Je tapote le sol du bout du pied. Les deux Aldrydes se sont visiblement mit en tête d'inspecter la porte. Soudain Nessandro semble perdre l'esprit, il encoche un carreau sur son arbalète en enrageant contre le dessin sur le sceau d'argile. Son acolyte parvient à le dissuader de le détruire et le ramène à la raison. Un silence lourd pèse sur les deux créatures ailées avant que Nessandro, d'un geste brutal de la tête, invite Dae'ron à reprendre l'exploration. Il me jette un regard facile à comprendre, me conseillant de ne pas faire de commentaires. Qu'il se rassure, je n'ai pas de salive à gaspiller sur son mauvais caractère ni la volonté de le faire. Sans même un mouvement de sourcil, j'ignore l'Aldryde désagréable pour suivre celui qui porte la torche. Le couloir s'enfonce un peu plus dans le temple. Nouvel embranchement. Le couloir continue vers le nord, s'enfonce toujours dans l'obscurité. L'autre couloir donne sur une autre porte dorée. Close par un sceau fragile, prêt à tomber. Je grogne.

"C'est clair maintenant. Ce n'est pas juste une tombe, c'est une crypte."

J'étais persuadé qu'il n'y avait que des cadavres derrière ces portes. Qui sait combien d'autres parois nous allions découvrir. Souffle nasal agacé avant de m'approcher prudemment de la porte. Je l'inspecte soigneusement, collant presque mon nez sur la paroi. En m'approchant je me rends compte que la porte n'est pas en or massif. Ce n'est qu'un plaquage qui s'effrite à quelques endroits. La porte en elle même ne semble pas très épaisse. Aucun mécanisme ne laisse penser que l'ouverture est piégée. Quant au sceau d'argile et de cordes, il semble sur le point de s'effondrer de lui même.

Je regarde par dessus mon épaule en direction des deux êtres plumés, les invitant d'un regard à se préparer. Je saisis le sceau à pleine main et tire dessus pour le réduire en poussière et découvrir ce qui se cache derrière cette porte. Peu importe si les humains tiennent aux vestiges de ce temple. Qu'un seul d'entre eux ose seulement me faire une remarque ! Ils apprendront amèrement que je ne suis pas un Taurion avec lequel on peut jouer. Quand je sortirais d'ici, quelques têtes vont sauter.

((400 mots. Tente de décrocher le sceau d'argile pour ouvrir la porte))

Plus le couloir se découvre et plus je m'impatiente. Les parois sont toujours décorées de motifs représentant un géant, le pif en l'air pour observer le ciel de nuit. La foutue énigme disait que ceux qui venaient lui rendre hommage connaissaient le mot, mais j'espère franchement que toute cette zone des ruines ne lui est pas dédiée. Que cette expédition inintéressante au possible va finir par déboucher sur mieux qu'une série de couloirs pauvrement décorée ! Je n'y attarde pas le regard plus de quelques secondes une fois que je comprends que les dessins sont tous semblables. Au moins, l'elfe vert n'a pas été assez stupide pour me provoquer avec un commentaire.

Dans un silence, un autre croisement se dévoile. Le passage se poursuit vers le nord tandis qu'à l'est une autre porte est révélée par la torche. Cette fois, le type fait face à une créature humanoïde à tête de corbeau. J'avise la suite en fronçant les sourcils. D'abord des ailes, maintenant une tête. Je mettrais mon aile à plumer que si le schéma se répète, la prochaine aura une autre partie du volatile sur un corps de géant. L'elfe grogne et fait remarquer que c'est plus qu'une tombe, davantage une crypte. En tous cas, vu sa façon d'approcher et sa mise en garde visuelle, le géant a l'air enclin à ouvrir cette porte.

Si le Protecteur n'a pas l'air spécialement enchanté, il ne cherche pas à l'en dissuader. Quand Dae'ron détache le lien de cuir retenant sa javeline magique, je rajuste le carreau de mon arbalète. Je n'entends rien bouger, mais autant rester prudent. Après toutes les rencontres impossibles que j'ai fait jusque-là, plus rien ne pourrait me surprendre. J'échange un bref regard avec mon compagnon, qui acquiesce et prend un peu d'altitude pour éclairer les lieux au mieux.

