-Quittons la ruelle

Niwen avançait dans les rues bondées avec une facilité déconcertante. Elle avait appris depuis fort longtemps à passer entre les gens rapidement, sans faire de bruit, se glissant furtivement entre les personnes comme un grand terrain de jeu. Comme avec une mauvaise habitude, elle lissa une bourse qui pendait d'une ceinture, mais elle ne la prit pas. Ce n'était que pour se prouver qu'elle aurait pu, c'était quelque chose de facile pour elle. La jeune adolescente se retourna en s'inclinant légèrement vers la personne tout en continuant à marcher. Elle s'adressa à lui avec un naturel déconcertant avec un léger sourire.

"Ho pardonnez moi ! Je suis très pressée ! J'amène ce pauvre enfant blessé au docteur. "

Agrippa alors fortement la main de l'oudio derrière elle le trainant à sa suite rapidement. La louve se doutait que l'homme-arbre ne comprendrait certainement rien du tout à cette excuse, elle ne voulait pas qu'il pose des questions. Elle essaya donc de couper court à toute discussion n'attendant pas la réponse de l'homme qui faillit se faire détrousser.
Elle regarda alors Lugburz avec un grand sourire entendu avec peu d'espoir. s'il restait longtemps avec elle, il apprendrait certainement les mauvaises choses rapidement.

Ils arrivèrent alors après une petite demi-heure devant une boutique, une forge des plus impressionnantes. Niwen tiqua légèrement, après tout on brûlait des bûches ou du charbon en boucle dans cet endroit. Elle tourna un visage vers l'oudio un peu angoissé.

"Dans cet endroit, on a besoin de beaucoup de chaleur, par conséquent, on doit brûler du bois, du charbon ou des choses de ce genre pour forger le métal ... mais cela n'a rien à voir avec toi tu sais ... Bon allons-y et ne dit rien pendant que j'achète mes gants. "

Niwen poussa la porte du magasin, immédiatement une vague de chaleur et une odeur particulière embrassa leurs narines. Cela sentait le bois, le métal et le cuir. Il y avait une sorte de colosse au travail, bien plus grand que les deux, il était fort plein de muscule, une tête de combattant aguerrit, qui devait avoir vu de nombreuses batailles. Il était blond, habillé d'une tenue de forgeron classique, à savoir un tablier en cuir avec de quoi se protéger les mains et les pieds avec du cuir solide. Il y avait toutes sortes d'armes et d'armures accrochées aux murs de la forge. C'était tout bonnement impressionnant tout cet étalage de son travail. La louve aurait voulu tout acheter rien que pour la beauté des pièces exposées.

Elle hocha la tête vers l'homme, qui jeta un œil à leurs moindres faits et gestes. La dégaine de la louve ou même de l'oudio n'était guère très rassurante. Elle ressemblait à une voleuse dans sa tenue sombre, et Lugburz avec toutes ses blessures et ses vêtements sales abîmés, ce n'était pas mieux.
Il y avait toutes sortes de gants en cuir, le métal étant trop lourd et peu pratique pour elle. La liykor essaya plusieurs pairs afin de trouver la bonne taille, ils devaient être souples, capables de voler une bourse comme de tenir bien comme il fallait une dague. Les gants devaient être solides également, elle se douterait que cela lui coûterait une petite fortune. Elle qui avait déjà du mal à trouver à manger pour tous les jours, mais un bon matériel faisait une vie plus longue à la vue des quartiers qu'elle pouvait explorer.

" Toi vouloir ça , ça bien pour toi, solide."

Dit alors la grosse brute derrière son comptoir, il se rapprochait lentement en voyant que la louve était fortement intéressée. La louve voyait bien que c'était de la bonne qualité, légèrement travailler pour donner du style. Le cuir avait été teinté en sombre, ce qui faisait du plus bel effet avec le reste de sa tenue. Niwen devait mentir un peu si elle voulait ne pas finir en prison avec un prix trop élevé.

"Oui effectivement c'est pas mal, j'aime bien, combien ça coûterait ?"

" Hmmm .... 350 yu"

Immédiatement Niwen reposa bien rapidement les gants sur les étalages. Elle fit une mine avec de grands yeux avec l'air étonné. C'était de la comédie, l'un comme l'autre le savaient, mais c'était le jeu de la négociation. Après tout, si un crétin acceptait de mettre autant d'argent, pourquoi pas ?

