Certains passages de ce Rp ont une connotation violente/gore qui peut déranger les personnes sensibles.
Grimace visible, corps pulsant d'échos douloureux et légèrement penché en arrière, je maintiens fermement l'arme du lutin. Il continue de pousser de son côté, déterminé à frapper l'un de mes yeux. La lutte dure trop longtemps, et je me sens glisser peu à peu sous la force de cet imbécile. Sous mes bottes, je perçois le terrain remonter un peu et un choc contre mon talon m'indique la proximité de la souche. Une goutte de sueur glacée me parcourt. Je sais comment gagner un peu de temps. Je pousse un grondement décidé et choisis de délibérément écarter la dague sur ma gauche. Cessant toute résistance, je surprends le lutin qui plonge en avant et plante le croc dans l'écorce. Je saute sur l'occasion pour filer de l'autre côté et sens un tiraillement inquiétant dans mon aile.
Préférant mettre de la distance entre mon agresseur et moi, je bondis vers l'avant, avise une pierre ronde que je ramasse au passage, et fais finalement volte-face. Tandis que le géant ôte son arme des veines de bois, je constate avec agacement que certaines de mes plumes ont été épinglées par l'assaut. Dans mon malheur, j'ai de la chance. Un peu plus haut, et il empalait une partie charnue de mon membre de plumes. Malgré ma colère, je perçois la faiblesse de mon corps. L'imprudence m'a donné des blessures qui saignent encore, et passer à la manipulation de mes capacités de combat après les exercices de magie s'est révélé plus éprouvant que prévu. Pas question d'abandonner pour autant, mais l'issue me semble plus qu'incertaine. Célestin prend le temps de regarder l'une de mes plumes choir avant de braquer ses yeux de tueur sur moi.
(
Pour un fou, il est plutôt lucide... )
Je ploie légèrement mes jambes, gardant le galet en main. S'il tente quelque chose, je pourrai le contrer. Non, pas juste le contrer. Je dois l'arrêter. S'il poursuit sa folie plus longuement, je n'ai aucune chance. Il me faut le toucher avec cette arme improvisée, et avec assez de force pour le stopper. Je rassemble alors mon énergie combattive dans mon bras directeur, grinçant des dents en sentant mes plaies piquer davantage. Le sang qui a coulé sur ma peau commence à sécher, craquelant à mes mouvements. Et je suis forcé d'en faire, puisque le lutin se met à marcher lentement dans ma direction.
Je jette par moment un regard derrière moi, évitant les flaques boueuses dans lesquelles m'enliser signerait mon arrêt de mort. Lorsqu'il me voit lever le bras, Célestin s'immobilise, comme me défiant d'essayer. Il m'agace. Je suis certain qu'il attend de me voir sans projectile pour se jeter sur moi. Et je n'ai qu'une pierre à disposition. Soudain, j'entends un son chanté de la part de mon harney. Il se tient tout près, mais est-ce une bonne idée ? Je commence à reculer vers lui, songeant que ses pattes sont en meilleures forme que mes jambes. C'est peut-être l'avantage qui va changer la donne !
Alors que le lutin décide de franchir à grands pas la distance qui nous sépare, il semble se rendre compte de la présence de l'oiseau. Il lève immédiatement le bras, et je constate avec effroi qu'il tend la main vers Lyïl.
(
Non ! )
Sans perdre de temps à réfléchir, j'emploie toute ma hargne pour accompagner ma pierre, que je lance sans la moindre hésitation et avec violence. Le son qui se produit se répercute dans la petite clairière, mais je n'y prête guère attention. La seule chose qui m'importe est de voir Célestin se tenir le flanc droit, au niveau des côtes, et reculer d'un demi pas. Il remonte son poing armé devant sa bouche, cherche sa respiration avant de pousser une quinte de toux apparemment douloureuse. Par contre, pas de sang ne tache visiblement ses postillons. Je n'ai donc pas eu la chance de lui faire rentrer ses os dans les poumons.