Voyons voir ce qui se cache derrière la porte numéro deux. Cela a intérêt à en valoir la peine...





(320 mots)

Mathis :

Ta fouille de la fosse ne révèle rien. Ce n'était qu'un trou aux murs de pierre. Tu confies donc le grappin à Shada'iss qui le porte en hauteur. Il n'y a rien où l'accrocher mais Kieran te rassure :

"Je vais tenir ! Vous n'êtes pas bien lourd, je pense..."

Vien que cela ne semble pas rassurant, le vieil homme tient la corde, en effet et tu peux t'appuyer de tout ton poids sans qu'il cède. La montée est difficile mais, peu à peu, tu parviens à remonter tout en haut.

Vous vous retrouvez donc tous les trois à côté de la fosse. Toi et le magicien êtes particulièrement essoufflé, et la lumière brille toujours, de l'autre côté de la fosse, comme une lampe pour attirer un papillon... Shada'iss fait remarquer :

"Je peux me rendre là-bas sans peine. Et même vous, Kieran, vous devriez pouvoir sauter par-dessus sans trop de difficultés."

"C'est un peu loin pour moi, mais je pense pouvoir assister le saut de Mathis avec ma magie s'il veut y aller..."

Il te lance un regard interrogateur. Ton pied est en mauvais état et sauter ne t’enthousiasme guère, mais la fosse ne fait même pas deux mètres de larges, ça devrait être faisable...

Adar et Nessandro :

Le sceau tombe littéralement en poussière et la porte s'ouvre sans peine. Derrière, une salle ornée de peintures avec, au centre, un grand coffre à forme humaine. Il est entouré de petites bougies qui, contre toutes logiques, diffusent toujours une faible lumière. Un petit autel a été aménagé devant. Les représentations de l'homme que vous avez déjà vu sont omniprésente dans cette salle, et même le couvercle du sarcophage est dessiné à figure humaine.

Mais alors que vous entrez, ledit sarcophage s'ouvre, poussé par une main de fer. Avec un grincement sinistre, de vieilles articulations silencieuses depuis des centaines de générations se mettent en branle et une forme imposante se redresse. Un homme d'acier est en train de se lever !


Sur sa poitrine, un cristal chatoie d'une lueur de feu, qui se transmet au reste du corps, faisant briller une fente, comme un œil unique. Ses mouvements semblent grinçants et difficiles, mais étonnamment précis et humains. Une voix monte, étouffée, sans que la chose n'ai pourtant de bouche :

"QUI VEUT RENDRE HOMMAGE DOIT SE PRÉSENTER AU SANCTUAIRE, JUSTE AU SUD D'ICI. VOUS ÊTES DANS LA DEMEURE DU DÉFUNT, NON DESTINÉE AUX VISITES. SI VOUS N'AVEZ PAS QUITTÉ LA PIÈCE DANS 30 SECONDES, VOUS SEREZ EFFACÉ."

((( Mathis : +0.5(post) +0.5(sortie) +0.5(utilisation efficace du matériel) +0.5(longueur)
Adar : +0.5(post) +0.5(ouverture de porte)
Nessandro : +0.5(post) )))

