisons et un zeste de citron, vous m'en direz des nouvelles !"

"Soit, je prendrais une de vos fameuse brochette alors."

"Bien, et prendrez-vous une boisson avec ceci ?"

"Vous avez du thé ?"

"Bien sûr, thé simple ou tonnerade ?"

"Simple."

"Bien, ce sera tout ?"

"Oui."

"Bien, alors je vous en prie, installez-vous dans vos quartiers, nous préparons tout ceci..."

Agadesh alla donc vers sa chambre.

Il ouvrit la porte à clé et lâcha aussitôt ses affaires au sol dans un grand soupir de soulagement.

La chambre était on ne peut plus simple : Des murs en pierres grises, un lit spartiate en coin sous lequel se cachait un bidet blanchâtre, une table sur laquelle trônait deux bougies éteintes et à moitié consumées, une petite bassine d'eau carrée et deux chaises en bois. Une fenêtre impossible à ouvrir et sans volets donnait sur une rue déserte sur laquelle jonchait quelques déchets et sur les murailles de la ville. Le contenue de la chambre était dans une géométrie horizontale et rectiligne qui ne mettait pas particulièrement à l'aise mais Agadesh n'en était pas à ce genre de délicatesse.

Il déposa Enkidu sur le lit, qui en profita pour se faufiler sous les couvertures, à la recherche d'un peu de chaleur.

Agadesh reprit son sac, l'ouvrit et troqua ces habits inconfortables contre un de ses larges pantalons et un boubou bleu. Il n'y avait pas à dire, pour le confort comme pour l'esthétique, ça lui allait largement mieux. Il bloqua quelques secondes sur le brassards aux trois yeux, qui le ramena à quelques visions ignobles de Xenaïr comme lorsque l'on se réveille d'un mauvais cauchemar. Il en fit cependant vite abstraction et remarqua que si son boubou était plus confortable, il allait peut-être y perdre en discrétion mais c'était un risque à prendre. Après tout rien ne disait que les fils des dunes étaient mal vus par ici.

Les habits varrockiens n'allaient pas être perdu, il comptait les garder pour la suite de son voyage. Les tissus s'étaient toujours révélés utiles pour ses voyages dans le désert : il pouvait aussi bien servir à panser une plaie qu'à faire des torches et pouvaient au besoin servir de tapis de sol ou de couverture supplémentaire pour les nuits d'hiver très rigoureuses.

Il posa avec beaucoup de soin l'encyclopédie sur la table en se disant qu'il la feuillèterait après son repas et remplit sa gourde avec l'eau de la bassine.

Agadesh restait cependant sur ses gardes et préférait garder avec lui sa bourse de yus et son sabre ; on ne sait jamais quand un danger peut se profiler à l'horizon.

Et s'il gardait sa gourde, ce n'était pas précisément un réflexe de fils des dunes en généralité mais une spécificité bien à lui. L'eau est ce qui prime sur toute autre chose car sans elle, on meurt. Il ne séparait donc jamais de sa gourde. S'en séparer, c'était prendre le risque de la perdre et la perdre n'était pas envisageable. Pour l'épée, il raisonnait de la même manière. Être sans arme en cas de danger, c'était être un homme mort. La garder sur soi était donc une évidence.

Il laissa donc l'animal à sa recherche de chaleur, ferma la porte et alla s'assoir à une petite table qui venait d'être débarrassé des couverts sales des précédents clients. L'aubergiste ne mit pas beaucoup de temps à le servir, bien qu'il eût un peu de mal à le reconnaître ainsi vêtu.

"Bon appétit monsieur."

"Merci."

Agadesh, dans son habitude de frugalité, ne s'attendait pas à cela. A son sens, une brochette était un repas plus qu'acceptable. Deux, c'était réservé aux dures journées harassantes comme celle qu'il venait de passer. Mais son assiette comportait non pas une, ni deux mais quatre brochettes et était en plus de cela accompagné d'une purée de légume ! A son sens, il y avait là dans son assiette de quoi pouvoir manger pendant presque une semaine ! C'était insensé, quel gâchis de nourriture !

