Désespoir La méthode d'auto-conditionnement ne marchait pas tellement, alors la jeune fille frappa de sa tête contre la porte quelques coups. Elle soupira à nouveau pendant un long moment, rien n'y faisait. Tout se bousculait dans sa tête, elle voulait que tout s'arrête. Elle voulait seulement avoir la paix et vivre comme tous les jours. Elle resta quelques minutes prostrée contre la porte sans faire aucun autre mouvement. Elle eut pendant un moment comme un dysfonctionnement général.
La chaleur de la présence de James s'en allait petit à petit, laissant la place à une douloureuse froideur. Une profonde douleur avait été occultée par tous ses puissants sentiments, mais maintenant solitaire dans sa chambre, Elenwë ne pouvait plus tricher. Elle grimaça en se sentant comme torturer dans des machines infernales, prise par de légères convulsions.
"Si père apprend l'existence de James, un shaakt à mes côtés et fou d'amour ... ou même ma famille, ou encore mon peuple. Cela serait terrible, tout serait fichu. Qu'est-ce que je peux bien faire ? Chaque pas que j'entrevois ne m'amène qu'à un monstrueux sacrifice. Et au nom de quoi ?
...
Je suis trop stupide.
À qui pourrai-je bien me confier ? Absolument personne. Soit trop dangereux, soit inutile ou encore pire, sans aucune confiance. Je ne peux en parler à personne. Je me sens totalement piégée ... Ce genre de réflexions ne devrait pas se poser à mon âge, on ne m'y a pas préparé.
Pour une fois, je commence à presque regretter d'être seule." Elenwë sourit jaune légèrement comme amusée par cette folle situation qui la dépassait complètement. Elle secoua la tête légèrement en soupirant. Elle posa ses deux mains de part et d'autre de sa tête, toujours avec un sourire. Elle voulait être constructive, réussir à avancer. Elle avait une façon de penser davantage productive, organisée et analytique à froid.
"D'abord, réglons les problèmes un par un dans l'ordre qu'ils arrivent. On verra bien quand père apprendra cette relation, cela viendra bien assez vite. Il ne faut pas se leurrer, un jour il l'apprendra. Ce jour-là, je devrais être prête si je veux avoir encore un avenir parmi les miens. Je ne finirai pas sans pays, sans famille et sans âme comme James.
Je ne serais guère étonnée de voir un jour prochain des elfes de Cuilnen venir voir ce qui se trame dans cette école. C'est juste que la reine a accepté cet arrangement pour des raisons politiques, mais je sais qu'elle voudra vérifier si c'est le bon endroit pour moi, et par déduction pour elle. La reine enverra quelqu'un afin de juger de la qualité de l'enseignement. Elle ne pourrait pas accepter mon retour, si je dois refaire les mêmes bêtises.
Je me demande d'ailleurs si j'en serais capable. Recommencer à brûler cet idiot d'arbre. Sans doute que oui ... "La jeune rouquine sourit légèrement. Ce moment parfaitement gravé dans sa mémoire l'amusait encore en y repensant. Cet arbre n'avait rien fait contre elle à part exister, mais il avait été la proie de toute sa haine et ressentiment.
Puis elle chercha une solution pour elle et James. Elle ne réfléchit même pas à la possibilité qu'elle ne ressentait rien pour lui.
"J'ai bien peur que les inquiétudes de James soient fondées. Comment un couple comme le nôtre pourrait vivre ensemble ? Peu importe l'endroit d'ailleurs, c'est voué à l'échec. C'est bien beau de dire que l'amour est un sentiment merveilleux, qu'il faut y croire et se battre. Cela n'apporte aucune solution !
Honnêtement, si j'entendais parler d'une histoire d'un elfe blanc et un elfe noir en couple avec trois enfants... Je crois qu'ils seraient la risée de toute la noblesse. Non, mais c'est vrai, un couple pareil sans viole... ce n'est pas crédible une seule seconde. C'est du jamais vu. Aucun livre d'histoire ne narre un conte parlant d'un couple de ce genre.