Au sifflement familier de Lyïl, je me tourne vers lui et lève haut bras et ailes, malgré la peine que cela me cause. Je les agite vivement, inquiet à l'idée que Célestin puisse lui faire du mal.
"
Ne reste pas là ! Va ! Va !"
Le harney, sans doute perturbé par mon attitude, a la décence de s'éloigner en lisière de clairière. Distrait, je me rends compte encore une fois trop tard que le lutin s'est rapproché. Son faciès est à présent tordu d'une grimace, et il ouvre sa large main libre vers moi. Mon instinct a beau me hurler de me mouvoir, je n'y parviens pas. Entre deux toux, il lâche un commentaire glacial.
"
Fini... De jouer !"
Une onde se dégage de sa paume et sans que je puisse réagir, une douleur me vrille le crâne. Une pression insupportable envahit ma tête. Elle pulse, résonne, comme prise dans un étau. Mes deux mains s'y plaquent et je la secoue, reculant en essayant de chasser cette sensation insoutenable. Mes idées se mélangent, mon équilibre a du mal à persister et je perçois vaguement ma sueur couler en continu entre mes ailes. En dépit de la douleur et de la soudaine anxiété qui m'envahit, mon orgueil me permet de ne pas ployer. Tout mon être tremble, et au moment où le tourment semble s'atténuer, je sens subitement la main poisseuse du lutin empoigner ma gorge. Il me repousse en arrière sans me lâcher malgré les griffures que mes ongles courts tentent de lui infliger. Un choc me fait désagréablement savoir qu'il m'a plaqué contre un tronc d'arbre à l'écorce rugueuse. Pire encore, il m'y soulève en partie. Seul le bout de mes bottes parvient à rester en contact avec le sol.
J'ouvre les yeux, cherchant à respirer en grimaçant. Sa poigne comprime ma gorge, et je peux sentir les battements de mon propre coeur sous sa paume. Je tape inutilement du poing contre son poignet, agitant mes membres de plumes pour le gêner. Sa dague est là, à proximité de mon visage, et son regard meurtrier ne quitte pas mes yeux. Il les examine un instant, sans cesser d'appuyer sur ma gorge. Trop pour ne pas altérer ma respiration, mais pas assez pour risquer de me faire perdre connaissance. Ma haine se mêle à une angoisse certaine, et lorsque je le vois armer son bras porteur de dague, je tente de l'arrêter. Tandis que l'une de mes mains griffe férocement le poignet qui me retient, l'autre s'efforce de gêner la trajectoire de la lame.
La canine sur manche est déviée une première fois, frôlant ma chevelure blonde. À la deuxième tentative, elle provoque une plaie supplémentaire sur mon avant-bras. Visiblement contrarié, Célestin me cogne rudement contre le bois. L'écho se propage depuis la base de mon crâne à celle de mes ailes. Toutes mes pensées se concentrent sur mon envie de vivre, et je me mets à agiter frénétiquement mes ailes et mes jambes, en cherchant à ce qu'il me lâche. Sa dague plonge encore une fois vers mon oeil. Si elle n'était pas oppressée, ma gorge aurait lâché un cri bestial. Un réflexe ou juste un instant de lucidité m'ont fait lever la main. Le croc s'est enfoncé dans la partie charnue entre pouce et index, l'arrêtant juste avant qu'il égratigne ma paupière, mais transperçant ma main de part en part.
La peur, la haine, la douleur et l'évidence que mon existence est sur le fil du rasoir me font m'acharner dans mes mouvements aléatoires. Dans un bruit de plumes violemment frottées, mon aile intacte parvient à percuter le visage du lutin, lui faisant un instant relâcher l'emprise sur ma gorge. Je n'ai pas le temps de mettre cette opportunité à profit qu'il la plaque de nouveau, mais l'un de ses doigts arrive alors à portée de ma bouche. Cessant de réfléchir, je plonge mes dents dans sa chair, m'y cramponnant comme l'animal acculé que je suis. De nouveau, il me brutalise contre le tronc, chose qui ne fait que me pousser à refermer davantage mes mâchoires. J'ignore la toux qui tente de me faire lâcher prise, persuadé que si je le laisse filer, je suis perdu.