" C'est beaucoup trop cher voyons ! C'est du beau travail, mais n'exagéreront pas tout de même. Bon oublions cette idée. "

bien ennuyer de voir la louve réagir comme cela, le forgeron barbare se frotta le menton.

"Hmmm bon .... 300 yu, moi faire effort ...."

"C'est mieux ... mais tu sais, je dois me nourrir et aider mon pauvre ami ... tu vois, il est même blessé ... bon ... 240 et je te les prends."

Gonk secoua alors la tête vivement, il y perdait à ce prix-là.


"NAN ! 266 yu ! "

"Bon très bien, tu es dur en affaires, mais j'accepte à ce prix-là alors. "

Pour une ville comme Kendra karr, c'était dans la moyenne alors pourquoi pas. Niwen sortit sa bourse bien cachée et posa sur le comptoir la somme dite avec un grand sourire. Elle prit et enfila directement les beaux gants de cuir noir.

[[hrp : achat de "gants en cuir noir", +6 endu pour 266 yu, merci]]

-Un baiser d'adieu

Intervention gmique : Achat à la forge, Niwen

Le colossse blond sourit lorsque tu capitulas enfin, puis ramassa la somme que tu venais de déposer sur le comptoir, puis sans un mot de plus il se remit au travail.

La louve avait démarré précipitamment à travers les rues étroites et à présent bondées de Kendra Kar. Lugburz eu beaucoup de mal à la suivre au début, ne sachant trop où elle voulait se rendre, et ne connaissant rien à cette ville. L'oudio ne connaissait d'ailleurs rien à la vie dans aucune des villes de ce monde d'ailleurs. La foule, le vacarme, les bâtisses, les odeurs et les couleurs étaient autant de stimulis qui venaient essayer de le déconcentrer de son objectif principal : ne pas perdre la louve des yeux. Lorsqu'elle se faufila un peu trop près d'un passant, la Lyikor se retourna d'une traite, et agrippa le jeune Lugburz par le bras, le précipitant contre elle, justifiant sa bousculade par de l'empressement. Ne laissant pas le temps de répondre à son interlocuteur, elle repris rapidement la route, l'Oudio lui emboitant le pas sans trop comprendre, faisant de son mieux pour ne pas se laisser distraire d'avantage.

Lorsqu'ils arrivèrent a destination, Niwen le mit en garde que du bois était brûlé dans la forge, et qu'il ne devait rien dire. Mais comme à son habitude, la femme louve ne laissa guère de temps pour une quelconque répartie, et les deux compares se retrouvèrent rapidement dans l'atmosphère chaude et étouffante de la forge. Lugburz passa de longues minutes à contempler ce qui se trouvait sur les étals, toutes sortes de morceaux de cuirs tannés, de vêtements, certains bardés de clous ou d'anneaux de fers, mais aussi tout un attirail de métal dont l'Oudio n'aurait jamais pu deviner l'utilité : Heaume, épée, lance et marteau de guerre étaient autant d'énigmes pour lui. L'objet le plus dangereux qu'il eut jamais saisi en main était un pied de chaise pour jongler.

La discussion avait déjà démarré depuis un moment entre le barbare et la voleuse lorsqu'il parvint enfin à s'arraché à ses rêveries. Il observa, dubitatif, le marchandage entre deux détrousseurs de genres bien distincts, mais tout aussi résolus l'un que l'autre. L'Oudio ne comprenait pas pourquoi la jeune femme demandait de payer moins. Pourquoi est ce que le barbare aurait demandé trop de pièces? Peut être qu'il s'était trompé et qu'ils devaient être sur que personne ne s'était trompé avant la cérémonie d'acheter? Lugburz buvait les paroles, d'un air hébétés, tout en gardant sa langue, curieux du dénouement de la situation. Lorsque la louve le mentionna, lui et son état de santé, il réalisa lentement qu'il n'y avait pas que du vrai dans ce que disait la louve, et qu'il devait s'en méfier. Cela faisait deux fois qu'elle parlait de lui et qu'une situation semblait s'arranger pour elle juste après. Bien qu'il ne saisissait pas les tenants et aboutissants de la situation, Lugburz commençait à réaliser qu'encore une fois, il était utilisé, montré à gauche à droite comme une bête de foire, une curiosité. Il rongeait son frein, se disant que la cérémonie d'acheter lui ferait oublier ces bémols.