Son étonnement resta cependant au stade de pensée lorsqu'il regarda autour de lui et vit que cela était la même chose pour tout le monde. Les occidentaux mangent et boivent beaucoup plus que nécessaire. Après tout, l'embonpoint de certain aurait dû l'interpeller.

Il en mangea donc une brochette et demi et quelques cuillères de purée. Le goût était certes très agréable mais cela lui suffisait largement en tant que repas. Il but ensuite avec une certaine dosé de contentement un thé réchauffant comme il s'en boit dans le désert. Dans les dunes, le thé n'était cependant pas si répandu que cela et restait un luxe réservé à l'élite. Il n'en poussait pas dans les oasis, la terre sablonneuse ne convenait pas à leur culture. Sa provenance était forcément de marchandise occidentale. Le thé avait plusieurs avantages conséquents pour les peuples du désert : Il avait bon goût et le fait de le boire chaud et donc lentement désaltérait beaucoup plus qu'une boisson froide que l'on boit rapidement et qui, en baissant la température du corps, faisait transpirer et au final donnait encore plus soif. Ce genre de subtilité comptait énormément pour des êtres en constant manque d'eau. Le thé était donc une denrée rare et cruciale. Elle resta pendant quelques temps à la portée de n'importe quel pékin, mais les marchands varrockiens avaient vite compris l'importance du marché à exploiter ici et augmentèrent les prix à l'export. De solides négociants, ces varrockiens. Les whiels ne tardèrent pas à faire de même et ce fut ainsi que le thé devint ce que l'on appelle encore dans le désert "la boisson des rois et des dieux", les autres se contentant d'eau pure et pour les un peu plus riches, de jus de fruits, principalement de dattes et de figues.

Agadesh arrêta là son repas, quelque peu consterné par le gâchis. Il pensa cependant à son nouveau petit compagnon poilu et lui apporta une de ces brochettes.

Il rentra de nouveau dans la chambre et ne le vit pas mais la boule de tissu au fond du lit ne laissait pas de doute à sa localisation.

"Enkidu ?"

Agadesh se mit à penser à haute voix.

"Ah, si je dois considérer cette bête comme humaine, je dois la vouvoyer."

En effet, le tutoiement était très rare dans la culture désertique. Le vouvoiement était le modèle standard de communication avec l'autre. A vrai dire, le tutoiement n'était commun que lorsqu'il s'agissait de parents s'adressant à leur descendance (Mais pas l'inverse, les enfants vouvoyaient toujours leurs parents.) et d'un maître à sa bête. Et hors les chameaux, les chevaux et autres élevages, il n'existait nulle autre animal domestiqué. Même les frères et les amis proches pratiquaient entre eux le vouvoiement, c'était ainsi.

Agadesh secoua la boule de poil enfoui qui bougea doucement jusqu'à sortir du lit pour montrer une triste mine ensommeillée.

"Enkidu ? Je me suis permis de vous amener quelques restes... Ces occidentaux mangent beaucoup trop pour un estomac comme le mien. Tenez, je vous le met ici, au coin, si cela vous dit."

Le camïu ne l'écoutait évidemment pas et ne faisait que fixer la brochette avec un air curieux. Lorsque Agadesh la posa, il se rua vers elle.

Le fils du désert avait totalement abandonné l'idée de feuilleter l'encyclopédie. La chambre était noire, seul un peu de clarté nocturne s'échappait de la fenêtre et aller en bas quémander de quoi allumer ses bougies était une tâche dont il se passait volontiers. Il attendrais le lendemain pour voir ce que le livre lui réserve.

