Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27 Messages: 39606
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Plaines Ynoriennes – Sud. Si le fracas des armes était l’apanage de la guerre, ce fut l’éclat de la magie qui fut déterminant dans les actions entreprises, cette fois. Des magies venant de toutes parts, puissantes, lumineuses, dévastatrices ou sombres comme la mort.
Certaines, à l’image de celle de Kiyoheïki, se firent plus discrètes, quoiqu’efficace en plein, lorsque la lumière issue de ses mains alla régénérer la jambe meurtrie de son canasson blessé, retissant les chairs et lui redonnant force et vigueur. Il se mit debout lentement, mais fermement, prêt à nouveau à accueillir son cavalier pour l’emmener, encore et toujours, dans cette sordide bataille, cette épique bataille, cette guerre aussi héroïque que meurtrière. Mais il semblait écrit qu’il ne parviendrait pas à régir ses plans comme prévu : La bête ignoble, féroce qui l’avait pris pour cible ne le laissa pas monter sur Ganko. De ses pattes monstrueuses pourvues de griffes immenses, elle frappa le corps frêle du milicien honorable, qui s’en alla à son tour rouler dans la neige avec force. Bringuebalé sans volonté, il eut cependant la chance, quoique meurtris par le choc, de n’être pas entaillé par les armes naturelles de cet ennemi cauchemardesque, qui déjà se ruait vers lui, prêt à enchainer d’autres coups qui amèneraient, si le semi-elfe continuait à l’ignorer, à un trépas douloureux. Un duel commençait, auquel il ne pourrait décidément pas échapper.
Son cheval, comme attiré par ses semblables, se mêla à la diversion qu’il dirigeait pour aller protéger les archers pâles. Les horreurs de Vallel se ruaient vers ceux-ci, et les cavaliers ayant distrait les dogues défunts se faisaient un mur protecteur contre ces ignominies de chairs torturées, pour certaines déjà lardées des flèches pâles et elfiques, mais marchant toujours avec ferveur.
Une autre magie s’était faite bien moins discrète, bien plus éblouissante, forte et battante. Celle de Karz, qui usa de ses pouvoirs curatifs d’une manière à laquelle lui-même il ne s’attendait pas. Car Naral était certes un Dragon, mais pas n’importe lequel. Un dragon mauve, qui maniait la plus sombre des magies. Là où il avait sans doute cru à un assaut physique du lézard volant, ce fut un rayon violent intense sortant de la bouche du saurien comme s’il crachait la mort elle-même qui vint frapper ce duo volant. Et le contact entre la magie de soin et celle de mort fut… éclatant. Un duel intense, à la puissance inattendue. Karz dût malgré lui dans ses réserves pour maintenir ce qui se mua presque en bouclier de lumière pour protéger sa royale porteuse, éblouissant de par sa pureté, illuminant tout le champ de bataille comme un soleil nouveau, une étoile native. Et le rayon mauve qui tentait d’y pénétrer, usant l’énergie du protecteur plutôt que la vie de la noble harpie qui tentait de maintenir un vol correct malgré le cataclysme.
Une autre magie, plus puissante encore, interrompit ce duel et assombrit la plaine de sa menace destructrice. Lothindil, rudement blessée par les traits ennemis, usa de toute sa puissance pour frapper la terre, son élément, afin qu’elle lui obéisse. Et elle le fit sans commune mesure. Plusieurs sillons partirent en étoile de sa position, irradiant autour de son être en crevassant la terre, la soulevant du sol par monceaux, ébranlant les gobelins qui lui faisaient face et qui, un instant, avaient hésité. Un instant de trop. Un instant qui allait leur coûter la vie. Car après s’être soulevée à plusieurs mètres de hauteur, les emportant et les faisant choir, les bousculant sans pitié, elle s’abattit sur eux, terrible, en un immense tremblement qui résonna sur la plaine comme une sourde menace. Aucun ne survécut, et l’onde magique s’amplifia jusqu’à ensevelir une partie de l’infanterie garzok. Une hécatombe, une action héroïque en plein, chaotique et destructrice, sans pitié pour la vie de ces peaux-vertes. Une action terrible de Lothindil, qui lui fut également fatale. Prise dans son propre tourment, victime de son propre élément, elle se fit tout autant balloter par la terre qui giclait et tremblait, hors de son contrôle, animée par son immense puissance magique. Elle se fit à moitié ensevelir, son corps brisé par la terre pesant sur elle, malgré ses précautions. Corps brisé, la double âme mêlée d’Astinor et de Lothindil sortit de cette carcasse qui ne vivait désormais plus, dont seule la main au bandeau de Sarya sortait encore de terre. Celle qui d’un poing rageur avait tout débuté.