Lorsque Niwen déposa négligemment les pièces sur le comptoir et enfila les gants sans autre forme de procès, l'Oudio se senti brisé. Où était passé la cérémonie dont il avait rêvé? Est ce qu'acheter n'était qu'un acte aussi banal que manger ou dormir? les feuilles de son crâne se recroquevillaient en même temps que son visage se renfrognait, ses beaux yeux bleutés laissant place à une couleur gris terne. Il se sentait floué, et utilisé. La vie en ville, les merveilles qu'il s'était imaginées s'avéraient en réalité bien en deçà de ses attentes.

Se dirigeant doucement vers la sortie, il bouillait d'impatience que la louve eu refermé la porte derriere eux. Lorsque ce fût chose faite, l'Oudio explosa, dans un mélange de déception et d'exaspération.

"Pourquoi est ce que tu dis à tout le monde que je suis blessé ? Qu'est ce que ca peut faire aux gens? Pourquoi tu ne m'as pas dit qu'acheter ce n'était pas important dans la vie? Hein? Pourquoi tu voulais donner moins de pièces au grand blond? J'ai regardé ta bourse, tu en avais encore plein ! Pourquoi tu ne lui as pas donné? "

La vie d'homme libre, l'idylle que lui avait fait miroité il y a une petite heure la Liykor lui semblait maintenant n'être qu'une suite d'événements plein de banalité, tout comme l'était sa vie en cage... Toute sorte d'intérêt et de curiosité menaçait dangereusement de s'éteindre dans l'esprit de l'Oudio fraîchement libéré.

-Un achat !!!

Niwen voyait bien que l'oudio était plus que déçu de la situation, elle s'attendait à ce genre de chose évidemment. Les meilleures leçons de la vie s'apprenaient sur le tas, en tout cas c'était comme cela que la louve avait appris. Elle se posa contre un mur levant légèrement le visage, puis tortillant son nez négligement. Elle réajuste bien sa cape et sa capuche comme craignant quelque chose venant du ciel. Elle soupira légèrement, elle devait lui répondre afin de finir plusieurs leçons.

"Ecoute petit ... tu dois comprendre différentes choses ici. La vie est difficile pour quelqu'un comme moi, si je dois survivre, il me faut faire des choses pas très honnêtes. Comme mentir sur ta situation, même si ce n'est pas nécessairement mentir, après tout tu es bien blessée, cela me permets de faire passer des choses plus facilement. Comme une bousculade, marchander un meilleur prix ou bien d'autres encore. La plupart des gens moyens ici ont un certain nombre de règles de vie. Cela me permet de jouer sur leur compassion pour quelqu'un de blesser comme toi, tu comprends ce que je veux dire ? "

Je frisonnai de peur, plissant les yeux, me tétanisant sur l'instant puis je me retournai afin de te regarder. Je soupirai un bref instant en réajustant ma capuche.

"Mon petit Thomas, tu dois bien comprendre que tant que tu n'iras pas dans la forêt, ce monde ici est cruel, difficile, ingrat. La plupart des gens ne pensent qu'à eux, ou s'ils t'aident ce n'est qu'uniquement cela sert leur intérêt propre. Bien entendu, il y a de très rares exceptions, si tu rencontres des gens comme ça, alors accroches toi à eux. Tu vas apprendre beaucoup de choses qu'ils ne vont pas te plaire. Tu es comme un bébé, à force de prendre des coups ta peau va se durcir, tu les sentiras moins avec le temps.

Moins je paye ce que j'achète, plus je peux acheter d'autres choses, c'est ça la négociation. Si je peux économiser un peu de pièce sur cet achat, ça permettra d'acheter une pomme par exemple. "

Je regardai alors en l'air, frisonnai à nouveau. Je me cachai contre un mur un peu à l'abri sous un morceau de toit. Je semblai comme apeuré, quelque chose n'allait pas. Je secouai la tête rapidement, je n'en pouvais plus.

" Bon, je ne supporte pas la pluie, je vais t'indiquer la direction de la bibliothèque, tu trouveras facilement par la suite. Tu prends cette rue, tu continues tout droit, et sur ta gauche, tu verras un grand bâtiment. Cela se trouve entre le temps de Gaïa et le palais. Tu ne peux pas te tromper."

Niwen était repartie dans sa folie douce appelant l'homme-arbre Thomas. Malgré le peu de vêtements dont il disposait, elle semblait faire bien attention de les remettre correctement. Il faisait grand soleil, mais apparemment la louve semblait recevoir des gouttes d'eau irréelles. Elle tira contre elle Lugburz, elle regarda avec un sourire de tendresse comme d'une tante à son neveux. Elle se pencha et l'embrassa avec un smack sur les lèvres boiseuses de l'oudio. Ensuite, Niwen réajusta une capuche fantôme sur la tête de l'homme-arbre le poussant doucement.

