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 Sujet du message: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 10 Déc 2016 20:09 
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Milice Kendrâne


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Emblême de la ville et de la milice aux couleurs du roi


ImageBatiment principal, au Sud


Les gradé(e)s enrolent les aventuriers ! Ils sont devant les bâtiments de la milice ou dans leur bureau. Vous les trouverez facilement dans leurs uniformes spéciaux, ou serrez conduit à eux par des recrues.

Présentation : Elle a son siège à Kendra Kâr, dans deux bâtiments distincts car la ville et son territoire, très vaste, a besoin de plus de milicien encore que dans les autres villes.
Le batiment principal de la milice se trouve près du port. C'est un grand bâtiment reconstruit après avoir été ravagée. Le second se trouve à l'entrée nord.
La milice de Kendra Kâr étend son action aux régions entourant Shory et Bouhen où se trouve des bâtiments annexes. On trouve aussi des miliciens Kendrans dans les Duchés des Montagnes, mais en bien moins grande quantité. Ces hommes de la cité blanche n'aiment pas du tout les Shaakts, les Orques et les Gobelins, ni les fanatiques. Il leur est toujours possible de postuler, mais il ne faut pas s'attendre à être considéré par les Kendrans. Cette milice s'occupe d'absolument tout, de l'aide à la personne aux raids et grandes expéditions militaires en passant par l'espionnage et la surveillance.

Au sous-sol des deux bâtiments se trouve également les cachots, où sont envoyés les malfrats.

*****


Vous êtes accueilli dans le grands bâtiment par les regards mi-amusés mi-méprisants des gardes, qui savent reconnaître une nouvelle bande d'aventuriers novices pour la plupart. On vous apporte bientôt des pièces d'armures légères avec le tabard de Kendra Kâr, même s'il est difficile de trouver à la taille des nains. Les aventuriers déjà équipés ne peuvent que rester et s'ennuyer en attendant que cela soit fini.

Puis, Cassius vous propose de se mettre en route, demandant à clarifier une fois pour toute qui part avec qui, et insistant pour que quelqu'un reste à l'office.

« Nos moyens sont limités, vu que la mission sera sans doute de faible importance, et je n'ai vraiment pas la possibilité d'ajouter quelqu'un d'autre pour gérer cela. Pas sans preuve que ce soit nécessaire. »

Pendant ce temps, Daer'on répond à Mathis :

« Je n'ai rien ressenti. Et puis, je n'ai pas vécu longtemps à la ruche... mais il est vrai que, quand j'étais petit, j'avais entendu les mâles, fraichement décongelés, chanter une chanson sur le feu du ciel... je ne m'en souviens plus, mais je me souviens qu'une femelle avait voulu les faire taire, se plaignant qu'ils le fassent à chaque fois... et une autre l'avait arrêté car elle disait que ce serait sacrilège... »

(((équipement donné à ceux qui en ont besoin)))

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 11 Déc 2016 02:09 
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La proposition que je fis au milicien était logique, concevable et même pratique. La jeune elfe portant une immense faux, celle-là même qui se tenait à mes côtés, avait acquiescé mes propos. Tout comme moi, elle trouvait qu’il était plus censé bénéficier de l’apport de tous les miliciens compétents. Puis se tournant vers moi, elle me proposa d’utiliser les relations de son père pour obtenir de l’information.

« C’est une excellente idée ! Non, pour ma part, je ne vois pas qui pourrait nous renseigner. »

Étant Kendran moi-même, j’avais quelques contacts, mais je ne tenais pas à les utiliser pour le moment.

Aeden semblait mécontente et avec raison des commentaires déplacés et sans fondement du nain aux cheveux orangés. Pour sa part, le capitaine peinait à maintenir l’ordre parmi les aventuriers. Aucun n’avait de formation militaire, et donc personne n’avait appris à obtempérer aux ordres sans rouspéter. Il tenta donc de calmer le jeu en demandant aux nains de modérer leurs propos, avant d’annoncer que la première étape de la mission au sujet des aldrydes en serait une d’exploration. Les armes ne seraient donc pas nécessaires.

Je me laissai mener vers la milice, demeurant silencieux, réfléchissant à cette mystérieuse mission. Deux bâtiments de pierre abritaient la milice. A notre arrivée, nous fumes accueillis par les regards méprisants de certains gardes. Je cherchais celui qui m’avait écrasé le nez, lorsque de mon premier départ à l’aventure, j’aurais aimé faire le paon en passant devant lui, pour qu’il voie que je n’étais à présent nul autre qu’un sauveur d’Aliéanon. Je passai tout de même devant eux d’un air fier et légèrement condescendant de l’officier envers un subalterne.

Quelques pièces légères d’armures furent fournies aux aventuriers les moins équipés. Je rigolais sans gêne devant la difficulté qu’éprouvaient les nains à trouver de l’équipement à leur taille.

Puis Cassius déclara qu’il était temps de se mettre en route. Et une fois de plus, il demanda une fois de plus quels miliciens avions-nous désignés pour nous accompagner.
Chaque personne possède une logique qui lui est propre, une façon de voir les choses, et j’acceptais ce fait. Cependant, je ne parvenais pas à comprendre le raisonnement de ce capitaine de milice. Je m’approchai donc de lui, afin de tenter de lui faire comprendre ma vision, et je dis d’une voix forte afin d’être entendus de tous.

« Et bien voici ce que j’en pense. Pour emprunter une expression marine, il ne peut pas y avoir deux capitaines sur le même bateau. Soit que vous preniez vous-même la décision de distribution de vos effectifs miliciens ou bien que vous écoutiez nos conseils et tranchiez pour la plus censée. Vous ne pourrez obtenir un consensus sans perdre un temps précieux. »

Je m’arrêtai quelques secondes le temps de jeter un regard à la belle Aeden, je lui fis un clin d’œil à peine perceptible avant de poursuivre à l’intention de Cassius :

« D’après vos compétences respectives, il est clair que Gaël doit rester ici afin d’enquêter sur les aurores avec moi et les autres volontaires. Pour ce qui est de vous et Aeden, il serait préférable que vous vous rendiez tous les deux dans les alentours de Bouhen pour enquêter avec les autres aventuriers. Il n’est pas nécessaire d’avoir davantage un garde pour diriger d’autres aventuriers vers les lieux de missions. Un gamin pourrait le faire. Et ça ne demande aucun travail supplémentaire à votre effectif déjà en place, à vos gardiens de porte ou ceux de vos cachots.. »

Je m’arrêtai, incertain de l’avoir convaincu par mon discours. Après quelques secondes de réflexion, je me décidai de rajouter sur un ton légèrement condescendant :

« Et puis, si vous tenez tant à ce que l’un de vous trois reste ici, et bien ce sera vous. Aeden accompagnera les autres aventuriers. Il y a plus de chances que les aldrydes femelles écoutent une femme qu’un homme milicien, peu importe votre grade. »

Il était fort probable que les nains s’opposeraient à ma suggestion, mais j’en avais cure. Si la pagaille prenait entre les aventuriers, le capitaine se retrouverait dans l’obligation de mettre ses pantalons et de prendre lui-même une décision.
C’est ce moment que choisit l’aldryde aux cheveux bruns pour répondre à mon interrogation. Il n’avait lui-même rien ressenti, mais il se souvenait d’un incident étrange dont il avait été témoin pendant son enfance. Il avait entendu les mâles fraîchement décongelés chanter une chanson sur les feux du ciel. Il ne se souvenait plus des mots, mais cette chanson avait irrité une femelle qui leur avait ordonné de se taire se plaignant qu’ils le faisaient à chaque fois. Mais une autre l’informa que ce serait un sacrilège d’interrompre le chant.

« Il serait peut-être possible de trouver un aldryde, mâle ou femelle, qui s’en souvienne. Il y a peut-être quelque chose à chercher de ce côté. »

Puis me tournant vers Gaël, je le questionnai :

« Vous connaissez quelqu’un qui connaît la chanson sur le feu du ciel, un ménestrel ? Ou bien un aldryde mâle plutôt âgé qui pourrait nous renseigner ? »

Et voilà, l’aventure ne faisait que commencer et mes petites cellules nerveuses se mettaient déjà au travail.