L'espace d'un instant, je crois apercevoir l'éclat de l'ivoire. Fulgurante, paralysante, la souffrance que je ressens me fait finalement rendre sa main au lutin. Je tombe à genoux, abasourdi tandis que le sang coule sur mon visage. Une chaleur terrifiante me submerge et mon regard se parsème de taches grisâtres. Aveuglé par ce que je ressens, j'ai du mal à me rendre compte de ce qui s'est passé. La dague n'a pas atteint l'un de mes yeux. Célestin s'en est servi plus bas, pour se libérer sans aucune hésitation de ma prise. Mes doigts bleutés, déjà ensanglantés par la blessure du croc, effleurent en tremblant ma joue droite. Du coin de ma bouche et en biais jusqu'au milieu de ma mâchoire, la dague effilée a découpé ma chair. Mon fluide sanguin coule en continu. Mon souffle raccourcit. En plongeant mon majeur dans l'ouverture béante de la plaie, je peux sentir ma peau s'égratigner sur mes molaires. Ma mandibule tremble et s'écarte de son opposée lors d'un hurlement qui jaillit de ma gorge, élargissant encore la déchirure.
(
Je... C'est... C'est pas... Pas possible... )
En état de choc, j'aperçois à peine Célestin reculer et observer sa main meurtrie. Il a l'air effaré. J'ouvre de grands yeux, encore incrédule. Défiguré, perdu, je sens au fond de moi ma magie d'obscurité gronder. La soif de vie. La source de soulagement. Ma main intacte s'élève difficilement, et je la tourne vers mon agresseur. Mon fluide noir parcourt mon membre et forme le sort que je me suis entrainé à matérialiser. Lorsque Célestin se rend compte de ce que je fais, il est trop tard. Une ombre s'élance depuis ma main, plongeant vers la silhouette du lutin. Le porteur de bonnet émet un hoquet surpris et peiné tandis que ma magie noire m'apporte un brin de réconfort. Elle est toutefois faible, beaucoup trop pour compenser les dégâts subis.
À terre, tenter d'ignorer les vagues de souffrances déferlant dans mon corps apparait vain. Affaibli, je ne parviens même plus à battre des ailes, et la gêne de mon os brisé s'ajoute au tableau. Même partiellement ressoudée, la blessure de mon visage continue de saigner. L'angoisse s'ajoute à mon tourbillon d'émotions. Serrer les dents manque de me faire crier mais l'inverse aussi. Tout mon corps me fait comprendre sans détour qu'il n'a plus grand-chose à donner. Étrangement, alors que toute mon enveloppe pulse de douleur, mon esprit finit par lentement se calmer et se focaliser sur la haine et la froideur qui s'imposent.
(
Sois maudit... Célestin... Je crache sur le jour où je t'ai rencontré. )
Mes yeux d'un bleuté obscur se rivent à mon agresseur. Ils traduisent mon ressenti. Même dans un état aussi minable, j'ai retrouvé ma motivation et mes instincts meurtriers. Et je lui fais savoir par un regard plus sombre et dénué de pitié que tout ce que je lui ai lancé jusque-là. Un instant paralysé, il recule d'un pas puis d'un autre, loge sa dague dans sa ceinture puis tend brusquement les mains vers moi.
"
Vil fanatique... Affreuses ténèbres... Éradiquer... Regarde, Yuimen !"
Célestin se concentre et je ne peux qu'assister, impuissant, au sort qu'il est en train d'élaborer. Un globe, sombre, dont des rayons s'échappent de ses doigts, grossit à vue d’œil. J'ai beau percevoir les hurlements silencieux de mon corps, je me sens fasciné par cette magie qui prend forme. Empli de regrets et d'amertume, je maîtrise les tremblements de peur qui agitent parfois mes épaules, alors que Célestin semble se préparer à me lancer cet étrange soleil sombre dessus. Mes jambes sont trop faibles pour me porter et je n'ai rien à disposition pour me défendre. La fatalité de la situation me fait retrouver un calme glacial.
