~Auparavant~




Distante. C'est la première impression que me laisse la jeune femme à qui je m'adresse. Elle me rassure quelque peu en m'indiquant qu'elle et moi sommes les seuls récents arrivés dans ce palais et me confirme être citoyenne de la République. Elle pose ensuite sur moi un regard que j'ai déjà eu à affronter. Le genre qui vous jauge. Pas de jugement de valeur cependant, juste une annonce où elle m'apprend devoir s'équiper. Il est vrai que cette tunique semble un peu légère au cas où se produiraient des affrontements. Vu ce que j'ai cru comprendre des paroles de mon supérieur, nul doute que ce sera le cas.

Je remets mon casque en place quand elle m'incite à l'attendre ou à la suivre en direction de la forge. Propos expéditifs. Je sais qu'il n'y a pas de temps à perdre, aussi je garde pour moi le moindre commentaire sur son attitude ainsi qu'un expression stoïque. Au moins, elle a le mérite de me saluer avant de me tourner le dos. Je lui emboite le pas alors qu'elle sort dans la cour du palais. Mes oreilles en pointe perçoivent des bruits familiers, et Ganko prouve qu'il les a entendu en hennissant à son tour.

Ce n'est qu'une fois sorti que je prends conscience de la température et de la neige au sol. Je suis bien couvert, ce qui n'est pas le cas de ma monture. Si je la fais galoper longuement, je redoute qu'elle prenne froid pendant ses repos dans cette atmosphère hivernale. Puisque la forge et les écuries semblent jouxter cette place, rien ne m'empêche d'aller voir les palefreniers sans risquer de perdre ma concitoyenne. Vue la taille de mon animal, je doute qu'elle parvienne à m'ignorer facilement.

L'étalon gratte un instant le sol blanc, avec ce que je prends pour une sorte de curiosité.

"Étrange matière, hum ?"

Je lui tapote la joue puis me dirige vers les écuries. Il me faut trouver quelqu'un à qui emprunter ou acheter une couverture pour mon camarade quadrupède. Il a beau être robuste, Ganko reste un être vivant sans doute peu habitué à ce climat.

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Azuha ne mit pas longtemps à remarquer que le guerrier la suivi dehors. Elle mit encore moins longtemps à constater que la cour était par endroits recouverte de neige, et qu'il faisait frais. Bien frais. C'était agréable de retrouver des températures aussi basses. Elle repensa à Brònn et aux autres, et sourit.

La forge était facilement repérable, avec les bruits et la chaleur qui en sortaient. Alors qu'elle se dirigeait vers la forge, elle vit le guerrier derrière elle se diriger vers les écuries. Elle y remarqua les chevaux des deux autres. Elle repéra le fameux Harniän, le cheval de la Forêt, qu'elle pourrait utiliser si elle avait en avait besoin. Son cheval à lui ne semblait pas connaître la neige. Azuha, elle, ne la connaissait que trop bien.

Azuha ouvrit la porte de la forge, et une énorme bouffée de chaleur la frappa en plein visage. Elle referma tout de suite la porte, courut vers la neige, en pris une bonne poignée dans la main et la lança sur son visage. C'était froid, très froid. C'était violent. Mais c'était familier.
Elle repris son souffle, respira profondément, et retenta l'expérience, préparée. La vague de chaleur était tout aussi violente, mais Azuha fit face et supporta. Elle rentra dans la forge, ferma la porte derrière elle, et examina la salle.

[HJ : j'ai pas trouvé de description de la forge. Dammit.]


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~Auparavant~




Alors que j'approche des écuries, un garçon en émerge et me demande si je cherche quelque chose. Il tombe à point nommé. Tout en frottant la joue du géant pommelé sans lâcher sa bride, je m'adresse à mon interlocuteur.

"Bonjour. Je suis effectivement à la recherche de certains objets. Auriez-vous une couverture ou une protection contre les températures actuelles pour ma monture ? "

Maintenant que j'y songe, si les environs sont couverts de cette même neige, il va être difficile pour Ganko de trouver de quoi reconstituer son énergie une fois partis de Fan-Ming. Peut-être la zone enneigée n'est-elle pas immense, mais je préfère rester prudent.

"Disposez-vous également d'une portion ou deux d'avoine que je pourrais emporter ?"

Je patiente ensuite, jetant un bref regard en direction de la forge dont la porte vient juste de se refermer. Je souffle un peu sur ma main, sentant la différence de température avec Oranan.

J'ai hâte de bouger un peu.

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La forge n'était finalement qu'un vaste entrepôt. La forge elle-même était active, certes, mais la plupart de ce dont Azuha aurait besoin était étalé là, sur les murs.

Un Ynorien en tablier, barbe fine typique, s'approcha d'elle et lui demanda ses besoins.