Il se débarrassa de ce qu'il juger superflu dans la literie de la chambre. Le coussin, gros et mou, lui déplaisait. Il avait l'habitude de dormir à plat et c'était ce qu'il allait faire aussi ce soir. La couverture et le draps qui se tortillaient sous son corps étaient aussi gênants et il se décida à les laisser joncher le sol de la pièce sans plus d'hésitation. En fait, seul le matelas échappa à son rejet. Les nuits étaient bien moins froides à Yarthiss et ses habits de bédouins suffisaient largement à le réchauffer.

Le camïu était encore à croquer bruyamment ses souris cuites lorsqu'il sombra dans le sommeil.



Volonté de Puissance

_________________

Playlist d'Agadesh

Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin.
C'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons.

--------------------
Paulo Coelho, Le Pèlerin de Compostelle


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 20:45 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 17 Aoû 2010 01:56
Messages: 97
Localisation: Suisse


"Salut la compagnie" brailla le nain en entrant dans l’auberge. Les clients assis aux tables sur retournèrent pour l’observer.

(Tiens… Etrange…)

Il traversa la salle d’un pas lourd en direction du bar en saluant de la tête les clients qui dévisageaient ce nabot à l’éducation douteuse.

"Tavernier ! Une grande pinte !" gémit-il en levant un doigt. "Et ne lésine pas sur la mousse !"

(C’est drôle, je me sens tout bizarre. On dirait que les mots ne sortent pas comme je veux…)

Le tenancier du tripot arriva avec une grande chope de bière dégoulinante et la posa devant son nouveau client.

Evildyr bût goulûment de longues gorgées du divin nectar. Lorsqu’il reposa son godet, un long son graveleux sortit du fond de ses entrailles pour jaillir tel le cri d’un orc. Quelques gouttes de bière coulèrent sur sa barbe.

(Par la barbe de Valyus ! On dirait que mes origines ressortent. Je ne pense pas que cela va plaire aux humains.)

Tout en essuyant sa barbe, il se retourna légèrement pour observer la salle. Ses doutes étaient fondés. Tous les habitués avaient arrêté leurs discussions et observaient en silence le butor. Les quelques femmes présentes avaient un air dégouté sur le visage.

"Y’a un problème ?" demanda le nain bourru sur un ton de défi. "V’voulez ma photo ?" Il sentait l’envie de taper monter en lui.

(Une bonne mêlée, voilà ce dont j’aurais besoin pour me requinquer !)

Malheureusement pour lui, les clients reprirent gentiment leurs discussions, non sans jurer que les nains devraient être interdis en ville.

Le grognon se retourna et ressaisit sa bière. Il renversa la tête en arrière et retourna sa chopine tel le plus gros des soiffards. Quelques gorgées suffirent pour libérer l’angélique fluide de son enveloppe de bois.

(Bon, je vais aller me coucher. Ce comportement ne me ressemble pas… Du moins, ne me ressemble plus. Toutes ces semaines à apprendre la tenue des humains avant de partir, c’est pas pour que mes origines remontent soudainement !)

"Mastroquet ! J’ai b’soin d’une chambre !" beugla le petit être à travers le bistro. Le tenancier servait une table à quelques mètres de lui, mais il avait crié suffisamment fort pour que toute l’assistance l’entende.

(On sait jamais !)

(...)

(Heu… On sait jamais quoi ?)

Le vieillard s’approcha de lui derrière le bar et lui tendit d’un air dédaigneux une clef toute crasseuse. Le nain se leva.

"Adieu la compagnie !" cria-t-il à l’attention de toute la salle. Une fois de plus, toutes les têtes se tournèrent sur Evildyr, qui quittait la salle par un petit escalier.

Lorsqu’il arriva dans la chambre, il sauta sur le lit. Le bois des pieds laissèrent échapper un long grincement qu’il ne remarqua même pas. Il déposa sa nouvelle hache à côté de lui, la caressa amoureusement tout en lui parlant.

"Vivement que j’ai l’occasion de taper quelqu’un. Je me réjouis que nous tissions des liens tous les deux."

Il s’étendit sur le côté en observant le manche de sa précieuse.