"Allez prend ça comme un cadeau, et ne m'oublie pas. Si je peux te donner un dernier conseil ... ne fais confiance en personne, seulement en toi. Allez maintenant dégage, va à la bibliothèque, tu auras une meilleure vie sans moi. "

Je restai contre le mur, heureusement le malheureux morceau de toit me protégeait de cette pluie battante. C'était sans doute un peu cruel de le laisser partir seule sous cette pluie battante, qui me rappelait trop de mauvais souvenir, mais c'était pour son bien. J'attendais qu'il s'éloignât, à moins qu'il n'ait quelque chose à me dire avant. Puis je m'éloignerais sans demander mon reste dans la direction opposée en rasant les murs.

Un marchand peu aimable

Une fois les achats au marché effectués, Elenwë se dirigea en trainant un peu des pieds vers la forge. Elle dans une forge ? Cela sentait le fer et l'acier fondu, la sueur et le travail manuel, tout ce qu'elle pouvait détester. La jeune rouquine devait tout de même y aller afin d'acheter des jambières dignes de ce nom. Elle voulait également parfaire la protection de la tunique que James lui avait offerte. Elle avait de grandes choses à accomplir, et le matériel ne pouvait lui faire défaut.
C'était à ce moment-là que l'argent de père lui manquait cruellement. Elle aurait pu lui demander dans une lettre, mais elle n'en avait rien fait. Quelque part, un honneur l'obligeait à essayer de se débrouiller seul avec la cassette que père lui avait confié. La directrice Farah avait refusé, à croire que l'éducation ne coûtait rien, quelle douce duperie.
Elenwë était certaine que les missions qui ne servaient pas directement la guilde devaient être monnayées très chères, ce qui couvraient les dépenses diverses de l'école. Une académie était un bon moyen pour trouver et former de bons éléments et ainsi tout coulait de source.

La noble jeune elfe se trouvait devant la boutique dont la cheminé impressionnante fumait sans discontinuer. Ce matin, il faisait légèrement froid avec un vent désagréable, ce qui rajoutait sur le mal-être de rentrer dans ce genre d'endroit. Les nuages étaient gris, elle s'en aperçut en levant le visage, elle en soupira longuement.

(Allez ma petite Elenwë, tu vas pas rester là toute la journée ! C'est juste une forge, ça ira. Tu ne vas pas y rester longtemps. Et puis au pire on ouvrira une fenêtre, oui voilà, cela sera très bien comme cela. C'est important d'aérer ! Mère le dit tout le temps, à croire qu'elle voudrait vivre dehors !)

La jeune fille elfe se rapprocha alors de la porte de la forge malodorante. Elle posa lentement sa main sur la poignée comme si elle était en sucre et extrêmement fragile. Elle prit une grande inspiration et l'ouvrit en grand. La jeune rouquine se dit que le meilleur moyen était de retrousser son nez au maximum, mais l'odeur de métaux chauffés à blanc et de cuir tanné étaient bien trop puissant pour cette piètre tactique. Elle toussa comme si elle se trouvait dans une épaisse fumée, sans doute que c'était un peu exagéré et psychosomatique.
Une fois un peu habitué à la situation, Elenwë regarda autour d'elle contentieusement en ignorant les regards un brin étonné et suspect du propriétaire. La jeune rouquine savait fort bien ce qu'elle voulait, elle irait droit au but.
En premier et sans un mot, mademoiselle Filaïraëne observa avec attention les jambières de cuir qui était à sa taille avec une petite marge. Après tout, elle allait bien encore grandir dans sa vie. Pour sa taille, il n'y avait pas trop de choix, seulement deux pouvaient convenir. Elenwë commença à observer à la loupe chaque petit détail de l'un ou de l'autre avec le plus grand soin. Celui qui à fabriquer ses vêtements allait peut-être le prendre mal, mais tout devait être parfait. Si la jeune rouquine l'exigeait d'elle-même, alors il en serait de même pour les autres.


(Le cuir semble de bonne qualité dans le premier, l'autre je le trouve un peu plus rêche. Je me demande de quel animal cela vient ? Bon peu importe, concentrons-nous un peu. Le tout doit être souple, ce ne doit pas être une contrainte. Bon après, le cuir se fait un peu quand on est dedans, mais quand même.