Tout nous oppose. Il est pauvre, quoi c'est vrai ! Un simple professeur dans une école non payante ! Tandis que je suis très riche, il suffit de me regarder pour s'en apercevoir. Je ne saurais pas m'en cacher d'ailleurs.
Nous ne sommes pas du tout du même monde, c'est évident. Il a beau être repenti ou pas, c'est la même chose pour nos deux races. Elles sont ennemies comme le jour chasse la nuit et comme la nuit envahit le jour faiblissant.
Et je veux un beau mariage princier, magnifique et démentiel. Je veux faire honte au mariage du roi de Kendra Kâr ! C'est un minimum pour moi ! Je ne saurai avoir une union comme le tout-venant." Elenwë commençait déjà à douter de la relation avant même qu'elle ne commençât. Elle n'y croyait guère, autant que James de prim abord. Elle se retourna dos contre la porte s'écroulant dessus comme une loque. Elle leva son visage lentement avec des yeux tristes. Quelque part dans un monde merveilleux, elle aurait préféré que tout soi possible, tout imaginable, la vie quoi.
"Je me demande tout de même, pourquoi un adulte comme James s'intéresserait à une gamine comme moi ? C'est vrai qu'il a beau être un elfe noir, il est gracieux quand même. Il a un corps musclé de combattant au corps-à-corps. Il est bien élevé pour quelqu'un de la classe moyenne. Il a toujours été attentionné à mon égard, je sais qu'il me protégera de tout même au péril de sa vie. Non, je dois le reconnaître, c'est un homme de qualité.
Mais pourquoi à la fin ? Je ne suis qu'une enfant qui joue à la grande. Je sais bien que je suis petite, mais je me sens trop restreinte dans mon corps. Je rêve de beaucoup plus que cela. Je me demande si je ne trompe pas que moi ...
Le jour où il rencontrera une magnifique jeune femme adulte, élancé avec son beau corps, des formes où il faut, facile à vivre et un doux caractère ... il changera d'avis. Comment pourrait-il décemment toujours me choisir moi ?
Cela passera, c'est certain. Je retournerai à ma vie solitaire à Cuilnen, dans ma famille merveilleuse. J'aurais la douce et belle vie que l'on me destinait. "Elenwë poussa un puissant soupir inclinant la tête vers l'avant avec un air morne. Elle ne dit plus rien du tout pendant un moment. Son corps n'avait plus aucune force, c'était comme si quelqu'un ou quelque chose l'avait totalement vidée. Les seuls moments où elle s'était sentie ainsi, c'était à la suite de longs et périlleux entraînements magiques. Cependant, ce matin rien de tout cela ne s'était produit. Cela restait trouble dans son esprit. Elle se prit la tête entre ses mains fermes.
(Oh Eléana ... Si tu pouvais être déjà à mes côtés .... J'ai tellement besoin de toi.) Puis soudainement à cette seule pensée, la jeune adolescente plaqua sa main contre sa bouche. La douleur au fond de sa poitrine venait de se décupler à la simple pensée de sa sœur jumelle disparue. Elle ne pouvait pas davantage se retenir, c'était hors de contrôle. Son corps entier lui faisait mal de partout, c'était comme s'il tombait en morceaux. Comme si elle pouvait sentir chaque membre et chaque os se rompre sous des mains invisibles. Elle n'avait plus aucun repère, tout tournait autour d'elle. La jeune rouquine avait du mal à respirer, sa vision était troublée par les larmes, elle sentait qu'à tout moment, elle pouvait défaillir. Tout son corps était beaucoup trop lourd pour elle.
