L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 28 Juin 2016 21:52 
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La lyche masqué fit preuve d'une arrogance certaine, se vantant d'avoir exterminé des armées à lui seul. Un autre Endar, ce dit Sirat à lui même, alors que le blondinet Kendran prêta plus attention au zélote et à ses déclarations. Mais les soldats ne l'entendaient pas ainsi. Le gouverneur restait un enfant, peut importe les fonctions qu'on lui prêtait, il n'était qu'un bambin criard trop vitre sorti des jupes de sa mère. Étais se la fatigue, ou bien ses blessures pas encore refermées de son expédition qu'il lui fit perdre l'initiative. Il ne savait pas, mais très vite, il se retrouva encerclé et avant qu'il puisse faire le moindre geste, un coup vint éteindre ses velléités.

Il se réveilla, la tête douloureuse comme prise dans un étau. Les membres étaient engourdis. Une cellule moite l'accueillait de son pavé froid. Les murs puaient l'humidité et suintaient des touffes de mousse émeraude, parsemant la cloison cobalt de petites olives. Sirat passa sa main sur son visage et s'étira grassement. Le Kendran était là, ainsi que la jeune rousse et le squelette ambulant. La petite troupe ressemblait à rien dans cet espace réduit et ne contenant rien à part de la paille sèche et un saut pour les besoins. La lumière de l'aube, filtrée par une meurtrière, éclairait ce tableau pittoresque.

Le jeune homme qui s'appelait Mathis s'approcha de Sirat, alors que d'un air absent le nécromant écoutait. Il lui redemanda pour la prophétie, avertissant par la même qu'une prophétie avait plusieurs lectures, Sirat ne l'écouta déjà plus, un peu écœuré par tant suffisance.

Pourquoi vouloir savoir si vous savez déjà comment la lire.

Il se redressa et alla vers l'un des murs. Mathis qui ne lâchait rien, le questionna aussi sur les titans ce qui sembla intéresser le squelette.


Mais qu'avez vous fait pendant tout ce temps, hormis tuer et faire la guerre, pour être aussi ignorant. Vos actions ont couté la vie a énormément d'habitant de ce monde.


Il ricana.


À l’heure où l’heure où le Sans-Magie sera plus puissant que tous, à l’heure où l’ombre ploiera sous le nombre, à l’heure où les peuples se seront perdus, la mort déferlera sur le monde. Une mort sinistre, une mort sanglante, une mort impitoyable, qui ravagera les landes du Sud au Nord. Une poignée de Mages Libres sauront défier l’ombre, à l’aide d’Etrangers. L’astuce les mènera à la victoire sur la mort, mais ils n’auront pas le droit à l’erreur…


j'ai rencontré le sans visage, celui qui vous a donné vos sifflets. je lui ai parlé

Devant leur air suspendu à ses mots, il esquissa un sourire.

Quoi vous pensiez que se balader à dos de cheval ailé ou rencontré une unicorne était chose courante? Le sans-visage est un titan, le plus puissant de tous. Il m'a assuré que l'ombre n'était pas Vallel mais la guerre elle même. Elle recouvre tout Aliaenon la divination est sur le point de se réaliser.

On raconte qu’avant toute chose, avant la venue des peuples et la création des cités, avant l’avancée du Raa’saaksha et l’existence des forêts et des montagnes, il y avait sur Aliaénon des monstres tellement grands que le moindre de leur pas faisait trembler tout le continent. Géant de feu, colosse de roche, ils se faisaient la guerre sans cesse, depuis des siècles et des siècles, sans parvenir à se départager. Titan de glace, cyclope d’eau, ils avaient une appartenance stricte à un élément constituant ce monde. Nul ne connaît leur nombre exact. Mais il en était un qui surpassait les autres en tout. Un qui ne faisait pas la guerre à ses semblables. Le puissant Colosse de Magie. Le Géant d’Esprit. Celui qui nous a offert les sifflet. il observait ses pairs s’entredéchirer, et cela l’attristait amèrement. Un jour, il prit la décision de mettre fin à toutes ces guerres, et créa la magie. Et avec la magie, il pénétra la tête de ses frères et sœurs, et les berça tous, un à un. Aucun ne résista à son pouvoir charmeur, et l’un après l’autre ils tombèrent dans un profond sommeil. Alaénon devint alors celle que vous connaissez, les colosses furent recouvert de montagne, rivière, forêt. Le sans visage veille sur leur sommeil, mais les trompettes de la guerre et de la mort résonne à leurs oreilles. Si il se réveille il en sera fini, d'Aliaenon, de ces peuples et de nous. Le sans-visage ne pourra les rendormir.

il regarde le plafond de la cellule, un air triste et glacial sur son visage, puis revins sur ses compagnons de cellule.

vous qui avez semé les combat et les morts, vous qui vous en vantez, vous gargarisant de votre héroïsme égoïste, vous avez fait le jeux de cette mortelle fatalité. Notre monde vaut il le sacrifice d'un autre? J'ai du déjà intervenir à Andelys pour que l'un des votres arrête sa magie car vous avez bien faillit en réveiller un.

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 28 Juin 2016 22:34 
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Localisation: Le monde d'Aliaénon
L'humoran raconta alors l'étrange prophétie, annonçant l'ombre submergée, sans doute référence à Elscar'Olth, et à une autre ombre, plus terrible encore, qu'il interprétait comme était la guerre. Seuls des « mages libres » pourraient aider les « étrangers » à vaincre. Les étrangers étaient sans conteste les yuiméniens, quant aux mages libres...

Ensuite, il parla des monstres qui sommeillaient sous terre. Les titans des temps anciens, endormis par le dieu de la magie pour permettre au monde d'exister. La guerre pourrait les réveiller, et alors, ce serait la fin du monde...

« Ainsi c'était donc vrai... J'avais entendu parler de légendes sur des monstres sous les plaines ynoriennes et dans le lac Andel... Les Ol'Toga m'ont parlé d'une ombre qui ravagerait le monde si la guerre ne prenait pas fin... Je pensais qu'il ne s'agissait que de légendes... »

Il se prit pensivement la tête dans les mains. C'était... trop gros pour être admis. Et pourtant, tout se recoupait. Ainsi, une véritable menace planait ici... mais comment faire pour la contrer ? Il avait déjà initié une solution, mais, serait-elle suffisante ?

« Les peuples d'Aliaénons doivent s'unir. Ils doivent chasser les envahisseurs. Oaxaca ne s'arrêtera pas là : quand elle aura vu la facilité avec laquelle les villes d'ici tombent sous sa coupe, elle voudra tout conquérir. Mais les Ol'Toga peuvent espérer contenir de nouvelles armées au sud, surtout si les peuples d'Aliaénons reprennent Elscar'Olth. C'est la seule solution que je vois : ils doivent montrer que les autres peuples ont tout à perdre à apporter leur guerre ici. Nous avons déjà beaucoup fait pour les souder... mais que faire contre l'armée qui a apporté la guerre ici ? »

Il se leva et fit les cent pas.

« Si nous assassinions Vallel, ce serait plus simple... peut-être l'armée ferait-elle demi-tour et ne reviendrait-elle pas avant que les peuples de ce monde ne se soient unis... mais ce n'est pas garanti. Et avec son pouvoir de contrôler la chair, Vallel peut certainement vaincre n'importe quel adversaire... »

Il leva sa main osseuse devant ses yeux tandis qu'une pensée horrible l'envahissait. Arek voulait guider son destin, mais est-ce qu'un autre n'avait pas déjà été écrit pour lui ? Il se refusait à admettre que quelqu'un puisse le contrôler, mais pourtant, ça avait toujours été le cas, toute sa vie... Maudit Zewen !

… n'importe quel adversaire, sauf moi. »

Une mission suicide. Même si Vallel ne pouvait lui faire fondre la peau sur les os, ils avait des gardes, et il devait savoir se battre... mais il ne voyait pas d'autre solution. Nul doute que cela jetterait un froid sur la guerre, à défaut de l'arrêter complètement.

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Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 29 Juin 2016 16:30 
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Localisation: Quête 35
Avant de rentrer dans ma chambre où m'avait accompagné une autre domestique, je songeais à ce que je demandais aux Esserothiens, surtout à Fin'. Je pensais à Simaya, qui pourrait lui donner le courage et la force nécessaire pour tenir toute la bataille. Je me détourne donc de ma chambre et parcours le couloir jusqu'à croiser Simaya à l'entrée de sa chambre, celle-là même où je l'ai vu nue se couvrant d'un drap pour se cacher à mon regard. Je l'interpelle :

" Hey ! Je voulais te demander. Tu m'en veux pas de mettre autant de poids sur les épaules de Fin' ? "

A ces mots, elle me fait entrer précipitamment et referme la porte derrière nous. Son regard est scrutateur, alors qu'elle m'observe un moment en silence avant de me répondre :

"C'est une bonne chose que de lui donner des responsabilités. De le faire devenir homme, là où il n'est qu'enfant. Mais il faut l'accompagner en ce sens, et pas le livrer à lui-même. Il n'en est pas encore capable."

