maison rougePlusieurs clients étaient dans la boutique, certains en discussion avec le propriétaire, d’autres qui, comme moi, faisaient le tour des rayonnages en quête de l’objet utile. Je n’étais venue au départ que pour me procurer une gourde neuve, mais d’autres choses pourraient s’avérer utiles.
Je m’avançai pour attirer l’attention du boutiquier qui me répondit d’un signe de la tête. En attendant mon tour, je me dirigeais vers la seconde partie de la boutique où était entreposés des objets plus étranges les uns que les autres et dus parfois examiner l’inscription de plus près pour en comprendre la fonction.
Nataku Arashimasi me rejoignit quelques minutes plus tard, un sourire commerçant aux lèvres.
- Je suis à vous, dit-il en se baissant pour me saluer, ce que j’exécutais à mon tour.
Alors, laissez-moi deviner, vous vous engagez chez les marins ?Je baissai les yeux pour regarder mon accoutrement et me rendis compte qu’effectivement mon pantalon était celui que portaient les marins, coupés sans évasement comme beaucoup d’autres vêtements et mes doubles couches sur le dos ne présageaient pas un départ pour un jardin.
- Presque, vous avez l’œil. Il me proposa de rejoindre la boutique pendant que je précisais mes besoins.
Je n’ai pas un budget très large, mais j’aurais besoin d’une gourde neuve avant tout.Il passa de l’autre coté de son comptoir et saisi l’une d’elles tandis que du regard je jugeais de l’utilité de tel ou tel objet.
- Vous ne manquerez ni de l’un ni de l’autre sur un bateau, dit-il sur le ton de la conversation en faisant allusion au shoge et à la corde que j’avais aperçus.
Ne vous encombrez pas trop au départ.- Vous avez sans doute raison. Et c’était rien de le dire, je partais pour un pays inconnu, pour je ne sais qu’elle quête tout aussi mystérieuse sans n’avoir jamais arpenté un pont de bateau pour autre chose que me cacher ou échapper à quelqu’un.
Mettez-moi deux pains de savon et le sifflet en plus de la gourde s’il vous plait.Il acquiesça et prépara un paquetage avec tous les produits tandis que je sortais ma bourse et déposai sur le comptoir la somme requise.
- Merci beaucoup.- Mais je vous en prie, à bientôt mademoiselle.Je le saluai brièvement avant qu'il ne continue à renseigner d'autres clients. Une fois dehors, je remplis ma gourde à une fontaine d'eau potable toute proche et repartis pour une traversée de la ville en petite foulée pour ne pas rater le départ.
rues et ruelles((HRP : achat pour 18 Yus dans la boutique.
138-18 = 120 restant))