((( 871 mots )))

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Mer 14 Déc 2016 16:19 
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Les deux insectes volants l’alpaguent, à sa plus grande surprise. L’un d’eux, avec une couleur de cheveux et de peau dont elle n’a pas l’habitude, l’accuse d’être arrivée en retard et de se permettre de faire la fine bouche. Eyllwë, d’un naturel quelque peu impétueux, s’apprête à ouvrir la bouche pour expliquer à ce volatile quelques bases de bonne conduite lorsque son confrère à plume intervient, non pour houspiller l’eruïone, mais pour demander à son ami de se calmer. Nessandro, ainsi s’appellerait le petit impertinent, tel que l’apprend ainsi la jeune elfe.

L’ire du volatile se décale vers le second, arguant avoir déjà fait un effort pour n’agresser personne jusque-là. Le second reprend la parole et il s’ensuit un petit conciliabule entre les deux, qui finit par tirer une lueur amusée dans le regard de l’elfe brune. Manifestement, celui qui se nomme Nessandro est tout sauf aisé à vivre et son confrère doit avoir bien du courage pour le supporter, car il ne semble pas que ce soit le premier échange du genre qu’ils aient. Finalement, le plus agréable des deux oiseaux finit par remporter la bataille et se tourne vers nous pour présenter ses excuses quant à l’attitude de l’autre, qui ne serait pas si méchant lorsqu’on le connaît un peu, ce qui arrache un haussement de sourcil à Eyllwë. Pour peu que l’on ait envie de le connaître. La bestiole à plume présente son compagnon avant d’annoncer s’appeler Dae’ron.

Ces paroles en arrachent de nouvelles à Nessandro, ce qui vaut un nouvel haussement de sourcil d’Eyllwë, cette fois un peu plus irrité. Ne sait-il donc pas quand il doit se taire, ce gros bourdon ?

Eyllwë ne peut s’empêcher d’intervenir pour dire à Dae’ron.

- Quelle surprise de rencontrer des créatures comme vous, je n’en avais jamais vu. Qu’êtes-vous, exactement ? Si seul votre compagnon avait parlé, j’en aurais volontiers fait mon prochain repas, mais il semblerait qu’en réalité vous soyez intelligent. Enfin, au moins un d’entre vous.

Un des nains invective les miliciens, disant tout haut ce qu’elle pense tout bas de leur conduite et de leur sens des initiatives, l’invitant à penser que sa culture n’est sans doute pas la seule à trouver leur comportement étrange.

Visiblement, il aurait été demandé d’eux un peu de doigté et de délicatesse, mais demande un peu plus de détails sur la mission. C’est finalement son compagnon qui a la politesse de répondre à sa question, puisque les miliciens ne daignent pas le faire. Il se présente sous le nom de Gorog Poing-D’Acier et son compagnon comme étant Broginn. Ses compagnons, qu’il affuble de noms étranges, ont été choisis par le roi pour s’occuper de quelques problèmes liés, d’après ce qu’Eyllwë traduit de ses paroles, par les lumières dans les cieux nocturnes. Certains doivent enquêter dessus dans des bibliothèques, tandis que d’autres doivent s’occuper d’une ruche de… d’aldrydes. Eyllwë n’a pas la moindre idée de ce dont il s’agit, mais il semblerait qu’il faille ramener ces créatures à la raison.

- Je vous remercie de vos explications, Maître Gorog, répond la jeune elfe en inclinant la tête.

Elle a entendu dire, dans les histoires, que les Nains étaient parfois appelés "Maître" avant leur nom. Elle ne sait pas vraiment quand utiliser ce mot, aussi l'utilise-t-elle pour celui-ci, qui s'est avéré aimable. Il invective à son tour les miliciens, causant un sourire sur les lèvres de l’eruïone qui observe à la dérobée ces deux nains. Elle n’en avait jamais vu avant, même si elle en avait entendu des histoires. Ceux-ci semblent fort amusant à ses yeux. Et le roux qui orne leur crane et leur visage est tout à fait fascinant !

Une seconde personne intervient alors, une elfe grise magnifique, de cette beauté si étrange aux yeux de l’elfe brune qu’elle traduit le faste et l’opulence, une vie loin des tourments du désert. Eyllwë l’observe avec un mélange de méfiance et de curiosité. Elle n’en a jamais vu de telles, ceux qui parcourent le désert de Sarnissa ne sont que des guerriers bardés de ferrailles. Elle prend alors la parole en sindel et Eyllwë penche la tête sur le côté. Elle ne maîtrise pas bien cette langue, apanage des elfes gris, cette langue dont est issue la sienne qui n’en est qu’un jargon simplifié. Elle parvient cependant à comprendre qu’il s’agit d’Aurora de Malaran et qu’il y aurait plusieurs problèmes. L’elfe répète une partie des paroles du nain. Elle ajoute cependant qu’une autre chose serait apparu, mais Eyllwë ne parvient pas à comprendre quoi. Elle achève en lui disant qu’il lui revient de choisir où elle ira.

Eyllwë ne sait pas exactement comme répondre à Aurora, doit-elle tenter de parler l’elfe gris ? Elle n’est pas certaine d’être aussi compréhensible, car au mieux ce qui sortira de ses lèvres sera son jargon eurïon saupoudré de mots hafizs et shaakt avec un accent fort différent de celui, plus élaboré, de l’elfe. L’elfe brune finit par répondre en langue commune :

- Merci, Aurora de Malaran. Je crains n’avoir pas tout compris de vos paroles, cependant, mon sindel est quelque peu rouillé et l’eruïon en diffère quelque peu.

Un homme intervient alors. Eyllwë se retrouve un instant subjuguée par lui. Il est l’inverse de tout ce qu’elle connaît, de tout ce avec quoi elle a vécu jusqu’à présent. Là où elle voit du brun, lui est blond avec une peau laiteuse. Là où elle ne connaît que des hommes glabres, ou presque, celui-ci a la bouche ornée d’une moustache, seule ombre au tableau de beauté qu’il présente pourtant. Si l’elfe est la délicatesse d’une vie plus recluse, celui-là semble être un aventurier. Il fait quelques remarques aux miliciens.

Une autre femme prend la parole, tout aussi intrigante que les autres membres de cette équipée. Décidément, Eyllwë a affaire à moult nouveautés. Elle prononce quelques mots pour lesquels Eyllwë n’est pas d’une grande aide.

Les miliciens finissent par la saluer, mais aucun ne daigne prendre la parole pour expliquer plus précisément ce qui est attendu d’eux, quitte à entrer un peu plus dans les détails, laissant ainsi l’avantage aux aventuriers. Décidément, ils ne partent pas avec beaucoup de respect.

Le capitaine ignore superbement les propos des elfes, agrandissant la stupéfaction de l’elfe à leur égard, ne faisant que leur demander de modérer leurs propos. En somme, ils font alors usage de leur position et de leur force alors que c’est inutile, au lieu de l’utiliser au bon moment. Eyllwë retient avec peine un reniflement de mépris.

Ils se rendent alors à la milice où l’on équipe Eyllwë de quelques pièces d’armure qu’elle accepte volontiers. Il explique que les moyens sont limités et qu’il ne peut laisser personne en arrière pour gérer de nouveau arrivant, m’attirant de nouveau un regard interloqué. Une ville si grande serait si pauvre que personne ne reste dans la milice ? Qui donc la garde, en leur absence ? Et a quoi servent donc tous ces gardes qu’ils ont croisé dans les couloirs ?

Le bel homme rappelle aux miliciens leur travail – et ce n’est pas une mauvaise chose ! – et semble souligner lui aussi l’incongruité des paroles du milicien.

- Par chez vous, les Capitaines ne prennent aucune décision ? Pourquoi n’usez-vous pas de vos gardes pour vous aider ? Chez les miens, aucun ne serait oisif de la sorte, ce serait considéré comme une honte pour la tribu.

