L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Jeu 17 Avr 2014 16:26 
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Le discours de la forme animale de Lothindil ne convainquit guère le Liykor noir. Certes, il reconnaissait en elle la chef de meute pour l’heure, mais pour l’heure seulement. Il n’est pas assez inconscient pour s’opposer à elle, il sent sa puissance, sa force, il l’a vue à l’œuvre dans le village que la troupe de garzoks à laquelle il appartenait venait d’attaquer. Des morts, la mort de bons guerriers.

(Le bon prédateur ne courre pas inutilement vers le danger. J’ai sommeil, il sera temps d’avoir faim plus tard. Si elle a faim qu’elle chasse. Elle a dit au coucher du soleil, et le soleil n’est pas encore couché.)

« D’accord. Bonne chasse. »

Se tournant vers la plaine, gêné par le soleil, il avise, suffisamment loin des murs de la ville, des arbres, vers lesquels il se dirige, espérant repérer la forme familière des conifères aux branches lourdes, offrant un abris confortable lorsque ces dernières tombent jusqu'au sol et sont couvertes de neige.

(((Déplacement vers les arbres de la plaine, recherche d'un arbre sous lequel se cacher, s'abriter et dormir.)))

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mar 22 Avr 2014 11:18 
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Plaines Ynoriennes – Alentours de Fan-Ming.

    Pas vraiment de conifères dans les parages, hélas. En revanche, les petits bosquets de buissons secs et denses pourraient offrir à Therion un abri pour un repos convenable, et une cachette contre d’éventuels gêneurs. Ceux que vise Lothindil sont trop petits pour offrir une réelle protection au lupin noir, mais plus à l’est, un bosquet plus important se dresse, avec en son centre un arbre plus haut, dépouillé de tout feuillage, mais aux branches hautes petites et nombreuses. Tout autours, ces buissons d’épines et de branches entremêlées qui pourrait servir d’abri pour qui sait s’y loger.

    Abri qui, dans le cas de Lothindil s’avère de piètre qualité, puisque de son perchoir, elle peut désormais voir la provenance du bruissement, là où un œil non averti n’aurait rien vu du tout. Une petite boule de poils, aussi haute que large, se servait de sa grosse langue pour arracher les brindilles dudit buisson pour se nourrir. Sa fourrure, épaisse et aussi blanche que la neige, lui offrait un camouflage parfait. Et le plus notable, la bestiole n’avait aucune odeur perceptible. Elle ne semblait pas du tout avoir remarqué la présence de la chasseuse. Sous la couche de poil, l’animal devait être dodu. Question taille, il n’était guère plus grand qu’un gros blaireau, mais… cela suffirait sans doute amplement. Si on parvenait à l’attraper, bien sûr…

    http://th07.deviantart.net/fs70/PRE/i/2013/146/9/7/poro_by_melboom-d66mqm7.png

[Lothindil : XP : 0,5 (post) + 0,5 (trouvaille d'une proie)
Therion : XP : 0,5 (post)]

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mer 23 Avr 2014 21:04 
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(Là !)

Voyant par les même yeux qu'elle, forcément j'ai vu aussi la bestiole blanche, avec ses petites cornes tapie dans les buissons épineux. Il a la taille d'un gros chiot de guerre, bien suffisant pour quelques repas une fois cuit, même si, vu la fourrure et le froid, faudra voir ce qu'il reste à déjeuner réellement une fois dépecer. Si j'étais gantier, je m'en ferais sans doute une superbe paire de moufles très confortables et toute douce.

(Taille pas la peau de la bestiole avant de l'avoir mangé !)
(C'est tué, pas chassé normalement. Et vous comptez pas tuer ça quand même ?)

Et c'est en coeur qu'Astinor et moi répondons mentalement à notre faera commune :
(Bah si.)
(Vous êtes deux rustres, les filles. Vous avez vu comme il est mignon, vous pouvez pas tuer un animal comme ça !)
(Les bouloums aussi c'est mignon. Mais c'est bon quand même !)
(Plus c'est mignon, meilleurs c'est. Regarde un agneau c'est mignon et c'est tellement bon. Un Garzok c'est moche et c'est dégueux !)
(Mais...)

Comme si on allait se limiter dans ce qu'on chasse. Le principe de Yuimen c'est de tuer le strict nécessaire et cette adorable boule de poils ne fait pas plus que le nécessaire pour nos deux âmes. Reste à savoir comment le tuer maintenant.

(Approche discrète, coup de poignard dans le cou.)
(S'il est de la vitesse d'un lièvre de Yuimen, tu vas galérer, j'ai déjà tenté.)
(Tu proposes quoi ?)
(Une pic de pierre dans la gueule !)
(Ah non, c'est ma proie !)
(Une dague à distance alors. Tu sais utiliser le ki toi ?)
(Normalement oui. Je savais le faire Leona était pas née !)
(T'as déjà pratiqué le lancer de dague ?)
(Euh sans doute.)
(Je sais le faire avec des armes plus lourdes, mais tu devrais pouvoir le faire avec des plus légères, je vais te montrer.)