"Je sais. C'est pour ça que je tenais à te voir. Je me tiendrais à côté de lui demain mais je pense que les meilleurs encouragements qu'il pourrait recevoir seraient les tiens. Je ne sais pas vraiment quelles relations vous avez tous les deux mais c'est certain qu'il tient beaucoup à toi et à ne pas te décevoir."

Elle reste ferme, tranchante, comme à son habitude.

"Non. Je l'ai assez tenu par la main. Il est comme un petit frère, pour moi. Un enfant que je n'aurai jamais. Il doit apprendre à voler de ses propres ailes, avec d'autres que moi. Je... je ne serai pas toujours là."

Pour la première fois, une hésitation trouble discours, le regard de la Froide Simaya Sombreroc. Un doute. Une crainte, peut-être. Elle tente aussitôt de retrouver contenance, plantant son regard cristallin dans mes yeux.

J'ai un mince sourire quand je l'entends me décrire la relation qu'elle a avec Fin'. Elle est avec le mage comme Méli est avec moi.

"Tu me fais penser à quelqu'un que je connais à Kendra'Kar. Une femme qui m'a élevé, qui s'est occupé de moi quand je n'étais qu'un gosse qui devait survivre dans les rues. Elle se montrait dure parfois mais je savais que c'était pour mon bien. Je sais qu'elle ne sera pas toujours là, elle non plus... Mais je me sens bien plus rassuré et capable de tout accomplir quand elle me montre son soutien, même si je sais que quoi qu'il arrive elle me soutient. Fin' a sûrement besoin que tu lui dises qu'il va y arriver et que tu as confiance en lui. Même s'il le sait peut-être déjà."

Elle ne répond rien à cette dernière phrase, se détournant de moi pour aller, sans un mot, s'asseoir sur son lit, sans plus même me regarder. Arborant un air presque triste.

En la voyant ainsi, j'ignore comment réagir. J'approche d'abord d'un pas pour me mettre auprès d'elle mais j'y renonce, ne voulant pas me montrer trop collant.

"Est-ce que quelqu'un t'as déjà demandé comment tu te sentais depuis que tu es arrivé à Fan-Ming chercher de l'aide ? Je suis là pour écouter si tu veux te... lâcher."

Je lui parle d'un ton reposé, ajoutant sans aucune moquerie.

"Et si tu veux pleurer, tu peux aussi le faire, je n'irais pas le raconter."

Elle ne réagit pas lorsque je m'approche d'elle, ne me regardant même pas, mais lorsque j'évoque ses pleurs éventuels, elle darde vers moi un regard courroucé.

"Sous-entendez-vous que je suis une faible femelle comme vous avez l'habitude d'en côtoyer ? Je me passerai bien d'être jugée par un élan de virilité mal placé. Car bien sûr, vous n'avez aucun doute, aucune faiblesse et aucune peur, j'imagine ?"

C'était une question rhétorique, à n'en pas douter. Non sans une teinte de provocation.

"Moi ?"

Dis-je, toujours calme, m'attendant à ce genre de réaction d'une femme aussi forte.

"J'ai déjà chialé deux ou trois fois depuis que je suis arrivé ici. Et je chie dans mon pantalon, pas au sens propre bien sûr, à l'idée de me retrouver sur les remparts demain, de nouveau face à cette immense armée. Est-ce que j'en ai honte ? Non. Je pense que c'est normal. C'est laisser nos pensées nous bouffer l'intérieur du crâne qui nous affaiblie. Ce qu'on pense, ce que l'on ressent, il faut le laisser sortir avant qu'il ne soit trop tard. Je m'en voudrais de ne pas avoir montré à celle qui s'occupe de moi que je l'aimais avant de quitter Kendra Kar parce que si je meurs demain, elle ne l'aurait jamais entendu."

De marbre, elle m'écoute, avant de répondre.

"Vous êtes comme n'importe quel homme de cette cité, avant la bataille. La peur au ventre, inconscient du danger. Le trac d'un espoir pourtant ancré. Je sais, moi, ce que nous aurons en face de nous. Je sais que je ne survivrai pas. Si j'ai peur, Xël, ce n'est pas de mourir, c'est de savoir ce que je laisse derrière moi. Ceux que je laisse derrière moi."

Quand elle m'avoue enfin de quoi elle a peur, je ne peux m'empêcher de m'approcher d'elle. La regardant droit dans les yeux.

"Nous avons peur de la même chose, c'est pour ce là qu'il faut dire à ceux qu'on aiment, qu'on les aimes. Il n'y a aucune faiblesse à ça. Je ferais de mon mieux demain pour qu'on aient tous une chance de rester ensemble. En vie."

Je tente alors de passer un bras par-dessus ses épaules pour la ramener vers moi et la rassurer, en espérant qu'elle ne réagisse pas en me cassant la tête. Mais elle se dégage juste de mon étreinte, se recule un peu et me regarde dans le blanc des yeux, sévère.

"Vous êtes un idéaliste, Xël. Peut-être survivrez-vous, dans ce cas. Prenez soin des autres, alors. Ils en ont plus besoin que moi."

Et elle rompt tout contact, se relevant pour aller ouvrir sa porte, indiquant sans doute sa volonté que je la prenne. La porte.

Je quitte donc sa chambre après un dernier regard de compassion, me persuadant que je ne la laisserai pas mourir demain mais sans pouvoir me le jurer tout en rejoignant ma chambre où je sombre dans un sommeil sans aucun problème, trop épuisé pour y résister.



Un son de clochette me réveille suivi d'un crieur qui passe dans le couloir, nous prévenant que l'armée approche. Mon estomac se noue instantanément. Je me lève, observe mes mains tremblantes avant de m'habiller difficilement.

J'inspire, j'expire. Je cherche à me calmer. Je me calme. Calme le tremblement de mes mains, de mes genoux. Je défais en partie le nœud dans mon estomac et ouvre la porte. Inutile de passer par la salle à manger, je ne pourrais rien avaler. Je sors directement du palais, descend la ville d'un pas rapide pour rejoindre les murailles.

Je salue chaleureusement les soldats attelés à la tâche. Préparant flèches, huiles, flammes et autres projectiles.

Je grimpe sur les murailles pour rejoindre le capitaine Chigiru. Le salue en lui donnant une tape dans l'épaule et scrute avec lui l'horizon où se dessine l'implacable armée qui s'avance.

"Ils arrivent alors. Est-ce que tout est prêt ?"

"Tout ce dont nous avons parlé hier, oui."

Il semble néanmoins soucieux en voyant la masse sombre au loin.

"J'ai l'impression qu'elle est bien plus étendue qu'à Esseroth. Mais si nous tenons les murailles. Tout ira bien. Vous avez un plan des remparts ?"

"Oui. Je dois pouvoir vous trouver ça assez rapidement."

"Si on a encore des personnes dehors, il faut les faire entrer »

Sur ces mots je regarde les portes où j'aperçois un visage familier, accompagnée d'une armée aux armures dorée et d'immenses golems de pierre comme j'en ai vu à Nagorin. Il est accompagné d'Eva et d'autres personnes que je ne suis pas certain d'avoir déjà rencontrés. Je mets mes mains en porte-voix et crie dans leur direction.

" Hey ! Salut Triman ! Je suis content de te revoir ! Votre aide sera très utile ! Pareil pour toi Eva, ravi de te voir saine et sauve ! "

Je crie à l'attention des gardes Ynoriens.

" Faites les entrer ! Aidez-les à s'installer ! Dites leurs ce qu'il y a à savoir sur l'organisation de la bataille ! "

Je conclue en levant le pouce tout en souriant, vraiment soulagé de recevoir l'aide inattendue des Ouessiens.

C'est à ce moment que je reçois un message d'Azra ironisant que grâce à ma rapide intervention lui et les autres sont en prison.

(Le conseiller m'a dit qu'il vous accueillerait en personne. J'imagine qu'il ne devrait pas tarder à se montrer pour vous libérer. Le bouclier sera désactivé quand la bataille commencera.)

Je range ma pierre et descend des remparts pour aides les hommes à mettre en place les derniers préparatifs.

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 29 Juin 2016 17:44 
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Le départ approchant, nul ne semble avoir besoin de monter avec moi. D'ailleurs, je n'aperçois pas d'aventuriers. Peut-être ont-ils préféré employer d'autres méthodes, comme les sifflets magiques ? Positionné derrière la troupe Omega, j'ai la surprise de voir le Capitaine Hirotoshi me faire un signe, mais surtout de comprendre qu'il m'invite à remonter le convoi jusqu'à sa tête. Je ne suis qu'un instructeur et un inconnu parmi les ynoriens de Fan-Ming, mais l'on me fait l'honneur de chevaucher de concert avec l'état-major des miens.

J'adresse un signe de tête poli aux deux ynoriennes également en tête de troupe, mais n'ai pas le loisir de leur parler. Sur un mouvement haut du bras, le meneur de la Compagnie Omega lance la marche. Je jette un bref coup d’œil par-dessus mon épaule, apercevant au loin les restes fumants des charniers. J'ai une brève pensée pour l'homme que j'ai tué, puis reporte mon attention devant moi. Je dois me concentrer sur ce qui nous attend. Respecter les morts, mais privilégier la vie de ceux qui peuvent encore être sauvés. Le poids ne quitte pas mes épaules, malgré cette phrase que je me répète mentalement.