Ne put retenir l’elfe, avant de poursuivre. Une fois ses paroles prononcées, elle passait aisément à autre chose, sans plus s’attarder sur le passé qu’elle jugeait dès lors inutile

- Qu’est-ce que vous savez sur ces lumières dans le ciel ? Comment elles se manifestent, qu’est-ce qu’il y a de si étrange à vos yeux qu’il soit nécessaire d’envoyer des aventuriers sans expérience dans cette mission ? Et puis ces… aldrydes, qu’est ce qu’il y a dans leur comportement qui demande une intervention ? Comment sont-ils organisés ?

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Ven 16 Déc 2016 13:22 
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Il devait être noté quelque part que les volontaires pour des missions royales devaient être dotés d’un sens profond de l’impolitesse notable. Sitôt que Gorog eût fini d’expliquer avec moult détails la situation à la noiraude vêtue de blanc et d’or, Eyllwë ou un truc du genre, la muette, se joignant au rang des pète-culs pédants se mit à raconter des niaiseries incompréhensibles dans sa langue mielleuse à cette dernière. Comble de l’impolitesse, cela fit souffler une fois de plus le nain roux, qui gonfla les joues d’un air offusqué. Ce fut néanmoins la donzelle du clan de Meno – elle ne pouvait qu’être sympathique, avec une divinité pareille – qui répondit à l’elfe clanique en premier, arguant qu’elle n’avait pas saisi toutes ses paroles. Paf ! Bien fait pour elle, avec ses manières déplacées. Gorog rajouta une couche, juste pour le plaisir :

« Dis donc, la Z’oreilles pointues. Ça ne te dirait pas de raconter tes salades dans une langue que tout le monde comprend ? C’est qu’on n’est pas arrivé si ça commence à ergoter comme ça. Té. »

L’eruïonne, bien que Gorog ignorait exactement ce que c’était que cette espèce de truc du désert, alla même jusqu’à le remercier en lui servant du « Maître ». De quoi gonfler l’orgueil d’un nain, à n’en pas douter. Minaudant et ricanant d’un air gêné dans sa barbe, il répondit :

« Héhé, mais c’est un plaisir, Dame Ell… Yelw… Wëlly… Machin. »

Il n’avait pas l’habitude de prononcer de tels mots. Au moins, les nains avaient pour la plupart des noms facile à prononcer, rudes comme la terre et la pierre qu’ils taillaient. Mais bien vite, son attention fut détournée par la tafiole blonde, un humain qui devait avoir du sang d’elfe, à n’en pas douter, qui évoquait à Broginn l’idée d’un bain. Un bain ! Retenant difficilement dans son esprit sa tirade accablante sur les méfaits d’un nain se baignant, il conspua tout de même l’olibrius d’une interjection bien placée.

« Boup ! Et puis quoi encore ? Tu pourras te permettre ce genre de commentaire quand t’auras du poil au menton, par Meno. Et là encore, ils seront malvenus. »

Mais déjà, il pavanait en répétant quasiment mot pour mot sa propre stratégie d’action aux miliciens incompétents qui ne semblaient pas pouvoir prendre de décisions tous seuls, comme des nourrissons à qui l’on doit donner l’autorisation pour qu’ils actent dans le bon sens. Miliciens qui, par la bouche de Krassus le bien-nommé, prouvèrent une fois de plus leur inutilité, expliquant qu’ils n’avaient aucune ressource pour faire poids auprès des aldrydes, suite à la pertinente question de son compagnon de boisson. Gorog écrasa le plat de sa main sur son front. Le Roi était prêt à cracher vingt mille yus par tête de pipe, mais ne donnait aucun moyen à ses propres miliciens pour résoudre l’affaire. Deux poids, deux mesures. Un manque de logique tellement frappant que le rouquin ne trouva même pas que dire pour exprimer sa lassitude sur la bêtise humaine. Il se contenta de prendre à parti son compagnon Broginn, assénant un coup de coude à ce dernier pour attirer son attention.

« Hé bé. On n’a pas fini, avec des bras cassés comme ça. »

Et, arrivés à la milice, le Krassus se permit même de nous demander une fois de plus de quelle manière ils s’organiseraient entre eux. Gorog, atterré par cette question répétée sans qu’ait été prises en compte ses propres paroles, s’insurgea de plus belle.

« Mais… Mais il est con, ce con ? Y’a de la merdasse dans vos écoutilles ou vous le faites exprès ? J’répète, au cas où c’que vous auriez pas compris : Krassus chez les aldrydes pour surveiller un peu les maladresses des crétins pédants de l’équipée, l’autre fiotte dans la cité avec les tafioles de service, et la rouquine ici, à la milice, pour jouer les hôtesses d’accueil. C’est pas compliqué quand même, par ma barbe ! »

Même la tafiole blonde y alla d’un commentaire en ce sens, précisant qu’ils devraient un peu prendre leurs responsabilités à deux mains et se sortir les doigts du fion pour faire enfin office de gradés de la milice. Et l’Eruïonne itou. Jamais à Mertar on aurait vu pareil incapable monter en grade dans la prestigieuse milice. Le dénommé Mathis insistait pour que ce soit la donzelle qui vienne s’occuper des moucherons belliqueux, contrairement à sa propre vision éclairée. De quoi se mêlait-il, celui-là ? Il ne ferait même pas partie de l’expédition. Par chance, il leur fut proposé de l’équipement pour couvrir, enfin, leur derrière poisseux. Il était temps ! Evidemment, ils n’avaient guère beaucoup de pièce seyant à la corpulence musculeuse et trappue d’un fier nain, mais après un moment, ils trouvèrent tout de même de quoi les vêtir. Des trucs de piètre qualité, bien entendu, mais ils sauraient s’en contenter. Après tout, Gorog avait fini par se faire au fait de ne rien attendre de ces longues jambes au cerveau étriqué.

Lorsqu’il fut prêt, il clama à l’assemblée :

« Bon, on se remue le troufion pour y aller, ou on campe ici ?! »

Il fallait que quelqu’un prenne les choses en main. Et s’il ne se sentait pas à l’aise dans ce rôle, il semblait déjà plus efficace que le Krassus de service.

[889 mots]

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Gorog, nain.

Le nez, c'est l'idiot du visage.


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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 17 Déc 2016 00:46 
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Eyllwë, visiblement surprise, déclara à Dae’ron qu’elle n’avait jamais vu de créatures comme eux, et que s’ils n’avaient pas parlé, elle les aurait volontiers mangé, pensant qu’ils n’étaient pas intelligents. Du moins, un des deux l’était selon elle. Elle remercia ensuite la grise, expliquant qu’elle n’avait pas tout saisi, puisque son Sindel était rouillé, et que l’eruïon était différent. Elle le savait, mais elle ne pensait pas qu’il l’était autant.

- « Oh ! J’en suis désolée, je ne pensais pas qu’il en était si différent. Veux-tu que je réexplique ? » demanda Avalyn.

Le nain, Gorog, lui demanda ensuite de parler dans une langue que tout le monde maîtrisait. Bien sûr, ce n’avait pas été formulé ainsi, mais cela restait tout de même encore poli. Evidemment, il l’avait dit par pur plaisir de l’enfoncer. Ne souhaitant toujours pas se faire des compères des ennemis, et arguer en retour leur ferait trop plaisir, elle décida de rester polie.

- « Oui, bien sûr. J’y ferai plus attention à l’avenir si cela te gêne. »


L’elfe brune ayant servi du « Maître » au nain, il transpirait la fierté quand il lui répondit que c’était un plaisir. Il n’avait pas l’air d’avoir compris qu’Eyllwë était une elfe, sinon il ne lui aurait pas donné du « Dame » en retour. Quand il le découvrirait, elle donnerait cher pour y être. Très cher.

L’elfe vit Mathis accepter de collaborer avec Oriana. Ainsi ils allaient travailler ensemble. Elle se promit de demander à venir avec eux, dès qu’ils seraient à la Milice.