Je me retransforme rapidement, récupérant mon apparence et mon contrôle du corps. Je dégaine l'épée de Leona, plus légère que mon épée de cristal et l'attrape par la lame.

(Tu sens le poids dans mon bras ?)
(Oui...)
(Deux techniques. Celle qui vole droit, utilisable sur petite distance. Dans ce cas, on prend l'arme par le manche, comme ça et c'est juste le poignet qui fonctionne, d'un coup sec.)
Je mime le mouvement, d'abord sans l'arme, puis avec l'épée, sans pour autant lâcher ma prise.

(Le ki doit être chargé dans le poignet et dans l'arme avant d'amorcer le mouvement. Il faut le relâcher juste au moment où la lame va quitter la main.)
Le bras est tendu devant moi, le poignet cassé à la limite du tolérable. Plus loin, il y a le risque d'une blessure, moins loin le tir sera moins précis et moins puissant surtout.

(Maintenant la seconde technique, elle fait faire à la lame des cercles avant qu'elle se plante. Elle permet d'agir plus loin et plus fort. Elle requiert plus de ki, mais aussi plus de force dans le bras. La grande différence c'est la manière de prendre la lame, au départ. Technique un, tu tiens le manche, technique deux, tu tiens le bout de la lame entre les doigts. Et là, c'est ton poignet et ton coude qui vont agir, voire ton épaule si tu veux vraiment aller loin. Ressens bien mon bras et sa position, comme ça, tu le sens. A nouveau, le ki est chargé avant et relâché au dernier moment.)
(Fait juste gaffe, t'es plus puissante que Lothi et une dague est plus légère. Donc vas-y doucement dans un premier temps. Simplement avec le poignet devrait suffire si la lame est bien équilibrée. En plus, fait attention avec les cercles, parce que ton kriss a une lame courbe et les réactions peuvent changer légèrement. Enfin, je suppose que si tu lui brises le crâne au lieu de lui planter, ça ne changera pas grand chose.)

(Laisse-moi essayer !)

Je cède volontiers la place à la panthère qui rengaine l'épée végétale pour sortir le kriss cachée sous sa cape. L'arme est nettement plus courte et plus légère, Anouar avait bien raison de penser à cette différence. (J'ai toujours raison !) Et manifestement la force d'Astinor n'est aussi pas la même que la mienne. Elle hésite, elle tâtonne à répéter le mouvement tandis que je me concentre sur les ressentis du bras, à la recherche des miens.
Sans jamais lancer son arme, je la corrige petit à petit, ayant conscience du moindre soupçon de différences entre sa position et la mienne, permettant, à défaut de tester la puissance au moins d'ajuster la direction. Je cherche aussi, à partir de la différence entre le lancer d'espadon et celui d'épée classique, à déterminer les différences entre l'épée et la dague. N'étant pas accoutumée à ce type d'arme, le travail est plus complexe pour moi, mais Astinor quant à elle semble apprécier le contact du métal froid.

(Repas sur patte, à l'attaque !)

Toujours sur notre perchoir, Astinor concentre son ki. Pour la première fois, je sens sa puissance se diffuser à travers la moindre fibre musculaire depuis l'épaule jusqu'au poignet. Je sens aussi qu'elle se retient, modère le flux pour mieux le contrôler. Petit à petit, elle transfert dans la lame. Celle-ci ne réagit pas en revanche, comme si son ki se faisait tellement petit qu'il est invisible hors de nos propres sensations. Elle arme son poignet, vise le tas de poils blancs et, d'un coup sec, envoie la lame et le chargement de ki droit dans cette direction.


(((Apprentissage de la CCSA "lancer" par Astinor et tentative d'application sur la boule de poils.)))

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mar 29 Avr 2014 10:02 
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(Pas une terre pour les liykors ça… A choisir je ne m’installerais pas ici… Pas un abri ! Il y a fort à parier pour que ce soit encore ces humains… Comme les Garzoks probablement, à défricher autour de leurs cités pour avoir du bois, pour se chauffer… Pathétiques créatures…)

Avisant un bosquet plus important à l’est de sa position, Therion mit fin à ses ruminations, et sans prêter plus d’attention que cela à l’elfe, il se mit en marche péniblement dans la neige, grognant à chaque foulée contre ce climat, le soleil, l’éblouissement à peine atténué par son casque d’olath. Plutôt que de courir, il lui fallait enjamber, et précautionneusement en plus, des fois qu’un fossé, un trou, un terrier mal creusé vienne entraver sa route. Au terme de cette progression laborieuse, qui eut au moins le mérite de le réchauffer un peu, il parvint jusqu’à l’amoncellement de végétaux nus et hérissés d’épines.