(
Cette fois-ci mon Nessandro, on dirait bien... )
Je ferme un instant les yeux, et quand le lutin émet un son typique de l'effort, je les rouvre, plus décidé que jamais à affronter mon sort. Une déflagration a lieu, intense, presque aveuglante. J'oblige mon bras strié de fluide de vie à se lever pour masquer mon regard. Prêt à affronter l'inévitable, je me prépare à la douleur.
Et j'attends ma fin.
Et j'attends.
Le temps me semble véritablement long malgré le son qui fait encore vibrer mes tympans. Perturbé de me sentir encore en vie, j'abaisse le bras et découvre le lutin par terre, bien plus loin que je le pensais. Sa dague a volé pratiquement jusqu'à mes pieds, mais son bonnet est resté quasiment immobile contre son crâne.
(
Si c'est une farce... Il a vraiment... Un sens de l'humour... Inapproprié... )
Retenue depuis longtemps, une quinte de toux me submerge, ravivant la souffrance insoutenable de ma blessure au visage et éjectant des gouttes sanguines. Tout mon corps tremble en continu, et je suis pris d'une sensation de froid et d'épuisement. Je m'efforce de ne pas quitter le lutin du regard. Est-ce qu'il va se relever ? J'appose difficilement ma main intacte contre le tronc à mes côtés et cherche à me remettre debout. Je retombe au sol à plusieurs reprises et finis par m'adosser à l'arbre pour me soutenir, tandis que je me redresse péniblement. Mon visage chauffe et pourtant je fais l'effort presque
sur-aldryde de siffler mon harney. Une vague de soulagement me parcourt quand il vient à moi, malgré l'apparence que je dois avoir. Un gémissement m'échappe quand je ramasse la dague, suivi d'un autre causé par l'émission du premier.
Il me faut encore un moment pour parvenir à faire se baisser l'oiseau, et me hisser contre son cou. Célestin m'a menti, encore. Les plumes du harney n'ont pas eu le temps de repousser, mais ses blessures ont cicatrisé. Ma main meurtrie a du mal à se refermer sur la huppe bleutée, mais l'animal est patient. Ma tête tourne à cause de l'effort et de ma faiblesse, mais je résiste et m'oblige à lutter pour rester maître de moi. Suivant ma directive, Lyïl m'amène prudemment auprès de cet être honni, encore étendu au sol. Un peu de sang est visible au coin de sa bouche, encore ouverte, et la déflagration a causé de nombreuses traces voire trous dans ses affaires.
(
Si ton sort s'est retourné... Contre ta sale trogne... )
Je grimace en percevant un écho désagréable se répandre dans mon corps.
(
Alors je peux presque avoir... De la gratitude... Pour ton incompétence... Presque. )
Lentement, je pousse l'oiseau à se diriger vers le terrier. S'il n'est pas mort, qu'il serve de repas à un prédateur. Et s'il l'est, qu'il pourrisse pour convenir au palais d'un charognard ! Je suis certain qu'il a laissé quelques-unes de ces racines pour mes bandages. Et je dois récupérer mes affaires. Mais en aurais-je la force ? La chaleur de mon liquide de vie emplit ma bouche et dévale ma gorge. J'ai peur des conséquences. Vais-je finalement périr ? Ma tête tourne, ma vision perd par moments ses couleurs et je sens des bouffées de chaleur inquiétantes m'envahir. Et le froid aussi, en se glissant par chaque plaie ouverte. Le goût métallique contre ma langue me donne des haut-le-cœur. La seule chose claire qui tourne dans mon esprit est que je veux vivre. Vivre et être libre.