Le temps semble s'étirer, au son des équipements et de la marche somme toute rapide des nôtres. Sans un mot, j'essaie de rassembler mes pensées. De me concentrer. De faire sereinement le point. Depuis quand exactement suis-je dans ce monde dont j'ignorais l'existence encore récemment ? Une semaine peut-être ? Je me suis porté volontaire, et y ai été dépêché pour superviser la défense de ce monde. Mais... Je ne peux m'empêcher de me questionner. Les ynoriens ont-ils sciemment ignoré la menace ? L'ont-ils... Non, l'avons-nous sous-estimée ? Aurions-nous pu agir avant ? Envoyer des aventuriers dont les motivations nous sont inconnues était-elle la meilleure chose à faire ?

Les sabots de Ganko passent de claquements contre la pierre à des bruits sourds d'un sol de terre de plus en plus froid. Ma monture donne par moment des signes d'impatience, mais je m'efforce de la maintenir à la hauteur de mes compatriotes. Sans ses petits écarts que je dois corriger, je me serais perdu plus avant dans mes pensées. Je songe à la bataille qui nous attend. Quarante milles peaux-vertes. Un effectif supplémentaire d'ennemis mal identifiés. La magie est de notre côté, mais je pense encore à la légende contée par Dame Talia. Les titans endormis sous la surface... Pourtant, vue l'ampleur de la bataille, il me faudra sans doute employer mes pouvoirs à des fins offensives.

J'avise la bague en San-Divyna à ma main. Aurais-je la volonté nécessaire pour y parvenir ? Devrais-je au contraire canaliser ma puissance pour soutenir nos forces ? L'incertitude me gagne. J'espère que ma volonté sera bien plus affirmée, une fois face à l'ennemi. Non, il le faut. Si Fan-Ming tombe, c'est Oranan qui sera la prochaine cible. Les visages de mes amis et de mes proches me viennent en tête. Ma pupille Tohru, la jeune Ayame enceinte, la proximité du portail et des civils. Je serre le poing sur ma bague et lève le nez vers le ciel encore bien gris. Puis je tapote l'encolure de ma monture.

"Cette bataille sera rude, mon ami. J'espère que tu seras avec moi, s'il nous faut devenir pions d'un inévitable gambit."

Un des coups préférés de mon défunt oncle. Peut-être nous reverrons-nous d'ici quelques jours, mais je suis déterminé à ne pas laisser cette perspective m'affecter.
~

La marche prend fin lorsque le soleil décline. Un peu partout, les hommes s'activent pour monter un camp de fortune. Je demeure auprès de mon étalon, déchargeant un sac d'avoine demeuré dans ses sacoches, et le mettant à disposition des autres montures. Plusieurs feux de camp sont allumés, mais je note qu'il y a peu d'échanges entre les différents contingents. Chacun demeure plus ou moins avec les siens. J'aperçois également les ynoriennes auprès desquelles j'ai chevauché. Je ne connais toujours pas leur nom, quand bien même elles semblent aussi importantes que le Capitaine Hirotoshi. Une chose à laquelle j'ai un peu de temps pour remédier.

M'approchant d'elles assez ouvertement, j'attends qu'elles me remarquent pour prendre la parole.

"Bonsoir. Je ne pense pas avoir été honoré de vos noms."

Si l'une des jeunes femmes semble tendue à mon approche, l'autre vêtue clairement me salue cordialement. J'apprends avoir face à moi Honoka de Fan-Ming, soeur du Gouverneur de la colonie, ainsi que sa suivante au nom de Chihiro. Elle est soeur du capitaine de la milice d'Oranan, certainement Atsuhiko, et la révélation de ce détail ne semble pas être appréciée. J'écarquille légèrement les yeux. Il s'agit donc bien de deux femmes d'importance.

"Je suis honoré de faire votre connaissance. Instructeur D'Esh Elvohk Kiyoheiki, milicien d'Oranan."

Maintenant que je sais à qui j'ai affaire, peut-être puis-je satisfaire un brin de curiosité concernant notre colonie. Me rappelant de l'enfant que j'ai aperçu, et portant le titre de Gouverneur, j'exprime assez librement ma surprise à ce sujet. Cependant, la Respectable Honoka tente de me rassurer, en m'affirmant qu'il est bien conseillé par le dénommé Tsukiko, sur lequel elle s'appuie. Tant de choses m'échappent quand à Aliaénon que je prends la décision de poursuivre mes questions.

"Je suis étranger à Aliaénon, et pour tout dire, à ma grande honte, j'ignorais même l'existence d'une colonie en ce monde. Fan-Ming et le conseiller me sont inconnus. Pourriez-vous m'en dire davantage à leur sujet ?"

L'honorable Honoka prend le temps de satisfaire ma curiosité. Oranan semble reliée à plusieurs mondes grâce à des fluides spatiaux, et possède des colonies plus ou moins officielles dessus dont l'existence est tenue secrète. Je ne peux que constater amèrement que ce secret est éventé depuis longtemps en ce qui concerne notre position sur Aliaénon, et la présence d'aventuriers non loyaux envers ma patrie nous prive définitivement de cette discrétion.

La jeune femme poursuit, m'apprenant que le Conseiller d'origine oranienne était déjà au service de leur père, et est un véritable partisan de la République. Quelque chose m'interpelle dans ses paroles. Le pouvoir de la cité était entre les mains de leur père, et le voilà entre celles de son jeune frère ? Avant de m'en être empêché, je m'entends lui demander si Fan-Ming est régie par d'autres principes que ceux de la République. Peut-être la Respectable Honoka ne s'attendait-elle pas à ma question, mais elle y répond avec force détails. En effet, la colonie est avant-tout une cité-garnison, dépourvue de citoyens pour y faire connaitre leur voix. C'est donc un gouvernorat qui y existe, et qui se transmet par filiation directe. Et surtout masculine.

Je me sens un peu décontenancé. Honoka semble être une femme réfléchie et respectable. N'y a-t-il pas de recours possible ? À peine ai-je formulé cette question que je le regrette, en particulier à cause de l'expression amère que je devine sur le visage de mon interlocutrice. Mon peuple est fier, mais grandement ancré dans ses traditions. Remettre en cause ce qui a toujours fait sens et loi est difficile à accomplir. Je suis bien placé pour le savoir. Malgré ce que j'ai accompli au nom de la milice, il m'arrive encore d'être la proie de préjugés. Je me sens sot d'avoir envisagé cela, quand bien même je ne verrai pas d'inconvénients à ce qu'une femme responsable et capable devienne meneuse.

Je préfère toutefois ramener la conversation sur un autre sujet.

"Vous dites que vous n'êtes pas toujours en accord avec le Conseiller. Sur quoi divergez-vous ?"

Ma question que j'espérais un peu plus distrayante ne fait que renforcer l'impression que j'empire la situation. Honoka fixe tristement le feu crépitant à proximité avant de me répondre. Si elle prône une ouverture aux autres peuples, le Conseiller privilégie la sécurité de Fan-Ming. Mais un peu trop. Apparemment, il n'a jamais fait confiance aux autres, pas même aux Pâles. Leur relation commerciale n'est le résultat que de l'insistance de la jeune femme et du Capitaine Hirotoshi.

Je comprends la prudence de l'homme politique, mais le cloisonnement de notre colonie et le refus d'alliances et de liens a conduit à la situation actuelle... Si nous avions été plus proches de ressortissants d'Aliaénon, peut-être aurait-il été possible de mieux nous préparer.

"La venue des troupes d'Omyre crée un précédent. Sans l'appui des autres peuples, nous serions bien seuls face à la menace. Il ne pourra pas l'ignorer."

Mon interlocutrice est du même avis que moi, et elle regrette que cet appel à l'aide ait du se passer dans l'urgence. Malgré l'évidence de la menace, le Conseiller aurait été réticent à faire appel à des étrangers...

Mes yeux se tournent vers l'endroit où les Pâles ont du s'installer. J'ai beau savoir que Shaam m'a menti, qu'il avait toujours été dans leurs intentions de marcher sur Andel'Ys pour en confier les rênes à Gurfelion, je ressens un poids permanent quant à leur présence. C'est moi qui les ai incité à se mobiliser, et qui n'ai pas su protéger leurs civils de la fourberie du Dragon mauve. Ce poids est si grand que je ressens le besoin d'en faire part.

"Je me prends parfois à souhaiter que l'Ynorie soit assez forte pour se défendre sans impliquer des innocents... Oh, veuillez me pardonner. Je me conduis comme un enfant."

Sur mon épaule, je sens la main de l'ynorienne. Par ses paroles, elle cherche à me soutenir, à m'inciter à ne pas prendre à ma charge plus que je ne peux supporter. Sa sollicitude me touche. Cela fait un moment que le doute s'est immiscé en moi, et entendre des paroles d'encouragement me fait le plus grand bien. Je ne suis pas seul dans cette situation. Ce simple constat m'avait échappé depuis trop longtemps.