Pourquoi ne pas le faire maintenant ? C’est qu’il fallait dire qu’elle n’avait point envie de parler. En fait, elle n’aimait jamais vraiment parler. Bien qu’un débat puisse être très intéressant et une discussion très enrichissante, quand prendre la parole ne servait à rien ou qu’elle n’y voyait aucun intérêt, elle se taisait. Elle n’était pas taiseuse, loin de là. Non, elle préférait observer puis parler. Observer, avoir toutes les cartes en main, avoir le temps de cerner l’autre, puis parler. Des fois elle parlait en premier, sans avoir pu se faire une idée sur l’autre. Dans ce cas, elle y allait avec franchise. Et même si elle calculait toujours ses réactions, elle le faisait un peu moins.

Le don de la parole était donné pour l’user à bon escient, pas comme certains qui s’en servaient pour ne déblatérer que des stupidités en se moquant du monde. C’est que le destin aurait mieux fait de les faire naître muets ceux-là.

Le destin était un enfant moqueur et capricieux, tout comme ce monde était bien ironique. Cela, elle l’avait compris. Elle l’appréciait, le destin. Il était joueur. Il échappait à tout le monde, et la seule solution était de s’en remettre à lui. Aveuglément. Elle méprisait tous ceux qui se croyaient capables d’écrire leur destin. Il était déjà écrit, de toute façon, et puis comment de simples mortels pouvaient-ils changer quoi que ce soit ? Non, franchement, quelle idée absurde.

Mathis se tourna vers les nains, afin de leur demander d’aller prendre un bain, s’ils ne comptaient pas utiliser leur odeur comme arme contre les Aldrydes, et de ne pas ménager le savon et l’eau. Un sourire moqueur faillit naître sur les lèvres de la Sindel, qui était d’accord avec lui. Elle se rétracta aussitôt pourtant, ne souhaitant pas attirer l’attention des compères nains. Cela ne la mènerait à rien de montrer qu’elle était d’accord avec le blond, sinon à susciter l’animosité des Thorkins.

D’ailleurs Gorog lui répondit qu’il pourrait se permettre ce genre de commentaires quand il aurait du poil au menton et que là encore ils seraient malvenus. Il l’avait cherché.

Le blond prit la parole, s’adressant à Dae’ron en lui expliquant qu’il pensait qu’ils seraient les plus aptes à enquêter sur les Aldrydes femelles, devant les connaître mieux que quiconque. Il se demandait si leur sensibilité aux éléments de la nature ne les avait pas troublées, et les interrogea sur les sensations qu’ils ressentaient depuis les aurores. Il se tourna ensuite vers les miliciens, soutenant qu’Aeden devrait partir vers Bouhen aussi, ce qu’approuvait Avalyn. Elle n’était pas la seule à penser qu’Aeden devrait partir, et elle voulait que la milicienne parte avec eux. Elle sourit, discrètement. Elle se découvrait une envie de défendre la jeune milicienne. Etait-ce de l’attachement ? Elle ne savait pas. Il n’y avait pas de sensation de chaleur, de la chaleur qu’aurait dû éprouver la grise face à la jeune femme. Mais cela progressait déjà quelque peu, si elle se découvrait cela.

Oriana défendit également Aeden, déclarant qu’il n’y avait pas besoin d’être haut gradé pour le faire, avant de se tourner vers Mathis et de dire que via son père elle possédait quelques contacts, lui demandant ensuite s’il en avait en ville. Pour sa part, Avalyn ne connaissait ici qu’Iloran et Pulinn la blanche, gardienne aux lèvres d’or. Il y avait bien quelqu’un qu’elle aurait pu contacter, mais elle rechignait à le faire. Et puis, il n’était pas à Kendra Kâr.

Mathis lui répondit qu’il s’agissait d’une excellente idée, mais qu’il n’avait pas de contact ici.

Cassius répondit à Broginn qu’ils n’apportaient rien avec eux, devant juste savoir pourquoi les Aldrydes se battaient et s’il était possible que cela cesse. Il lui demanda ensuite de modérer ses propos, aider ne lui donnant pas tous les droits. C’est vrai que sa sœur semblait vouloir étriper les deux nains, les étrangler ou tout simplement leur faire passer le pire quart d’heure de leur vie.

L’elfe l’en sentait tout à fait capable, qui plus est. Cassius devait connaître le caractère explosif de sa sœur. Enfin, ceci étant fait, ils les conduit à travers les rues de Kendra Kâr jusqu’à la milice. Entendant les rires d’enfants, voyant des vieillards et des couples passer, des femmes discuter, en voyant ce tableau de bonheur que les citoyens de la blanche cité dépeignaient, elle avait juste envie de tous les envoyer chez Phaïtos. Ils vivaient, sans soucis, et elle non. Elle se sentirait presque misérable, se demandant si elle ne valait finalement pas mieux qu’un animal. Sans compter qu’un animal, lui, pouvait s’attacher et ressentir de la haine.

Enfin, ce serait vraiment misérable si elle pouvait ressentir tout le malheur que générait sa situation… N’est-ce pas ?

Enfin arrivés devant la milice, ils la pénétrèrent sous le regard amusé des gardes et des soldats. Elle ne fit pas cas des regards, se mouvant avec la grâce qui lui était propre, avançant avec les autres, sans problème. On leur apporta des pièces d’armures légères, avec le tabard de Kendra Kâr. Avalyn ne supportait pas la vue de ce tabard. Elle n’était pas un émissaire de la cité blanche, et c’était peu discret pour enquêter. A moins de se battre, elle ne voyait pas l’utilité d’en porter, et surtout avec ce symbole dessus. Elle faillit le retirer, mais se rappela que ce serait probablement mal vu.

Cassius, avant de partir, demanda à clarifier une bonne fois pour toutes qui partait avec qui. Buté comme un âne, il restait sur l’idée qu’Aeden devrait rester à la milice. La grise sentait bien que Cassius ne faisait aucun effort. En fait, elle pourrait presque penser qu’il faisait exprès de mettre la seule qui pourrait lui voler la vedette sur cette mission à l’écart. Vu comme il était orgueilleux, cela ne l’étonnerait pas. En fait, cela n’aurait pas pu l’étonner, mais qu’importe. Rien que pour cela, elle ne l’appréciait pas.

Il répéta encore que comme la mission était de faible importance, il n’avait pas la possibilité de mettre quelqu’un à la voie de garage qu’il avait choisie pour sa sœur, lui déroulant même le tapis rouge pour cela. Du moins, pas sans preuve pour lui qu’elle soit utile. Enfin, que ce soit nécessaire. Levant les yeux au ciel, la Sindel prit la décision d’intervenir dès qu’elle pourrait.

Gorog et Eyllwë intervinrent tous deux pour signifier clairement ce qu’ils pensaient : que faisait la milice ? Le nain exposa encore son idée : Aeden en hôtesse d’accueil, Gaël avec le groupe des enquêteurs et Cassius, nommé Krassus par ses soins, avec l’autre groupe. Eyllwë, elle, expliqua que c’était une honte chez son peuple.

Mathis intervint alors, en faveur d’Aeden. Il expliqua que même un gamin pourrait diriger les aventuriers qui suivraient et lui déclara que s’il tenait tant à ce que quelqu’un reste à la Milice, ce serait lui, les Aldrydes auraient plus tendance à écouter une milicienne qu’un milicien.

Au même moment, Dae’ron répondait à Mathis qu’il n’avait rien ressenti, n’ayant pas vécu longtemps à la ruche mais que quand il était petit, il avait entendu les mâles chanter une chanson sur le feu du ciel, ce qui avait énervé une femelle et elle avait voulu les faire s’arrêter, mais une autre lui avait dit que ce serait sacrilège.

Le blond demanda aussitôt à Gaël s’il connaissait un ménestrel qui pouvait chanter la chanson, pensant qu’il serait utile de creuser de ce côté-là. Avalyn était d’accord avec lui, ce serait toujours utile. Elle s’approcha de lui et d’Oriana, inclina adorablement sa tête et leur sourit, avant de leur demander de sa voix cristalline :

- « Bonjour ! Je me nomme Aurora, Aurora de Malaran. Puisque nous allons enquêter tous les trois sur la même chose, et que j’ai vu que vous aviez pris la décision de faire équipe. Je me demandais, puis-je en faire partie également ? Si cela ne vous dérange pas, bien sûr. »

Elle attendait leur réponse avec impatience.