Alors que le harney a fait une bonne quinzaine de pas, un petit rire s'élève derrière moi. Un nouveau frisson me dévale l'échine tandis que je regarde lentement par-dessus mon épaule, tirant sur mes blessures. Au sol, le lutin agrippe son bonnet et le maintient sur son crâne en s'asseyant. Il scrute l'endroit où je me tenais en se massant le flanc atteint par ma pierre. Il tousse plusieurs fois et sa respiration est sifflante. Il a visiblement grandement souffert de ce qui vient de se passer. Inexplicablement, le ton qu'il emploie sonne... Amusé.
"
Oups. Je crois que je l'ai pulvérisé. M'en veux pas l'ami, j'ai comme un trou de mémoire... C'est encore raté mon pauvre Célestin."
Immobile, j'appréhende sa réaction à ma vue. Je ne peux plus me défendre du tout. Il lui suffirait d'un rien pour m'ôter la vie. Bizarrement, le géant regarde ses pieds en se dirigeant vers le terrier. Ce n'est qu'en apercevant la silhouette du harney qu'il lève la tête. Ses foutus yeux me scrutent, d'abord avec incrédulité puis joie. Dans mon état de faiblesse, je demeure résolu. Lyïl peut me porter plus loin, mais je sais que mes blessures causeront alors ma perte. Soit en s'infectant, soit en attirant des prédateurs à l'odorat fin.
"
Nessandro ! Aouch, mes côtes... Tu n'y es pas allé de main morte apparemment. Je ne t'ai pas réduit en poussière ? Pour de vrai ? Sois sans crainte, j'ai réussi à me maîtriser. Tu n'as plus rien à redouter, pour le moment."
Si je pouvais le tuer rien que par mon regard, sa tête aurait déjà volé à l'autre bout de la clairière, dans une gerbe d'un roux-brun de toute beauté. Je laisse le sang coulant de mes blessures formuler une accusation silencieuse à ma place. Lorsqu'il avise la large déchirure de mon visage, cet énergumène fait une petite moue.
"
Eh ben. Déjà que tu ne parlais pas beaucoup avant... Mais attends, tu es vivant, hein ? T'es pas un de ces revenants ou un esprit venu se venger, pas vrai ?"
J'appose ma main perforée contre ma joue pour maintenir au mieux ma plaie, puisant dans mes dernières forces. Lui lançant un regard froid d'abord, je rassemble une portion de salive piquant atrocement ma joue, et de sang coulant dans ma bouche, que je lui crache sans ménagement au visage. Il ne cherche pas à l'esquiver et l'essuie mollement du revers de la main. Avec prudence, je rassemble ma haine en quelques mots.
"
Pas... Sûr..."
Épuisé, frappé par la souffrance résultant du mouvement de ma mandibule, je sens ma tête s'alourdir. De son côté, le coiffé affiche étrangement un faciès soulagé, presque au bord des larmes. Si je n'étais pas aussi vidé, je lui aurais sans doute envoyé sa dague dans la gorge, histoire d'en finir. D'ailleurs, je préfère la lui cacher. Je le hais plus que jamais, et ce sentiment surpasse la terreur qu'il m'a causé. J'ai survécu face à ce fou alors que j'étais désarmé et blessé. Si je m'en sors, j'ai donc toutes mes chances lors d'un autre affrontement. Célestin m'exhorte subitement à faire avancer ma monture pour traiter d'urgence les traces de ses agissements.
Tu ne perds rien pour attendre. Le jour où j'aurais récupéré et serai équipé...
(
Foi de Nessandro, je jure que je te tuerai. )
Mais pour l'heure, je dois dépendre encore un peu de lui et de son terrier. Plus remonté que jamais, je m'efforce de ne pas sombrer. Je refuse qu'il pose ses sales pattes sur moi. S'il le fait, je ne me contenterai pas de mordre sa grosse paluche. Et s'il insiste, il le regrettera.
Et c'est sur cette idée simple et pourtant affreuse ironie que je sens poindre l'évanouissement.
Fin de Tentative d'apprentissage de : Ombre vampirique