Quand je pense que chez moi, ce sont les vendeurs qui viennent à la maison ! Là c'est le monde à l'envers, ses humains alors ... Quelle bande de barbares !

Bon ensuite les coutures. Ici, il semble avoir un point de rater, je pense qu'il serait plus sage de prendre l'autre. Il est de meilleure qualité. )

Après avoir pinaillé pendant une bonne trentaine de minutes devant les étalages de protection en cuir, elle en choisit une jambière délaissant l'autre négligemment au vu de l'erreur impardonnable. Elenwë se dirigea alors vers le comptoir d'où le barbare devait surveiller la jolie et jeune rouquine depuis un moment. Elle posa délicatement les jambières devant elle, puis regarda le forgeron.

"Je vais vous acheter ceci en premier, et ensuite j'aimerais que vous améliorer la protection de cette magnifique et ô combien précieuse tunique. Mais attention, vous ne devez pas détériorer l'harmonie des couleurs et son apparence générale. Je ne sais pas moi, rajouter des extensions en cuir sous le vêtement assez fin et souple pour faire illusion.
C'est excessivement important, je ne saurais me promener avec un piètre accoutrement.
Ho et si vous vous posez la question, ce n'est pas par ce que je suis assez jeune que je n'ai pas d'argent ou que je ne sais pas ce que je fais."

À ces mots, Elenwë posa une bourse pleine d'argent devant elle sans rien rajouter d'autre. C'était tout bonnement inutile, elle attendrait et observerait le travail avec professionnalisme. La jeune rouquine ne connaissait pas du tout les métiers manuels comme celui-ci, mais par contre elle avait appris à savoir étudier le bon du mauvais travail. C'étaient les petits détails qui permettaient de faire la différence entre un nouveau riche et quelqu'un de la noblesse.

[[hrp : - amélioration Élégante tunique hinïonne (End +2, M Mag +2) en Élégante tunique hinïonne (End +6, M Mag +2) ( 344 - 104 yus) = 240 yus
- Jambière de cuir +6 end +3 esquives (434 yus)
soit en tout 674 yus ]]

Diplomatie barbare

Intervention pour Elenwë - achat.

Le forgeron ne te quitta pas de ses yeux plein de méfiance durant tout le temps que tu passa dans sa forge. Il soupira lorsque tu t'approchas de lui.

"Attention, j'suis pas idiot, et j'suis pas esclave. Si tu parles pas mieux, je te vire d'ici sans hésiter.

Il grommela et prit ce que tu lui tendais.

"Pas d'soucis, vous avez l'argent, vous pouvez acheter. Je vais voir pour votre vêtement. Je suis bon forgeron, pas la peine d'être méchante."

Le forgeron soupira et s'éloigna dans l'arrière boutique. Avant de disparaitre, il se retourna.

"Interdiction de me suivre ici. je reviens tout de suite."

Une forge nauséabonde


Elenwë remarqua immédiatement la réaction du barbare forgeron qui lui faisait face. Elle était tout de même méfiante de ces réactions. Il était sans doute capable de la décapiter en une seconde s'il le voulait. La jeune noble elfe se décida donc à faire un effort de prestance, malgré l'endroit désagréable où elle se trouvait. Elle n'apprécia cependant pas du tout le regard qui lui portait, comme si elle était une voleuse. Elle était noble ! Si elle voulait, un simple mot de la part de la jeune noble elfe et son père achèterait cette fichue forge.

(Bon en même temps aussi loin de Cuilnen, qu'est-ce que Père en ferait ? Je suppose que ce forgeron gagne un minimum sa vie ici ... )

L'homme accusa l'innocente et ô combien attentionné elfe de l'avoir traité d'idiot et d'esclave. Qu'en ferait-elle de toute façon ? Elle préférait largement l'avoir en serviteur. Il faudrait assurément revoir totalement sa tenue vestimentaire et son hygiène corporelle, pensa donc Elenwë. Elle prit donc sa voix la plus commerçante et appropriée.

" Ho mais je n'ai jamais dit cela voyons. Si je vous ai offensé d'une quelconque façon, soyez certain que je vous offrirais mes plus plates excuse messire forgeron."