(Je suis loin de chez moi .... j'en ai assez .... Je veux rentrer maintenant ! ) Pendant un bref instant, Elenwë perdit la notion de la réalité. C'était devenu bien trop pour sa petite personne. Elle pouvait sentir ses larmes couler le long de ses joues, puis se déversant sur sa main comme un torrent. Elle subissait de violents soubresauts totalement hors de contrôle. Elle avait les yeux écarquillés, intégralement paralysée sur place. Elle n'avait jamais senti un si terrible choc de sa vie. Elle ressentit comme un échec de sa part, une erreur irréversible.
(Je n'ai même pas quarante ans ... enfin, je les aurais bientôt ... Sans doute que je vais les fêter dans cette école bientôt. Quelle tristesse ... Quelle déchéance ... ) La magicienne débutante plaqua sa seconde main contre sa bouche, comme si elle savait déjà que la première ne suffirait pas. Elle avait l'habitude de toujours cacher ses sentiments, bon comme mauvais, à chaque seconde de sa vie. Du moins elle essayait, le paraître dans la haute société était excessivement important. À cet instant cependant, elle était enfin seule, elle pouvait se lâcher une bonne fois pour toute. Personne ne verrait rien, personne ne dirait rien. Elle n'aurait aucun jugement de la part de personne. Elle espérait également exorciser le mal en le faisant sortir, un peu comme une morsure de serpent afin d'en extraire le venin.
Ses deux mains tombèrent sans force sur les couvertures. Elenwë poussa de toutes ses forces un terrible cri déchirant le silence de sa chambre. Elle continua à pleurer sans discontinuer, même sa voix commençait à dérailler légèrement avec son chagrin. Elle bloquait la porte en étant contre, personne ne pourrait entrer facilement dans sa chambre. Elle put enfin comme jamais se lâcher pour toute une vie, jusqu'au moment où elle réalisa ce qu'elle était en train de faire.
La jeune rouquine se jeta sur le côté dans les couvertures, histoire d'en mettre un maximum dans sa bouche. Elle continua à hurler et pleurer étouffée par la laine. Ses deux mains étaient fermement agrippées dans les couvertures, toute tremblante.
Tout se chamboulait dans sa petite tête. James et son amour révélé tout récemment. Sa jumelle qu'elle n'avait jamais connue, et pourtant, elle gardait un goût amer dans la bouche. Le carrosse d'Olmyr et son serviteur si étrange. Elle n'en pouvait plus, elle craquait littéralement.
Une fois le plus gros enfin passé, elle se retrouva bien essoufflée dans les couvertures. Elle avait un goût désagréable dans la bouche mêlé au sel de ses larmes. Elle se prit la tête entre ses mains en se recroquevillant sur elle-même dans une position fœtale. Elle reprit une parole solitaire d'une petite voix perdue dans les soubresauts de son malheur.
"ais-je fait les bons choix ? Il aurait suffi que je monte dans ce putain de carrosse ! Tout aurait été si simple, il ne me manquait que quelques mètres. Au lieu de cela, maintenant je suis encore seule dans cette fichue école.
Dis-moi que j'ai fait les bons choix sœurette ... Dis-le-moi ! Dis-le-moi à la fin ! "Elenwë recommença à sangloter contre sa porte, seule. Elle n'arrivait même pas à prononcer un mot distinctement. Elle agrippait fortement les couvertures, comme si elle avait peur de tomber. Elle recommença à pleurer se crispant davantage. Avec une voix entrecoupée, elle recommença à parler à elle-même.
"Pourquoi je n'ai aucun souvenir de ma Eléana ? Mais pourquoi ? C'est impossible enfin ! soit on connaît quelqu'un, soit on ne la connaît pas. Dans ce genre de cas, il n'y a pas de demi-mesure ! Merde à la fin ! Qu'est-ce qui ne va pas ? J'ai des sensations qui remontent à la surface, mais c'est tout. Seulement des impressions ... comme si je l'avais toujours connu. Mais pourquoi ! "De rage de son impuissance, la jeune rouquine frappa sa tête à plusieurs reprises contre la porte presque à s'en faire mal. Elle s'arrêta quand elle avait une trop forte douleur. Elle se prit le dessus du crâne avec ses deux mains. Malheureusement, tout ce cirque ne l'avait pas du tout aidé. Avec un profond désespoir dans la voix, elle continua à se parler. C'était comme si elle faisait les questions et les réponses dans un dialogue sans queue ni tête.