[1586 mots]

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 17 Déc 2016 09:34 
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Une main rivée au plumage de mon oiseau, je ronge mon frein en m'efforçant de ne pas pointer mon arbalète sur tout ce qui bouge. Et comme nous allons dans les locaux de ces incapables à la solde du couronné, cela ne manque pas ! Et ces regards d'abrutis quand on entre... Mais qu'est-ce que je fais là à perdre mon temps, par mes ailes ! Ah oui, je me souviens... Dae'ron, encore une fois, qui se montre amical envers des géants. Entre répondre au machin blanc et or et au grand blond, il se montre stupidement abordable. Je n'écoute que peu casse-pied, encore infoutu de prendre une décision par lui-même, et qui s'appuie sur les inconnus recrutés à la va-vite pour s'organiser.

Mes spirales se tendent juste aux propos de mon compagnon. Lui non plus n'a pas vécu longtemps dans sa ruche, chose dont nous n'avons jamais parlé. Mais lui, il a connu d'autres mâles chanteurs, évoquant le feu du ciel. Et pour ne pas changer, les femelles n'étaient pas capables d'être d'accord sur le traitement à leur faire subir. Je plisse les yeux. Dae'ron est issu d'une colonie du côté d'une bourgade elfique, et c'est pourtant de l'autre que les choses ont dérapé. Étrange. Quoique, venant de femelles, plus rien ne me surprend.

Et voilà que les grandes trognes l'ouvrent sur qui doit aller avec qui. Je n'hésite pas à siffler de hargne quand le grand blond tente de nous coller la femelle dans les plumes, sous prétexte que les aldrydes écouteront plus volontiers une saloperie de même genre. Crétin. C'est une géante. Sans attributs masculins qu'elles voudraient asservir, aucune akrilla ne daignerait lui accorder plus d'un instant. Et dans son langage fleuri, le nain roux en a aussi marre du temps perdu, et il impose sa vision des choses. Le casse-pattes avec nous, l'autre effacé en ville, et la chose féminine, dans un bureau où elle ne gênera personne.

Rictus. Finalement, il ne m'est pas si antipathique ce thorkin.

"Eh ! Comme quoi, le dicton est bien trouvé. Plus on est grand...", commencé-je en avisant les géants imbéciles, mais n'achevant pas ma phrase en voyant mon congénère me faire un signe de tête négatif.

Il m'agace lui aussi à toujours me brider de la sorte. Faut-il qu'il compte à mes yeux pour que j'accepte d'endurer ses sottises... Ma langue claque d'elle-même puis j'avise le thorkin enfin couvert en enfourchant mon oiseau sombre.

"En bref, je suis du même avis. Rendez-vous au point d'embarquement.", fais-je froidement avant d'avoir un rictus moqueur. "Si les pattes de géant miniature que je constate sont aptes à y porter leur fardeau avant le départ, bien sûr."

J'avise ensuite le Protecteur et lui tends la main, lui faisant signe de prendre place derrière moi sur Lyïl. Il a intérêt à se dépêcher parce que le peu de patience que j'ai réussi à réunir s'estompe. Voyant qu'il m'ignore, au moins le temps d'expliquer à la chose blanche et or que nous sommes une race de petite taille vivant en colonie sous un système dirigé par des femelles, j'étends brutalement mes ailes noires pour bloquer son champ de vision.

"Viens ou je te laisse derrière.", grincé-je.

"Tu sais, j'ai déjà trop entendu cette menace pour y prêter foi.", réplique-t-il avec un sourire. Sauf que je le scrute avec sérieux et empoigne d'une main la huppe de mon harney. "Mais dans le doute...", fait-il enfin en s'asseyant derrière moi puis en me ceinturant.

Je le sens se tourner vers les géants pendant que je pousse ma monture ailée vers la sortie de ce lieu puant.

"On se rejoint à la zone d'embarcation. Faites au plus vite !", lance-t-il aux autres crétins, avant de se plaquer entre mes ailes. "Tu es pressé à ce point, Nessandro ?"

Je me contente d'un grondement de gorge. J'ai hâte, oui. De m'éloigner de toutes ces formes trop élancées, puantes, vivantes, qui ont exactement le même regard et mots que ceux du passé. Des abrutis qui me sous-estiment, me prennent pour un moucheron ou une curiosité... Alors oui, plus vite je me serai éloigné, mieux cela vaudra...

S'ils veulent vivre.




-> Vers la Zone d'Embarcation.

(689 mots)

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 17 Déc 2016 14:13 
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Le discours du Roi - III

Malheureusement, mon nouveau coéquipier ne semble pas avoir de relations qui puissent nous être utile. De toute façon, nous ne pouvons pas aller voir tout le monde en même temps, si une idée lui vient un peu plus tard, ce ne sera que profitable. J'écoute d'unbe oreille distraite ce qu'il se passe autours, sans vraiment m’intéresser aux sujets évoqués. Entre les beuglements, parfois compréhensifs, des nains, et la prétention à peine voilée de certains, je me sens à l'étroit.

L'organisation des différentes missions semble avoir été bâclée, et je ne suis clairement pas la seule à penser cela. Mais ce qui l'intrigue le plus, c'est la récompense. Aussi incompétents soient-ils, sont bien moins payés que ce que nous à promis, à chacun, le Roi. Je ne vois que deux hypothèses pour expliquer celà, et aucune de rassurante.

La première, celle qui pour le moment me semble la plus probable, est que le Roi nous envoie au piloris. Je pense qu'il en sait bien plus qu'il ne l'a dit et nous appâte avec des récompenses affriolante pour nous envoyer en mission suicide, lui permettant d'un même coup, quelque soit le résultat, d'en récupérer les mérite et d'en nier les erreurs. Pas de conflits diplomatiques, pas de familles éplorées, pas de tâches sur son règne, seulement des aventuriers morts pour rien, ou glorieux grâce au Roi...

Alors que je réfléchis, nous nous mettons à marcher vers la milice. Je suis le mouvement, restant à proximité de mon bel allié, bien plus loquace que moi pour le moment, et visiblement très sensible aux charmes du sexe faible. Malgré tout mes pensées continues sur leur lancée.

La seconde hypothèse qui me vient à l'esprit, partant du postulat que le Roi ne sait vraiment rien de plus qu'il ne nous l'a dit, c'est qu'il n'a aucune confiance en ses hommes, et par extension, qu'il y a peut être des membres des sectes présents au sein même des rangs de l'armée Kendrane. C'est pure extrapolation, mais si cette dernière ce révèle exacte, le fait d'engager des aventuriers permet de passer outre ses membres corrompus.

Malgré tout, quelque chose me chiffonne. Les militaires, et en général les combattants, n'ont pas une proportion à la modestie très développée. Moi même, je suis consciente de surévaluer mon niveau, même s'il est clairement supérieur à la plupart de mes concitoyen se servant d'une arme. Cela veut dire qu'être écartés pour être remplacés par de "vulgaires" aventuriers ne doit pas plaire à grand monde, que ce soit le corps de l'armée Kendrane ou Cassius et sa sœur. Et ce n'est pas très engageant. Il faudra que j'en parle au jeune homme qui m'accompagne quand nous serons plus au calme.

Mes pensées sont coupées par l'arrivée à la milice. Et je soupire une nouvelle fois, levant les yeux au ciel, alors que Cassius redemande une nouvelle fois comment va s'organiser la mission. A se demander qui est le gradé. La bonne nouvelle, c'est que nous sommes autorisés à nous servir dans les affaires de la milice. De qualité correcte, les armures proposées ne sont pas non plus des œuvres d'art. Je prend de quoi m'équiper et vais me changer dans les vestiaires présents. Hors de question d'offrir mes formes à la vue de militaires trop plein d'hormones. Au beau blond par contre, pourquoi pas, mais le moment est mal choisi.