(Tant mieux… On viendra pas m’chercher dans ce coin, avec un peu de chance je pourrai pioncer tranquille…)

Sans scrupule à utiliser une lame de si bonne facture pour un travail aussi grossier, le liykor noir commença à se frayer un chemin dans les épineux, essayant de passer au plus par les espaces les plus découverts, afin de ne pas laisser trop de traces de son passage, perceptibles de loin. Les écorchures qu’il récolta ne lui posaient guère de souci sur l’instant, il savait qu’il aurait à lécher ces petites plaies, mais une fois qu’il serait à l’abri. Finalement, près de l’arbre, il lui sembla trouver un espace adapté à ce qu’il recherchait. Il repéra quelques branches assez fortes pour servir d’armature, dans les petits arbustes qui avaient poussé là, sans pour autant les raser – les liykors, chasseurs nomades, savaient que détruire un potentiel abri en un lieu revenait à se priver, un jour dans l’avenir, d’un refuge – branches de soutien qu’il adossa au tronc, assez hautes à peine pour qu’il rampe sous elles ; et sur ces branches il croisa tant bien que mal des rameaux nus plus fins, se griffant encore au contact des épineux, pour former comme un treillis à même de lui faire un toit ; sur ce treillis, enfin, il déposa des poignées de neige, qu’il tassait légèrement pour ne pas qu’elle s’écoule comme du sable dans les interstices. L’ébauche de cabane était petite, bancale, et ne durerait sûrement pas plus que le jour, mais si elle pouvait ne pas s’effondrer sur lui avant la tombée de la nuit, cela lui suffirait amplement.

Avant de s’accorder un peu de repos bien mérité, il prit le temps de lécher les plaies sur ses mains, sur ses bras, là où la cotte de maille ne le protégeait pas assez, ôtant le sang qui avait commencé à sécher, les impuretés à coup de langue râpeuse, pour laisser à la place une plus saine pellicule de salive. Satisfait, il tira de son sac à dos sa couverture, cala ce dernier dans le coin de l’abri où, du fait du peu d’écart entre le sol et les branches, il ne pouvait plus se coucher, s’enroula dans l’étoffe de laine grossière et rampa sur le sol au préalable dégagé de la poudreuse, une sorte de tapis de feuilles mortes, de brindilles et de mousse, tout juste confortable ; il avait dormi sur pire de toute manière. Satisfait, il s’endormit, les mains refermées sur ses armes, sans se soucier du poids de sa cotte de maille, ni de rien d’autre d’ailleurs. La faim viendrait à son réveil, alors, sous les étoiles, il serait temps de chasser.

(Père, donne-moi la force… Mère, met sur mon chemin le gibier… Votre Enfant chassera bien, et portera la crainte dans le cœur des proies…)


((( Sommeil en attendant la tombée de la nuit )))

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mer 30 Avr 2014 09:51 
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Plaines Ynoriennes – Alentours de Fan-Ming. (14h)

Lothindil : CC validée pour Astinor, réussite.

    La lame de Lothindil virevolta dans les airs, usant la puissance de son Ki pour atteindre sa cible. Et elle l’atteignit sans peine. Insouciante, la petite créature qui mettait toute la volonté du monde à arracher des bouts de branches pour se sustenter ne vit rien venir, et la lame vint la faucher, s’enfonçant dans son pelage duveteux en y faisant naître une tâche de sang vermillon. Quelques secondes plaintives plus tard, le silence retomba, et la créature, morte, commença enfin à sentir quelque chose : la chair fraîche et tendre, et le sang encore chaud qui s’écoulait de la plaie.


Plaines Ynoriennes – Alentours de Fan-Ming. (20h)

    Le lupin s’endormit sans peine dans son abri de fortune. Les quelques écorchures qu’il avait subies en traversant les épines le piquaient un peu, mais il trouva tout de même le sommeil, jusqu’à ce que la clarté pâle de la lune vint à percer son couvert de branche inondé d’obscurité. L’heure était-elle au lever ? Lothindil, pour sa part, avait disparu. De fins flocons tombaient du ciel, effaçant les traces qu’elle aurait pu laisser.

[Therion : XP : 0,5 (post)
Lothindil : XP : 0,5 (post) + 0,5 (apprentissage)]

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mer 30 Avr 2014 11:16 
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Les yeux de Therion s’ouvrirent doucement, alors que ses autres sens étaient déjà en éveil : le prédateur qui se laisse aller aux longs et lents levers ne fait pas de long feu, le moindre bruit, le moindre signal doit être le déclencheur d’une réaction quasi-immédiate, les muscles prêts pour le bond, les crocs à mordre, la soif de sang brulante dans les tripes.

Mais ce qui s’agitait dans le ventre du liykor noir à l’heure de son lever était bien moins dangereux à court terme, tout en représentant une difficulté sur un temps plus long : la faim. Il pourrait encore la faire taire quelques heures, un jour ou deux peut-être, mais son corps s’affaiblirait, et il deviendrait vulnérable. Alors il faut chasser, chasser pour survivre, pour chasser encore un jour de plus, et encore un, et encore un, voir une nouvelle lune effectuer son cycle, les saisons encore se livrer à leur ronde millénaire. Les écorchures de s'étaient refermées, couvertes de croutes qui à l'odeur lui paraissaient propres, elles n'allaient pas tarder à cicatriser ; Therion fit jouer sa masse de muscles pour s'assurer qu'aucun d'entre eux ne le trahirait, encore engourdi de fatigue. Jugeant que tout était bien, il grogna de satisfaction.

