Précédemment:
Direction,l'extérieur de la forteresseMathis et oryash arpentaient les couloirs de la forteresse, tournant à gauche, à droite, dévalant des escaliers et bien vite la peau blanche dut se rendre à l'évidence que gagner la sortie ne serait pas chose aisée. La forteresse constituait un véritable labyrinthe. L'aller lui avait semblé bien plus simple si on outre passait les obstacles rencontrés. Suite à sa remarque sur le temps qu'ils leur restaient avant l'aube, Mathis lui confirma qu'il leur restait peut-être un peu plus qu'elle ne l'avait pensé.
"Si nous nous accordons une petite heure de sommeil, ça sera toujours ça de gagner!", lança-t-elle avant de poursuivre sur la remarque du Blondinet.
Tu te trompes sur mon compte Blondinet, je ne suis pas avide de bataille comme tu sembles le penser. Disons que les gens de mon peuple ont un don pour la barbarie et que cela coule dans nos veines depuis la nuit des temps. Le climat est si rude sur Nosvéris que seul les plus forts ont une chance de survivre sur les terres des monts éternels. Cependant je ne nie pas que j'aime me battre et que faire souffrir est dans ma nature et peut-être plus encore depuis que Thimoros à jeter son dévolu sur moi. Ses pouvoirs sont si puissants que lorsque je m'en sens investi, j'ai la sensation d'être quelqu'un d'autre. Mathis lui fit remarqué qu'il n'était pas un grand guerrier mais qu'il se débrouillait et à ce qu'elle avait pu en juger, il se débrouillait même plutôt bien. Alors qu'elle ne s'y attendait pas du tout, il lui avoua être enchanté de ne pas être son ennemi. Oryash esquissa un semblant de sourire comme si cette petite remarque lui avait plu.
Ennemis, amis parfois la barrière entre les deux est bien mince. Il suffit d'un pas pour que tout bascule.
Oryash allait lui faire remarquer qu'ils tournaient en rond et perdaient un temps précieux lorsque le blondinet apostropha un serviteur qui passait par là, lui commandant de les conduire jusqu'à la porte principale. L'homme comme prit de panique s'élança à toute jambes, suivit de près par nos deux amants. Bientôt, à force de tours et détours, ils débouchèrent dans la cour de la forteresse et aperçurent la grand porte. Oryash apercevant deux gardes en faction devant cette dernière lança avec hargne.
"Ouvrez les portes!"Les deux soldats dévisagèrent la peau blanche alors que le valet et les deux membres de la guilde stoppaient à leur hauteur.
"J'ai dis ouvrez les portes!""Par Yuia! Pour qui elle se prend celle-là? Retourne donc à tes cuisines!"lança un des gardes.
Le second eut un rire moqueur et se permit un geste déplacer à l'encontre d' Oryash, lui mettant la main aux fesses. Tâtant la marchandise comme s'il eut s'agit d'une putain.
"En v'là une que je coucherais bien dans le foin!"fit-il remarquer.
En guise de réponse, un poing gauche vint lui percuter le visage avant que la peau blanche ne pointe ses lames sous ses attributs. Dans un grognement de bête fauve, elle lui cracha...
"Touche-moi encore de la sorte et tu peux dire adieu à ta descendance! Maintenant dis à ton copain d'ouvrir cette maudite porte avant que je ne perde patience ! Mon ami et moi même avons autre chose à faire que perdre notre temps avec vous!"Encore plus menaçante...
"Je gage que votre nouveau maitre sera ravi d'apprendre que vous entravez ses ordres!"Le premier des deux hommes avala sa salive avec bruit et s'empressa d'ouvrir la porte. Une fois cela fait, Oryash s'engouffra la première vers l'extérieur, direction les bosquets.