Une fois ma tenue de métal complétée, je retourne dans la salle principale, ignorant les regards malsains et jaloux des gardes postés à la milice, pour retrouver mon compagnon de mission en train de discuter Cassius. C'est peine perdue j'ai l'impression. On dirait que le haut gradé à des ordres venu d'en haut et qu'il ne veut pas y déroger, même s'il ne trouve pas de raisons assez valables pour contrer l'argumentaire de son interlocuteur.

Bel homme et beau parleur, et bien, sur qui suis-je tombée ? Cassius de son côté subit des brimades de plusieurs des aventuriers, de manière plus ou moins éloquente d'ailleurs, sans broncher. C'est beau, la fierté militaire. Pour ma part je ne dis mots. Il est toujours plus profitable de garder ses pensées pour soit, ça évite qu'elles se retournent contre nous.

Alors que la belle jeune femme arrivée en retard questionne Cassius, le jeune blond se tourne vers le dénommé Gaël pour savoir s'il savait où trouver un aldryde ou un ménestrel apte à lui en apprendre plus sur la chanson du feu dans le ciel. La question est pertinente, mais au fond de moi, j'espère que Gaël n'en saura rien. Sinon, pourquoi n'aurait-il pas été le voir plu tôt...

Je me tourne vers Mathis pour lui faire par de mes pensées quand la belle elfe silencieuse m'interrompt en prenant la parole avant moi.

"Bonjour ! Je me nomme Aurora, Aurora de Malaran. Puisque nous allons enquêter tous les trois sur la même chose, et que j’ai vu que vous aviez pris la décision de faire équipe. Je me demandais, puis-je en faire partie également ? Si cela ne vous dérange pas, bien sûr."

De l'aide supplémentaire ? Pourquoi pas. Et, quoiqu'il en soit, travailler chacun de son côté n'a aucune chance d'être productif.

"Bonjour Aurora. J'approuve de mon côté, votre aide pouvant être précieuse. Je me nomme Orianna Maléria."

Je m'incline légèrement comme le veux la politesse enseignée par mes parents, puis reprend.

"Je vous propose, à moins que vous n'y voyez un inconvénient, de nous diriger vers la haute tour de thaumatrige, ils pourront peut être nous renseigner. Et il nous serait sûrement profitable d'en apprendre un peu plus les uns sur les autres sur le chemin."

(933 mots)

La milice - II

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Dernière édition par Oriana Maléria le Dim 15 Jan 2017 12:43, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 17 Déc 2016 19:50 
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Cassius semble visiblement excédé par le comportement de Gorog et Eyllwë. Il s'énerve :

« Le roi m'avait demandé de vous laisser l'initiative, mais comme je m'y attendais, les aventuriers ne sont bons qu'à se chamailler ! Bon, je vais venir avec l'expédition vers l'Ynorie. Ce sera plus intéressant que de fouiller chez les savants pour découvrir – Ô surprise – que ces lumières dans le ciel ne sont qu'un phénomène naturel sans conséquence. On va chez les aldrydes, on se renseigne et on rentre ! »

Il adressa un regard hautain à Eyllwë :

« Les aldrydes attaquent les marchands et les voyageurs, lesquels se plaignent. Le roi a besoin de montrer qu'il fait quelque chose... fusse en demandant l'aide de débutants. Quant au reste de vos questions, sur l'organisation des aldrydes et les causes des lumières, pensez-vous que nous ferions appel à vous si nous avions les réponses ? »

Comme il dit cela, il emmena presque de force l'ensemble du groupe vers l'embarcadère des Cynore, suivant Nessandro au grand dam de celui-ci.

→ suite dans les trajets entre Kendra Kâr et Bouhen

Aeden resta sur place, furieuse, elle commençait déjà à dégainer son épée tandis qu'elle s'en allait se défouler sur des mannequins d’entraînement.

Ne reste que Gaël, en compagnie de Mathis, Oriana et Aurora. Le jeune homme écouta avec soin ce que vous dites. Il répond à Mathis :

« Je doute qu'il y ait d'autres aldrydes en ville que nos.. charmants amis. Pour ce qui est des ménestrels, il y en a dans les tavernes, notamment à la Tortue Guerrière, mais de là à savoir s'ils connaissent cette chanson... »

Puis, à la remarque d'Oriana, il hocha la tête :

« Une idée intéressante... alors allons-nous chercher les conteurs, ou consulter les mages ? »

Eyllwë : 0,5 (post) + 0,5 (questions) + 1 (longueur)
Mathis : 0,5 (post) + 0,5 (proposition) +0,5 (longueur)
Avalyn : 0,5 (post) + 0,5 (décision) + 1 (longueur)
Nessandro : 0,5 (post) + 0,5 (décision) + 0,5 (longueur)
Gorog : 0,5 (post) + 0,5 (décision) + 0,5 (longueur)
Oriana : 0,5 (post) + 0,5 (proposition) + 0,5 (longueur)

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 17 Déc 2016 21:50 
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Des deux gros nains sales et bourrus, ce fut le rouquin qui répondit à ma raillerie. Comme je l’avais sentie, il n’appréciait guère prendre un bain et ne connaissait probablement pas l’existence du savon. De fait, à court d’arguments, il ne put que me répliquer de me mêler de mes affaires en prétextant que je n’avais pas suffisamment de poils au menton pour lui parler sur ce ton. Cet abruti à la longue barbe mal soignée croyait à tort que l’autorité passait par la longueur de la pilosité.

Puis discrètement, s’approcha de nous la jolie elfe grise prénommée Aurora. Elle nous fit part de son désir de faire équipe avec nous dans l’enquête sur les aurores polaires. C’est Oriana qui lui répondit la première répondant positivement à sa demande. Je fis de même en me présentant convenablement :

« Pour ma part, je suis Mathis. Ce sera un plaisir pour moi que d’enquêter à vos côtés, mesdames. »

Sans perdre une seconde supplémentaire Oriana proposa de commencer les recherches à la haute tour du taumatrige. Avant que je n’eus le temps d’acquiescer, le capitaine Cassius, visiblement énervé s’apprêtait à nous faire part de sa décision.

J’avais remarqué au fil des années qu’il était beaucoup plus facile de manipuler la gent masculine. Il suffisait de provoquer l’orgueil de ces derniers pour qu’ils n’énervent et montrent ce dont ils pensent être capables de faire.

Ainsi, je me doutais bien que Cassius n’apprécierait pas d’être celui qui devait être cantonné à la milice et y attendre sagement les nouvelles recrues sans passer à l’action. Je me doutais aussi que le nain refuserait que la femme les accompagne puisqu’il avait signifié clairement dès le début la vocation qu’il préconisait pour celles-ci, qui ne voyaient en autre lieu que derrière les fourneaux. Je ne m’attendais pas par contre à ce que la jolie elfe brune abonde dans mon sens et qu’elle provoque également le capitaine. Mais la réaction de l’aldryde ne m’étonna qu’un peu, sa frustration envers les femmes se justifiait sans doute par le traitement que les femelles infligeaient aux mâles de leurs espèces.

Ainsi, le visage rouge par la montée de sang subite, Cassius prit enfin une décision. Il allait accompagner les aventuriers dans les alentours de Bouhen afin d’enquêter sur le comportement étrange des aldrydes. Sa réaction excessive lui fit commettre une maladresse, celle de rabaisser injustement la tâche dont j’avais choisi mienne, c'est à dire enquêter sur les feux du ciel. Si cette décision allait réconforter l’aldryde blond et les nains, il est clair qu’elle déplut à la frangine du capitaine qui furieuse dégaina son épée tout en se dirigeant vers les mannequins d’entraînement.

Gaël me répondit qu’il ne connaissait aucun aldryde dans cette ville et qu’il doutait que ces derniers connaissent les chansons des aldrydes mâles. Appréciant l’idée d’Orianna il demanda si nous préférions visiter les conteurs ou consulter les mages. Ne l’écoutant jusque là que d’une oreille distraite, toute mon attention étant portée sur la jolie femme en colère, je lui répondis sans attendre.