Les Aldrydes ne s’interposent pas, au contraire, ils se préparent. Ils semblent tous les deux habitué au combat à distance. L’un porte une arbalète et l’autre détache une javeline d’un étui de cuir. J’ouvre la porte, révélant une salle ornée de peintures et un coffre de taille humaine posé au centre, entouré de bougies qui brillent encore. Une salle consacrée à cette créature à forme de corbeau qui observe le ciel. J’avance, sur mes gardes. A peine ai-je fait un pas que le coffre s’ouvre et que dans un grincement sinistre une créature étrange s’en extirpe. Un homme qui semble être fait de fer dont certains mécanismes sont visibles. Un cristal orange brille sur sa poitrine et pulse pour étendre la couleur chatoyante sur tout son corps. Une fente sur son visage semble lui servir d’œil unique. Il a l’air d’avoir du mal à se mouvoir. Ses mouvements sont précis mais saccadés et surtout, accompagnés d’un grincement répugnant. Malgré l’absence de bouche, la créature s’exprime d’une voix forte mais étouffée. Elle nous menace. Parfait. Elle s’est clairement identifiée comme ennemie. Il ne m’en faut pas plus pour faire tournoyer ma lance entre mes mains avant de me mettre en garde. C’est l’occasion rêvée de se défouler un peu. Je pousse un grognement. Je n’en ai rien à faire du défunt qu’il défend, ni de son sanctuaire. Maintenant, moi, je veux détruire.

Je m’élance vers lui, évitant les vieilles offrandes qui étaient adressés au défunt. Les Aldrydes étant des combattants à distance, il me suffit de leur offrir l’opportunité de viser tranquillement. Je cours vers l’homme de fer, prêt à éviter la moindre attaque, je brandis mon arme comme si j’allais le frapper mais au dernier moment, je me ravise. Ramène mon arme contre moi et me jette sur le sol pied en avant pour glisser derrière le coffre qui le contient. J’espère avoir attiré suffisamment son attention pour qu’il me suive de son étrange regard flamboyant, laissant le dos libre aux Aldrydes. Je donne une impulsion sur mes jambes pour me redresser après ma glissade sans quitter la créature du regard. Je reste accroupi, prêt à bondir pour éviter une éventuelle attaque à distance de sa part. C’était à mes acolytes à plumes d’agir maintenant.

((375 mots. Tente de glisser derrière la créature en attirant son attention.))

Post-squelette :

- Méfiant, garde l'arbalète prête en observant les bougies.

- Lorsque le géant de fer se redresse, le dénigre en le comparant à l'armure dorée et demeure bizarrement stoïque face à la menace, se contentant d'épauler son arme.

- Observe le cristal coloris feu, qui lui rappelle désagréablement une autre pierre magique et en vise la base pour tenter de le faire sauter du torse en ferraille.

- Attend que l'elfe ait fini de faire la poussière grâce à son corps pour déclencher un tir faisant appel à sa soif de destruction.

- Dae'ron, réticent à s'en prendre à la créature de métal et voletant plus haut, fait de même en prenant le point rouge du front pour cible.



(En résumé : Utilisation de la CCAJ Tir Critique -Niveau 10 / 3pki- à la base du cristal pour Nessandro et contre la lueur du front pour Dae'ron.)

Ce fut sans difficulté apparente que l’aldryde remonta le grappin en volant jusqu’à la surface. Probablement non expérimenté en escalade, le vieux mage ne trouva pas de prise pour y fixer le grappin. Il me proposa plutôt de le tenir croyant posséder suffisamment de force pour me soutenir argumentant que je ne devais pas peser bien lourd. Certes, ma silhouette assez fine pouvait laisser supposer une certaine légèreté, mais c’était oublier ma musculature bien dessinée sans être pour autant trop massive. J’hésitai donc un court instant, mais je n’avais d’autres choix que d’accepter, puisque je n’avais aucune autre alternative à proposer. Ma torche éteinte attachée à ma ceinture, j’usai de mes talents d’escalade afin de parvenir au sommet malgré ma cheville blessée. J’utilisai davantage mes bras pour me hisser, le bout de la corde enroulée autour de ma jambe intacte afin de m’aider. Et puis, tout comme je l’avais anticipé, le trou était assez étroit pour que je m’adosse contre la paroi de temps à autres afin de me reposer.

Au bout de quelques minutes qui furent difficiles sans être pénibles, je parvins à la sortie du trou où que je pus m’extirper sans peine. Après avoir repris mon souffle, je les informai que je n’avais vu aucun dessin ou indice sur les murs de la cavité. Il ne s’agissait que d’un piège, mais obscure demeurait la raison pour laquelle il avait été placé à cet endroit. Contente de me retrouver, Praline vint se frotter contre ma jambe, réclamant quelques caresses.