La lune est haute, c’était un bon moment pour la chasse. Les yeux de Therion ne le faisaient plus souffrir, le casque lui avait épargné les traits les plus acérés du soleil, mais il préférait tout de même la nuit. L’obscurité était son élément ; même s’il se découpait trop sur le fond neigeux du fait de son pelage et de ses effets accordés, il préférait fondre comme une ombre massive, plutôt que comme un adversaire bien identifié.

Sorti de l’abri, le sac replacé sur son dos, la couverture roulée, les armes soigneusement fixées à la ceinture, tout en scrutant des traces de pattes sur le couvert neigeux – ses propres pas ont été effacés par les flocons tombés durant son sommeil – Therion hume l’air à grandes bouffées, cherchant à déceler le parfum d’une proie, de celles qui profitent de la tombée du jour pour sortir. Ou mieux, d’un autre prédateur, qui ne sait pas encore qu’il n’est plus seul sur le territoire. Le liykor avait faim, il aurait même mangé un sekteg, ou un garzok.

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Ven 2 Mai 2014 15:28 
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Astinor avait parfaitement réussi son tir et la dague s'était donc naturellement plantée dans la créature, lâchant un filet de sang. Contente moi aussi du résultat, je laisse Astinor s'occuper de la descente en direction de notre repas commun. Utilisant ses deux mains presque autant que ses pieds, elle parvient à se glisser dans des passages où je me serais, sans le moindre doute, vautrée en beauté. Je retiens mentalement cette possibilité d'escalader n'importe quoi, ça peut être plutôt pratique au besoin.

(Tu songerais pas à m'employer au moins ?) me demande mentalement ma comparse, d'un ton très suspicieux.
(Je cherche juste comment on peut exploiter au mieux ce corps avec nos capacités. Et je dois dire qu'en escalade, tu te débrouilles plutôt bien.)
(Beaucoup de montagnes au Nord de la ville quand j'étais en vie. Les créatures de Phaïtos luttaient là-bas, en terres sauvages !)
(Les montagnes au Nord de Kendra Kâr.)
(La Kendra Kâr que nous avons traversée ?)
(Non, celle actuelle est plus récente, moins de 4000 ans. La tienne a été détruite il y a quasiment 18000 ans.)

Trop occupée à parler, Astinor rate une prise, heureusement sans incidence. Son agilité lui permet d'atterrir, un peu plus bas, à coté du buisson épineux et de sa prise, sans la moindre égratignure et avec une certaine grâce en cadeau.

Un rapide coup de nez nous surprend tous les deux : la créature parfaitement inodore il y a quelques minutes sent désormais la viande tiède et le sang chaud. Ce n'est donc pas l'odorat de la panthère le défaut, ou même une particularité de ce monde, mais bien la créature dotée d'un pouvoir surprenant, à moins que ça soit sa fourrure.

(Une fourrure qui cache l'odeur ? Pratique pour la chasse. Et blanc pour être discret dans la neige. Bestiole bien adaptée, mais raté pour elle.)

Récupérant son poignard de la plaie, Astinor se met en devoir vider la bestiole de son sang, de ses tripes et surtout de l'écorcher pour récupérer la chair. Ses gestes sont précis, mais elle n'hésite pas à abîmer les pièces de viande, pour se faciliter le boulot.

(Je veux la peau, et propre. Savoir si elle cache les odeurs même morte !)

C'est une façon de voir. En même temps, la viande, même avec quelques coups de poignard dedans doit être tout aussi comestible que celle intacte, après tout. Et si on peut cumuler une peau qui protège les odeurs et un repas de viande, pourquoi s'en priver.

D'un geste rapide, elle tranche la peau sur les pattes, circulairement au-dessus de ses doigts; puis tranche depuis la queue jusqu'à la bouche, la créature n'ayant pas vraiment de cou en passant par le ventre. Un dernier cercle allant du menton à l'arrière des cornes devrait permettre de récupérer la fourrure en tirant doucement dessus quitte, au besoin à racler un peu à l'aide de mon couteau de table, le kriss avec sa forme ondulée n'étant pas franchement le plus adapté pour ce boulot.