La jeune diplomate autoproclamée fit un large sourire. Elle espérait ne pas avoir été trop complexe dans son discours pour cette brute. Elle se dit qu'il fallait être coulante avec lui, vu qu'il allait travailler sur sa tunique. Une fois la tâche accomplit, elle pourrait lui balancer le fond de sa pensée sans problème. Il était largement conseillé cependant d'être assez loin de lui et de savoir courir.

"Ho mais je voulais qu'imaginer comment vous pourriez montrer la qualité de votre art messire forgeron ! Je pense que vous seriez sans doute capable de beaucoup m'en apprendre. Cependant, je ne compte pas rester de trop dans votre établissement fort agréable. Car je ne supporte pas les grandes chaleurs. "

Un bon mensonge était souvent beaucoup plus adapté qu'une cruelle vérité. C'était ce que lui aurait dit son professeur de diplomatie. Elenwë croisa alors ses mains au niveau de son ventre pour se donner un air respectable.

"Ne vous inquiétez pas, nulle idée de ma part que de vous voir travailler. Le résultat me suffit bien. "

La jeune noble elfe déposa sur le comptoir sa bourse négligemment, elle ne doutait pas de honnêteté du marchand. Elle patienta donc dans la forge en se rapprochant au maximum de la porte. C'était une odeur insupportable pour son nez délicat. Si difficile pour elle, qu'elle ouvrit la porte juste pour passer sa tête à l'extérieur. Elle pouvait enfin respirer un air un peu moins vicié.

Doigt de fée

Intervention pour Elenwë - achat

Quand tu retournes dans la boutique, tu peux voir Gonk assis derrière son barre, occupé à réparer une armure en métal avec une délicatesse inattendue.

Ta bourse est toujours à la même place, il n'y a pas touché. Et ta tunique repose, correctement pliée. En apparence rien n'a changé, tu pourrais même croire qu'il n'a rien fait. Mais elle pèse un peu plus lourd.

Il relève les yeux en te voyant arriver.

"Vot' tunique est terminée m'dame. Ca sera 674 yus s'vous plait."

Il se replonge dans son travail. Mais la grosse hace à moins d'un mètre de lui laisse présagé qu'il reste attentif au moindre de tes faits et gestes.

Diplomatie barbare

Elenwë resta pendant un moment dehors, elle savait qu'elle devrait bien un jour retourner dans la forge. Une bonne demi-heure fut nécessaire pour la motiver suffisamment afin de retourner dans la boutique. Le forgeron était déjà de retour à attendre le chaland, cela voulait-il dire qu'il avait déjà fini ?
La jeune adolescente prit son courage à deux mains avec une grande respiration et s'approcha de lui. Elle fut étonnée de ne voir aucun changement visible sur la tenue. Suspicieuse en regardant le forgeron, elle déplia sa tunique afin de mieux l'observer. Elle fut surprise par le poids, en effet quelque chose avait bien été modifié. La jeune rouquine regarda à l'intérieur, c'était un vrai travail d'orfèvre.
Elle ne doutait pas une seule seconde du forgeron lorsqu'elle prit sa bourse rester sur le comptoir. Elle déposa la somme exacte sur le comptoir afin de le payer. Elle était de la haute noblesse, elle n'allait pas faire de mesquineries à négocier le prix ou essayer de le truander. La demoiselle Filaïraëne regardait les doigts du forgeron, bien surprise tout de même.

"Je ne vous pensais pas avoir de tels doigts de fée forgeron. C'est un beau travail, je dois l'admettre. Prenez donc votre due et je vous souhaite une bonne journée. "

Sans autre commentaire, la jeune fille salua le forgeron poliment avant de se retirer. Son pas fut largement plus rapide pour sortir de la forge que pour y entrer. Elle se dirigea vers une boutique de magie très réputée.

Le grand mage Moboutou

Chapitre 2 - Une bière et des infos fraîches

IV.3 La force d'un colosse

Relonor a beaucoup de temps à tuer avant de rechercher le Sinaris aux dernières lueurs de l’aube. Il prend donc son temps pour se rendre à la forge de gonk, passant dans des secteurs peu visités par la milice. Il ignore les retombées qu’ont eus la poursuite dans les rues de la ville et l’agression contre les hommes dans les égouts. Si des affiches de recherchent sont présentes, elles ne sont que minoritaires faces aux grands criminels que connaît la grande ville. Il y a peu de chances que Gonk, ancien barbare reconvertie en forgeron se soucie de ce genre de détail. On le sait simple d’esprit, mais lorsqu’il s’agit de tous ce qui est forgeable et du marchandage, c’est un tout autre homme.