La lumière brillait toujours à l’autre bout du couloir, et malgré ma chute, j’étais toujours aussi déterminé à aller voir ce que pouvait dévoiler cette étrange luminosité.

Shada’iss voleta de l’autre côté et enjoignit Kieran à le rejoindre en sautant, n’osant sans doute pas me le proposer à cause de ma blessure. Je les laissai parler pendant que je nouai mon extrémité de corde à ma taille.

Avant que je ne leur expose mon idée, Kieran déclara qu’il ne se sentait pas capable de franchir cette distance. Par contre, il proposa de m’assister à l’aide de sa magie.
Surpris de sa bonne idée et content de sa générosité, j’acceptai son offre tout en lui expliquant mon idée.

« J’avais envie de tenter ma chance, mais puisque vous proposer votre aide, j’accepte volontiers. Et puis en guise de sécurité, j’ai enroulé mon extrémité de corde à ma taille. Puisque vous avez besoin de vos mains pour exécuter votre sort, vous n’avez qu’à mettre le grappin sous vos pieds. Si je tombe, vous pourrez toujours stopper ma descente et éviter ma chute. »

Je jetai un regard à ma chatte me demandant si je ne devais pas la mettre dans mon sac. Celle-ci trouva une solution plus simple et sauta directement de l’autre côté. Par son instinct de chasseuse, elle avait sans doute été attirée par l’aldryde voletant en très basse altitude avec sa torche scintillante.

Je jetai donc un regard à Kieran lui signifiant que j’étais près et du mieux que je pouvais, à cloche-pied, je me donnai un élan et je sautai.

(((514 mots)))

Adar et Nessandro :

L'elfe frôle la créature alors que les aldrydes se mettent à tirer. Hélas pour ces derniers, la manœuvre à fonctionné et le colosse se retourne, de sorte que la flèche de Nessandro va tinter contre le métal. Daer'on, qui a prit une meilleure position, parvient à jeter sa lance sur l’œil, mais sans faire plus qu'y laisser une rayure.

Le golem grinçant élève alors une main puissante au-dessus d'Adar... mais ce dernier parvient in-extremis à éviter la main qui allait se refermer sur son visage.

Le golem est maintenant engagé dans le combat et il n'a pas l'air content...

((( Adar : +0.5(post) +0.5(diversion) )))

Mathis :

Le magicien invoque un souffle d'air qui te propulse et te permet de passer sans peine au-dessus de la fosse. Tu progresses donc vers la lumière, jusqu'à arriver à une sorte de petit sanctuaire. Aussi impensable que cela soit, des petites lampes à huile y brûlent toujours, comme si elles avaient été allumées il y a quelques heures. Elles entourent un autel dominé par l'image d'un immense oiseau-soleil aux ailes déployées. Sur l'autel, se trouvent deux petites fioles, apparemment très anciennes. Il s'agissait sans doute d'un lieu de culte, autrefois, mais tu ne saurais dire pour quel dieu. Il n'y a aucune autre issu pour sortir que celle par laquelle tu es arrivé.

((( Mathis : +0.5(post) +0.5(passage de la fosse) +0.5(longueur) )))

Alors que je venais de me projeter en avant, le magicien m’assista honorablement en invoquant un souffle d’air qui me propulsa davantage que mes jambes ne l’avaient faits et me permis de traverser sans peine le fossé.

C’est ainsi que moi et Shada’iss progressâmes dans le corridor nous guidant de nos torches, nous éloignant de Kieran qui était demeuré de l’autre côté du fossé. Tout comme j’avais pris l’habitude de le faire depuis le début de notre excursion, je déplaçai la flamme de ma torche d’un côté et de l’autre, le levant ou les descendant de temps à autre afin d’observer les possibles symboles sur les murs ou d’autres éventuels pièges sur le plancher.