"Hey… Ce manche… Ce que m’a dit le forgeron…" Il leva les yeux sur les lames, comme s’il la regardait dans les yeux. "C’est toi qui fait ressortir mes origines naines ?"

Il resta silencieux quelques secondes, songeur. Puis il déposa un tendre baisé sur le sommet de la lame.

"Merci ! Ces manies et politesses sont bonnes pour les humains et les elfes ! Les nains ne discutent pas, ils agissent !"

Il ferma les yeux, le cœur léger, la main posée affectueusement sur sa nouvelle amie.



_________________
Image


Dernière édition par Evildyr le Lun 30 Aoû 2010 14:34, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Sam 28 Aoû 2010 00:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 17 Aoû 2010 01:56
Messages: 97
Localisation: Suisse



(((HRP : Deux petites remarques importantes avant que vous n'entamiez ce nouveau chapitre.

    1. Le pouvoir de la hache était une excuse pour me permettre d'incarner un personnage légèrement plus nain qu'auparavant, avec des grognements, des jurons et des réflexions en tout genre. C'est avec un grand plaisir que j'accueille vos feedbacks... (Mon comportement et ma politesse étaient vraiment digne d'un elfe !)
    2. Je m'essaye à une narration avec point de vue interne (1ère personne). Pour le moment ça me plait beaucoup, mais la aussi, vos remarques et critiques sont les bienvenues.

Voilà sur ce, bonne lecture ;))))


"Quelle bonne nuit de sommeil ! De la bière a coulé depuis la dernière où j’ai dormi aussi bien ! C’est certainement grâce à toi ma belle."

Je regardai ma nouvelle amie et sentit une chaleur nouvelle dans les entrailles de mon corps. Cela faisait bien longtemps que je n’avais été amoureux ! J’observai le splendide manche puis remontai mon regard jusqu’à l’extrémité des lames, tel un ivrogne bavant devant les longues jambes d’une danseuse pour ensuite hausser son regard jusqu’à sa poitrine. Elle était magnifique.

"Bon, tachons de retrouver Aggir." Je me levai et saisis ma compagne. "Avec un peu de chance, ce salaud est encore en ville ! Tu vas peut-être déjà servir aujourd’hui."

J’accrochai cette magnifique hache à ma ceinture et sorti de la chambre. Je refermai la porte grinçante et descendis les escaliers.

En arrivant dans la salle, je vis que le calme régnait toujours. On aurait dit que les clients n’étaient pas partis. Je me dirigeai vers le bar derrière lequel un nouveau tavernier astiquait des choppes. J’avais comme l’impression que les gens me regardaient de travers.

"Patron ! Qu’est-ce qu’vous buvez le matin ici ?"

"Nous avons du jus de fraise et de l’hydromel" me répondit-il.

"Pouah ! Mais c’est des boissons dignes des elfes !" lui répondis-je d’un air dégoûté. "Sers-moi plutôt une gueuse !" Comme disait Urik le fils du tavernier : "Bière du matin, digne nain !" C’était un grand nain, paix à son âme !

Il remplit la chope qu’il était en train de frotter et me la tendit. Je la saisi fermement et en bu quelques gorgées.

(Un petit déjeuner comme je les aime !)

"Dis-moi vieil homme. As-tu croisé un escroc du nom de Aggir ?"

Il réfléchit quelques instant et répondit : "Oui, en effet. Il est passé par ici avec une dizaine d’hommes."

Je sentis une montée d’espoir en moi. Enfin ! Ce satané mage allait apprendre à ses dépens qu’on ne double pas un nain !

"Il est encore en ville ?"

"Oula non ! Il est repartit voilà cinq jours. Je crois qu’il comptait se rendre à Kendra Kâr."

Un choc me secoua l’échine.

"Quoi ? Cinq jours ? Mais c’est impossible !" m’écriai-je.

"Si si !" me répondit l’homme en consultant son registre. "Douze chambres. Ils étaient euphoriques. Ils m’ont tout saccagé. Ils ont aussi commandé dix-sept prostituées. Ces hommes avaient les moyens !"