"Pourquoi ne m'as tu rien dis dans ce rêve ? Tu m'aurais juste dit que tu existais et j'aurais accouru sœurette ! Tout le reste était inutile. Je ne veux que toi dans mes bras.
Je voudrais me redormir tout de suite. Je ne veux que me réveille lorsque tu seras là. Si je dois passer ma vie à dormir pour te revoir, alors je le ferais !
Mais pourquoi Olmyr ? Qu'est-ce que tu ferais là-bas ? Tu n'as rien à y faire. Tu devrais être avec toute notre famille à Cuilnen en sécurité. Qu'est-ce que cela veut dire ? C'est impossible que j'y aille maintenant, je ne survivrai pas trois mètres là-bas !
Pourquoi toutes ces questions sans réponse ?! POURQUOI !!! "Elenwë repartie pour une nouvelle séance d'hurlement dans les couvertures, mordant de toutes ses forces dans la laine. Elle pencha ensuite la tête dans le vide, plus rien ne lui permettrait de bouger maintenant. Elle n'avait plus aucune force.
" Qu'est-ce que tu peux ne pas aimer dans cette école sœurette ? Elle pourrait être bien mieux c'est évident, mais quand même. Il y a bien pire que cela ... Ce n'est pas une excuse à l'imperfection, c'est certain. Oh et peu importe. Je sais que tu ne me veux que du bien. Même si je ne me rappelle de rien de toi, je peux le sentir.
Tes yeux bleux profond comme la mer. Tes si longs cheveux blonds qui parcourent tout ton dos. Ta peau est si douce comme du cachemire. Ton visage fin. Ton air bienveillant. Ton ... "Puis soudain en essayant de se rappeler sa vision dans son rêve, la jeune elfe vint de se rappeler ce qu'avait sa sœur sur ses genoux. Avec une nouvelle énergie qui parcourait son corps, elle se leva d'un bon. Un simple petit détail la fit totalement paniquée. Elle courra toujours toute nue vers la table de nuit. Elle se jeta littéralement sur son livre de contes d'enfance. Elle l'arracha du meuble avec une force démentielle, comme si elle craignait quelque part qu'il fasse tout pour se retenir.
La jeune rouquine en renversa la table de nuit, en s'en fichant comme de sa première robe. Elle tourna ce livre qu'elle avait toujours connu dans tous les sens. Il n'y avait aucun doute. C'était bien le même livre que dans sa vision. Sa sœur lisait exactement le même livre à la pliure prêt, les mêmes filures et fractures à la même place. Il était impossible de refaire un tel livre par hasard. C'était donc invariablement le même qu'Eléana lisait.
Elenwë ouvrit les yeux écarquillés totalement ébahis. C'était comme si tout d'un coup, son livre d'enfance qui avait toujours été à ses côtés ne lui appartenait plus. Elle l'agrippa de toutes ses forces de peur qu'il ne tente de s'enfuir. Elle ne comprenait plus rien du tout. Elle secoua la tête encore et encore sans discontinuer.
"non ... non, non non et non ! C'est impossible ! Mais comment ! C'est invariablement celui-là ! Cela ne peut pas en être autrement ! c'est exactement le même ! qu'est-ce que cela veut dire ..." La décharge d'adrénaline venait de se finir, elle avait de nouveau plus aucune force dans son petit corps. Elle s'écroula dans son lit sans avoir pu répondre à toutes ses questions, avec un goût d'inachever. Elle garda le livre de contes dans une main comme elle pouvait. Il n'était pas question de le lâcher ne serait-ce qu'un seul instant.