Après quelques minutes de marches, nous arrivâmes dans une pièce me faisant penser à un lieu saint ou religieux. J’éteignis ma torche puisque les petites lampes à l’huile qui parsemaient la pièce fournissaient suffisamment de lumière pour l’éclairer adéquatement. Au centre de ce lieu de culte trônait un hôtel au-dessus duquel l’on put observer l’image d’un gigantesque oiseau-soleil les ailes toutes grandes ouvertes.

Je me déplaçais de part en part de la pièce afin de bien examiner les murs, le plancher et même le plafond, cherchant le moindre indice, suivit de près par Parline. Puis, je m’approchai de l’autel et examinai ce qui y était déposé. J’y vis deux fioles de petites dimensions et d’un aspect plutôt antique.

J’interrogeai l’aldryde :

« Vous avez déjà vu cet espèce d’oiseau… Croyez-vous qu’il puisse s’agit d’un phénix ? »

Lui demandai-je tout en ramassant une des fioles, la levant à la lumière pour tenter d’en examiner le contenu avant de l’ouvrir et de sentir ses possibles fragrances.

((( 279 mots )))

J'arrive à accaparer l'attention de la créature qui tente de me saisir. Les projectiles des Aldrydes ne font que rebondir sur sa peau dur. Etant donné la bonne facture apparente de leurs armes, je doute que mon bout de bois usé fasse plus de dégats. En revanche, je remarque que certaines zones sont dénudés de plaques de fer. Notamment au niveau du cou. Je distingue également d'étranges tubes reliant certaines parties de son corps. Est-ce qu'il agissait comme une marionnette ? Dirigé par certains cables, que se passerait-il si l'un d'eux était sectionné ?

En tout cas je ne devais pas rester statique. La main s'était refermé devant mon visage et j'en avais ressenti toute la force contenu dans la poigne. Je ne devais pas me faire attraper. Je manipule ma lance, décidé à me servir de l'allonge que m'offre mon arme pour rester à distance respectable. J'attends maintenant le bon moment pour frapper. Pour l'attaquer au cou en esperant causer des dommages importants. Je jette un regard vers les Aldrydes et fait un signe de tête en voulant leur faire comprendre que je voulais passer à l'offensive.

Grimace. La chose humanoïde a suivi l'elfe, me tournant le dos avant que ma munition ait pu atteindre son objectif. Ricochet faisant choir le carreau quelque part dans la pièce. Claquement brutal de la main de ferraille dans l'air, à peu de distance du géant. Je ne sais pas ce qu'est cette chose, mais je m'en fiche pas mal. Cela bouge, cela menace, cela doit être abattu ! Mes spirales auditives perçoivent le grondement du Protecteur. Sa javeline a percuté l’œil rouge de la chose en ne parvenant qu'à l'érafler. C'est déjà mieux que rien. Si je vise l'entaille, mon projectile n'en sera que plus efficace.

Alors que l'elfe semble décidé à passer à l'offensive, je prends davantage d'altitude pour frôler le plafond tout en rechargeant et réarmant mon arbalète. Après avoir rappelé Plume d'Argent à lui, le Protecteur fait un bref geste de la main tenant la torche entre lui et la direction du verdâtre. Foutu instinct qui l'incite à épauler celui qu'il estime le plus en danger ! Mais soit ! Je l'aperçois du coin de l’œil rapprocher sa main de sa protection pectorale en arctosa, geste qui accompagne habituellement sa volonté d'utiliser sa magie. Vu que le grand rôti n'est pas encore à l'agonie, ce doit être pour l'appuyer par un sort lumineux.

Je m'en détourne aussi sec, certain de ma force. Il suffit d'un trait bien placé. Juste un. Rassemblement de soif de destruction une nouvelle fois. Placement presque à l'aplomb de la chose. Visée de l’œil rougeâtre et lumineux. Je ne sais pas ce que l'elfe compte faire, aussi je me tiens prêt à décaler légèrement ma ligne de visée s'il le repousse ne serait-ce que d'un pas. Je ferai sauter ce truc brillant ! Et ce qui protège son abdomen ! Et s'il y a bien une autre pierre de feu similaire à l’Écharde là-dedans, je me ferai un plaisir de m'en servir pour faire fondre toutes les plaques d'or et tous les autres gardes non-vivants des lieux !