- Bonjour ! Azuha s'inclina. Je suis en quête de protections. Ma tenue, comme vous le voyez, n'est pas très idéale pour parcourir les dangers du monde. Si ennemi je dois affronter, je préfère l'affronter préparée.

Azuha n'avait pas réfléchi réellement à quel type d'armure elle souhaitait. Quelque chose de léger, forcément. La température au dehors était fraîche et bonne, agréable. La gâcher avec une armure chaude serait vraiment dommage.

Azuha sourit, et offrit sa demande.
- Je souhaiterais un set d'armure complet léger et agile. Avez-vous des pièces magiques ?


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~Auparavant~




En un rien de temps, le garçon d'écurie m'apporte tous les objets demandés. Je l'en déleste en accompagnant mon geste de quelques paroles.

"Ce sera tout. Merci."

Je retiens de justesse un sourire quand mon grand étalon se met à scruter les sacoches d'avoine que j'ai posé à terre, le temps de placer la couverture matelassée dans le sac présent sur son dos. Je n'ai toutefois pas le temps d'esquisser un mouvement pour le retenir qu'il a plongé les naseaux par l'ouverture de l'un des deux contenants. Je sais pertinemment que le lui retirer de force ne va rien amener de bon. Toutefois, pas question qu'il engloutisse une trop grande quantité maintenant. Tout en tapotant sa robuste encolure, j'extrais quelques poignées de flocons et y ajoute quelques fruits séchés à sa gauche, afin de distraire l'animal des sacoches.

Dès que sa large tête est tournée vers le sol, j'en profite pour reprendre les contenants. Ils sont assez lourds, mais la posture penchée de ma monture me permet de les hisser malgré ma taille. Le géant ne tressaille même pas au poids supplémentaire. Jusqu'à quel point cet être est-il costaud ?

Je me tourne ensuite vers la forge, attendant que ma concitoyenne en sorte. Ces objets ont beau être utiles, ils n'apportent aucune réponse à mes interrogations.

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Le forgeron annonça que les pièces magiques étaient interdites par le gouverneur précédent.
(M'aurait étonné...)

L'homme posa sur le comptoir, après être allé les chercher, des pièces d'armure de cuir mêlé de mailles. Beaucoup plus lourd que ce qu'aurait pensé Azuha, mais à y penser, pour se protéger un minimum, il faut un minimum de matériau, et donc de poids.

Azuha remercia le brave homme, et enfila sa nouvelle armure.
C'était, au total, assez lourd. Mais effectivement agile. La facture en cuir permettait des mouvements aisés. Beaucoup plus qu'avec des plates ou des plaques de métal forgé...
C'était ce qui irait sûrement le mieux à Azuha.

En revanche, hors de question de marcher avec ça sur le dos.
Elle quitta la forge après avoir salué le forgeron, et le froid l'accueillit chaleureusement. Elle se dirigea vers les écuries. Le guerrier de plus tôt avait équippé sa monture de quelques accessoires.

- Bien. Nous sommes prêts à partir. dit Azuha au guerrier en s'approchant vers le jeune homme qui tenait l'écurie. Elle dit à celui-ci :
- Une créature avec des branches à la place des cheveux a dû laisser un cheval pour moi. Je suis autorisée à monter Harniän par sa propriétaire.

En attendant que le garçon d'écuries s'occupe de sa demande, Azuha se tourna vers son nouveau camarade.
- Désolé pour les précipitations. Je suis Azuha, du clan Kizuki. Nous nous sommes vu donnés la mission d'allier les peuples d'Aliaénon contre notre menace commune.


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~Auparavant~




L'attente n'est guère longue et c'est revêtue d'un équipement décent que la jeune femme revient. Il ne s'agit guère plus que de protections de cuir mais cela peut définitivement s'avérer plus utile que sa simple tunique. Arrivée près de moi, elle m'annonce d'abord être prête à partir puis s'adresse au garçon d'écurie. Visiblement, un autre aventurier, décrit avec des branches sur la tête, lui a laissé une monture. Tandis que le palefrenier s'esquive, j'apprends que mon interlocutrice s'appelle Kizuki Azuha. Son nom ne m'évoque rien de particulier, aussi je ne m'y attarde pas. En revanche, elle me résume notre tâche : rallier les peuples de ce monde contre la menace oaxienne.

Je lève la tête dans la direction de la jeune humaine, ne prêtant guère attention à notre différence de taille. Fréquenter des miliciens semble avoir définitivement chassé ce mal-être de mes jeunes années.

"Des mots bien simples pour une tâche aussi complexe."

Sans dépasser une politesse ynorienne classique, je me présente à mon tour.

"Instructeur D'Esh Elvohk Kiyoheiki, de la milice d'Oranan, et chargé par le Conseiller Tsukiko de vous escorter, Demoiselle Kizuki."

