Chapitre 1 - Un groupe particulierV.2 Cours sadique
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Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture.)))
Relonor suit son tout nouveau chef dans le dédale de couloir et un petit quelque chose le dérange dans sa démarche. Son armure de cuir pourtant épaisse, ne provoque aucun bruit et sa démarche souple lui donne l’impression de marcher tel une ombre silencieuse. Ses bras restent le long de son corps, proche des poignées de ses armes. Relonor sent que s’il a l’idée de le pourfendre dans le dos, il verrait une lame le planter au travers de la gorge à peine son épée sortie, alerté par la friction de la lame sur le fourreau.
Tous deux arrivent à une porte, mais n’y pénètre pas encore.
"Torturer un homme pour le plaisir est facile." Déclare enfin Larz.
"Torturer pour soutirer des infos est bien différent. Il faut savoir jouer avec les nerfs de la cible. Lui infliger des supplices tout en lui laissant l’espoir que cela s’arrêtera, une fois les révélations faites et surtout s’assurer que tu obtiennes toutes les informations est quelque chose d’un autre niveau. Beaucoup de mes hommes œuvrent seuls et doivent savoir tout faire, interrogatoire compris. La torture physique est une chose, mais c’est la torture mentale qui te donnera tout ce que tu veux et les meilleurs brisent les hommes pour les retourner contre leurs anciens maîtres. Tout ce qui va se passer est calculé, tout comme ce que je ne ferai pas ou ne dirai pas. A toi de suivre le mouvement."Il ouvre la porte, plus épaisse qu’il ne semblait où les cris d’un homme bâillonné surgissent. Seul, attaché les membres en croix sur une grande table, il semble supplier ses bourreaux de la relâcher. Quelques instruments de tortures rudimentaires sont placés ici et là, près de la victime.
"Te voici à ton premier cours de torture. Le but est de faire mal, très mal, mais attention à le garder en vie sinon le jeu est fini." Commence l’instructeur.
Cette simple déclaration fait frémir de peur l’homme attaché qui gesticule autant que possible que la table, espérant peut-être faire lâcher ses liens en métal. Ses gémissements restent incompréhensibles avec le linge dans la bouche.
"Personnellement je n’aime pas trop quand ça gigote comme ça. Moi je préfère ces liens-là." Explique-t-il en rapportant des attaches similaires, mais composés de petits picots à l’intérieur.
"Tu vois ces pointes à l’intérieur ? Elles sont très aiguisées et à chaque fois qu’il gesticulera trop, il le regrettera. Il existe des pointes plus grandes, mais elles font perdre trop de sang trop vite et s’il ne meure pas il tombe dans les pommes.(Ho le salaud. Il a déjà commencé la torture psychologique. Il annonce ce qu’il va faire, distillant la peur lentement. Si je ne me trompe il va annoncer d’autres types de tortures.)"Un point aussi que je n’apprécie pas c’est que si tu ne l’entends pas te supplier de le relâcher, ce qui n’est pas le but, ce sont les yeux qui le font. Il est donc plus confortable de les lui bander." Dit-il associant le geste à la parole.
L’homme sur la table gémit de plus belle et il faut l’aide du Shaakt pour lui tenir la tête afin de le rendre aveugle. Une fois cela fait, il mime silencieusement quelque chose au niveau des oreilles.
(Ho je vois, en lui faisant perdre le sens de la vue il va laisser son imagination lui faire perdre la tête avec ce qu’il va entendre ! Tout ce qui va se passer est calculé, tout comme ce que je ne ferai pas ou ne dira pas a-t-il dit.)"Je te laisse le soin de commencer." Fait-il en fixant durement l’elfe noir.
(Fout toi de ma gueule, tu veux juste savoir comment je vais réagir. C’est un putain de test que tu me fais là ! D’accord donc je dois continuer ce petit manège. Parler c’est bien, mais il va bien falloir agir à un moment ou à un autre.)Relonor commence à regarder autour de lui. De nombreux appareils et outils différents sont disposés ici et là comme une grande cage en fer, autrefois utilisée pour punir les criminels en laissant les corbeaux déchiqueter les chairs petit à petit. La pratique considérée comme barbare est bien plus présente dans les villes dirigées par les Shaakts ou sous le règne d’Oaxaca qu’ici à KendraKâr. Malheureusement ce n’est nullement un moyen de torture. Il tombe sur un étrange baquet en bois. Relonor se demande bien comment l’utiliser. S’il semble convaincu que cela ne sera pas utile, mais peut-être qu’une explication orale peut torturer l’esprit de l’homme.
