Seconde tentative.
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J'arrivai à la propriété complètement exténuée. Si la montée de la tour avait était éprouvante, la descente, elle, avait fini de m'achever. L'aube pointait le bout de son nez lorsque j'arrivais dans la cour. Un vent léger souffla, soulevant avec grâce les feuilles qui dormaient au sol. Une brise de douceur fit danser un instant mes cheveux et caressa mon visage. Il était là, devant moi. Séduisant comme l'aurore et avec la légèreté du vent.
"Deïko..."Son doigt se posa sur mes lèvres pour m’astreindre au silence. Sa main glissa lentement sur ma joue et il se pencha vers moi. Il déposa sur mes lèvres un futile baiser, je fermai les yeux, quelques frissons courraient sur mon dos. Le baiser s'estompa doucement, jusqu'à disparaître.
J'étais seule.
Me questionnant sur mon état mental je me dirigeai vers ma chambre. Je fus heureuse de pouvoir me glisser dans un bain frais et remplis de mousse dans d'aller me coucher.
Je sortis en serviette de la salle de bain et laisse échapper un hurlement en voyant Deïko assis sur mon lit.
"Qu'est ce que tu fais là ?!"Je n'avais pas l'intention de l'agresser, mais la colère avait était audible dans ma voix. En un temps infime il se leva et se planta devant moi. Sa main se posa à nouveau sur ma joue - s'y était-elle déjà posée ? - et il plongea ses yeux de nuit dans le sang des miens. Je n'osai bouger, mes yeux rivés dans les siens, le souffle court, mon corps ne répondait plus. Il se pencha encore - encore ? - et m'embrassa. Un baiser passionné, un baiser ardent, un baiser réel. Je sentis mon coeur s'emballer, le sang bouillonner dans mes veines.
D'un mouvement de folie je le poussai en arrière, le forçant à s’asseoir sur le rebord du lit. Reculer ou avancer, la question n'était plus, seul les actes comptaient. Passant mes jambes de chaque côté de ses hanches je m'assis sur lui et l'embrassai de nouveau. Plus passionnément encore, plus profondément, plus intensément. Il s'allongea. La douceur de ses lèvres, la fragrance fruité de son corps, la chaleur de la peau.. Je le désirais à cet instant plus que jamais.
J'ouvris doucement sa veste de cuir, dévoilant sa fine musculature. Vaguement échancré à la taille, le ventre plat souligné d'abdominaux aux traits légers, à peine musclé...
Désir.
Je l'embrassai dans le cou, des frissons se dessinèrent sur son corps, j'entrepris alors de descendre mes lèvres sur son torse. Des lèvres je le couvrais de baisers, des mains de caresses. Je descendis encore mes baisers, jusqu'à son bas-ventre. Il m'arrêta en redressant ma tête du bout des doigts.
Envie.
Il se redressa et roula sur le côté, échangeant ainsi nos positions. Il défit délicatement ma serviette, révélant ma poitrine menue. Il me saisit doucement un sein d'une main et embrassa l'autre. Sa langue jouait avec mon téton, il pinçait gentiment l'autre. Je fermai les yeux, m'abandonnant à ses merveilleux gestes. Donnant mon corps à ses envies.
Je sentais le plaisir monter en moi, chaque instants plus fort. Ma respiration se fit quelque peu plus forte. Il continuait de lécher mon seins mais une de ses main caressa mon ventre. Elle descendit lentement jusqu'à ma féminité la plus intime et reprit de nouvelles caresses, plus plaisantes et délicates que les précédentes.
Je respirais fort, laissant quelques fois échapper un gémissement. Il se redressa pour m'embrasser, un baiser emplis d'un désir commun. Je ne daignai pas ouvrir les yeux, se que je vivais était trop beau pour être vrai et je ne refusais de me réveiller.
On roula une seconde fois sur le côté. J'ouvris les yeux..
Réalité fascinante.
Envie réelle.
Sans aucune hésitation je glissai ma main entre ses jambes. Je lui ôtai son pantalon et entrepris de lui offrir le plaisir qu'il venait de me procurer. Doucement le pris sa verge et commençai un mouvement du haut vers le bas.
Excitation.
Je le sentais durcir sous ma main, je voyais sa respiration s'emballer légèrement. Il avait lui aussi fermé les yeux.
Je me glissais avec la finesse d'un félin à sa hauteur, l'embrassai encore, toujours. Il se redressa, ses lèvres toujours mêlées au miennes, me fit basculer en arrière. Son corps contre le mien, ses main de part et d'autre de ma tête, ses lèvres contre les miennes.
Encore.
Il glissa son bassin entre mes jambes, me pénétrant, sans aucune violence. Une douleur me saisit le bas-ventre. Il commença des mouvement de vas et viens, d'abord lent puis de plus en plus rapide, puissants.. La douleur fut anéantie par le plaisir.
Plus.
Mon souffle devenait gémissement. Je refermai l'étreinte de mes jambes sur lui. J'accompagnais ses mouvements de plaisir par des gestes du bassin. Je fermai les yeux. Une larme roula sur ma tempe et se perdit dans mes cheveux.
Extase.
Je sentais le plaisir saisir mon corps à chacun de ses coups de reins.
"Deïko, Deïko..."Il s'était rabaisser sur moi, la tête dans mon cou, prenant soin de ne pas m'écraser. J'entendais les quelques gémissements qu'il laissait échapper.
Satisfaction.
La plaisir atteignit bientôt son apogée. Un cri d'assouvissement s'enfuit de mon corps. Deïko s'arrêta d'un coup, allongé sur moi, immobile. Il était, comme moi, essoufflé.
Il se redressa doucement, m'embrassa. J'aurai aimé restée ainsi pendue à ses lèvres encore une éternité. Une seule, une minuscule éternité. Mais il s'en détacha, trop vite à mon goût. Délicatement il passa un bras sous mon cou, l'autre sous mes genoux, et il me porta jusqu'à la salle de bain. Je me contentais de le regarder, de l'admirer. Il me déposa dans la baignoire et fit couler de l'eau tiède. Il se glissa dans l'eau, derrière moi. Allongée sur lui, bercée au rythme de sa respiration, j'étais bien.
Je laissai mon esprit s'envoler, je sombrai dans l'inconscience d'un sommeil profond.
Entre un rêve et la réalité.