(Attrape ça, saloperie !)

Obligeant mes ailes à frapper l'air vivement pour me maintenir sur place, je déclenche un nouveau tir.





- (357 mots)

- Utilisation de la CCAJ Tir du Destin -niveau 10/ 3pki- contre l'éraflure faite sur l'oeil.

- Utilisation par Dae'ron du sort Bénédiction sur Adar.

Mathis :

Tu n'es pas un expert en fluides, mais de ce que tu vois et ce que tu sens, cela à bien l'air d'être une fiole de fluides de feu. L'autre contient des fluides de lumière.

Shada'iss observe les bas-reliefs avec fascination. En réponse à ta remarque, elle hoche la tête, fascinée :

"Encore une fois je n'ai jamais vu de phénix... mais oui, plus on avance, plus je suis convaincu qu'il s'agit de représentations de phénix. C'est tout simplement extraordinaire ! Je suis sûr que le chemin vers la ruche se trouve quelque part dans ces ruines !"

((( Mathis : +0.5(post) +0.5(analyse) )))

Meraxès :

Tu entres avec Sehoud dans un long couloir en pente douce. Les murs et le sol sont légèrement usés. Finalement, tu arrives à un embranchement. Le couloir qui continu tout droit est effondré. Un couloir transverse te permet de partir vers l'est ou vers l'ouest.

Le chemin vers l'ouest est marqué d'une petite encoche au charbon.

((( Comme pour les autres, si tu as des questions sur ce qui t'entoure, tu peux mes les demander en MP. Mes descriptions sont minimales parce que c'est à ton PJ d'examiner son environnement s'il en a envi. )))

Nessandro et Adar :

Daer'on invoque sa magie avec succès et une douce aura lumineuse entoure Adar qui voit ses réflexes augmenter. Hélas, dans sa position inconfortable, il peine à se relever et à porter son coup. Il frappe dans la machinerie du golem, mais sans réussir à l'endommager.

De son côté, le golem parvient finalement à saisir l'elfe par la taille et le soulève de terre comme une brindille. Il va le fracasser contre le sarcophage !

Mais à ce moment là, Nessandro intervient et parvient à casser la fente oculaire de la créature qui laisse échapper un cri mécanique. Il lâche sa cible qui va rouler plus loin et titube en battant des bras, lourdement handicapé.

((( Nessandro : +0.5(post) +0.5(attaque effective)
Adar : +0.5(post) +0.5(action coordonnée avec Daer'on) )))

Bien que je ne possèdais aucun fluide en moi et que je n’avais développé aucune aptitude en magie, j’avais côtoyé dans mes aventures précédentes des gens qui en étaient tributaires. Je déduisis donc avec assez de conviction qu’il s’agissait d’une fiole de fluides de feu et l’autre de fluides de lumières. Je les ramassai donc. Si elles ne pouvaient m’être utile, elles le seraient au vieux magicien ou aux autres aventuriers qui nous accompagnaient, mais qui avaient choisi une autre direction dans le labyrinthe.
Fascinée par les bas-reliefs, la jolie aldryde me répondit qu’elle croyait tout comme moi qu’il s’agissait de représentations de phénix. Elle croyait fermement d’ailleurs que le chemin vers la ruche se trouvait dans ces ruines. Je partageais son avis, croyant dur comme fer que ce serait dans ces ruines que nous connaitrions le fin mot de cette histoire d’oiseau de feu et d’aurores boréales. Mais nous n’en étions pas encore là, le mystère étant toujours complet, intrigant, mais o combien fascinant.

Cette pièce ne possédait aucune issue… visible du moins. Considérant qu’il était fort possible qu’une issue secrète soit dissimulée dans cette pièce, je ne me contentai plus de regarder et je me décidai d’explorer avec le sens du toucher. J’entrepris donc de toucher le bas relief de haut en bas et de gauche à droite, cherchant une fissure, une poigne, un mécanisme qui nous ferait découvrir une cachette secrète… si ma fouille s’avérait vaine, je serais malheureusement obligé de rebrousser chemin.