"A quoi cela sert ?" Demande le Shaakt sans mentionner précisément le baquet.
"Ha ça ? On fait assoir le supplicier en l’attachant et on remplit d’eau ne laissant sortir que la tête. On badigeonne le visage de lait et de miel, ce qui va attirer les mouches et les insectes qui vont se nourrir sur la peau et petit à petit, pénétrer les chairs. On le maintient en vie, baigné dans sa propre merde jusqu’à ce que les vers le bouffe de l’intérieur." Explique Larz, qui semble en vouloir bien plus et un bref regard sur l’homme attaché démontre que ce dernier reprend son calme.
(Je vois. Je ne fais que suivre le fil déjà tissé et ma future victime commence à reprendre le dessus. Il me faut prendre moi-même les rennes et montrer comment je compte faire. Bon voyons, il y a une sorte de trépied assez haut avec des poids assez lourds. Je dirais que la personne s’assoie dessus, les membres attachés et on augmente les poids jusqu’à arracher les jambes. Sauf que la mort arrive rapidement avec la perte de sang. Non le baquet m’a donné une petite idée.)Après une rapide recherche, Relonor trouve enfin ce qu’il convoite. Il revient vers le supplicié avec une grande bassine d’eau ainsi qu’une pompe manuelle. Le bruit en lui-même ne fait qu’alerter la personne sur la table, cependant sa terreur revient lorsque Relonor fait couler l’eau abondamment sur le linge qui recouvre le visage, en actionnant vigoureusement la pompe. L’homme commence à suffoquer et tente de trouver de l’air en tournant le visage en vain. Le tissu imbibé d’eau empêche l’air de passer. Si des poches d’airs surviennent, elles ne suffisent pas à empêcher l’asphyxie. Le corps semble convulser et l’homme n’a de cesse de tousser pour expulser l’eau qui revient encore plus. C’est à ce moment que Larz intervient.
"Simuler la noyade est un bon moyen de débuter. Il ne faut pas oublier de laisser de temps à autres de petits entractes, pour maintenir la victime vivante et surtout…"Larz actionne une manivelle sur la table et l’incline pour mettre la tête plus basse que le torse
"…il faut pencher la table pour que la tête soit en dessous des poumons. Ca évite que trop d’eau ne pénètre dans le poumonset fait durer d’autant plus la torture. Que comptes-tu faire ensuite ?""Eh bien ! Ce que j’aime avec l’eau c’est qu’elle n’attaque pas l’intégrité du corps. Donc pour la suite je pense m’attaquer à ce sujet. Les entailles sont inutiles, il faut être capable d’enfoncer un objet dans le corps pour vraiment faire mal. Pourquoi pas un tesson rougit par la chaleur ? Même si le sang va couler, ça cicatrisera rapidement. Avant ça, je vais d’abord lui arracher les ongles. Décrit l’elfe noir en passant le fil d’une lame, installée proche de la table, vers les doigts." Décrit l'elfe noir.
La simple évocation des ongles fait gémir la victime qui sent déjà se faire arracher les ongles, mais les cris étouffés par le linge et les gesticulations vaines ne font que renforcer le plaisir de Relonor, qui prend goût à la tâche.
"Bien ! La torture n’est qu’un moyen pour obtenir des informations, que dirais-tu de lui enlever son bâillon ?" Demande le mentor tandis que le supplicier gémit encore en hochant affirmativement de la tête.
"Non je ne pense pas qu’il soit à point et puis je m’amuse comme un p’tit fou !" Déclare le Shaakt en regardant son professeur avant de caler la tête dans un étau, l’empêchant de bouger et fait à nouveau couler l’eau. Il compte bien démontrer qu’il décide du supplice et du temps que cela va prendre.