(((dépeçage de la créature pour récupérer sa fourrure idéalement indemne d'un coté et la viande de l'autre^^)))

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mer 7 Mai 2014 10:43 
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Plaines Ynoriennes – Alentours de Fan-Ming. (14h)

    Pendant que Lothindil dépeçait ce curieux animal-boule de poils, récoltant tant bien que mal son épaisse fourrure et sa chair délicate, Azuha et Kiyo sortaient de la ville de Fan-Ming à la recherche des deux disparus. Le ciel s’emplissant de nuage témoignait d’une neige future, mais pour l’heure, les traces laissées par les deux êtres sauvages étaient encore plus ou moins nettes, à peine balayées par le vent soufflant sur la neige légère. Ainsi, les deux ynoriens virent qu’à un endroit, les traces se séparaient. L’une, chaussée vers un promontoire de roche formant un bon poste d’observation, l’autre, griffue, filant droit vers un bosquet touffu.

    Lothindil, les mains et avant-bras couverts de sang, avait quant à elle devant elle des lambeaux de chair crue, ainsi qu’une peu plus ou moins intacte, bien qu’elle ne fut pas encore tannée, et quelque peu tâchée de rouge. Restait à savoir comment elle allait transporter son butin.


Plaines Ynoriennes – Alentours de Fan-Ming. (20h)

    Le liykor éveillé ne sentit rien. Ni proie, ni prédateur, dans les environs. Derrière le mur de flocons de neige, derrière lui, les lueurs de la ville étaient présentes dans l’obscurité. Il était encore trop proche des remparts pour lui offrir une vie totalement sauvage, et sans doute davantage giboyeuse.

[Therion : Xp : 0,5 (post)
Lothindil : XP : 0,5 (post) + 0,5 (optimisation des récupérations)]

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Jeu 8 Mai 2014 10:35 
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Deux pistes. Ils se sont séparés.

Les pas de la Forêt montaient vers une protubérance rocheuse. Non loin.


(Oh, non...)

Azuha venait de monter sur Harniän. Et il fallait déjà qu'elle redescende ?

Elle regarda son compagnon de route Ynorien.


- L'elfe est montée là-haut. dit-elle en pointant du doigt le promontoire. Il faudrait voir par où elle est partie après. Ils se sont séparés, ça va être encore plus dur que ce que je pensais de les retrouver.

Azuha hésita.
- Le Liykor ne semblant pas pouvoir parler une autre langue que la sienne, il serait une plutôt mauvaise idée d'essayer de suivre sa piste pour l'instant. À moins que vous connaissiez le langage des traîtres... laissa-t-elle échapper dans un soupir.

Elle essaya tout de même de faire avancer Harniän vers les pas de l'elfe. L'animal n'eut pas trop de remords à prendre cette direction, et laissa Azuha lui demander de rejoindre sa maîtresse.

Arrivée au pied du promontoire, Azuha réfléchit. Descendre du cheval et monter à pied ? Harniän serait tout seul sans attache.
Monter avec le cheval ? Va-t-il vouloir ? Va-t-il y arriver ?

Et là, sans prévenir, Harniän rua vers l'avant. Azuha ne l'avait pas vu venir, et se vit éjectée devant la bête, sur la pierre.
L'occasion de tester l'armure ; parce que ce ne sont pas les réflexes d'Azuha qui la sauveront, là. Azuha se prend la pierre en pleine face, et n'eut pas le temps de mettre ses mains bien en avant pour se protéger, ce qui résulta en une mauvaise réception et un poignet tordu.

Azuha glissa sur la pierre jusque juste devant le cheval, qui semblait rire de sa boutade. Azuha le regardait avec une flèche de glace dans l'oeil.


- Tu as de la chance de pas m'apartenir, toi.

Elle se releva tant bien que mal, et décida de laisser le cheval faire ce qu'il veut, comme il avait semblé décidé de faire de toute façon. Elle grimpa aux rochers pour aller au sommet, et chercha les traces de l'elfe. Elle n'était pas là, mais elle a dû utiliser cette endroit pour choisir sa direction.
Laquelle était-ce ?


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Dernière édition par Azuha le Mer 14 Mai 2014 19:06, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Ven 9 Mai 2014 20:19 
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~Auparavant~

~17~



Silencieux, je découvre comme la jeune femme que les deux membres restants semblent s'être séparés et que l'elfe a du grimper le promontoire rocheux. Je ne fais qu'acquiescer quand l'humaine m'informe que suivre un liykor sombre sans connaître son dialecte est une mauvaise idée. Elle n'a toutefois pas le temps d'avancer grandement que sa monture rue violemment. En réponse, Ganko émet un son aigu et mécontent mais sans me brusquer. J'écarquille les yeux, surpris par l'attitude de l'autre cheval. Si cet animal est incapable de se tenir, il va être difficile de laisser l'émissaire Kizuki le chevaucher plus longuement. Je peux protéger la jeune femme contre des animaux sauvages ou des individus armés, mais pas contre le caractère récalcitrant d'une monture.

Je fronce les sourcils devant la chute de Demoiselle Azuha, cherchant à estimer les conséquences du choc. Visiblement, il semblerait que la plus grosse blessure ait été faite à sa fierté puisqu'elle grimpe à son tour sur le promontoire.