"Nom de nom de nom de nom d’un nain sans barbe ! Hérétique ! Voleur ! A quelle heure part le prochain bateau pour Kendra Kâr ?"

"Je pense qu’il ne va pas tarder ! Vous devriez vous dépêcher, c’est le seul de la journée !"

Je finis rapidement ma bière, renversant quelques gouttes sur ma bedaine, me retournai et sortit précipitamment de l’auberge.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Auberge de l'Au-Delà
MessagePosté: Jeu 16 Sep 2010 22:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 7 Sep 2010 20:08
Messages: 224
Localisation: Aliéanon
Post précédent

J’avais pris les devants et j’étais rentrée dans l’auberge comme une tornade mais sans agressivité. Arrivée au comptoir je ne perdis pas de temps pour demander une chambre. Alors qu’Annoryn me collait au talon, Eoweimar suivait tranquillement derrière. À mon avis, toute envie avait du lui passer mais il me fallait quand même lui parler.

"Une chambre pour deux s’il vous plait.

Pas de soucis…

Votre ton laisse supposer que si, alors allez y, dites ce qui vous gène."

Le jeune aubergiste jeta un regard furtif sur mon loup, avant de me regarder en affichant un timide sourire.

"Oh mais il faut pas avoir peur, il ne vous mangeras que si je lui dit de le faire.

Euh…oui…enfin non c’est pas ça…c’est…

Vous allez arrêter de bégayer et me dire directement ce qui ne va pas.

Les animaux sont interdits ici madame."

J’avais du lui faire peur, il avait sortit la phrase avec une telle précipitation que je me demandais ce qu’il y avait chez moi.

"Je suis désolée mais il vient avec moi, de toute façon, il me suit où que j’aille, donc à moins que vous ne vouliez vous faire mordre…"

Le jeune homme secoua vivement la tête et me donna rapidement une clé. Je lui sortis alors mon plus beau sourire.

"Merci"

J’attrapais la main d’Eoweimar et l’entraînais vers la chambre que l’on nous avait assignée. Je le poussais vivement à l’intérieur et il tomba directement sur le lit. Je fermais la porte et m’approchais langoureusement de lui. J’avançais jusqu’à me retrouver complètement au dessus de lui. Sans qu’il puisse anticiper le mouvement, je sortais ma dague et je la plaçai juste sous sa gorge.

"Maintenant, dis moi tout ! Sinon je te tue sur place et crois moi, je le ferais sans scrupule."

Comme pour m’appuyer, Annoryn se mit à grogner. Je le regardai avec un sourire amical avant de reporter mon attention sur l’idiot qui se trouvait toujours sous mes jambes.

Ma surprise fut totale lorsqu’en me retournant, je ne vis personne sur le lit. Je le cherchai partout et le trouvai derrière moi. Cette fois, ce fut à mon tour de tenir le rôle de l’idiote. Sans que je puisse protester il me plaqua sa main sur les yeux et je me sentis immédiatement partir ailleurs.

J’essayai de tout mes forces de lutter contre ce qui m’emportait mais je compris rapidement que c’était inutile de vouloir y échapper. Je lâchai donc prise et me laissai allée je ne sais où, vers l’inconnu.

Je gardais les yeux fermé par peur de ce je pouvais voir si je les ouvrais. Je me sentais bien et paisible. Je n’avais pas ressentit ce sentiment depuis longtemps, alors je m’en délectais. Je sentais une agréable senteur de fleur et de bois.

Attirée par cette odeur, j’ouvris les yeux. J’étais toujours dans la chambre de l’auberge, du moins il me semblait toujours y être. Autour de moi, tout était recouvert d’un tapis d’herbe, de feuilles, des plantes grimpantes, le long de ce qui semblait être des murs et de fleurs. Je pouvais entendre les oiseaux chantonner et une source d’eau coulait à mes côtés.

