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Du sang. Des dizaines d'yeux effrayés qui le fixent, immobiles et sans vie. Par dessus même la voix de son interlocuteur, prime le bruit des machines. Un vrombissement assourdissant, entrecoupés par des bruits de scie, des craquements humides et le choc de membres tranchés qui tombent au sol et résonnent entre les infrastructures de pierre et de métal. Plusieurs engins font leur œuvre, des allers-retours, chargés de leur macabre cargaison.
Il tente au début d'ignorer leurs agissements et ne porte que peu d'attention au sinistre manège qui se déroule dans un coin de son champs de vision. Mais rapidement, chaque mètre carré, chaque boxe, chaque loge, chaque dalle, est recouverte par son lot d'horreur.
Au blanc et au noir des pelages vient se joindre le rouge du sang et le rose des muscles, cartilages et os mis à jour. Et il remarque enfin que, parmi ces yeux vides, dont le reste du corps est répartis partout autour de lui, certains regards sont encore pleins de vie. Belles et bien vivantes, elles semblent attendre, en demi-cercle autour de lui. Elles ont l'air d'attendre quelque chose, tandis que les organes et membres de leurs cousines, demi-sœurs et autres apparentées s'écoulent et heurtent le sol avec fracas. Son interlocuteur ne s'est pas arrêté de parler.