Un peu plus serein, j'interpelle Chihiro, restée silencieuse, m'intéressant à son avis sur la situation. La suivante siffle presque, affirmant que la jeune femme est cent fois plus capable que ce Conseiller 'véreux' ou l'enfant-gouverneur. Mais c'est là encore un sujet que Honoka fait taire vivement. À ma tentative d'éclaircir ce point, ma voisine reprend la parole. Le Conseiller souhaiterait vivement que les principes de la République s'appliquent à Fan-Ming, espérant sans doute en prendre la tête, mais la notoriété de Honoka le gêne. La tirade de mon interlocutrice s'achève sur une demande, presque quelque chose d'impératif. Elle ne veut pas que je donne à Tsukiko des raisons supplémentaires de se défier d'elle.

C'est à cet instant que je comprends. J'ai outrepassé mes droits. M'aventurer plus loin dans cette discussion serait inconvenant. Visiblement, elle souhaite mettre fin à cet entretien, et je prends le parti de me plier à sa volonté.

"Je ne suis qu'un instructeur, et pas même de ce monde, Respectable Honoka. Ma voix n'a de toute manière guère de poids dans les affaires de Fan-Ming. Mais n'ayez crainte, je connais mon rang... Je vous suis reconnaissant pour cet échange. Puisse cette nuit vous apporter le repos à toutes deux."

Après un salut militaire, je m'éloigne en direction de ma monture. Tant de choses me sont encore inconnues, notamment dans tout le volet politique de mon peuple. Mais je n'ai pas les ressources pour m'y plonger. Alors que je tente de laisser mes pensées derrière moi, un son commence à s'élever près des feux ynoriens. Un chant en vérité. Des hommes entremêlent leur voix dans notre langue maternelle. Je ne connais pas les paroles, mais l'unisson qu'ils atteignent m'impressionne. La Compagnie Omega est soudée, et pourtant, j'aperçois quelques soldats à la mine sombre. Certains visages me sont familiers. Je les ai aperçus en me dirigeant vers le rempart ouest hier.

Garder le moral est indispensable en ces temps difficiles. Je fouille mon sac, en sortant de quoi faire du thé ynorien. Après avoir emprunté de quoi le préparer, j'en propose sans un mot aux soldats que j'estime en avoir besoin, et bois en leur compagnie. Je ne fais peut-être pas partie de leur formation, mais nous sommes liés malgré tout. Moi aussi, je suis ynorien. Moi aussi, je suis prêt à défendre les nôtres.

~

Au matin, après un second jour de voyage où la tension s'est faite plus forte encore, et alors que nous foulons les plaines enneigées entourant la colonie, un spectacle loin de me réjouir nous accueille.

(Ainsi donc, te voilà de nouveau, Shaam.)

Le Dragon Mauve se dresse devant nos troupes, faisant barrage entre notre position et notre destination. Il invite l'état-major et les aventuriers présents à s'avancer. Méfiant, je me joins néanmoins au groupe. Pour une créature qui a quitté le champ de bataille d'Andel'Ys dans un supposé sale état, il me semble en pleine possession de ses moyens. Sa langue de vipère claque dans l'air, et ses paroles vides résonnent. Il annonce que cette voie est close, que ce qui nous attend est trop puissant pour nous.

Mais ses paroles ne parviennent pas à convaincre qui que ce soit de rebrousser chemin. Le faire serait indigne de notre sang ynorien, et les Pâles ont des comptes à régler avec les troupes d'invasion. Je plisse les yeux. Qu'a donc encore ce reptile derrière la tête ? Ses troupes ont été décimées à Andel'Ys. Cherche-t-il à nous écarter pour se racheter auprès du Seigneur Vallel et conserver son avantageuse position auprès de lui ? Car s'il nous met en garde contre le destin qui nous attend, rien ne parvient à me faire croire qu'il a notre survie à cœur. Pas après tout cela.

Je rive mon regard violet à sa forme. S'il a réussi à me faire douter auparavant, cette incertitude est à présent passée. Je le sais puissant, mais pas stupide. Lothindil est là, et si elle est parvenue à l'écarter une fois, elle peut le refaire. Le combattre nous ferait perdre un temps précieux, et quand bien même il semble seul, je ne serais pas surpris qu'il cache son jeu une nouvelle fois. Malgré moi, j'esquisse un fin sourire, laissant passer un brin de dérision dans mes mots.

"Une mise en garde touchante, Shaam, eût-elle été sincère."

Je tais mes pensées. Il est presque aussi crédible que s'il avait subitement proposé de se joindre à nous pour repousser l'armée noire. Je suis tout de même curieux de connaître ses intentions. Compte-t'il tenter de nous arrêter physiquement ou se tiendra-t'il à l'écart de la bataille ? Ce fourbe lézard mauve demeure un être à la pensée impénétrable.





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Dernière édition par Kiyoheiki le Ven 8 Juil 2016 16:57, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2016 03:47 
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Avant que l’humoran ne puisse répondre, le jeune nécromancien au visage émacié vient s’agenouiller près de nous. Puis, comme s’il pensait avoir autorité sur moi, il me reprocha de l’avoir devancé dans mes interrogations me prévenant de ne plus recommencer. Il ne m’avait jamais impressionné et ce n’était pas plus le cas à présent qu’il n’avait plus que des os. Je le regardai donc de haut et je me contentai de lui faire un sourire moqueur sans commenter. Je n’avais aucunement l’intention de me justifier auprès de cet avorton.
Le fier humoran n’apprécia pas mes commentaires sur la prophétie. Il ne semblait être de ceux qui acceptent les conseils. Et pourtant, ces remarques, je les tenais du maître d’armes et je les considérais comme de sages paroles. Il accepta tout de même de répéter la prophétie. Cette fois je la répétai dans ma tête afin de la mémoriser.

(À l’heure où l’heure où le Sans-Magie sera plus puissant que tous, à l’heure où l’ombre ploiera sous le nombre, à l’heure où les peuples se seront perdus, la mort déferlera sur le monde. Une mort sinistre, une mort sanglante, une mort impitoyable, qui ravagera les landes du Sud au Nord. Une poignée de Mages libres sauront défier l’ombre, à l’aide d’Étrangers. L’astuce les mènera à la victoire sur la mort, mais ils n’auront pas le droit à l’erreur…)

Il nous raconta ensuite avoir parlé au sans visage, nom donné à celui qui nous avait distribué nos sifflets. Avec un peu d’arrogance, il nous précisa que ce titan lui avait expliqué que l’ombre n’était pas Vallel mais la guerre elle-même. Il me parla ensuite des titans. Au tout commencement, Aliéanon n’était habité que par d’immenses monstres nommés les Titans. Ces derniers étaient si grands que le moindre de leur pas faisait trembler le continent tout entier. Représentant chacun un élément, ils se faisaient la guerre constamment. Parmi, ceux-ci, l’un ne faisait la guerre à ses semblables et heureusement il était le plus puissant : le géant d’esprit, puissant colosse de la magie. Attristé par le comportement de ses pairs, il pénétra dans leur tête et les berça un à un jusqu’à ce qu’ils tombent dans un sommeil profond. Aliéanon se développa alors et devint le monde que nous connaissons. Les titans endormis furent recouverts de montagnes, rivières et forêt. Le Titan de l’esprit veillant sur leur sommeil. Il termina en précisant que la guerre risquait de réveiller les titans.

Azra qui avait aussi écouté les explications de Sirat, il confirma avoir entendu semblable histoire. Pour sa part, il souhaitait que les peuples d’Aliéanon s’unissent afin de chasser les envahisseurs. De mon côté, j’écoutais, je réfléchissais, mais je ne dis mot. Trop d’information d’un coup, j’avais besoin de temps pour digérer tout ça.

Azra se leva fit les cents pas avant de proposer une autre solution : Tuer Vallel. Espérant qu’en tuant leur général, les troupes rebrousseraient chemin. Et il ne voyait que lui comme adversaire potentiel.

Abasourdi par ce que je venais d'entendre, je sortis de mon mutisme et regardai Azra:

"Et vous croyez vraiment être à la hauteur de ce Vallel ? Il ne s'agit plus d'un orque muni d'un pique et d'une armure miteuse, mais d'un général d'armée, sans doute d'un guerrier accompli "


Puis m'adressant à l'humoran,

"D'un côté, la guerre réveille les titans. D'un autre, si nous ne faisons rien pour défendre les peuples d'Aliéanon, alors Oaxaca ne va pas s'arrêter et détruire Aliléanon tout entier, comme le dit si bien Azra "

Il fallait trouver une solution, nous avions beaucoup de cartes en main, mais il fallait y faire un tri.

" D'après la prophétie, la petite troupe d'Esserothien et nous même aventuriers de Yuimen peuvent terminer cette guerre... mais il est question d'astuces, et de ruses et non de forces et de combat.".

Je poursuivis tout en réfléchissant tout haut.