« Je vous laisse à tous les trois le choix. Je prendrai l’autre afin d’enquêter de mon côté en compagnie d’Aeden. En nous séparant en deux équipes, nous gagnerons en rapidité et nous pourrons ensuite nous partager les informations trouvées. »

Cela dit et sans attendre de réponses, je me dirigeai au pas de course vers la sœur de capitaine de la milice.

« Aeden ! Venez ici, j’ai à vous parler. » Lorsque cette dernière se retourna et une fois que je fus à sa hauteur, je lui expliquai mes intentions.

« Votre frère a fait preuve d’un manque de discernement à votre égard. Et puisqu’au départ, il nous incombait à nous, aventurier, de décider qui nous accompagnerait, alors je vous ai choisi. Les gardes qui restent ici seront en nombre suffisant pour indiquer le chemin aux nouvelles recrues. »

Je la regardai, tout souriant, quelques secondes avant de rajouter :

« Allez, venez avec moi, faites l’école buissonnière, vous savez que vous n’êtes pas faite pour un vulgaire emploi de garde d’un bâtiment. »

Si mon charme opérait et que je réussissais à convaincre la belle. Je rejoindrai, en sa compagnie, mes trois acolytes pour écouter leur décision face à l’endroit à visiter.

(((711 mots)))

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 18 Déc 2016 20:36 
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Dès que l’elfe eut demandé de l’aide avec son nom elfique légèrement modifié et son prénom changé pour l’occasion, elle se dit que connaître sa véritable identité à la fin leur ferait mal s’ils lui faisaient confiance. Ils pourraient même se sentir trahis. Enfin, elle trouverait bien un moyen de leur amener la chose en douceur.

(Un nom, c’est comme une chemise. On peut en changer facilement, quand il ne nous va plus.)

Son nom était bien la seule chose qu’elle appréciait. Avalyn El Malearan. Elle l’avait changé pour un préfixe un peu plus humain. Avalyn de Malearan. Puis, afin qu’on ne reconnaisse pas son nom au cas où, elle l’avait changé en Avalyn de Malaran. Puis son prénom, ayant été rebaptisée par son cher Iloran. Aurora de Malaran. Elle allait enquêter sur les aurores et son nom était Aurora pour l’occasion. Elle n’aurait pu que se sentir que peu à l’aise avec. Son nom était une chose qu’elle chérissait, son prénom en particulier, n’accordant que peu d’importance à sa famille.

Cela était relatif à son passé. Tout cela. Et à Kain. Enfin, l’heure n’était pas à penser à Kain. Alors, elle eut enfin sa réponse, de la bouche d’Oriana qui approuvait l’aide de la Sindel, son aide pouvant être précieuse. Elle s’inclina devant la grise, qui en retour lui sourit sagement. Son compagnon, Mathis, approuva également, disant que ce serait pour lui un véritable plaisir de faire équipe avec elles.

Ainsi, dès que ceci fut fait, Cassius choisit qu’il s’agissait du bon moment afin de s’énerver suite aux remarques de la brune Eyllwë et de Gorog. Il se justifia en expliquant que le Roi lui avait demandé de leur laisser l’initiative mais que comme il s’y attendait, les aventuriers ne seraient bons qu’à se disputer. Il choisit ensuite de partir vers l’Ynorie en dénigrant le choix de ceux qui voulaient partir enquêter en expliquant qu’ils ne découvriraient qu’il ne s’agissait que d’un phénomène naturel.

Il adressa ensuite un regard arrogant vers celle qui avait « osé » lui dire qu’il était oisif, en lui expliquant que le Roi avait besoin de montrer qu’il faisait quelque chose pour arrêter les Aldrydes, quitte à engager des « débutants ». Il lui fit ensuite la remarque comme quoi s’ils savaient les réponses à ses questions sur l’organisation des Aldrydes et autre, ils ne leur demanderaient pas de l’aide, avant de tirer la troupe vers les quais.

C’était bien ce qu’elle pensait, il était bien trop fier et incapable de se contrôler ou de ravaler son orgueil. Elle leur souhaitait bien du courage, aux autres aventuriers.

Aeden, elle, partit vers les mannequins d’entraînement pour se défouler, sous le regard insistant de Mathis, qui n’écouta qu’à oreille distraite ce que Gaël lui disait, répondant à sa question qu’il n’y avait pas d’autres Aldrydes en ville que Nessandro et Dae’ron, que pour ce qui était des ménestrels il y en avait dans les tavernes mais qu’il ne savait pas s’ils connaissaient cette chanson.

A la proposition d’Oriana, qui avait proposé d’aller à la haute tour de Thaumarturgie consulter les mages, il demanda s’ils allaient donc chercher les mages ou les conteurs. Mathis les pria de choisir l’un, qu’avec Aeden ils prendraient l’autre. Ainsi sa vision d’équipe avec elles s’était étiolée face aux charmes de la jeune milicienne. Avalyn aurait presque envie de ricaner. Il se justifia ensuite en expliquant que ce serait plus rapide ainsi, avant d’aller rejoindre la jeune femme.

La grise s’avança ensuite devant les deux humains, s’approchant de Gaël plus que d’Oriana cependant.

- « Maniant les fluides moi-même, je puis vous dire que je n’ai ressenti récemment, si jamais vous vous posez la question. Après, je ne suis point une grande mage. Personnellement, je n’ai pas d’avis sur la question, peu m’importe bien d’aller voir l’un des deux, bien que j’éprouve une petite préférence pour aller voir les mages. Que préféreriez-vous, Oriana ? Et Gaël, avez-vous un endroit en particulier qui vous semble intéressant pour y enquêter ? »

Voilà, l’elfe était lancée.

[672 mots]

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 18 Déc 2016 21:31 
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La milice - I

Le beau jeune homme semble d'accord avec moi et se présente même. Mathis, un nom peu commun s'alliant bien avec ses manières. Quoiqu'il en soit, je n'ai guère l'occasion d'y réfléchir, Cassius s'énervant suite aux différentes critiques subies.

Je ne peux m'empêcher de sourire. Il n'a pas changé, toujours sûr de lui, toujours incapable de contrôler ses émotions. Il commence par critiquer l'entièreté des aventuriers, nous faisant porter la faute de son manque d'initiative, alors même que de nombreuses idées ont été apportées. Ce manque de cohérence me dérange, c'est comme si la colère l'empêchait de réfléchir correctement. Un milicien en soit.

il se décide à aller enquêter sur Aldrydes, faisant fi de l'argumentation du beau blond et détruisant visiblement les espoirs de sa sœur qui s'en va marteler un pauvre mannequin de son épée. J'ai comme l'impression que les rapports entre eux ne se sont pas améliorés...

Ce que la colère lui fait dire ensuite est bien plus intéressant. Le Roi a besoin de montrer qu'il s’intéresse au problème, quitte à envoyer des débutants enquêter. Outre cette constante question dû "pourquoi envoyer des débutants quand on a une milice entière à disposition", il renforce l'idée que le Roi ne nous envoie pas pour résoudre son problème mais simplement pour montrer qu'il fait quelque chose. Et cela renforce ma conviction qu'il nous envoie au piloris.

Je garde cette pensée dans un coin de ma tête, regardant le milicien s'en aller vers l'embarcadère, forçant par la même ceux qui le veulent à le suivre. Des quelques personnes restantes, Mathis est le premier à prendre la parole, nous laissant le choix de la suite avant d'aller réconforter Aeden. Malgré moi, je ressens une pointe de jalousie, mais l'occulte très vite pour me concentrer sur le sujet actuel.

Gaël nous explique qu'il y a peu de chance de trouver quelqu'un connaissant la musique dont les miliciens nous ont parlé tout à l'heure, et nous laisse lui aussi le choix de la suite. Je me sens un peu perdue... Nous sommes de simples civils, et toute la milice semble se reposer sur nous, sans nous connaitre sans rechigner. Et d'un autre côté, nos idées sont balayées pour suivre ce qu'eux même pense.