Le bruit du marteau sur l’acier sonne comme un métronome infaillible. La puissance des coups résonne loin en dehors de la boutique et à l’intérieur, elle vous saisit en vous faisant trembler jusqu’à l’os. Seuls les fous oseraient se mettre à dos un tel homme. Relonor arrive dans l’antre du colosse dont la musculature imposante se tient non loin de lui. Il tente d’héler la masse de muscle, mais ce dernier, trop accaparé par sa tâche ne semble pas avoir remarqué sa présence, si bien que voler les biens est possible. Les forgerons sont présents en grands nombres dans la ville, mais certains comme Gonk sortent du lot de par leur efficacité et mieux vaut ne pas se les mettre à dos. Plutôt que de profiter de son inattention, Relonor préfère sortir sa lame pour frapper une partie métallique du comptoir, hors du rythme des percussions du marteau. Le procédé eu l’effet escompté et la tête du forgeron se tourna vers l’elfe noir.

"Toi attendre, moi finir." Dit-il simplement avant de reprendre la mélodie des coups du marteau sur l’acier.

Encore un qui ne le châtie pas à cause de sa couleur de peau, une bonne adresse à se souvenir. Attendant la brute épaisse, Relonor fait le tour des armes et armures présentes et beaucoup font rêver. Des haches simples, mais avec une lueur d’efficacité dans le tranchant, aux haches lourdes pouvant scinder un corps en un coup et des masses de combats ou fléaux d’armes ne demandant qu’un crâne à fracasser, au grand plaisir de son propriétaire. Il se met à rire intérieurement en repensant à des forges disposant de fouets de guerres pour ses clients.

(Qui à part ces horripilants elfes blancs peuvent bien utiliser ce genre de choses pour le combat ? Ces pitoyables Hinïons seraient bien plus efficaces à subir les coups d’un fouet d’un esclavagiste que de les manier.)

Un objet filant à travers la pièce sort le Shaakt de son imagination, où tous les Hinïons seraient des esclaves fouettés par l’elfe noir. L’objet en question est une lame d’acier encore rougie par la température et stoppée net dans l’armature de la porte, enfoncé tout de même de moitié dans le mur.

"Lame pas bonne. Travail à recommencer." Déclare le colosse mécontent qui vient de lancer la dite épée au travers de la pièce. Ce n’est décidément pas un homme à contrarier peu importe la raison. "Quoi toi vouloir ?" Continu-t-il à l’elfe.

"J’ai cette brigandine à réparer, vous pouvez faire quelque chose ?" Demande le Shaakt en lâchant l’armure telle quelle sur le comptoir.

Gonk s’en saisit et l’examine sous toutes les coutures, puis donne son verdict.

"Plaques rivetées du centre à changer et lanières à refaire. Travail facile." Toi attendre.

Ce dernier quitte le comptoir pour retourner à une table de travail en retrait et entreprend de réparer la brigandine. Peut-être que s’il savait que l’elfe avait subtilisé l’armure ainsi plusieurs autres pièces à sa dernière victime, il ne le servirait pas ainsi et serrerait plutôt le coup du Shaakt.

Au lieu de cela, le forgeron sert sans le savoir un meurtrier doublé d’un violeur. L’anonymat a du bon et cela doit le rester à tout prix. Sans quoi, il ne serait plus capable de se déplacer ni de faire ses achats pour les prochaines tueries en toute tranquillité. Rapidement le colosse revient vers lui.

(Quoi encore ? Il va tout de même pas m’extorquer de l’argent en me donnant une fausse excuse pour monter les prix le débile ?)

Loin de voler le Shaakt, le barbare dépose la brigandine prête à servir et tendant la main pour être payé.

"Travail facile. Toi donner trente-quatre yus."

Relonor est estomaqué. Comment cet idiot congénital peut refaire une armure aussi vite. Il examine à son tour sous le regard mauvais de Gonk, mais force est de constater qu’il n’y a rien à redire. Cependant, au lieu de sortir sa bourse, il sort deux de ses lames qui l’encombrent plus qu’elles ne servent leur maître.

"Une chose avant de vous payer, vous pouvez m’en donner combien pour ça ?"

Avec une mimique proche du mépris, le forgeron se saisit des lames et les examines sous toutes les coutures. Il vérifie le maintien de la garde, avec quelques moulinets dans le vent et passe le doigt sur le fil de la lame pour vérifier son tranchant.