( Elle n'a pas l'air de souffrir mais mieux vaut que je m'en assure à son retour. )

De mon côté, je guide mon étalon pour essayer de contourner le monticule et scrute le sol à la recherche d'autres traces indiquant une possible direction. Ce dont je suis certain est que si nous ne retrouvons pas rapidement les membres manquants de notre groupe, le ciel qui s'assombrit risque fort de rendre la tâche encore plus ardue.



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Dernière édition par Kiyoheiki le Ven 16 Mai 2014 15:52, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Dim 11 Mai 2014 15:30 
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Pas de gibier pour Therion. Et il comprenait les bêtes, en quelque sorte : la ville était proche, et, par ce temps froid, malgré la guerre qui s’annonçait, sans doute des chasseurs ou des braconniers venaient améliorer leur ordinaire en levant quelques proies dans les fourrés les moins éloignés. Un collet, un piège, et c’en était vite fait. Quant aux gros prédateurs… Il y avait fort à parier qu’on ne les appréciait guère à proximité des murs d’une ville remplie d’humains.

(Pas de nourriture… Pas ici… La Mère ne place pas le gibier si près des hommes qui ne savent pas en profiter, et chasser dignement… Père, donne-moi la force de triompher de ce territoire… Celle Qui Chasse Bien a parlé d’une forêt… Dans une forêt il y aura des proies, si ce monde n’est pas à ce point étrange que même sous les arbres le gibier est absent !... Il faut s’attendre à tout dans un monde où humains et garzoks ont mis les pieds… Des garzoks… Je crois qu’il y en a aussi… Ah ! Si j’en trouve un ou deux sur le chemin, de ceux qu’ils envoient en éclaireur, je leur ferai sauter la tête d’un bon coup de hache, et je l’abandonnerai sur la plaine, sur leur pique… Et je mangerai le reste… Des os rongés et une tête… Voilà qui leur fera sans doute peur ! … Ce n’est pas les habitudes des Enfants d’œuvrer ainsi… Mais… Père, Mère, ne me retirez pas vos bienfaits ! Je resterai digne de vous, de votre force et des proies que vous placerez sur ma route ! On ne peut pas combattre des rats à la manière des liykors noirs… Non… Je ne crois pas… Ou du moins il faudra que les liykors noirs se battent autrement… Le territoire est trop grand, et trop de gens veulent le partager je crois… Père, Mère, pourquoi de telles créatures arpentent-elles les mondes ?)

L’elfe avait bien mentionné une forêt, sans pour autant indiquer à Therion où elle se trouvait. Trois jours… mais trois jours dans quelle direction ? Le voilà qui grognait et pestait contre ce manque de prévoyance. Et aussi un peu contre lui-même : n’avait-elle pas dit au coucher du soleil ? Or le soleil était déjà depuis longtemps couché, il n’y avait plus que la nuit salvatrice, la nuit bienfaisante, la nuit dans laquelle le liykor courre et chasse, dans son élément, dans l’ombre qui le voile, son corps puissant et massif se fondant pour quelques heures sur l’horizon sombre, lui donnant un léger avantage sur les proies qu’il traque. Et dans les ténèbres les yeux des liykors luisent de leur flamme lugubre…

Plutôt que de dormir encore, il fallait agir : la cité n’était pas si loin, et il valait toujours la peine de s’en aller sous ses murs pour y trouver des compagnons, ou des informations. Therion se doutait qu’il n’y aurait sans doute que des humains n’y comprenant rien à sa langue, n’y percevant que grognement, jappements et parler d’animal, mais il comptait toutefois sur quelques rares exceptions. Deux humains ne s’étaient-ils pas adressés à lui dans la langue des Enfants au cours de la journée écoulée ? Alors pourquoi pas un de plus… Au loin, les remparts se découpaient, plus sombres, sous la masse imposante de la cité s’élevant vers le ciel, semés de ça et de là de braises rougeoyantes, sans doute des brasiers plus importants qu’ils ne le paraissaient être à cette distance.

Marcher dans la neige ne plaisait guère au lupin, mais aucun autre choix ne s’offrait à lui. Marcher était de toute manière préférable au froid qui commençait à le mordre, plus incisif à la tombée de la nuit : la nourriture lui deviendra bientôt nécessaire, sans quoi il s’affaiblira d’heures en heures. Une chose à la fois cependant, tout d’abord il devait déterminer un cap à suivre et, suivant les rencontres qu’il effectuerait à sa destination, décider de demeurer au sein de la meute de fortune qu’il lui avait semblé constituer avec l’elfe et l’autre humaine étrange, ou au contraire de la quitter pour reprendre sa chasse en solitaire.

Enfin il parvint en vue de la cité, assez proche selon lui pour être aperçu par d’éventuels gardes sur les remparts, dont il ne décelait pas la présence pour l’heure. En revanche, des feus brûlaient, signes qu’il devait sans doute y avoir une présence pour les entretenir. Murs massifs, pierre protégeant la pierre, mais surtout l’élégance des bâtiments, des toits de tuile élancés, les sculptures élégantes et massives, de créatures menaçantes, trop réalistes pour être totalement chimériques.