"Avant de quitter Andel'ys, Heartless m'a fait part de ses plans, il se dirigeait vers le sud afin de détruire l'autre portail. Fan-Ming ne semble exister que pour exploiter les richesses de ce monde. Il m'est avis que si nous réussissons à redonner la paix sur Aliéanon, nous devrons ensuite détruire le portail de Fan-Ming afin d'empêcher désormais tout étranger, nous y compris, de déranger ces peuples. "


Puis m'adressant encore à mes deux compagnons de cellules:

"Je veux aussi ramener la paix. Mais si le seul moyen est de tuer Vallel, je ne crois pas qu'un seul homme suffira à le vaincre, nous devrons unir nos forces, mettre de côté nos différends, et user de ruses "

Et puis, peut-être que la mort de ce Vallel n'était pas nécessaire, l'humoran semblait en connaître long sur lui.

"Vous qui semblez au fait de beaucoup de choses, que pouvez-vous m'apprendre sur Vallel ?"

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2016 05:57 
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Le squelette et le jeune homme écoutèrent attentivement. Sirat prit un certain plaisir à être enfin entendu. Jusqu'à maintenant les gens avaient eut de cesse que s’obstiner dans leur idée. Le lord nécromant qui était ce genre de personnes à bouger pour pensée, se leva de toute sa stature cachectique et parla distinctement. Frénétique, il s’agitait au gré de ses idées qui ne déplaisaient pas à l’humoran. Oui, il allait falloir rencontrer Vallel. Comment allait-il appréhender cette rencontre si elle avait lieu. Le tuer, sirat resta songeur il en avait eu la possibilité à Ouesseort, mais il s’était raviser. La prophétie n’était pas alors encore réaliser, l’ombre ne recouvrait que partiellement Aliaenon. Mathis lui rétorqua qu’il ne serait pas aisé de tuer un apôtre de la magicienne. Sirat opina du chef, pourtant il voulut apporter quelques détails aux déclarations de ses deux compagnons de cellule. Il regarda la Lyche qui tournait en rond, à la manière d’une marionnette de théâtre.

Il est très puissant, je l’ai déjà constaté. Au vue de ce que j’ai observé au sud, ne pensé même pas reprendre Elscar'Olth. J’ai observé ce monde dans un plan plus… métaphysique on va dire. Je vous voyais vous et vos armés à Andel'Ys, mais j’ai aussi vue une concentration bien plus importante venant des landes noires.

Il se retourna vers Mathis.

Vous, vous trompez jeune Kendran, Vallel n’a pas attaqué les autres communautés d’Aliaenon. Seulement les Esserothéens et pourquoi ?

Il jeta un regard froid sur Glanae.

Car il est lui-même un mage libre et qu’il a été rejeté et banni dans des conditions obscures et sanglante que je suis sur aucun de vos amis ne se sera vantée. Je ne dis pas que son attaque était justifiée, mais que les peuples scellent bien souvent leur destin dans leur crime passé. Du reste ils n’ont attaqué aucun autre peuple. Oaxaca ce fiche de cette planète. A la grande douleur de l’ancien roi d’Elscar'Olth, il a perdu son trône légalement. Nous ne pouvons décider à la place des peuples de cette terre.

Il prit un instant pour organiser ses idées

Nous devrions rencontrer Vallel, je suis d’accord avec Squeletor. Vous et moi, avec deux, trois autres personnes, une délégation. Les hommes de Vallel me respectent, j’ai gagné leur confiance, nous pourrons donc l’approcher et si je lui offre le shaakt en tribut nous pourrons discuter et ouvrir des négociations.

Il joua avec un halo de lumière qui traversait la geôle. Il le parcourait avec sa main ouverte, le traversant de temps à autres.

Nous avons jusqu'à maintenant fait tous ce que voulait Vallel. Il rêvait de voir l’armée quitter Fan-Ming, c’était son plan depuis le début. Personnes n’a essayé de négocier la paix pour ce monde. Que veut-il réellement, passer le portail. Si on lui offre cela, la plus grande partie de son armée si engouffrera. Peut-être que les Esserothéen ont quelques choses qui pourrait lui faire changer d’avis, un artefact puissant. Car mademoiselle… il toisa la jeune rouquine qui était resté silencieuse. Il n’est plus temps de parlé de vengeance, mais de penser à la survie de son peuple.

Il savait que ce qu’il venait de dire, ressemblait a un pavé dans la marre. Un choc qu’il pensait nécessaire mais qui pouvait les retournés contre lui. Le Kendran surtout et Glanae, il pensait le nécromant plus prompt à accepter le fait que la mort faisait partie d’un cycle.

En retour on peut demander tellement de chose, le retrait total de ses troupes par exemple. On doit y réfléchir et en tout cas vous devez prendre en considération que votre venue ici, le but de votre quête n’était peut être pas de sauvé l’Ynorie, mais d’aidé ce monde à ne pas redevenir un champ de bataille stérile.

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2016 10:58 
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Un rougissement vint parer les joues de Loona à son compliment sur ses yeux ; cela avait visiblement suffit pour ne pas la froisser d'avoir eu les yeux vairons dans son rêve. Ou peut-être était-ce le fait d'avoir été dans son rêve qui avait provoqué ce rosissement ? En tout les cas, Alistair était quelque peu satisfait, même s'il ne le montra pas. C'était toujours bon signe sur une femme.

Un coup de sifflet plus tard, ils étaient à Fan-Ming. Ou plutôt devant elle. Car, comme le lui avait promis Xël, le bouclier magique n'était pas levé. Alistair pesta intérieurement face à cet état et se tourna pour observer derrière eux. Et il les vit, les quarante mille peaux vertes, sombre masse dans les plaines Ynoriennes, qui s'avançaient en leur direction. Heureusement, ils étaient bien trop loin pour être une menace directe aux nouveaux arrivants.

Descendant de cheval, Alistair observa de nouveau face à lui, pour observer les quelques soldats qui croisèrent leur lance devant eux. Et Loona et lui n'étaient pas les seuls visés, d'ailleurs. La belle Charis, de nouveau parée de son masque, était là aussi, accompagnée du Cadi Yangin qui avait parlé à l'état major d'Andel'Ys la veille au soir. Et, ayant visiblement recouvré ses forces, Eva était également là, seule sur sa monture magique.

Un soldat prit la parole, leur demandant qui ils étaient, et ce fut le sorcier de feu qui répondit. Ibn Al'Sabbar était son nom – nom qu'Alistair était certain d'oublier dans les plus brefs délais – et il présenta sommairement mais efficacement les trois aventuriers et Loona dans sa lancée. Si la tension se relâcha quelque peu, elle ne disparut cependant pas complètement. Après un bref regard en direction des armées Oaxiennes, le regard de l'Ynorien se porta vers l'Est, d'où une seconde armée, bien plus petite, approchait. Il n'ouvrirait pas les portes avant d'avoir éclairci cela.

« Triman, » murmura l'assassin, reconnaissant l'Ouessien qui dirigeait la troupe.

A ses côtés, une femme qu'il avait déjà aperçue dans le Temple de l'Unique, sans connaître son nom cependant. Et derrière eux, le visage caché par des casques sans visière, armurés d'un métal doré, près de deux cent soldats à l'allure impressionnante les suivait. Mais le plus impressionnant restait les cinq immenses golems fermant la marche.

Ils s'arrêtèrent tous à bonne distance des portes, et seuls les deux cavaliers en tête s'approchèrent d'eux, émissaires de leur armée. Et ce fut d'ailleurs à Alistair qu'ils s'adressèrent. Nagorin répondait à l'appel aux armes, clamant que ces ennemis étaient les leurs comme ceux de Fan-Ming. Les portes s'ouvrirent, et tous pénétrèrent dans la cité.

« Ha ! » fit finalement l'assassin à l'encontre de Triman. « Vous m'avez moqué lorsque je vous ai dit qu'Oaxaca vous trahirait, et pourtant vous voilà, à nos côté, vous dressant contre elle après tous vos beaux discours de paix. »

Son interlocuteur le regarda de ses yeux aveugles, avant de répondre. Les deux hommes ne se portaient visiblement pas dans leur cœur. Il lui répondit que c'était la parole de Naral Shaam contre la sienne, lui qui les avait attaqué sans crier gare, et qu'ils avaient toutes les raisons de croire en l'accord offert par les armées d'Oaxaca. Alistair se para d'un rictus narquois, mais ne répondit pas. La bataille allait bientôt débuter et il y avait beaucoup à faire ; il n'avait pas vraiment de temps à perdre à railler cet homme.

Le premier regard d'Alistair une fois à l'intérieur des murailles se porta à l'endroit de la brèche. Elle avait été bouchée, solidifiée, mais elle serait sans aucun doute la première cible des armées de Vallel. Le premier pan à céder.

( Flammes, vitesse, projection astrale, confusion, explosion, foudre, morts, animaux, pierre, écriture, mains, ) récita-t-il. ( Foudre, c'est ça. )

« Reste près de moi, s'il te plaît, » fit-il à l'attention de Loona. « Je vais avoir besoin de ton aide pour reconnaître tes semblables. »

La belle acquiesça, sans un mot. Après cela, ses yeux cherchèrent une silhouette aux alentours. Quelqu'un en charge, quelqu'un de responsable. Et il trouva finalement ce qu'il cherchait sur les murailles. En compagnie de Xël, un archer qui semblait diriger. Il se dirigea immédiatement vers eux, Loona sur les talons, et, arrivant à leur hauteur, ne perdit pas trop de temps en politesses.