"Bonne lame, mais matière première de base. Moi donner trente-huit yus pour chacune." Estime Gonk

(Trente-huit yus par lame ça nous fait soixante-seize pour les deux. Moins les trente-quatre, je m’en tire pour quarante-deux de bénéfice. C’est une bonne journée je trouve !)

"Vendu !" Déclare le Shaakt en tendant la main de la même manière que son interlocuteur deux fois plus imposant.

Chapitre 4 - Les pierres magiques

Intervention pour Relonor

Le marchand prend tes objets et s'éclipse. Tu attends une bonne heure qu'il répare ton arme et, si l'ennui est au rendez-vous, lorsqu'il revient, ta brigandine revient renforcée, le cuir abîmé a été remplacé et les lanières réparés. Elle est comme neuve !

précédement


Après avoir quitté les vieilles arène de la cour des duels, Maltar rentre à la tortue guerrière où il ne dort que quelques heures. Avant même le lever du soleil, il rassemble ses affaires et quitte les lieux, laissant un mot de remerciement et un tas de yus pour les tauliers en paiement de la chambre et des repas. Il prend la direction des écuries, où il récupère sa monture à l'ouverture. Puis dans la lumière de l'aube, il va jusqu'à la forge de Gonk, où il espère se débarrasser des quelques affaires superflues avant de quitter la ville. Il rentre assez banalement, oubliant un détail pourtant capital. Le patron est un nain, qui lui lance un regard hostile dés son entrée. Maltar se voit donc contraint de faire des pieds et des mains de diplomaties pour abaisser sa méfiance, tout en laissant agir quelques-uns de ses nouveaux talents. Finalement il lui vend quelques affaires et s'achète une nouvelle paire de gant de combats.



utilisation de la compétence charme sur le marchand, non pour en tirer plus de yus, mais pour endormir sa méfiance naturelle vis à vis des gobelin.


Vente de :
Fichu de cuir (End +7)
Cape elfique (dissimulation, End +4)
Gourdin amoureusement clouté (For +2)
Couteau kikoup bien (For +2)
Paire de gants de lacération gobelin ( cuir et acier) (For +7, émettent un son perturbant l'adversaire lorsqu'il pénètre leur chair)
1 Dague (Fo+10)



Achat d'une paire de gant de lacération gobelin for +11 , arme SA à 2 mains

Intervention GM pour Maltar

Maltar devait être fameusement saoul, ou distrait, pour prendre Gonk pour un Nain. C'est un grand Barbare des contrées du Nord qui l'accueillit, prêt à jeter dehors le Gobelin avant même d'entamer une discussion. Toutefois le charme lancé par Maltar fit son petit effet et le colosse se contenta de grogner avant d'examiner la marchandise que lui proposait son visiteur.

"Mouais, j'te reprends tout ça pour sept-cents soixante et onze yus, moins les gants à cent quarante huit yus, c'qui fait que j'te dois cinq-cents soixante trois yus."

Il déposa la somme requise et la paire de gants souhaitée sur le comptoir, sans cesser une seconde de garder son étrange petit client à l'oeil.

Chapitre 19 - Se jouer du maître.

V.20 Préparations matinales.

Relonor se lève le lendemain de fort bonne humeur. Aujourd’hui il va participer à un raid contre un gang rival et de surcroît il s’est assuré d’être aux premières loges. Il a rendez-vous en dehors de la ville, un rassemblement armé à l’intérieur des murs va inutilement alerter la milice. Le Shaakt est parti plus tôt des égouts pour s’occuper d’une petite affaire. Depuis qu’il a développé ses pouvoirs d’enchanteur, n’a de cesse de les utiliser pour prendre un avantage certain dans ses affrontements. Avant de se rendre chez Moboutou le sage, il lui faut au préalable se délester de quelques effets personnels. Reste à espérer que Gonk soit ouvert à cette heure.

Le destin semble avec lui. Comme de nombreux artisans le forgeron est un lève tôt, une aubaine pour le Shaakt. Relonor pénètre à l’intérieur et reluque les diverses armes et armures présentes sur les étals.

"Gonk ?" Demande l’elfe noir cherchant attirer l’attention du colosse. "Je sais qu’il est tôt mais j’espérais faire affaire rapidement. Je souhaite me débarrasser de ces deux lames, combien vous pouvez m’en donner ?" Continu-t-il en déposant les dites armes sur le comptoir.

Chapitre 20 - Préparations matinales (2).