((( 246 mots - Mathis a ramassé les deux fioles pour les mettre dans son sac )))

-Subis le choc contre le sarcophage

- Tente d'attraper un des tubes au niveau des épaules du golem pour l'arracher avant d'être laché

Le regard rivé à ma cible, je vois avec une immense satisfaction le carreau percuter si fort l'oeil de la créature mécanique que celui-ci se brise. Mon sourire en coin se mue en moue perplexe. À l'impact, la chose a émis un bruit. Comme un cri. Le coup lui a même fait lâcher l'elfe qui avait été assez stupide pour se laisser approcher. Cet adversaire ressemble à une médiocre copie de l'Âme Pure matérialisée, le charisme en moins, et ladite silhouette d'or arborant d'ignobles courbes féminines, c'est dire si je méprise ce gardien de sarcophage. En résumé, une armure mouvante qui n'a que son feu pectoral d'un peu remarquable. C'est à n'y rien comprendre. Ce vieux résidu de forge se comporte pourtant comme un être capable de ressentir la douleur.

De la douleur...

Voilà un détail que je vais me faire un plaisir de vérifier ! Pendant que la silhouette métallique titube, ses bras s'agitant comme pour tâtonner son environnement, je place ma botte dans l'étrier de métal et réarme mon arbalète.

"Dae'ron !", interpelé-je mon congénère sans quitter ma cible des yeux.

Mes spirales perçoivent un bref encouragement de ce dernier au gigot elfique, puis la lueur de la torche se rapproche de moi.

"Joli tir.", réplique-t-il d'une voix dépourvue de jovialité, lui aussi tourné vers ma victime.

"Pas létal.", dis-je en plissant les yeux. "Mais bizarrement douloureux.", ajouté-je en plaçant un carreau sur mon arme.

"Curieux ?", demande le Protecteur en soupesant sa javeline puis en pointant différentes articulations, me jetant un coup d’œil en quête de réponses.

"Plutôt.", confirmé-je en indiquant l'étrange genou droit du géant d'alliage, la plaque circulaire semblant servir de liant et de pivot aux parties de la jambe en particulier.

"Hmm. Peut-être qu'avec le bon angle..."

Si éclater l’œil rougeoyant a provoqué une réaction pareille, alors démolir le cœur flamboyant de l'abdomen devrait théoriquement le terrasser. Mais ce serait trop rapide. Pire, cela reviendrait à lui faire une faveur. Pas question. Et puis, j'ai envie de savoir si c'était juste un son métallique interprété bizarrement par mes spirales en manque de cris d'agonie ou un véritable son de douleur. Si cette chose peut souffrir, alors qu'elle le fasse. Longtemps. Et de façon audible, ce serait parfait !

Donc, d'abord le faire arrêter d'aller çà et là dans la salle, puis lui démolir les bras pour le laisser sans défense, mais actif, et enfin découper lentement l'étrange matière sombre englobant la sphère coloris brasier. S'il y a là-dedans un équivalent du minerai de feu, je n'ai aucune envie de le sentir roussir ma peau déjà coloris charbon en le libérant trop vite de sa prison sphérique.

J'ai hâte de satisfaire ma curiosité et surtout ma soif de destruction.

"Flanc droit.", annoncé-je froidement.

Suivi par le Protecteur, je perds un peu d'altitude et m'efforce de me positionner sur le côté de la chose. Ses bras, comme d'irritantes mais résistantes ailes de mouche, pourraient gêner nos tirs. À l'occasion du vif mouvement aérien, le Protecteur me signale profiter de la tentative conjointe pour chercher à le renverser. J'approuve d'un signe de tête. À Dae'ron de donner ses directives. Il le fait, j'écoute, accepte de m'y plier, attaque.

Détente du cordage sur grondement guerrier proche. Carreau et javeline magique partent de concert.




- 545 mots

- Attaque simple sur la "rotule". / Utilisation de la CCAJ Recul par Dae'ron sur la même zone.