« Alistair, aventurier de Yuimen, » se présenta-t-il, « et voici Loona, Esserothéenne. »

Il avait besoin de prendre les choses en main maintenant, ce n'était qu'en ayant les mains libres lors de la bataille qu'il pourrait prendre les décisions nécessaires. Aussi argumenta-t-il d'entrée de jeu.

« J'étais au côté du Capitaine Hirotoshi à Andel'Ys, c'est ensemble que nous avons repris le cœur de la cité des Hommes-Pâles. Si vous avez besoin de lui parler pour me faire confiance, allez-y, » continua-t-il en sortant la pierre bleue de sa poche. « Il en possède une comme ça, en vous concentrant sur lui vous pouvez lui parler télépathiquement. Mais j'ai besoin de connaître nos plans d'action. Par ailleurs, avez-vous prévu quoique ce soit concernant la brèche de la muraille ? C'est le point faible de ce siège, si elle est percée il se transformera en bataille ouverte, et on ne peut absolument pas gagner cela. »

Il laissa un petit temps de pause avant d'exposer son propre plan.

« Nous ne vaincrons pas l'armée de Vallel par des flamberges, il nous faut user de la magie pour vaincre. Voici mon idée : creusez une tranchée devant la brèche. Elle n'a pas besoin d'être profonde, mais il faut qu'elle soit assez large pour ne pas pouvoir être enjambée ou sautée, et qu'elle soit assez longue pour ne pas pouvoir être contournée, rejoignant les murs sains de la muraille de part et d'autre. Puis il faut remplir cette tranchée d'eau. Peu importe comment, demandez à vos hommes d'y pisser dès qu'ils ont une envie, mais il faut que les garzoks qui approcheront cette brèche aient les pieds dans l'eau. Il y a un Esserothéen ici qui manipule la foudre : si nous lui demandons d'électriser cette tranchée pendant qu'elle est remplie de nos ennemis, ils tomberont comme des mouches. Une fois qu'une marée de cadavres sera devant celle-ci, il sera beaucoup plus compliqué pour eux d'en approcher à un nombre assez important pour attaquer la brèche. Ils devront alors soit les laisser là, soit retirer les cadavres pendant l'un de leurs replis, nous laissant le champs libre pour recommencer. Mais les armées de Vallel seront bientôt là, si nous voulons faire cela et finir à temps, il faut mobiliser des hommes dès maintenant, et en nombre. »

Son plan avait été exposé, il ne restait plus qu'à attendre le verdict. Cet homme avait-il l'autorité nécessaire pour ordonner une telle chose ? Avait-il déjà prévu autre chose pour cette brèche sommairement colmatée ?



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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2016 19:23 
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Mathis mettait en doute la capacité d'Azra à vaincre Vallel, et il n'était pas le seul... Il se lança dans une explication d'un plan monté par lui et un certain Heartless : ils voulaient détruire les fluides pour empêcher tout contact avec Yuimen. Arek marmonna avec fatalisme et le nécromancien précisa tout haut ce que la faera lui avait déjà dit tout bas :

« Et vous avez un moyen de détruire les grosses boules lumineuses ? Un fluide spatial n'est qu'un tunnel entre deux mondes. Pire, un tunnel sans parois. Il n'y a rien à détruire. Vous pouvez au mieux boucher les issus, mais si quelqu'un veut vraiment passer, il n'aura qu'à les dégager. Alors qu'allez-vous faire ? Effondrer toute la ville ? Impossible sans une magie assez puissante pour réveiller ces... titans. »

L'humoran, de son côté, raconta la rancœur de Vallel envers Esseroth, semblant y trouver une bonne excuse et rappelant qu'il n'avait attaqué aucune autre cité. Il précisa qu'il était temps de négocier la paix, peut-être avec les esserothiens. Il affirmait également que leur « but » n'était pas de sauver l'Ynorie mais ce monde. Cela fit rire la liche :

« Mon but en venant ici était d'assister l'armée d'Oaxaca. Puis, j'ai pris fait et cause pour les peuples d'ici. Pire, j'ai appris l'importance pour Phaïtos que la guerre ne sévisse pas trop sur Yuimen, afin de ne pas surpeupler les enfers... Laisser passer l'armée de Vallel est pour moi inacceptable... mais je souffrirais horriblement de voir ce monde détruit. »

Il reprécisa ensuite à Mathis :

« Encore une fois, Vallel peut contrôler la chaire. J'ignore en quoi, mais il pourrait peut-être vous faire fondre d'une pensée ! Je ne prétends pas être assez fort pour le vaincre... mais je suis le seul à pouvoir échapper à son arme principale. »

Puis, il se tourna vers l'humoran :

« Pourquoi voulez-vous le shaakt ? A-t-il de la valeur ? Si oui, cela pourrait-être un bon moyen d'engager les négociations... mais gare à ne pas sacrifier trop d'alliés. Quoique vous en pensiez, j'ai vu assez des massacres perpétrés par Vallel et ses sbires pour ne pas me laisser berner par ses pseudo-excuses. Je maintiens que ces négociations, si elles peuvent être tentées, risquent fort de ne mener à rien, après tout, il est en position de force, et qu'il faut se tenir prêt à l'assassiner. »

Pendant ce temps, Xël l'informa par la pierre que le conseillé viendrait bientôt les chercher et que le bouclier serait désactivé avant la bataille. Il l'en remercia intérieurement.

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Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2016 22:14 
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Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Je saute en selle, et fonce en direction des troupes dont le départ a été donné. Silencieuse, je laisse Harniän suivre les chenilles géantes qu'il hume manifestement très curieux. Pour ma part, je suis pensive. Que pourrait-on faire contre l'armée de Vallel. Il est attendu que l'armée que nous avons détruite n'était qu'une diversion, et je m'attends, inquiète, à une armée bien plus grosse encore. Qu'allons-nous pouvoir faire ? Quelqu'un a-t-il prévu la défense à Fan-Ming ? A quel type d'ennemis devrons-nous faire face ? Je n'ai pas vu de mages, ni de troupes déformées propre à Vallel dans les troupes de Naral Shaam. Les troupes étaient somme toute classiques : des sektegs archers, des combattants à pied Garzoks, des loups montés. La seule exception étaient les géants. J'espère que les nouvelles troupes ne seront pas très différentes.

Nous marchons, à un rythme convenable pour une armée, tandis que mes questions tournent et retournent dans ma tête, sans réponses à y apporter. La seule idée qui me vient à l'esprit est celle qui fait suite à un plan dingue opéré à Verloa, celui d'un golem de plantes enflammés semant le chaos dans un camp oaxien pour y récupérer nos cartes. Une boule de feu, voilà ce qui pourrait être idéalisé, et qui pourrait semer le doute dans le camp ennemi. Il me faudrait de quoi me protéger du feu, et aucun de mes sorts ne me permettraient cela. A l'époque, Lillith, le mage de glace, m'avait protégé du feu de Fizold, le pyromancien. Mais ici, je n'ai pas de cryomancien sous la main...

(Il faudrait pouvoir se changer en statue...)
(En quoi ?!?)

Je hurle mentalement, c'est quoi encore cette idée de gros taré que ma faera est capable de me sortir de nulle part ?

(Ouais, une gange de pierre tout autour de toi. Ca va être nickel pour éviter le feu.)
(Attends, c'est un truc trop risqué, là. Je respire comment ?)
(Une bulle d'air, toute simple.)

L'idée est tenante, mais avec la magie de ce monde, je me méfie, mais vraiment. Je tenterais le sort ce soir, au calme. En attendant, il faut trouver un autre plan, une autre idée,...

Astinor enchaîne avec une idée un peu folle.

(Hey, des lampes à huiles à balancer sur l'ennemi, ça s'rait bien non ?)
(Genre ?)
(Une boule de terre fine, de l'huile à lampe, une mèche enflammée. Ca doit démonter non ?)
(Ca pourrait être moins dangereux. Il me faudrait de l'huile à lampe en plus ou d'autres graisses d'ailleurs.)
(Les harpies pourrait les larguer !)
(Faudrait en parler à Sheela, je pense que c'est elle qui les dirigera.)
(Je vais aller la voir.)

Reprenant la bride de mon cher cheval, je me dirige vers la tête de l'armée Pâle, sous les regards peu amicaux de certains, poussant ma vitesse pour retrouver les chefs de l'armée. Je finis par mettre la main sur la Reine et sur Astidenix...

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Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 1 Juil 2016 04:26 
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Emprisonnés dans cette cellule tout de même confortable, nous bénéficions de temps considérable pour mettre au point un plan. Bien que nous soyons très différents les uns des autres, nous partagions un même point de vue, réaliser la prophétie et sauve Aliéanon.

Alors que Glanaë restait dans son coin. L’humoran nous offrit généreusement les informations dont il disposait. Tout comme je l’avais supposé, Vallel était très puissant. Mais contrairement à ce que je pensais, il n’avait pas attaqué tout Aliéanon, mais seulement Esseroth. En fait, il agissait par vengeance, car étant né sans magie, les esserothiens avaient décimé sa famille et l’avaient banni de leur cité. Il nous suggéra ensuite de rencontrer Vallel et lui proposer un marché plutôt que de tenter de le tuer. L’humoran bénéficiait de leur confiance, il pourrait entamer les négociations et lui proposer le prétentieux Endar comme monnaie d’échange.