J’étais allongée sur un lit en hauteur par rapport au reste du paysage même si il était lui aussi composé d’herbe, de plantes et de fleurs. J’avais l’impression que mon corps était en totale fusion avec la nature. C’était une sensation délicieuse et voluptueuse. Je continuai de profiter de ce bien-être mais je fus rapidement interrompue par la sensation que quelqu’un m’observait.

Je me redressai vivement sur ma couche et regardai dans les yeux la personne qui se trouvait en face de moi. Calme et paisible, Eoweimar se tenait droit devant moi. Ses longs cheveux quasiment translucides encadraient à perfection son visage serein. Ses yeux d’un rouge léger, avaient totalement perdu leur tristesse d’auparavant qui avait laissé place à un regard froid désemplit de toute émotion. À ces côtés une lumière brillait. En y regardant de plus près je pus voir qu’il s’agissait d’une Faera. Il commença alors à avancer vers moi.

"Que me veux tu Eoweimar ?

Je ne m’appelle pas ainsi.

Que…Quoi ?! Mais qui es tu ? Au nom de Fenris ne te fous pas de moi !

Je suis là pour toi.

Ça ne me dit pas qui tu es ! Annoryn !..."

La panique s’empara de moi lorsque je m’aperçus que mon loup ne se trouvait pas avec moi.

"Qu’as tu fais à Annoryn ?

Rien, il dort paisiblement à tes côtés, à l’auberge."

Je ne comprenais plus rien. Si il était à mes côtés comment ce faisait il que je ne pouvais pas l’appeler. Depuis que je le connaissais, je n’avais jamais été séparée de lui et, brusquement, je me sentais fragilisée.

"Quoi ? Où sommes-nous ?

Tu dors. Nous sommes dans ce que l’on peut appeler ton rêve.

Mon rêve ?

C’est exact."

Je commençais à me demander si je ne m’étais pas endormie sur le port à cause du soleil qui me tapait dessus.

"On s’est bien vu au port mais je ne suis qu’un esprit.

Un…esprit ?

Oui. Tu as été choisi avec d’autres êtres.

Choisie pour quoi ?

Je ne peux pas tout te dire. Tout te sera révélé à l’endroit où tu dois te rendre."

Je me sentais de plus en plus mal. La plénitude que j’avais ressentit quelques minutes au paravent était bien loin maintenant. À se place, un sentiment de peur, d’excitation et de colère. Qui était-il pour se permettre de venir comme ça et chambouler ma vie ainsi. Non mais, c’était le monde à l’envers. Eoweimar remarqua mon désarroi.

"Ne t’en fais pas, tu es peut être en colère, mais ce sentiment va passer.

Ah oui ! Tu en es sûr ?

Oui."

Une question surgit d’un seul coup dans mon esprit et une évidence s’imposa à moi.

"Si tu es un esprit, ce que tu m’as raconté sur mon père et le tien, tout ceci est faux n’est ce pas ?

Je ne me prononcerais pas sur ce point.

Qu’est ce que ça veut dire ? Soit clair bon sang, tu m’énerves !"

Il s’approcha de moi encore un peu plus. Mon cœur s’emballa et je sentis une vague d’apaisement m’envahir et tous les sentiments négatifs, que j’avais pu ressentir, s’étaient envolés. Il déposa un baiser tendre sur mes lèvres.

"Calme toi. Tu sauras tout en temps voulu.

Euh…d’accord."

Il m’avait totalement désarmé. Une part de moi lui en voulait, mais depuis des années j’étais une femme en colère et pour la première fois, je me sentais calme. Je n’étais plus dans la provocation.

"Qui est-ce ?"

Je lui dis cette phrase en désignant la Faera qui se flottait à côté de lui.

"Elle est pour toi. Donne lui un nom et elle t’accompagnera.

Un nom ?..."