À cette tourmente qui ne cessait pas, faisant trembler la terre en un séisme continu qui mêlait terre et neige en un chaos de boue mouvante, un cri se substitua. Terrible et sombre, haineux. Celui de Naral Shaam, le Dragon Mauve, qui cessa son sort de mort pour faire un vif demi-tour, volant au-dessus de la tourmente de terre comme pour en admirer, défait, les lourdes conséquences. Karz put enfin se relâcher, essoufflé, suant, laissant la cure magique aider Sheeala. Mais la magie du saurien était sombre, et la harpie ne semblait pas dans son meilleur état. Planant plus que volant, elle dut se résoudre à se poser sur la plaine enneigée, à l’orée de ce trouble de terre mouvante. Faible, elle s’allongea sur le sol, percée des traits gobelins, victime de l’ombre violette, et elle ferma les yeux, inconsciente. Sa poitrine se soulevait toujours, péniblement. Elle vivait, grâce à Karz. Mais pour combien de temps ? Rien n’était sûr, à cet endroit où la menace du tremblement de terre pouvait encore se répandre, s’étendre et prendre de l’ampleur, comme la colère de Yuimen lui-même venue d’une autre planète. Et que dire, désormais, des deux armées de fantassins qui avançaient vers le centre de la plaine pour rejoindre les troupes elfes et, à terme, les défaire par leur surnombre ? Astidenix sembla en prendre conscience, au même titre que Heartless. Dans la bataille, il hurla :
« La Reine ! Protégez la Reine ! »
Sa charge de cavalerie, au lieu de briser les orques, dévia de sa course pour aller fracasser les restes des chevaucheurs de sangliers ennemis. Parallèlement, la charge menée par Heartless fit de même. La rencontre fut rude, brutale. Les chevaux flanquant les gobelins eurent un avantage certain qui fut meurtrier pour ces derniers. Mus par le courage de leurs généraux, ils se lancèrent corps et âme dans la bataille, réduisant à néant le moindre chevaucheur, la moindre monture à défenses. Il n’en resta bientôt plus du tout, à l’image de celui que le pirate empala littéralement au sol, le clouant de son arme dans la neige en lui amenant une mort sans agonie.
Ce massacre perpétré, ils reformèrent la ligne car déjà, la menace des garzoks se fit sentir. Ils arrivaient, et il leur faudrait faire face. Les deux charges majeures et les troupes elfes et ynoriennes contre les garzoks, et les cavaleries de diversion et les archers et infanteries pâles contre les horreurs de Vallel, horribles et menaçantes. Plus la menace, omniprésente, de ce séisme incontrôlable qui flirtait déjà avec Karz, posé non loin de la Reine Pâle.
Mais toute cette magie accumulée en un seul endroit, à un seul instant n’allait pas rester sans conséquence. L’épée de Cristal que Lothindil avait plantée en terre s’était mise à luire. À luire d’une lueur bleutée semblable à celle des cristaux de vision, peuplant le sous-sol d’Aliaénon. Une lueur qui sembla se répandre dans le sous-sol, et qui stria par une transparence inattendue la neige d’éclairs bleutés qui se transmirent sur toute la plaine, du sud au nord, avec une vivacité terrible. Une vivacité… vivante. La magie de l’endroit avait été touchée, irrémédiablement, et des tréfonds de la terre, un sombre grognement, sourd et omniprésent, se fit entendre, tel une trompe immense soufflant dans un gouffre lointain. Car sous les plaines, un être ancestral terrible, cauchemar des temps anciens, avait entendu l’appel de la magie, et s’éveillait d’un long sommeil… Plaines Ynoriennes – Armée de Vallel. Sirat, au terme de sa progression parmi les troupes serrées de Vallel, finit par s’approcher, parmi une unité de près de deux-mille piquiers garzoks, d’une partie de la muraille de Fan-Ming. Il se rendit vite compte du but de cette unité : de nombreuses hautes et longues échelles robustes étaient portées par les piquiers, en sus de leur arme, pour pouvoir escalader les murs et trouer les défenses ennemies. Ils étaient précédés d’une grosse vingtaine de rats géants, immondes et modifiés, sur chacun duquel six guerriers garzoks surarmés étaient juchés. Un des piquiers voyant bien qu’il ne faisait pas partie de sa compagnie lui grogna :
« Hey, toi. T’as l’air balèze. T’es celui qui chante, hein ? T’as pas envie d’faire partie d’la première charge ? Ben prends la place d’un chevaucheur de Rat, les gars ils demandent que ça. »
Une proposition comme une autre, qui comportait sans nul doute sa part de risque. Peut-être préférerait-il grimper sur les murs via l’une de ces nombreuses échelles de métal, ou via l’une des deux tours de siège chargées de garzoks qui cernaient son unité.
