L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 9 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: L'écurie de Tulorim
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 19:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
L'écurie de Tulorim


Image

"Les meilleurs chevaux sont pour l'armée et la milice, il m'en reste heureusement encore quelques-uns !"

Le palefrenier est un vieil homme rabougri et rêche qui répond au nom de Thyas Farlnon. Il vous fait visiter les box en pestant contre l'armée et les marchands si riches. Souvent aussi, ses chevaux sont en liberté dans des enclos dans les prés avoisinants.

Pour plus de renseignements sur les montures, se reporter à la règle spécifique sur les montures.


Montures élevées ici, à l'achat/revente :

Les chevaux : C'est la monture la plus fréquente, adaptée pour toutes les races de taille standard, tels les Humains, Elfes, Garzoks, Liykors, Worans, jeunes Oudios... Animal herbivore, il est la meilleure conquête de l'homme, le plus fidèle compagnon de l'Elfe et la terreur des Thorkins. Il est très utile pour les longs voyages, mais les races de plus petite taille ne savent pas les monter.

    200 yus la monture à l'achat. 1/3 du prix à la revente. C'est à vous de le nommer, de faire une éventuelle description et de lui acheter du matériel si vous le souhaitez.

Code:
[u]Monture achetée :[/u]

Nom :
Description et race :
--------------------------------------------------------------
Équipements (A acheter !) :
-

Sac (E=0/10) (A acheter !) :

--------------------------------------------------------------


Vente de matériel:

    Selle et rênes standards : vitesse augmentée de 0,5 : 200 yus.
    Selle et rênes de qualité : vitesse augmentée de 1 : 500 yus.

    Sac (Encombrement [E= /10]) : 50 yus
    Une petite charrette (Encombrement [E= /30]), le propriétaire sera assis dans la charrette : 100yus.
    Une grande charrette : (Encombrement [E= /50]), le propriétaire + 1 personne supplémentaire seront assis dans la charrette : 200yus.

Le rachat du matériel ne se fera qu'à 1/3 du prix.

Hébergement de montures mises en pension :

    Vous pouvez apporter la monture standard (Chevaux, belettes, boucs, poneys, dromadaires, loups) que vous possédez et la laisser en pension durant autant de temps que vous le voulez. Les montures originales seront refusées. Ce service sera payant en jeu mais aucun yus ne sera retiré de votre fiche.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

(((Si vous voulez être servi dans des temps raisonnables, n'oubliez pas de demander aux GM dans le SUJET DES INTERVENTIONS GMIQUES de s'occuper de valider vos achats en jouant le commerçant. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Sam 5 Juin 2010 20:43 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 12 Mai 2010 17:42
Messages: 54
(((depuis le marché)))

L'elfe venait d'acheter de quoi survivre durant ce long périple, et il fallait à présent qu'il loue un cheval afin de gagner du temps sur sa route. En effet cela était beaucoup plus court selon Marcus de se rendre à Exech en cheval plutôt qu'à pied. Et cela est tout à fait logique.

Ethylendil arrivait donc à l'écurie de Tulorim. Il voyait galoper dans les landes de Tulorim une demi douzaine de chevaux. Cela faisait un certain temps que le mage n'était pas monté à cheval. Cela remontait à son apprentissage lors de son enfance. C'est sa mère qui avait apprit au jeune elfe comment monter à cheval et surtout comment y rester, chose qui n'est pas facile.

Lorsqu'il arriva dans ces lieux, Ethylendil chercha alors ou pouvait bien se trouver le gérant. Après quelques secondes à regarder de droite à gauche, il vit un homme rabougri sortir d'un muret en grinchant à l'intention d'Ethylendil.

Le vieil homme se dirigea alors vers le mage.

« Bonjour à vous. Que désirez vous? »

Le ton de sa question était très froid. On pouvait sentir que la venue du mage était dérangeante.

« J'aurais besoin de louer un cheval pour me rendre à Exech »

«Et vous le déposerez là bas je suppose? »


« Et bien oui c'est cela. »

« Dans ce cas là je vous propose Grenor. Cheval normal, plutôt rapide et résistant. Vous êtes déjà monté? »

« Oui oui, je saurais me débrouiller. Cela fait combien? »


« Voyons, vous vous rendez à Exech, soit un jour de cheval. Cela vous fera 4 yus. Oh et puis pour le dérangement, et à vrai dire c'est la règle, vous me prendrez un sac. Cela vous fera donc 14 yus. »

Il ne faisait pas bon discuter avec cet individu. Ethylendil accepta donc et paya l'homme.

«  Au plaisir ! »


Ce à quoi l'homme répondit par un grognement. Le jeune mage prit alors la direction de Exech pour une première partie de périple. Ça y est, le mage partait en direction du savoir et de l'évolution. Il allait donc perfectionner ce qu'il pensait initialement ne pas être un don, c'est à dire sa magie. Ethylendil avait bien évolué par rapport à la foudre et il savait à présent que cela était un atout pour ce genre de situation.