(Gaspillage de temps, de force… Ils ont des murs, des toits, mais ils ont peur de les perdre, et ils les perdront… Comme les villes que les garzoks d’Omyre veulent prendre… A quoi bon bâtir des murs si c’est pour les voir s’effondrer ? … Retarder l’inévitable, ou encore se donner l’illusion de… Il faudra toujours des guerriers, toujours des vivants, des êtres de chair et de sang, qui verseront le leur pour leurs cités… Un liykor se dresse entre l’autre liykor et le territoire de chasse, il n’y a pas besoin de l’enclore de barrières, de hauts murs, et de rassembler là des dizaines d’autres liykors pour les envoyer patrouiller sur ces murs, et ensuite les faire lutter contres les autres liykors qui voudront prendre le territoire de chasse, et… Les Enfants feraient bien de s’unir contre le premier qui dressera des barrières sur son territoire de chasse, et dira « ceci est chez moi, ceci est à moi »…)

Même s’il les méprisait, les murs n’en étaient pas moins pour lui un obstacle, et Therion devait contre son gré composer avec, et avec ceux qui les défendaient. Jugeant qu’il serait bon de s’annoncer, d’une manière ou d’une autre, il se risqua à crier deux syllabes de la langue commune qu’avaient essayé de lui apprendre les garzoks – ils disaient que ce mot pouvait faire gagner du temps face à des ennemis, ou pour prendre des adversaires par surprise.

« Ami ! Ami ! »

De toute manière, il fallait au moins faire du bruit pour ne pas paraître trop dangereux. Un ennemi qui voudrait se glisser dans la cité à la faveur de la nuit ne se serait sans doute pas annoncé.

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La faim chasse le loup du bois...


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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mar 13 Mai 2014 21:38 
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Le dépeçage finit, Astinor prend le parti de se rincer les mains et les avant-bras à l'aide de la neige propre qui ne manque pas dans les environs. Cela fait, il nous faut trouver une solution pour cuire la bestiole et pour conserver la peau.

(Il faut la tanner.)
(Et tu sais comment faire ?)
(Non, mais quand j'étais en vie, j'habitais dans le quartier des tanneurs. Et la boule de fluide, elle sait ?)
(Oui.)
(Et on fait ça comment ?)
(Tu as plusieurs jours ? Bon, oublie !)

Pff. Je reprends ma forme elfique et emballe avec précaution la peau dans du tissus, rince aussi bien que je peux la chair de la boule de poils. Maintenant il me faut la cuire avant de la manger. Le plus simple, n'étant guère éloigné de la ville, est d'y retourner et de voir avec les gardes si, à défaut de me laisser entrer, ils ne peuvent pas au moins confier mon repas aux cuisines le temps de le faire rôtir.

J'attrape la bestiole par une corne et retourne vers la ville. Un brin d'escalade, un brin d'adresse, un brin d'équilibre et me voilà à proximité de la route.

"Tu as de la chance de pas m'appartenir, toi."

Tiens, une voix que je connais, nous sommes pourtant encore loin du coucher de soleil. C'est la voix de l'humaine restée en ville. Heureusement que je ne me suis guère éloignée des portes pour chasser, moi. J'ai par contre du mal à savoir à qui, et de qui elle parle... jusqu'au moment où j'entends un hennissement, bien plus connu encore que la voix.

"Paix, Harniän. Elle ne te veut pas de mal."

Je descends des montagnes enneigées vers le chemin de pierre qui va vers la plaine. Une autre personne est là, un mâle, petit, à la peau sombre, mais pas autant que celle d'un Shaakt, les cheveux noirs longs. Il est monté sur un cheval nettement plus large et moins racé que le mien, mais bien fonctionnel pour quelqu'un en armure lourde, ce qui n'est pas son cas d'ailleurs.

(J'adore l'arme. J'en ai jamais vu des comme ça !)

"Des difficultés avec mon cheval ?"

Je m'approche de la-dite monture et vient lui caresser le nez, calmement...

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Mer 14 Mai 2014 19:04 
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Avant même qu'Azuha eût cherché du regard la Forêt dans les environs, elle l'entendit qui rassurait son cheval de loin. Elle se retourna, et effectivement, l'elfe était là, descendant, une pauvre petite bête pendant à sa main.

- Des difficultés avec mon cheval ?

Azuha se redressa et baissa la tête en guise de salut poli.

- J'ai plutôt l'impression que c'est l'inverse.

Azuha regarda l'elfe retrouver amicalement son compagnon de route.

- J'ai pu réunir quelques informations sur la situation et sur notre mission. Le temps manque, alors nous devrons partir bient.. Azuha s'arrêta un instant.
(Attends...)
- Où est la boule de poils ?