Mais les orques étaient nerveux, et les nombreuses zébrures bleutées filtrant de la neige sous leurs pars y était sans doute pour quelque chose, tout comme le grondement sombre qui s’était mis à rugir des entrailles de la terre. Fan-Ming.Zone 1A : Haut des portes. (Alistair)Le compte était fait, maintenant. Accompagneraient Alistair dans la sauvegarde de la porte Glanaë, Gleen, Loona, Eligor, Feerale et les quatre Cafi Yangin. Feerale et Eligor opinèrent du chef lorsqu’Alistair leur décrivit l’usage de leurs pouvoirs respectifs, et allèrent se positionner. Le capitaine de siège répondit à ses précisions.
« Les catapultes s’occuperont de ce dont elles peuvent s’occuper. Elles n’ont pas énormément de portée, et font des dégâts en zone. Nous viserons principalement les béliers et catapultes qui viendront se fourrer devant la porte. Et les tours, oui, si elles s’approchent suffisamment. »
Le Cadi Yangin qui lui avait répondu remit le couvert.
« Nous pourrons faire fondre la neige, oui, si cette barrière magique empêchant nos sorts est baissée. »
Et en dernier, le capitaine Kuni répondit à la question d’Alistair, après que Loona et Gleen aient attesté le plan de ce dernier :
« Comment ? Vous n’êtes pas au courant ? Oranan subit actuellement un assaut d’Oaxaca. Elle ne peut nous venir en aide. »
La réponse laissa un blanc, et tous les yeux se tournèrent vers la plaine : la charge ennemie était lancée. Eligor fut le premier à décocher une flèche, enflammée, vers l’ennemi, qui traversa la distance qui les séparait des rats furieux pour toucher avec une précision extrême, droit dans l’œil de la créature. Celle-ci ne chut cependant pas, borgne, et poursuivit sa course vers les murs. Il leur faudrait plus qu’un œil percé et fondu pour les abattre. Zone 2 : Murailles Sud-Ouest (Endar et Siiwih)Silma l’elfe blanche et la Reine des Glaces Faseilh la blanche avaient rejoints Endar et Simaya sur les murailles Sud-Ouest. Le jeune soldat qu’elle avait envoyé quémander réponse au capitaine revint avec des consignes claires :
« Le Capitaine Chigiru indique que vous devez garder les pierres. Elles sont trop précieuses pour ne pas vous en servir pendant la bataille. »
Et il s’en retourna porter, sans doute, d’autres messages ailleurs. Faseilh se tourna vers elle et cligna des paupières.
« Je peux tout cela, si la cité baisse la barrière magique qui restreint mes pouvoirs. »
Le capitaine qui parlait à Endar répondit aux commentaires de celui-ci.