L’homme hurle de plus belle et ne pouvant bouger la tête, ses membres s’agitent de plus belles et ses mains n’ont de cesse de s’ouvrir et se refermer, complètement crispées. Larzs toppe calmement le Shaakt et enlève le linge recouvrant le visage.
"Est-tu prêt à parler ?Il faut attendre que l’homme s’arrête de tousser pour qu’enfin il opine du chef. Le mentor lui enlève le bâillon de la bouche et alors que Relonor s’attend à voir le supplicier parler, celui-ci ferme la bouche et la pousse avec la langue. Réagissant au quart de seconde, Larz inflige un violent coup de poing au foie, obligeant l’homme allongé à expulser l’air sous le choc. Il saisit rapidement la langue et remet le bâillon non sans devoir forcer. Il remet le linge sur le visage et regarde Relonor qui ne comprend pas ce qu’il vient de se passer.
"L’intérêt du bâillon, en plus d’éviter des cris à chopper un mal de crâne pas possible, c’est de l’empêcher d’avaler sa langue. Si le morceau coupé est suffisamment gros ils peuvent réussir à s’étouffer pour de bon. Tu voulais lui arracher les ongles ? C’est le moment idéal je pense." Fait Larz en tendant une pince à son apprenti.
Relonor fixe la main pour faciliter la prise et se saisit de la pince. Aucune technique particulière de prise ne semble l’inquiéter. Tout ce qu’il souhaite c’est de faire mal et le premier ongle arraché du majeur précise son succès. Accompagné de l’habituel hurlement étouffé, un peu de sang coule mais rien de grave et rapidement le second se fait arracher et l’annulaire saigne.
(Ha tu regrettes ta vaine tentative n’est-ce pas ? Voyons si maintenant il y a des différences de douleurs entre les différents doigts.)Il laisse la pince tapoter les ongles restant pour faire frémir sa victime qui semble se mettre à sangloter. Il saisit l’auriculaire et l’arrache. La douleur, même si elle est présente, ne semble pas aussi forte que les précédentes. Aussi, Relonor attrape le pouce et force pour arracher l’ongle le plus important de la main. Il lui faut secouer la pince et mettre toutes ses forces pour déraciner l’ongle le plus ancré, mais son entreprise est couronnée de succès en voyant que la douleur semble visiblement la plus forte.
"Je pense que tu peux t’arrêter là." Stop Larz en pointant ses deux yeux pour stipuler à Relonor d’observer.
Il enlève le linge du visage et fixe l’homme froidement à quelques centimètres l’un de l’autre.
"C’est à mon tour maintenant !" Le supplicié gémit et semble secouer négativement de la tête. Difficile à dire coincé dans son étau. Larz plaque une main sur la bouche de l’homme le forçant à écouter et reprend.
"Tu me connais et tu sais de quoi je suis capable. Beaucoup sont passés avant toi, tous différents et aucun sans exception ne m’a résisté. Tu as souffert, mais ce n’est rien avec ce dont je suis capable. A toi de voir si tu veux arrêter ici ou apprendre ce qu’est souhaiter mourir." L’homme fait froid dans le dos. Une aura de malfaisance presque palpable se dégage de lui. Même Relonor frémit en l’écoutant ainsi. Que sait-il faire d’autre ? Quelles techniques a-t-il aiguisées au fil du temps ? Et surtout garde-t-il certains secrets pour lui, qu’il ne transmet pas ? La victime semble vouloir parler et Larz enlève lentement le bâillon, prêt cependant à agir de nouveau.
"Le réseau souterrain en dehors de la ville. Il y a un passage près de l’arbre mort en direction de Bouhen. Ils sont basés là-bas. Je vous en supplie arrêtez !" Gémit-il larmoyant.
Le mentor remet le bâillon par mesure de sécurité et ne pipant mot, fixe le vide. Relonor recommence à prendre le dernier doigt et saisir l’ongle et l’arrache dans un esprit purement sadique. Il se déplace vers la seconde main sous les lamentations étouffées de la victime, mais est rapidement arrêté par le maître en la matière sortie de sa rêverie.
"Nous en avons fini avec lui pour le moment." Tonne-t-il froidement en se dirigeant vers la sortie, emmenant avec lui l’elfe noir sans quérir une réclamation d’aucune sorte.
Chapitre 3 - Sur le banc de touche