La jeune rouquine glissa son visage sur le côté contre le drap de dessous. Elle était toute nue, mais peu lui importait. Ce genre de détail était pour le moment insignifiant. Elle ne trouva pas les mots pour exprimer ce qu'elle ressentait. Elle tentait de se l'expliquer, mais rien ne lui venait en tête. Ce sentiment cruel d'échec était nouveau en elle. Rien ne lui avait résisté auparavant. La seule chose qu'elle trouva, c'était de poser cette même question à son père. C'était la seule personne qui pourrait répondre à la question directement. Cependant, son plan avait un énorme défaut dans la cuirasse, pour cela il faudrait qu'elle ait récupéré son diplôme. De ce que l'on lui avait dit, ce n'était pas près d'arriver.
Ce fut avec les larmes aux yeux, mais sans pouvoir en lâcher une seule, vu qu'elle avait déjà pleuré toutes les larmes de son corps ; qu'elle s'endormit sur le lit épuisée. Elle avait subi bien trop de pression en peu de temps. Elle se sentait piégée de tous les côtés, elle n'arrivait pas à se défaire de cette emprise.
Elenwë se réveilla quelque temps plus tard toujours sur son lit. Il était impossible de savoir combien de temps il s'était passé. Ce qui était plutôt rassurant, c'était que l'on était toujours le matin. Ses larmes avaient séché depuis longtemps. Elle avait la tête totalement vidée. Sans doute que l'on pouvait tout de même remarquer ses joues rouges, signe de sa grande détresse.
La jeune rouquine soupira simplement sans rien dire du tout. Elle ne voulait plus trop y penser avant au moins d'avoir bu quelque chose. Elle serait incapable de bouger de sa chambre sinon.
(Je dois avancer. Ce n'est pas mon genre de me lamenter ainsi. Je dois me lever, marcher, courir tout droit et je défoncerais à coup de boule de feu tout ce qui se dressera devant moi ! ) La jeune rouquine se leurra elle-même en pensant cela. Il était évident qu'elle se lamenterait plus d'une fois encore dans sa vie. Elle se mit sur le bord de son lit, constatant qu'elle était toujours aussi nue et donc imprésentable dans une bonne société. Elle se leva et ouvrit le placard de gauche afin de s'habiller d'une tenue correcte. C'était une petite robe en soie blanche, avec des boutons de nacre, de petits rubans faisaient de jolis nœuds sur le côté des bras et à la lisière de la jupe qui lui arrivait au-dessus des genoux. Elle mit de petites chaussettes blanches en dentelle. Elle enfila ensuite avec cela de petites bottines en cuir clair, afin de ne pas trop choquer l'œil à la différence de couleur.
Elenwë sortit de sa chambre comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé en ignorant joyeusement les personnes qui l'entouraient. Ils n'avaient aucune espèce d'importance pour elle. La jeune fille descendit ensuite vers les sous-sols, elle commençait à fort bien connaître cette fameuse salle. Elle parcourut ensuite tout le couloir avant de s'arrêter à l'encadrure de la porte de la salle d'entraînement.
James était là à faire des mouvements de kata avec son arme. Il était torse nu en sueur de l'effort. Tous ses muscles saillants tendus au maximum, cela devait faire un moment qu'il était à l'œuvre. Sans doute que c'était un moyen de se détendre, de tout oublier. Il devait avoir une certaine expérience dans ce genre de choses, après tout il avait fui son pays d'origine dans de sombres circonstances.
La jeune adolescente sans dire un seul mot ne put se retenir de le dévorer du regard. Qu'il était magnifique et flamboyant ainsi. Elle laissa seulement un œil dépassé de l'encadrure de la porte afin de le voir. Elle regarda ses belles fesses musclées d'elfe s'agiter pendant le combat. Elle ne faisait plus trop attention à ce qui l'entourait, légèrement perturbée. Au fur et à mesure des mouvements, Elenwë pencha davantage sa tête en se pinçant les lèvres.
Explication intégrale