La venue de la monture me fait achever momentanément de parler, afin de surveiller les réactions de l'étalon. Fort heureusement, à part le scruter longuement, Ganko ne tente rien de dangereux. Je reprends ensuite, attentif. Cette demoiselle a beau être de Yuimen, j'imagine qu'elle a reçu des informations au sujet d'Aliaénon.

"Nous ne semblons pas disposer de beaucoup de temps. Toutefois, si cela est possible, j'aimerais en apprendre un peu plus sur ce monde et sur le déroulement de notre mission."

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Le garçon d'écuries s'esquiva sans un mot, suite à la demande d'Azuha, pendant qu'elle parlait au guerrier face à elle, qui se présenta à elle également.

(Instructeur... D'esh Elvohk .. Kiyoheiki ? Quelle union étrange a pu donner un semi-shaakt Ynorien ?)
Azuha se souvenait très bien des shaakts qu'elle avait pu rencontrer pendant ses trois ans avec Grikk. Elle n'aimait pas les shaakts. Non, ça c'était sûr, elle n'aimait pas les shaakts.

Harniän arriva à ce moment-là. Le shaakt observait son propre cheval, apparemment, inquiet des réactions qu'il pourrait avoir.

Azuha prit Harniän par la bride. - Bonjour, Harniän. Je suis Azuha, et nous allons faire... chuchota-t-elle à l'animal, coupée par Kiyoheiki qui avait repris la parole. Il demandait des détails ; des détails qu'Azuha connaissait.

Azuha se tourna vers lui.

- Mettons-nous en route, et je vous donnerai les détails dont vous avez besoin.

Elle sortit de sa cachette la carte que le Conseiller lui avait donné et la tendit au guerrier shaakt.
- Tenez, voyez par vous même notre situation. Nous sommes à Fan-Ming, au Nord Ouest du pays.

Elle se mit en marche, Harniän toujours à ses côtés, et continua à parler.
- Le peuple le plus proche, entourant le lac Andel, est un peuple nommé les Hommes Pâles. Je n'ai aucune information sur eux à part que Fan-Ming commerce avec eux. Dans la forêt à l'Est, on trouve des Elfes. Pareil, aucune information. On commencera par essayer de convaincre ces deux-là de s'entendre avec les autres, nous compris, pour unir leurs forces. Après, et là c'est un souci qui nous concerne mais ne ressort pas de notre mission, les forces oaxiennes gagnent du terrain par le Sud. On a peur qu'Esseroth soit déjà prise. Si on veut pouvoir convaincre un maximum de monde de s'allier à nous, il faudra aller vers le Sud parlementer avec les autres villes, bien que je n'ai strictement aucune idée de qui vit là-bas...

Elle avait parlé pendant tout le trajet, sans s'arrêter. Ils avaient traversé la ville, et étaient à présent près des portes. Azuha se tourna vers Kiyoheiki.
- J'ai là dehors deux coéquipiers. Un liykor noir à qui je ne fais pas confiance, et un genre d'elfe, je crois, avec des branches en guise de cheveux, une vraie forêt sur pattes. Elle est un peu plus fiable, je pense, même si elle n'en a pas l'air. Ils sont volatiles, rebelles, très refractaires aux ordres, mais ils sont tout de même là pour combattre Oaxaca, ou du moins, l'une des deux. Le Liykor, j'ai des doutes, il faut le surveiller. C'est une sorte de mission officieuse, histoire de s'assurer de ne pas laisser un traître faire ce qu'il veut.

Azuha respira. - Je suis peut-être allée un peut vite ?


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[HJ1 : La carte est dans le sujet de collecte d'informations]

[HJ2 : J'ai pas vraiment utilisé de descriptions de la ville ni rien, et j'ai supposé moi-même quant à la distance parcourue sur le dialogue. Si ça va pas, je corrige. J'essaie juste d'accélerer les choses pour qu'on aille dans le vif du sujet plus rapidement]


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~Auparavant~




La jeune humaine suggère avec justesse de nous mettre en route pendant qu'elle me donne des précisions. Mieux encore, elle me présente une carte de ces terres. Le continent est bordé à l'Est par une vaste étendue d'eau et est recouvert en grande partie par un duo de forêts. Je fronce légère les sourcils. J'ai beau ne pas avoir beaucoup d'expérience en stratégie militaire, la possibilité que des armées s'affrontent sur terrain boisé me semble peu probable. Sans quitter la carte des yeux, j'écoute ma compatriote me donner des détails, à commencer par notre position au Nord de la représentation.