Azuha avait remarqué plus tôt qu'ils s'étaient séparés, mais à ce moment-là n'avait pas réalisé quelles conséquences ça pouvait avoir. Pouvait-on réellement faire confiance à un Liykor noir lâché seul dans un monde inconnu, sans parler d'autres langues que la sienne ? Et... Et si l'elfe avait introduit un animal sombre sur ce monde spécialement pour déjouer les plans d'Oranan ?
Azuha regardait la Forêt avec un oeil qui se voulait neutre, mais trahissait à la fois peur et colère.


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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Jeu 15 Mai 2014 19:41 
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L'humaine me confirme qu'elle a réussi sa mission au palais et qu'elle a réussi à obtenir des informations complémentaires, ainsi, manifestement qu'un compagnon, même si elle n'en dit rien. Nous devrons bientôt partir, ce qui ne m'étonne guère, car il semblait bien prêt à partir sans moi, mais elle s'interrompt pour me demander où est la boule de poils. Je refrène de justesse un geste pour lui montrer ma prise du jour, mais me ravise, réalisant qu'elle ne parle sans doute pas d'elle, mais bien de Therion.

"Parti dormir, ou chasser. Il sera là à la tombée de la nuit, pas avant."

La peur dans l'oeil de la borgne fait grogner intérieurement Astinor qui me bougonne :
(J'comptais pas faire la nounou !)
(Moi non plus. Puis y a pas à s'en faire, il est assez grand pour se débrouiller seul.)
(Je doute que sa peur soit qu'il meure, tu vois...)

"Tu m'expliques ce que t'as découvert, ou alors je commence par voir avec la ville s'ils peuvent me cuire mon repas ?" demandé-je en exhibant la bestiole dépecée que je tiens toujours par la corne...

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 Sujet du message: Re: Plaines Ynoriennes
MessagePosté: Ven 16 Mai 2014 15:51 
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~18~



J'ai à peine le temps de faire faire quelques pas à ma monture qu'une voix inconnue s'élève, précédant la venue d'un être de grande taille. La jeune ynorienne a beau m'avoir prévenu, j'ai du mal à ne pas avoir de réaction visible à sa venue. L'elfe est bien plus grande que ce à quoi je m'attendais et sa chevelure est véritablement végétale. Branches, lianes, fleurs qui ne semblent pas être de simples parures capillaires. Mon oeil exercé à la botanique y reste rivé de longues secondes avant que l'échange verbale entre l'arrivante et celle que je dois protéger ne me sorte de ma fascination. L'émissaire Kizuki s'enquiert de ce qui est advenu du liykor sombre pour ne recevoir en réponse qu'il ne reviendra qu'à la nuit tombée.

Je fronce légèrement les sourcils et lève brièvement le regard au ciel. Le temps gris rend l'heure difficile à estimer, mais je suis convaincu que la soirée ne sera pas là avant de nombreuses heures. Or, ma concitoyenne m'a bien fait sentir l'urgence de notre départ, et je ne peux guère que l'approuver. Je peux parfaitement comprendre la difficulté de ne pas attendre une paire de bras supplémentaire, mais perdre du temps et risquer d'être pris dans une tempête glacée ne m'enchante guère.

L'elfe que je ne connais pas cherche à s'informer sur ce que la jeune humaine a appris, la tutoyant ouvertement. Suspicieux. C'est mon ressenti en comprenant que l'arrivante n'a pas été mise au courant des directives du Conseiller Tsukiko, mais je ne parviens pas à déterminer le genre de lien qui l'unit à l'ynorienne. Je secoue légèrement la tête à cette pensée. Cette situation est étrange, mais m'interroger ne servira à rien d'autre que me faire perdre ma concentration. Je remarque par contre que la demoiselle semble étrangement touchée par l'absence de l'humanoïde-loup, ou alors est-ce lié à l'étrange elfe à la tenue d'aspect léger ? Je fais d'ailleurs au mieux pour ne pas fixer impoliment l'étrange bête qu'elle tient par une corne.

J'inspire lentement, me permettant d'intervenir.

"La clémence du temps est éphémère. Rien ne prouve que nous pourrons quitter Fan-Ming ce soir dans des conditions similaires. "

J'oriente mon visage vers celle que j'escorte, sérieux. Un trajet de nuit m'apparait encore moins prudent, en particulier parce que je n'ai aucune idée des périls existants de ce monde. Toutefois, quoi qu'elle choisisse, je compte bien honorer mon devoir de la protéger.

"Votre choix sera le mien, Demoiselle Azuha."

Je réfléchis un instant puis adresse un léger signe de tête à la propriétaire de l'autre monture avant de poursuivre.

"Attendre signifie être plus nombreux par la suite. Partir rapidement implique de laisser une piste tangible à celui qui doit nous rejoindre."

Ganko tire un peu sur ses rênes, raclant le sol du sabot une nouvelle fois. Je me contente de me taire de nouveau. J'ai fait part de mes pensées, je n'ai pas besoin de me faire entendre davantage.



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Dernière édition par Kiyoheiki le Sam 24 Mai 2014 09:04, édité 1 fois.

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