Je cherchais en moi un nom pour baptiser ma Faera. Je me souvins alors d’une fois où je m’étais gravement blessée dans mes montagnes natales. J’étais restée des heures au sol lorsqu’une elfe était passé par là. Elle m’avait regardé sans prononcer un mot et m’avait guéri. J’avais été surprise de sa bonté envers une humaine et juste avant qu’elle parte je lui avais demandé son nom. Elle se nommait…

"Hàdia."

À ce moment là, la petite Faera s’approcha de moi. Lorsqu’elle entra en contact avec moi, une vague de chaleur réconfortante parcourant mon corps et s’en empara. Je pris immédiatement une grande respiration, si tentait qu’il soit possible de respirer en rêve.

"Je suis ravie d’être ton amie."

Une voix surgit dans ma tête. Je me touchai les tempes sur le champ, comme si je craignais d’avoir une anomalie.

"Ne t’en fais pas, tu es comme avant. Je suis une voix pour te guider.

Oh..et bien..merci.

Je t’en prie.

Dis moi, sais tu où il faut se rendre ?

Ne t’en fais pas, tu le sauras."

Décidemment, je n’aurais pas de réponse, inutile de m’énerver.

"Voilà, tout est dit. Maintenant, mets toi en route. On t’attend.

Je…Et toi ?

Je ne suis pas ou plus de ce monde. Je vais retourner à ce que j’étais avant.

Mais…comment as tu fait pour prendre contact avec moi ?

Euh…je pense que tu es passée pour quelqu’un…d’illuminé.

Quoi ?! Tu veux dire que je parlais toute seule ? Mais et les baisers ?

Tu devais être belle à gesticuler ainsi dans la rue."

Génial ! J’étais passée pour une demeurée auprès de tous les gens qui se trouvaient au port et j’étais tellement absorbée par « notre conversation » que je n’avais pas fais attention aux regards de la populasse.

"Une dernière chose."

Il souleva mon léger vêtement et plaqua sa main au niveau de mon nombril. Lorsqu’il l’eut retiré, le symbole d’un loup avait été marqué sur ma peau.

"Qu’est que c’est ?

Une marque de distinction pour tes semblables.

Comment ça ?

Adieu Adweinna."

Il me laissa là avec toutes mes questions. Peu à peu l’image et les odeurs fleuries se dissipèrent pour laisser place à la puanteur de l’auberge. Je sentais sous mon corps le matelas dur prendre la place de l’herbe tendre. Je ne voulais pas me réveiller mais j’y fus contrainte lorsqu’un son assourdissant résonna depuis l’extérieur.

J’ouvris les yeux précipitamment pour voir qu’un orage grondait par delà les vitres de ma chambre. J’étais en train de me dire que je devais être plus épuisée que je ne le pensais étant donné le rêve idiot que je venais de faire.

"Un rêve idiot ? C’est ce que tu crois ?"

Je sursautais en poussant un cri.

"Qui…qui est là ?

C’est moi, Hàdia, tu m’as déjà oublié ? Et je te conseil de penser ce que tu veux me dire pour ne paraître dingue

Non…ce n’est pas possible, ça ne peut pas être vrai.

Réfléchis bien et…regarde ton nombril."

Je m’exécutais sur le champ et je vis le tatouage d’un loup exactement au même endroit que dans mon rêve. C’était invraisemblable de plus qu’il n’y avait personne d’autre dans la chambre hormis Annoryn.

"Maintenant concentre toi, où dois tu te rendre ?"

Je me concentrais et je pensais à la destination que j’avais en tête.

"Tu es douée !

Ah vraiment ?

Oui ! Et maintenant en route.

Oui, je ne l’aurais pas cru mais cela me semble vital de m’y rendre.

Alors ne perdons pas une minute."

Je réveillais Annoryn.

"Allez viens mon grand, on bouge."

Il s’étira, remua la queue et se positionna comme pour me signifier qu’il était prêt. Je ramassai ma dague qui était posé sur le lit et quittai de suite la pièce.


=> Les rues de la cité

_________________


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 186 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 13  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016