« Alors joignons nos deux stratégies. Les archers resteront en une ligne, afin de couvrir plus de surface, mais tireront à des rythmes différents, à volonté. Ainsi, nul ne saura calculer les flèches qui leur tomberont dessus. »
Les soldats semblaient galvanisés par le discour qu’il fit ensuite, mais un tremblement parcourut le chemin de garde quand la plaine s’illumina d’éclairs bleutés et que le grondement sourd se fit entendre. Alors que la charge fut donnée, et que les archers préparèrent leur flèche enflammée, sans la tirer pour l’instant, les ennemis étant encore trop loin, Faseilh hurla :
« Il s’éveille !! Baissez cette barrière, tout de suite ! »
Elle semblait terrifiée, et fort encolérée de cette barrière qui l’empêchait d’user de ses pouvoirs. Apparemment, elle voulait apaiser le titan en train de s’éveiller, comme était son rôle dans sa tour de glace… Mais la barrière l’en empêchait. Tsukiko était-il au courant de la charge ? Zone 3 : Murailles Sud-Est. (Xêl et Azra)En plus de Finarfin et Egregor, Xël et Azra se virent gratifiés de la présence de Thross et de The’elem. Si Egregor ne répondit rien aux paroles d’Azra, se concentrant sur le champ de bataille où se déroulaient de bien inquiétants événements, Finarfin se fit le porte-parole des Cadi Yangin et répondit, défait, à Xël :
« Je… je ne peux pas. La barrière magique l’en empêche. Il faut prévenir Tsukiko. »
Il baissa les yeux au sol, désolé de décevoir si vite. Mais bien vite, la charge ennemie sonna, et tous les regards se tournèrent vers le champ de bataille. Zone 4 : Murailles Est (Charis et Serpent)De ceux qu’elle demanda, seul Thea’Tol vint, arrivant sur les murailles Est en même temps que Serpent. The’Elem avait apparemment été embarqué sur le pan de muraille qui avait été défoncé, puis renforcé. Ibn Al’Sabbar regarda Charis discourir avec brio, étalant sa rage de vaincre à tous les soldats de la muraille, puis lui répondit plus personnellement, l’attirant à lui pour murmurer sombrement :
« Je pourrai dresser ce mur, mais uniquement si Fan-Ming se départit de cette barrière d’anti-magie. En connaissez-vous le fonctionnement ? »
Puis, un grondement surpassa tous les tambours et corps ennemis, et tous les regards se tournèrent vers le champ de bataille. Zone 5 : Muraille Ouest (Mathis)Onduh ne répondit pas présent à l’appel de Mathis sur cette zone à défendre. Seul Liber se joignit au kendran, à Arthès et Derana pour la défense de cette partie. Arthès, lui, répondit néanmoins à Mathis.
« Nous, esserothéens, n’avons guère de compétences martiales. Je ne sais manier aucune arme, hormis ma magie, et la seule expérience de bataille que j’ai est celle d’Esseroth. Une désastreuse expérience. »
Derana, elle, était sur le point de répondre quand Mathis tomba par terre, inerte. Inquiète, elle le regarda revenir à lui et tenta une réponse, décidant de faire fi de l’évènement troublant.
« Je peux communiquer avec eux à vue, oui. Mais je ne peux les influencer que s’ils sont ouverts à moi. C’est comme… une conversation. »
Les archers enflammèrent leurs flèches et attendirent que les ennemis soient suffisamment proches pour tirer. Les scorpions et catapulte se réglèrent tel que Mathis l’avait demandé, eux aussi prêts à agir. Mais soudain, tous les regards se tournèrent vers le champ de bataille. Champ de bataille (tout le monde qui le voit)Les troupes ennemies s’organisaient, se plaçaient en unités aussi nombreuses que massives et effrayantes autour des murailles de Fan-Ming. L’organisation se lisait petit à petit dans leurs rangs, leur stratégie d’assaut. Des tours de siège, certaines churent dans les pièges laissés par les Ynoriens sur la plaine entourant leur cité. Seules huit émergèrent et passèrent la zone piégée pour encadrer les troupes de piquiers. Deux par pan de muraille. Devant la porte s’amassaient des béliers et des catapultes, qui pilonneraient l’endroit jusqu’à ce qu’il cède afin de laisser passer les troupes adverses, nombreuses droit devant la cité. Partout ailleurs, en première ligne se trouvaient les rats géants. Une centaine, au total, divisée en quatre groupes équitables. Chaque créature monstrueuse était montée d’au moins six orques. Les suivaient des piquiers, par troupes de deux milles, qui portaient, visibles désormais, de lourdes échelles de métal visant à grimper aux murailles. Derrière les piquiers, l’infanterie garzok formait le gros des troupes, eux aussi par troupes de deux mille êtres. Ils seraient le clou du cercueil de Fan-Ming, lorsque toutes les autres troupes auraient pénétré la cité et envahi les murailles.
Éparpillés équitablement partout, les trente scorpions de siège s’apprêtaient à faire pleuvoir des lances meurtrières sur les chemins de garde. Sept par pan de muraille, et une sur les pans les plus extérieurs, qui n’étaient que faiblement menacés par des archers garzoks et de l’infanterie de réserve. Les arbalétriers se massaient aux coins des murailles, prêts à s’intercaler derrière les assaillants pour couvrir les grimpeurs lorsque les défenseurs tenteraient de les déloger de leurs échelles nombreuses.