Demoiselle Kizuki m'indique la première étape de notre mission : convaincre des Hommes Pâles et des Elfes de coopérer avec Fan-Ming et surtout entre eux d'abord. Mes lèvres s'entrouvrent quand je comprends à ses paroles que notre rôle n'est pas d'aller à la rencontre de nos ennemis. Je me reprends aussitôt. Mieux vaut effectivement réunir des troupes si une armée noire est déjà présente. Peut-être s'affaiblira-t-elle pendant les affrontements lors de son ascension vers le Nord, mais cette idée me déplait. Elle implique le sacrifice de forces qui pourraient s'avérer décisives.

Lorsque je relève le nez, c'est pour m'apercevoir que nous avons déjà atteint la sortie de la cité. La jeune fille m'informe que deux autres aventuriers sont déjà sortis. Je retiens juste qu'il s'agit d'un liykor sombre et d'une étrange elfe, dont elle a déjà usé de la description pour obtenir sa monture. J'ai du mal à ne pas émettre un souffle nasal blasé en comprenant qu'ils n'ont en rien la discipline ynorienne. À la question de mon interlocutrice, je réponds par un léger signe de tête négatif.

"Un contingent de quatre individus particuliers, en route pour les terres des Hommes Pâles et des Elfes afin d'obtenir leur soutien dans la lutte contre les forces d'Oaxaca. Vos propos ont été clairs, merci."

Je me tourne vers Ganko, ajuste les étriers et tire légèrement ses rênes vers le bas. Il secoue brièvement la tête, me faisant savoir qu'il a toujours son propre caractère, mais finit par obtempérer et baisse son encolure vers le sol. Je gratte la base de sa crinière avant d'appuyer mon torse et mes paumes sur son puissant cou. Le géant réitère le geste que nous avons patiemment mis au point pour que je puisse le monter sans avoir besoin de marchepied. Ses muscles roulent tandis qu'il relève la tête en un mouvement vif, me soulevant de terre. Je retiens mon souffle tandis que je l'enfourche, me décale pour me positionner sur ma selle et chausser les étriers. J'ai beau avoir répété cette opération plusieurs dizaines de fois, j'apprécie toujours autant ce style de monte.

Après avoir félicité ma monture, je pose le regard sur la jeune femme tout en rajustant les rênes, attendant qu'elle soit également prête à partir. Il me faut réserver mon jugement pour le moment. J'ignore si ma concitoyenne fait honneur à son sang ynorien, même si le Conseiller semble le penser, et si nos futurs compagnons de route sauront se tenir.

( Mission d'escorte en terrain inconnu. Cela va me rappeler des souvenirs, j'en suis certain... Je me demande tout de même comment nos interlocuteurs vont accueillir un groupe comme le nôtre. )

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Kiyo confirma à Azuha qu'il avait bien saisi les objectifs de la mission.

Il monta son cheval d'une manière bien étrange. Au lieu de monter sur son étalon comme tout le monde en l'enfourchant directement à la selle, il monta sur son cou alors que le cheval baissait la tête pour pouvoir redescendre sur la selle après. Ingénieux. Mais inutile d'essayer de faire faire ça à Harniän. Azuha venait juste de rencontrer le canasson, il était hors de propos d'essayer de lui faire porter son poids sur son cou.

Azuha regarda Harniän. La bête avait le regard tourné vers la plaine, et semblait inquiète.

Elle flatta l'encolure de l'animal.
- Je crois que c'est à nous.

Azuha n'avait monté qu'une fois, auparavant. C'était un cheval frigorifié qui n'était pas à elle. Tout comme maintenant.
Mais maintenant, elle aimerait bien qu'il ne meure pas de froid au bout d'une heure et demi.

Azuha déglutit.
Harniän la regarda.

Azuha posa sa main sur la joue de son compagnon temporaire et sourit en regardant profondément dans ses yeux pour y voir le Père et la Mère lui tendre la main.
Elle avait confiance.

Elle caressa la peau de l'animal jusqu'à la base de son cou, devant la selle, s'y cramponna, et tenta de monter sur l'animal, à plat ventre.

Le cheval paniqua, rua, envoyant Azuha au sol dans la neige juste derrière lui.
Par réflexe, Azuha se roula en boule tant qu'elle put près de ses pieds, afin d'éviter une ruade arrière qui l'enverrait valser.

L'Ynorienne se releva, et regarda Harniän, qui était toujours là, avec des sabres.
Elle pouvait sentir l'autre perdre patience.

Harniän regardait aussi Azuha.
(On n'a pas le temps, Harniän ! S'il te plait...)

Azuha était en armure dite légère, mais elle restait lourde comparée aux haillons qu'elle avait quand elle était esclave. Elle ne pouvait pas courir sur une table, et sauter sur le cheval. C'était impensable.

Azuha retenta donc simplement de monter la bête normalement, et cette fois-ci, elle se laissa faire. Azuha était montée sur Harniän, enfin.

Maintenant, il s'agissait de retrouver les deux autres.

Azuha regarda les environs devant elle, à la recherche de traces de pas, de signes du passage d'un liykor...

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