Je ne parviens pas à trouver la logique dans tout ça, quelque chose m'échappe. Et je déteste ça. Je soupire avant de prendre la parole, réagissant aux propose de la jolie elfe affirmant qu'elle n'en savait pas beaucoup plus, mais que mon idée la tentait.

"Dans ce cas allons-y. Mathis ira voir s'il parviens à trouver quelque chose sur cette chanson. Gaël, si vous permettez, j'aimerais savoir s'il vous est possible de ne pas faire étalage de votre appartenance à la milice à chaque rencontre ? J'ai dans l'idée qu'il pourrait nous être utile d'y aller en douceur. Sans vouloir vous offenser, bien sûr."

Je repasse dans ma tête les idées que je me fais de la situation, et cette histoire de milice inutilisée me semble toujours aussi suspecte. Il faudra agir prudemment, que ce soit avec la milice, mais aussi avec Gaël et Cassius.

(513 mots)

La tour- I

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Dernière édition par Oriana Maléria le Dim 15 Jan 2017 13:09, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Dim 18 Déc 2016 22:06 
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Aeden écoute Mathis avec soin, se calmant progressivement. Elle semble tiraillée entre son devoir d'obéissance et son envie de ne pas rester à rien faire. Finalement, elle laisse échapper un sourire de défi :

« Vous avez raison. Allons régler cette affaire ! Mon frère a eu tort... et pas seulement à mon sujet. Certains aventuriers semblent avoir plus de discernement que d'autres... »

Elle ajoute un clin d’œil insolent à son commentaire. Puis, elle revient vers le groupe. Gaël est déjà en train de répondre aux deux filles. Il explique qu'aller à la tour de thaumaturgie était également sa première idée. Calmement, posément, presque protocolaire, il explique avoir déjà travaillé avec maître Kieran Kloryn, un ancien aventurier aujourd'hui à la retraite, et donc doté d'une grande expérience dans tout ce qui touche à la magie. En revanche, pour ce qui est de cacher sa nature de milicien, ce sera difficile. Son uniforme n'est pas conventionnel, mais sa figure commence à être connue de par ses multiples enquêtes.

« Mais pourquoi voudriez-vous que je me cache ? » s'étonne-t-il.

Quand il voit arriver Aeden, il hausse un sourcil :

« Tu as conscience que tu risques des sanctions ? »

« Oui, et alors ? »

Il sourit :

« Je voulais juste être sûr... Bon, alors, nous allons à la tour de thaumaturgie. Aeden et... Mathis, c'est ça ? Nous suivrez-vous ? »

Mathis : 0,5 (post) + 0,5 (un point beau gosse avec Aeden !) +0,5 (longueur)
Avalyn : 0,5 (post) + 0,5 (longueur)
Oriana : 0,5 (post) 0,5 (longueur)

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Jeu 29 Déc 2016 16:38 
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Mes paroles douces et censées calmèrent peu à peu la jolie et impulsive Aeden. Elle finit par acquiescer à mon offre, tout en rajoutant que son frère avait tort sur bien des aspects. Elle fit entre autres allusion à mon discernement avant de me gratifier d’un clin d’œil insolent. Je lui répondis par un sourire ponctué d’un :

« À la bonne heure ! »

J’ai toujours cru qu’une bonne équipe en était une diversifiée, ce qui semblait le cas de notre petit groupe de cinq. Avalyn possédant des fluides magiques nous indiqua qu’elle n’avait pour sa part rien senti de particulier, mais elle était d’accord pour rendre visite aux mages de la tour. Oriana suggéra d’accompagner l’elfe magicienne dans la tour, pendant que j’irai rencontrer les conteurs en compagnie de la milicienne.

Puis, malgré ses excuses, Oriane manqua légèrement de tact en demanda à Gaël de ne pas mentionner son appartenance à la milice. Elle considérait que ça pouvait gêner la poursuite de l’enquête. Je trouvais cette remarque appropriée, mais le charmant Gaël ne comprit pas les raisons justifiant cette demande plutôt insolite. Il fit remarquer que son uniforme se remarquerait de toute façon et que son visage commençait à être connu suite aux nombreuses enquêtes qu’il avait menées dans la ville. Je me permis donc d’intervenir d’une voix calme et avenante.

« J’abonde dans le même sens que Oriana, il serait préférable que vous évitiez de nommer votre appartenance à la milice. Mais rassurez-vous, il n’est pas question de vous cacher. Notre but dans cette mission est d’enquêter sur ce que les gens ont vu et non pas de ramener l’ordre dans une bataille d’ivrognes. Le costume et la fonction de milicien ne sont donc pas nécessaires. De plus, les gens s’ouvrent moins à l’autorité, ils ont plus l’impression d’être surveillés. Vous avez une apparence qui pourrait plaire aux femmes et elles auraient tendance à se confier à vous, sans se sentir menacées, si elle ne connaissait pas votre fonction. Je pense donc qu’il ne serait pas une mauvaise idée que vous portiez des vêtements civils pour l’enquête. Et que votre visage soit connu n’est pas un handicap, au contraire. Et vous serez surpris comment ils vont davantage se confier à vous en croyant que vous n’êtes pas en service. »

Je ne fis aucun commentaire sur l’uniforme de la milicienne. Bizarrement, les gens n’auraient pas le même comportement à son égard, puisqu’il s’agit d’une femme. Au lieu de lui nuire, l'uniforme lui apporterait peut-être une certaine crédibilité.
Puis Gaël ayant aperçu la milicienne nous rejoindre lui fit remarquer qu’elle risquait des sanctions. Cette dernière lui répondit brièvement qu’elle en était consciente. Ne s’objectant pas à sa venue, il nous proposa de se mettre en route.

« Je me nomme en effet Mathis, et j'aurais bien aimé enquêté sur les conteurs. Mais comme vous m'avez dit plutôt, il y en a peut-être dans les tavernes, et Heartless y est déjà. Il me fait donc plaisir de vous accompagner à la tour des mages. »



(((506 mots)))

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Sam 31 Déc 2016 15:31 
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Gaël accepta de vous guider vers la tour de thaumaturgie, tout en précisant, suite à l'insistance de Mathis :

"Vous aurez remarqué que mon uniforme n'est pas conventionnel, et il va de soit que le statu de milicien doit être utilisé avec parcimonie. Ne vous inquiétez pas, j'ai l'habitude de ce genre de choses. De toute façon, nous ne faisons que rendre visite à des érudits pour demander conseil, et la plupart me connaissent déjà."

Il rit :

"Cela me changera des enquêtes criminelles, des cultes Oaxiens et des momies souterraines !"

Mathis : 0,5 (post) +0,5 (longueur)

(((suite à la tour de thaumaturgie)))

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 Sujet du message: Re: Milice Kendrâne
MessagePosté: Mer 22 Fév 2017 21:06 
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Localisation: Kendra Kâr
Après une petite heure de marche à discuter de tout et de rien, comme si nous rattrapions le temps perdu, nous arrivâmes à l'entrée du bâtiment de la milice. Ehemdim m'avait servi de guide dans la ville, il m'avait dit qu'il avait donné un coup de main aux miliciens lors de son arrivée à Kendra Kâr, pas étonnant qu'il connaisse la route.

Le bâtiment était imposant mais j'avais une préférence pour celui de Balsinh, j'étais un peu chauvine et pas objective dans ma propre observation mais qu'à cela ne tienne. Ehemdim se tourna vers moi afin que je prenne la parole, c'était mon idée de venir mener notre enquête pour le compte de la guilde. L'équilibre du monde était peut être en jeu.

- "Bonjour à vous milicien. Je m'appelle Aenaria et voici Ehemdim, soldats de l'armée sindel. Je reviens tout juste d'un voyage du Naora et de nombreuses personnes sur notre continent s'inquiètent de la présence de ces aurores polaires dans le ciel et par extention, de la situation ici."

- "Nous avons entendu dire que le roi Solennel engageait des aventuriers afin de trouver une solution au problème, est-ce toujours d'actualité car nous aimerions mettre nos compétences au service du roi."

Notre proposition était très simple, nous voulions mettre nos épées au service du roi des humains comme nous l'avions fait envers la famille royale sindel.

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