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Ce message contient des propos pouvant choquer la sensibilité de certaines personnes.
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(Bien, Pulinn sera très satisfaite de savoir que jamais ces informations, ne filtreront. Il est temps de passer à la partie la plus drôle de cette mission, mais amusons-nous encore un petit peu avant de gagner ce prix en concours de lancer de têtes fraichement arrachées.)
« Vous m'aviez demandé tout à l'heure comment je savais que vous aviez payé quelqu'un pour avoir des informations. Vous avez aussi parlé d'une elfe dénommé Pulinn. Et bien sachez que c'est cette dernière qui m'a renseigner sur vous, heureusement elle est bien plus coopérative que vous. »Le teint du marchand se décompose à une telle vitesse que l'on dirait qu'il est déjà mort.
« Pu... Pu... Pulinn …. C'est Pulinn qui vous a indiqué que je détenais des infos ? »Il recule sous le choc, mais lorsque ses mains recouvrent le sens du toucher, ses doigts deviennent blanc à force de serrer aussi fort le manche de son arbalète.
Il commence à la lever, les yeux pleins de fureur vers ma tête en prononçant ces paroles :
« Je savais que l'on ne pouvez pas faire confiance aux membres de ton espèce ! »(Aux membres de mon espèce... A eux on peut leur faire confiance, ce ne sont que des naïfs, mais il est vrai que l'on ne peut vraiment placer tout ses espoirs en moi.)
Je pense un instant dire cela au marchand, mais je préfère concentrer mes forces dans mes jambes et mes bras et non dans mes lèvres.
L'arbalète est à peine pointée sur ma tête que je viens la frapper du plat de la main. Sous le choc le tir part tout seul et se perd dans le vide, venant déchirer la toile de la tente, mais malheureusement je n'ai pas tapé assez fort pour faire lâcher prise au marchand.
(Ce n'est pas grave, une arbalète n'est pas vraiment une arme idéale en ce genre de situation tant elle est longue à recharger, à part me frapper avec, je ne vois pas ce qu'il pourrait en faire maintenant.)
Je souris et repart à l'assaut, mais je rentre les griffes. Je ne veux pas le faire saigner directement et donc accélérer sa mort. Le peu de temps que j'ai passé en sa compagnie m'a déjà fait penser que je pourrai passer ma vie entière à le torturer sans jamais le regretter, mais malheureusement j'ai un rapport à faire. Et revoir une aussi belle créature que cette elfe m'inspire presque plus d'envie que la torture de ce porc bipède.
Mon poing s'enfonce donc dans le gras de cette immonde créature qu'est le marchand humain. Son souffle se coupe lorsque ma main rencontre son plexus solaire, et finalement il part en arrière lorsque j'impose mon pied droit sur son torse.
Le voilà à terre qui se remue comme un ver, rampant pour essayer de m'échapper, je sort mon arc, attrape une flèche, frappe le marchand d'un coup de pied pour qu'il se retourne et vise entre ses deux yeux.
Et je reste planté là une bonne dizaine de seconde, savourant la panique dans ses yeux comme un plat de grand cuisinier. Chaque seconde passé à le regarder ainsi m'accordait plus de plaisir, et me viens à l'idée que je pourrais m'amuser encore un peu. Il serait dommage de tuer une bête qui peut rendre encore quelques services !
« Tu es un immonde petit personnage répugnant, et tu mérites la mort, c'est pour ça que je ne vais pas te la donner ! Après tout ce n'est pas inclus dans mon contrat, du moins pas pour l'instant ! »Je baisse mon arc, fait volte face, et m'éloigne à pas lent.
Le marchand commence à reprendre son souffle et son visage reprends des couleurs, un peu trop de couleurs même. Je l'observe du coin de l'œil.
(Je te vois infâme petit vermisseau, si tu crois que ma vision est aussi limité que celle des membres inférieurs de ta race !)
Il s'avance en rampant ainsi que je l'ai prévu vers son arbalète qu'il à lâché, pendant que je le rossais. Il sort un carreau d'une besace et commence à tendre la corde.
Mon sourire se fait plus grand et plus carnassier que jamais. L'espoir que j'avais donné au marchand, j'allais le lui reprendre, et de la façon la plus violente possible.
Sur la petite distance parcouru, je n'avais cessé d'arborer mon arc et une flèche y était accroché. Je me retourne, et la flèche part.
Elle se plante de le sol, cinq centimètre derrière le bras du marchand. J'ai raté mon coup, mais l'effet qu'il a eu est tout de même plaisant. J'encoche rapidement une autre flèche qui celle là fait mouche.
Le marchand pousse une cri de douleur, et laisse tomber son arme, se tenant le poignet, désormais orné d'une flèche qui le traverse.
Le spectacle de la main se crispant sur le bras qui est responsable de tant de douleurs me remplit de joie.
Je m'avance vers le marchand désormais dans l'impossibilité de se défendre, et je m'accroupis sur lui. Il essaye de me repousser de son bras valide, bras que je n'ai aucun mal à repousser au vu de son état physique. Dans cette position toutes les blessures que j'ai subi, et surtout celle de mon dos, semble s'incruster de milles épines acérés, et pourtant la douleur que je subis moi-même me procure en plus un petit picotement qui n'est pas désagréable, tout mon être entier semble concentré sur les douleurs qui nous envahissent moi et le marchand, et je ne saurai dire lesquelles me sont le plus agréables.
Il est finalement temps de tuer ce marchand, et me demande quelle serai la mort qui lui conviendrai le mieux. Je pense un moment à le dépecer, mais je n'ai aucune compétence en la matière. Alors je le tue de la manière qui me semble la plus horrible, si ce n'est la crémation, et coupe l'arrivé d'air au niveau de sa gorge.
Je me lève et le laisse mourir, lentement mais surement du manque d'air. De l'air j'en ai d'ailleurs besoin. Je sors dehors et laisse le vent fouetter mon visage et je lui réponds par un rire de contentement qui me semble bien stupide.
Et avant de repartir, je laisse s'atténuer les battements de mon cœur et mes souffrances, source de mes plaisirs qu'il n'aurait pas fallu gâcher par la marche.
Puis je me met en route, m'arretant un instant devant le feu que Jubaïr et moi, je veux dire que j'ai créé, et le contemple un instant, puis je décroche la broche de ma cape, et je contemple un instant la rose et les cendres.