Il pointa alors Glanaë accusant ouvertement son peuple. Même si je savais que la jeune femme me tenait rancune pour le sacrifice des orques, je pris tout de même sa défense.

« Il arrive à tous les peuples de faire des erreurs, même si l’intention est bonne. Vous devez pardonner à Glanaë et pardonner à son peuple. De toute façon, on ne peut retourner en arrière, le mal est fait et Vallel se venge. »


Puis je regardai à mon tour Glanaë :

« Si vous avez une information qui pourrait nous être utile, n’hésitez pas à nous la dévoiler et faites-moi confiance malgré tout. Notre but est le même, sauver Aliéanon. »


Azra prit la parole à son tour et exprima ses réticences au plan de détruire les fluides. Il était à son avis impossible d’y arriver. Il m’expliqua que le fluide spatial n’était qu’un tunnel entre deux lieux, on ne pouvait le détruire. On pouvait seulement y bloquer l’accès qui tôt ou tard serait à nouveau dégagé. Puis le nécromant précisa que s’il croyait pouvoir vaincre Vallel c’était tout simplement parce que ce dernier pouvait contrôler la chair. Force était de constater qu’Azra n’en possédait plus.

« Je veux aussi sauver Aliéanon. J’approuve votre plan de tenter de négocier avec Vallel. Cela est préférable que de risquer de réveiller les titans par la guerre. Mais tout comme Azra je me demande pourquoi Endar pourrait être une prime suffisante pour Vallel et pourquoi le bouclier ne doit pas être désactivé. »

Sirat et Azra eurent à peine le temps de répondre à mes questions que j’entendis le bruit d’une clé que l’on tourne dans la serrure. Je fis donc signe à mes compagnons de se taire, guettant avec méfiance ce qui allait arriver. La porte s’ouvrit sans bruit et c’est le conseiller Tsukiko qui entra dans la cellule, nullement accompagné. Il referma la porte derrière lui avant de nous regarder gravement. Pensif, il ne comprenait pas ce qui nous avait poussés à revenir.

« Moi, la sorcière d’Esseroth et Azra revenons d’Andel’Ys où nous avons combattus fièrement contre orques et gobelins, auprès du capitaine Hirotoshi. Ce dernier, nous a même confier des hommes sous nos ordres. Andel’Ys ayant été remis à ses habitants. Nous sommes revenus ici afin d’aider Fan-Ming contre l’envahisseur qui arrive. »

Je m’arrêtai un petit moment, jetant un coup d’œil à mes acolytes avant de poursuivre.

« Sirat l’humoran que vous traitez de traître pourrait négocier avec Vallel afin de cesser la guerre et de sauver Aliéanon. Moi, Azra et Sirat sommes prêts à nous investir dans ce plan afin de faire cesser les hostilités et préserver Fan-Ming. »

Je n’avais cessé de le regarder tout au long de mon discours, cherchant en vain de déchiffrer l’expression de son visage.


« Cessez de nous considérer comme traîtres et écoutez ce que Azra et Sirat ont à vous dire. »


Cela dit, je laissai mes compagnons expliquer notre plan et demander Endar en rançon.


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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 1 Juil 2016 07:25 
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La carcasse fantomatique envelopper dans sa robe de prêtre noire aux reflets améthyste continua de s'agiter avec le jeune Kendran à la chevelure doré. Ils formaient un duo burlesque se rendant coup pour coup. Mais de leur duel fratricide émanait cependant l'idée commune de constituer une délégation pour parler à Vallel. Seule inconnue de l'équation la demande de l'humoran d'emmener Endar en tant qu'otage.
Sirat haussa les épaules, un air amusé sur le bord des lèvres.

Vallel veut la mort du shaakt, c'est jamais bien vue d'arriver les mains vide.

Il n'eut pas le temps de savourer son trait d'humour, qu'un cliquetis se fit entendre dans la serrure de la porte en bois. Celle-ci grinça et racla le sol pour laisser apparaitre un homme élancé et athlétique. L'Ynorien en tenue noire et ornée de dorure referma la porte derrière lui. Il était seul devant les quatre prisonniers. Soit l'homme bluffait soit il était sur de sa force, dans tous les cas, il interpella le zélote dans son attitude. Son regard luisait d'un air grave et scrutait fermement les hommes qu'il considérait comme traitre. Ses cheveux fins ornaient un visage délicat et raffiné. Sirat fronça les sourcils, non pas parce que Mathis défendait leur cause, mais, car l'homme qui semblait important lui rappelait quelqu'un... Vallel. Il y avait une étrange ressemblance entre les deux et celle-ci si insignifiante soit elle commençait dés lors à obsédé l'humoran. Finalement, Mathis lui offrit la parole et il lui fallut quelques secondes pour réorganiser ses idées.

Je peux approcher Vallel, il m'écoutera si je lui offre le shaakt. Un mal plus puissant encore menace ce monde, votre cité et votre garnison, mais vous le savez déjà peut-être vous n'êtes pas dupe et cette colonie à bien une utilité obscure à nos yeux d'aventuriers. Laissez nous aller le voir, dans le pire des cas, vous gagnerez un peu de temps pour vos défenses. Par contre, il y a quelque chose qui bloque la magie et croyez moi, vous devez le maintenir. La magie est instable et elle peut réveiller bien pire que Vallel.

Il continuait de fixer cet homme qu'il n'avait jamais rencontré et pourtant si familier. Il se garda cependant ses spéculations pour lui. Il devait revoir Vallel avant pour en être sûr.

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 1 Juil 2016 08:04 
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Nos chevaux ailés nous déposent devant les portes de la cité où les gardes croisent instantanément leurs lances en appelant un sergent. Ce dernier nous observe, comme s’il jugeait de la menace potentielle que nous représentons pour la cité de Fan-Ming.

Lorsqu’il nous demande de décliner nos identités, c’est le sorcier Al’Sabbar qui prend la parole, déclinant son identité ainsi que la nôtre, annonçant que nous sommes venus joindre nos forces aux leurs après avoir mis en déroute l’armée ennemie.

Le sergent semble accepter les propos du sorcier car il nous annonce que la bataille est proche, indiquant la plaine au sud, recouverte de neige. Je plisse les yeux en tentant de distinguer ce qu’il s’y trouve et écarquille les yeux lorsque je comprends que les petites taches noires que je vois se profiler à l’horizon sont autant de petits soldats venus assaillir la cité.

- Tant que ça… soufflé-je. Par tous les dieux…

Le sergent, néanmoins, refuse de nous laisser entrer tout de suite en désignant une troupe qui arrive vers nous. Ma main se porte automatiquement à mon épée tandis que je ressers ma prise sur le sceptre, prête à combattre. Sont-ce des éclaireurs ? Alors qu’ils approchent, j’ai la surprise de constater qu’ils ont tous les yeux bandés, menés par un homme blond qui semble pourvu de cornes et d’une femme rousse tout de ferraille vêtue. Si je n’ai jamais vu ces personnes, l’attirail m’est néanmoins familier, me rappelant celui de Belliand. Se pourrait-il que ces êtres soient, comme lui, d’Ouesseort ? Je ne tarderai pas à le savoir, mais je ne départi pas de ma main sur mon sabre, d’autant plus en avisant les cinq silhouettes gigantesques qui les accompagnent. De près de trois mètres de haut, ils semblent faits de pierre et mus par magie. Ils ne sont pas sans me faire penser aux géants que j’ai combattu à Andel’Ys et je frémis à ce souvenir.

La troupe s’arrêtent et les deux cavaliers de tête se détachèrent du groupe pour permettre à l’homme de s’adresser à Alistair qui murmure le nom de « Triman ». Il annonce que Nagorin répond à l’appel aux armes car les troupes que nous avons devant les portes de Fan-Ming sont autant nos ennemis que les leurs. Ils seront heureux de nous apporter leur aide. Je me détends, relâchant la pression que j’exerçais sur mon épée. Alistair, néanmoins, lui réponds froidement qu’il leur avait bien dit qu’Oaxaca les trahirait. Manifestement ces hommes ne s’apprécient guère.

Le sergent, quant à lui, ordonne l’ouverture des portes. A l’intérieur de la cité, nous avons affaire à une cohue de soldats à la recherche d’une troupe et d’un poste qui leur serait attribuée. Al’Sabbar s’approche des siens, les Cadi Yangin déjà présent et, non loin, j’avise de la présence de Belliand et de Zaria. J’esquisse un sourire en les voyant, me précipitant dans leur direction.

- Zaria ! J’ai l’impression que tant de temps a passé depuis notre dernière rencontre ! Je suis heureuse de te voir ici. Seigneur Belliand, bienvenue à Fan-Ming, merci de nous apporter votre aide. Des personnes aux yeux masqués sont entrés en même temps que nous, annonçant venir de Nagorin, sont-ils des vôtres ?