_________________
Ethylendil, Elfe Gris, Mage niveau 2


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Jeu 19 Aoû 2010 20:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 17 Aoû 2010 01:56
Messages: 97
Localisation: Suisse


(((HRP : Le lancé a déjà été fait par GM14 pour que je puisse adapter mon texte au score. Score: 43. Sujet ici)))


Evildyr trouva l’écurie facilement. Il s’approcha d’un grand enclos. Sur la gauche, près d’un grand tas de paille se trouvaient quelques chevaux paisibles. Plus loin, un très grand cheval blanc courait. Evildyr n’avait jamais vu un cheval aussi majestueux. Sa longue crinière blanche ondulait au rythme de ses galops. Il devait s’agir d’un cheval appartenant à un elfe.

"Je peux vous aider ?" dit une voix grave derrière Evildyr.

Il sursauta, arraché à sa contemplation. En se retournant, il découvrit un vieil homme qui le fixait, l’air mauvais.

"Euh… Oui… Je suis à la recherche d’une monture pour me rendre à Yarthiss. En avez-vous une à disposition ?"

"En effet", répondit l’homme, d’une voix renfrognée. "Et je suppose que vous aussi, vous la laisserez sur place ?"

"Si c’est possible, j’aimerais bien, oui…"

"Très bien ! Venez avec moi."

L’homme ouvrit la clôture et pénétra dans l’enclos. Evildyr lui emboita le pas.

"Voici Nuira. Cette jument vous conviendra très bien, elle n’est pas très grande, mais elle court vite. Vous rejoindrez Yarthiss en une journée."

Evildyr contempla l’animal. Nuira n’était effectivement pas très grande, entièrement noire. Lorsqu’il s’en approcha pour la caresser, elle s’écarta légèrement, effrayée.

(Les nains ne sont pas faits pour monter à dos de cheval. Je ne comprends pas pourquoi les hommes n’ont pas encore décidé de dresser des ours. Ces créatures sont tellement affectives une fois qu’elles n’essayent plus de vous manger ! Mais bon, je ferai avec…)

"Elle me conviendra…"

"Parfait ! Une fois arrivé sur place, laissez-la à l’écurie locale. Vous paierez votre dû ce jour-là." L’homme tendit une petite fiche à Evildyr. "Tenez, présentez ceci à l’arrivée."

Evildyr attrapa la fiche et monta sur le cheval, non sans mal. Il dut s’y reprendre à deux fois. L’animal était excité, nerveux.

(Pourvu qu’il se calme. Je me vois mal tomber toute les 5 minutes !)

Il attrapa le sac que lui tendait l’homme, puis se dirigea en direction de la porte de l’enclos.

(C’est partit pour une journée de voyage. Enfin… J’espère !)



_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Mar 21 Sep 2010 17:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 7 Sep 2010 20:08
Messages: 224
Localisation: Aliéanon
Post précédent

Pour la première fois de ma vie je trouvais l’odeur de l’écurie agréable. Bon ça sentait toujours aussi mauvais mais par rapport à l’alcoolique de tout à l’heure, ce n’était rien. Pour mon plus grand désarroi, la personne qui tenait l’établissement se trouvait tout au fond. J’allais devoir passer devant tous les chevaux.

Le principal problème allait être leur réaction face à Anorynn. Et pas loupé, à notre passage ils se mirent tous à hennir et à s’agiter dans leur box. Une cacophonie de cri et de sabots qui frappent le sol si fit rapidement entendre.

"Non mais ça va pas ! Vous êtes folle vous !"

Le gérant du lieu s’était précipité et avait saisit vivement les rennes d’Haily. Il remontait l’allée pour nous ramenez au point de départ, l’entrée de l’écurie.

"Je peux savoir ce qui vous a prit ? Tous les chevaux ici présent sont sensibles à la présence des animaux sauvages !

Est ce ma faute si votre sorte de guichet se trouve justement à l’autre bout ?"

Encore un qui sentais l’alcool. Ce n’est qu’à ce moment que je remarquais la bouteille posée sur le comptoir.

C’est une invasion ou quoi ?

Tulorim ou la ville des ivrognes."

Je regardais de nouveau l’écuyer qui avait osé me parler sur ce ton. C’était un homme de petite taille et d’une forte corpulence. Ses vêtements semblaient ne pas l’avoir quittés depuis des années. C’était vraiment répugnant.

"Si vous étiez moins occupé à boire, peut être auriez vous remarquez qu’une cliente était entrée.

Non mais oh ! Sur quel ton osez vous me parler ?!

Je vous signale, cher monsieur, que c’est vous qui avez commencé."

Hàdia se manifesta dans mon esprit, comme si elle aussi voulait se joindre à la dispute.

"Le culot n’a pas de limite ici !

À qui le dis tu ! Mais tu vas voir si je m’énerve, Anorynn va se manifester et là, il fera moins le malin."

Le jeune garçon se grattait disgracieusement le nez lorsqu’il s’aperçut que je le dévisageais. Il s’arrêta net et me fixa à son tour comme pour me signifier : "Quoi ?! Qu’est ce que tu regardes ?"