Mais ce n’était pas tout, bien sûr. Centrale, la formation des créatures noires formait comme un bouclier inébranlable autour de Vallel, sur son noble destrier de guerre caparaçonné. À ses côtés, deux unités de piquiers gobelins de chacune deux mille êtres le flanquaient, prêtes à investir la cité lorsque les portes tomberaient. Et… une surprise. Une dernière surprise à laquelle les défenseurs ynoriens ne s’attendaient sans doute pas. Une surprise qui allait peut-être faire chavirer leur courage, vaciller leur cœur. Des créatures, petites certes, mais horribles, par centaines, qui sitôt qu’elles arrivèrent, derrière les troupes ennemies, à proximité de la cité, disparurent en creusant la terre sous leurs pattes de leurs grands bras-lames semblés forgés pour. Des créatures souterraines qui assailliraient la cité… par en-dessous.
Mais ce ne fut pas tout. Car au moment où la charge allait être donnée, un événement majeur pétrifia un instant la plaine, et tous les acteurs s’y trouvant. Gonflant de sous la terre, un grondement, un sombre grognement, sourd et omniprésent, se fit entendre, tel une trompe immense soufflant dans un gouffre lointain. La neige sous la plaine se zébra d’éclairs bleutés semblables à la couleur des pierres de vision qui perdurèrent, visibles, et allèrent jusqu’à crépiter sur le bouclier magique de la cité de Fan-Ming, toujours dressé tant que Tsukiko n’avait pas reçu l’ordre de le descendre… Un bien funeste augure que ces signes, pour qui savait les lire. Un frémissement parcourut les murs…
Puis la charge fut donnée. Les scorpions se mirent à tirer leur haine, les rats se ruèrent vers les murailles, prêts à se faire recevoir par les guerriers venus de Nagorin. Les piquiers chargèrent à leur suite, et les arbalétriers se placèrent pour les seconder de leurs traits meurtriers. Ça y était : la bataille était lancée. Et la neige, fine, commençait à tomber. [Serpent : 0,5 (introspection). Mot : 0. – giton. Kiyoheïki : 0,5 (introspection) + 0,5 (ordre aux cavaliers) + 0,5 (soin sur Ganko) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – pervenche. Azra : 0,5 (introspection) + 0,5 (organisation des Esserothéens) + 0,5 (stratégie du pan de muraille) +1,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – dilacérer. Sirat : 0,5 (introspection) + 0,5 (don de gemme à Vallel) + 0,5 (message à Tsukiko) + 1 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – anathème. Charis : 0,5 (introspection) +0,5 (enquête) + 0,5 (organisation des esserothéens) + 0,5 (discours de boost) + 0,5 (organisation de la muraille) + 1,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – Estacade. Siiwih : 0,5 (introspection) + 0,5 (vision de Sirat) + 0,5 (enquête) + 2 (bonus longueur). Mot : 0. – mirliflore. Lothindil : 0,5 (introspection) + 0,5 (message à Karz) + 2 (exploit : annihilation d’une partie de l’armée ennemie) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – frimas. Alistair : 0,5 (introspection) + 0,5 (organisation des esserothéens) + 0,5 (enquête) + 1,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – hucher. Mathis : 0,5 (introspection) + 0,5 (enquête) + 0,5 (apprentissage de la capa héroïque) + 0,5 (organisation de la muraille) + 1 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – pétuner. Xël : 0,5 (introspection) + 0,5 (discussion) + 0,5 (plan pour les sorciers de feu) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – lutrin. Karz : 0,5 (introspection) + 0,5 (soin à Sheeala) + 1 (exploit : duel du dragon) + 1,5 (bonus longueur). Mot : 0. – exutoire. Heartless : 0,5 (introspection) + 0,5 (ordre aux cavaliers) + 0,5 (meurtre). Mot : 0. – viatique. Endar : 0,5 (introspection) + 0,5 (enquête) + 0,5 (gestion de la muraille) + 0,5 (discours de boost) + 1,5 (bonus longueur). Mot : 0. – caillebottis. Eva : (Excusée jusqu’au 21/07).]
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