Je me souviens l’avoir entendu dire qu’il n’avait pas « vu » les siens depuis bien, bien longtemps.

- Savez-vous qui est en charge ici ? Nous pouvons venir en aide aux préparations, j’ai quelques idées qui me viennent de mon peuple pour les ralentir.

Je me tourne vers les Cadi Yangin.

- Honorables Cadi Yangin, je vous remercie d'être venue, votre présente pourrait changer beaucoup de choses.

(580 mots)

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 1 Juil 2016 15:02 
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Si les paroles de l'humoran ne lui étaient guère étrangères par ses provocations outrancières, les répliques de la liche et de l'humain l'agacèrent prodigieusement. De nouveau le shaakt écoutait les mêmes poncifs que son peuple supportait depuis plusieurs siècles voire un millénaire. En effet, les shaakts étaient fourbes de par leur mode de vie à Khonfas ou à Caix Imoros et sans nul doute Endar était le plus fourbe de tous pour tenter de parvenir par tous les moyens à ses fins, cependant il tenait particulièrement aux peuples de l'Aliaénon, en particulier aux géants de glace, songeant que pour la première fois dans son existence ces peuples ne méritaient ni la mort ni l'esclavage. Le shaakt voyait également en eux un moyen de parvenir à ses fins, de rétablir la loi du plus fort à Khonfas et de se débarrasser de ses ennemies de toujours.

Il se tourna tout d'abord en direction de son ennemi de toujours qui avait failli le tuer déjà deux fois.

- Les aider face aux titans ? Ne me fais pas rire, ce n'est pas moi qui avait pour ordre de tuer tous les survivants d'Esseroth ! Tu as peut-être un lien particulier avec le titan de magie, cependant tu n'as aucun lien avec les peuples de l'Aliaénon contrairement à moi, je ne t'ai jamais vu venir aider un seul peuple et je ne t'ai pas attendu pour me renseigner sur les titans.

Il se tourna ensuite en direction des deux autres aventuriers.

- Je n'ai aucun désir à régir les misérables bastions humains, mon unique envie est de renforcer ma cité natale, Khonfas et de la débarrasser des matriarches inutiles qui l'occupent et l'affaiblissent. La guerre approche et nous devons tous nous demander pourquoi nous nous battons. Pour ma part, je me bats pour un Aliaénon libre du joug de Vallel et des Ynoriens.

C'est à ce moment là que le sergent lui rétorqua d'une voix sévère qu'il n'avait aucun ordre à recevoir d'un shaakt et qu'il ne devait son passage que parce qu'il avait sauvé le gouverneur. D'une voix basse et chargée de fiel, il lui répondit:

- Sans doute n'avez-vous pas d'ordre à recevoir de moi, sergent. Cependant, demandez-vous ce soir pourquoi le gouverneur a été aussi facilement enlevé alors que j'avais demandé au Conseiller d'augmenter sa garde à sa porte depuis le début.

Le gouverneur ne tarda pas à s'impatienter et ne réagit ni aux propos de l'humoran ni à sa proposition. C'est alors qu'un garde posa sa main sur son bras et lui demanda de baisser son arme, ce qu'il fit rapidement, avant de pouvoir les mener à Tsukiko.

Pendant le trajet, le shaakt profita de la quiétude des lieux, seulement perturbée par le crissement de leurs pas sur le manteau neigeux. Atteignant finalement la cour du palais, le garde les y laissa et Tsukiko ne tarda pas à se montrer, affichant un air grave lorsque le gouverneur se jeta dans ses bras. Endar plissa les yeux d'un air soupçonneux et songea que malgré le discours plein de remerciement et empli d'une promesse de récompense, cela sonnait étrangement faux dans sa bouche.

(Il devient dangereux, devrais-je le tuer ? Non, il pourrait toujours nous servir le moment venu).

Se dirigeant dans ses appartements, il entreprit d'entreposer son armure sur un mannequin prévu à cet effet et déposa ses armes sur la table avant de pouvoir enfin profiter d'un sommeil bien mérité.

Endar venait de se réveiller depuis un bon moment lorsqu'il entendit le son d'une cloche accompagné bien vite par la voix d'un crieur public qui annonça que les armées ennemis avaient été aperçues au loin et se dirigeaient vers la cité. Reposé de la nuit passé, il sortit deux lettres couvertes d'ordres venant de Khonfas, l'une provenant du chef de la rébellion shaakt lui demandant de s'infiltrer auprès des Ynoriens afin de découvrir ce nouveau monde et l'autre portant le sceau de la grande matriarche de Khonfas, leur reine "bien aimée", qui lui demandait d'obéir à la résistance afin par la suite de les démasquer en échange de son soutien pour son anoblissement. De nouveau, son rôle d'agent double lui apparut avec clarté alors même qu'il avait joué ce petit jeu ici même sur les terres d'Aliaénon. Il enfila de nouveau son armure de glace et remit à sa ceinture, le fourreau contenant le sabre du défunt intendant de Vallel ainsi que son carquois avant de mettre en bandoulière son arc, offrande des Ouessiens lors de sa venue à Nagorin.

Sortant de ses appartements, il longea la rue principale de Fan-Ming presque en courant afin d'atteindre les murailles. Les Ynoriens étaient déjà en pleine activité, de véritables fourmis qui fourmillaient tout autour de la place-forte pour organiser une défense parfaite contre les troupes nombreuses de Vallel. Il n'adressa pas la parole aux soldats qui, de toute manière le considéraient comme un étranger, il en était un de toute manière puisqu'il n'était pas Ynorien mais un shaakt, ennemi de tous les peuples jusqu'à la fin des temps. Montant dans une des tours de garde, il apprécia l'étendue noire telle une vague qui allait bientôt s'abattre sur eux, une déferlante que même ces murs allaient avoir du mal à retenir. De toute manière, il songeait que des défenses devaient être érigés à l'intérieur de la cité afin de pouvoir lutter plus efficacement contre l'armée de Vallel en l'obligeant d'emprunter des voies plus étroites pour elle. C'est alors qu'il vit des aventuriers revenir de leur périple ainsi qu'une troupe conséquente menée par deux personnes qu'il connaissait bien. Il descendit en vitesse alors que Triman et la prêtresse franchissait le seuil de la porte, accompagnés par une troupe de fantassins lourdement armurés d'un métal doré et aux casques cachant leurs yeux tandis que des cinq golems suivaient paisiblement l'armée. Il alla à leur rencontre.

- Triman, prêtresse Amaya, je suis ravi que vous nous rejoignez pour cette bataille finale. Nous avons une fois écouté les paroles sordides de nos ennemis d'aujourd'hui mais à présent nous sommes tous unis. Me laisseriez-vous combattre à vos côtés ? Je ne suis qu'un étranger pour les Ynoriens de Fan-Ming.J'espère à la fin de cette bataille que je pourrais vous aider à reconstruire Ouessort. Votre peuple a assez souffert et mérite amplement de pouvoir à nouveau étudier la magie en toute quiétude.

Le vieillard dans sa tour d'ivoire et lui-même avaient servi Vallel et en avaient payé le prix, les Ouessiens plus que le shaakt d'ailleurs. Il espérait nouer une alliance plus solide à présent avec les Ouessiens, peuple du savoir magique.

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 1 Juil 2016 16:20 
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Avant de descendre offrir mon aide aux hommes, je croise un Yuiménien qui monte quatre à quatre les marches, suivie d'une dame pour aller s'adresser au capitaine lui proposant de creuser une immense tranchée pour la remplir d'eau.

Je m'arrête dans ma descente pour y répondre :

" Inutile d'épuiser tous les hommes à creuser un trou jusqu'à en avoir des ampoules pleins les mains. Il y a déjà quelque chose de prévu pour cette brèche, elle sera bouchée par la magie de Fin', un mage Esserothien dès que le bouclier anti magie sera levé. Mais je crois qu'il y a un mage qui peut générer de l'eau, il pourra peut-être faire une patinoire devant la brèche, se sera toujours marrant de voir des Garzoks se casser la gueule. "

On pourrait croire que je dis ça pour plaisanter, mais non, pas du tout, je suis très sérieux. Je descends ensuite les marches après un clin d'œil et un sourire à la femme qui l'accompagne.

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 Sujet du message: Re: Fan-Ming (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 1 Juil 2016 18:31 
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-Blabla deux jours de voyage légèrement en solo (flashback et compagnie)

- A destination est face à Naral, s'approche de ce dernier pour lui dire :

" Naral, j'ai vu ce dont vous étiez capable quand vous avez obtenus vos pouvoirs au Bagne. Je ne sais pas ce que vous faites dans le camp d'Oaxaca, ce que vous attendez de cette collaboration, mais vous auriez tellement plus à gagner à nous laisser passer et pourquoi pas...vous battre à nos côtés. Voyez-y une réelle occasion de tester vos pouvoirs. Contre un ennemi en surnombre, vous aurez de multiples occasion de vous déchaîner et de vous amuser...Et puis, a vaincre sans péril..."


[Désolé pour le post squelette, j'ai vraiment pas pu trouver le temps, et je ne suis pas là du w-e. Je m'occupe de le rédiger correctement dès lundi.]

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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