Les gens de cette ville et moi n’allions pas faire bon ménage, je priais Fenris de ne jamais rediriger ma route vers Tulorim.

"Ça vous fera 5 yus !

J’ai déjà réglé à Yarthiss, et je ne compte pas payer pour qu’un ivrogne s’achète sa ration !"

Je commençais à m’énerver et comme je l’avais prédit, Anorynn ne perdit pas une seconde pour se mettre à grogner. L’écuyer eu la réaction appropriée, un bond en arrière et il nous demanda expressément de prendre congé.

"Avec plaisir !"

Ni une ni deux moi, Anorynn et Hàdia, forcément, sortîmes de cette établissement pour mieux retrouver les rues sinistres.


=>Les ruelles

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Dim 7 Nov 2010 16:10 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 14:57
Messages: 36
En venant de chez l'oncle Addruc

Le trajet de Thomajan jusqu'aux écuries s'était effectué sans encombres, et pour cause, il n'y avait que peu de gens dans les rues : le jour était bien trop jeune pour que les larrons sortent de leurs tanières, la plupart rôdant dans les rues la nuit tombée, il leur fallait tout de même le temps de récupérer, sous peine de tomber épuisés. Le fils de Wiehl se sentait, lui, plein d'énergie, mais peut-être n'était-ce là qu'une conséquence de sa bonne humeur plus qu'un résultat de sa nuit de repos. Sa crainte était de trouver les portes de l'écurie fermées, et de devoir patienter jusqu'à son ouverture. Ses appréhensions furent dissipées lorsqu'il arriva près du vaste bâtiment.

Un coup de vent balaya vers lui l'odeur des animaux, du foin, du crottin, du cuir et de tout ce qui avait trait aux bêtes. Une fragrance qui pouvait en indisposer certains, mais pas Thomajan : il avait pour ainsi dire vécu au milieu des animaux, et se sentait au contraire apaisé par ce contact olfactif qui ne tarda pas à faire surgir en lui des souvenirs merveilleux, comme la première fois où il avait enfourché un poney, la première jument qu'il avait vu pouliner... Un cri d'indignation le tira de sa plongée mémorielle à temps pour voir détaler un palefrenier poussant devant lui une lourde brouette de crottin :

« Et que j'te reprenne pas à ronfler au lieu d'bosser quand j'te d'mande de m'faire un boulot ! Sinon tu vas t'prendre ma fourche là où elle va pas rencontrer d'os ! »

Un peu intimidé, Thomajan s'avança jusqu'à l'homme, se présenta et lui tendit la lettre de l'oncle Addruc concernant la location d'un cheval. Le vieil homme bougon, « Thyas Farlnon, enchanté » avait-il grogné, le regarda d'un air soupçonneux, comme s'il ne faisait pas vraiment confiance au garçon pour s'occuper convenablement d'un cheval, mais finit par emmener le fils de Wiehl jusque dans les box.

« Alors là vous avez Hebrez, une bonne bête, docile, agréable à monter. Et voilà Grenor, avec lui pas de problème, personne ne s'en est jamais plaint. Nuira est une créature superbe, vous ne trouverez pas mieux à ce prix. Croyez-moi, je les ai dressé, et je sais ce qu'ils valent : ce sont des perles. »

Thomajan l'avait suivi, hochant la tête pour marquer son approbation, mais son attention s'était fixée sur un autre équidé, dans un box un peu éloigné des autres, qui le regardait également, la tête légèrement de travers. C'était un animal puissant, le fils de Wiehl n'aurait pas su donner exactement sa taille au garrot, mais il aurait du mal à l'enfourcher sans un peu d'entraînement. Sa robe bien brossée luisait dans la lumière du jour qui filtrait par les fenêtres ouvertes, elle avait une teinte à dominante noire, mais l'intérieur des cuisses, le nez, le tour des yeux et le poitrail avaient une couleur fauve qui lui donnait un air terrible. Le cheval cessa de scruter l'humain pour se consacrer à la consommation du fourrage qui remplissait sa mangeoire.

« Et celui-là ? »

« Ah ! Celui-là sort de dressage, superbe cheval. Mais trop grand pour de gros marchands... trop impétueux il paraît aussi. Celui-là n'est pas à louer, il est à vendre. C'est 168 yus, non négociables. Je peux vous vendre la selle, le harnachement, les sacoches. Avec le cheval, ça vous fera 258 yus. »

Le vieil homme se disait que la somme doucherait les envies du jeune homme, qui se rabattrait sur les bêtes à louer qu'il n'aurait pas à payer, mais c'était sans compter les quelques économies de Thomajan, grossies par la prime de la Milice.

Thomajan quitta donc les écuries en tenant son nouveau cheval, Adkun, par la bride. Thyas Farlnon lui avait offert la couverture du cheval, les brosses et les poinçons à curer les sabots lorsqu'il s'était enquis de l'endroit où il pourrait se procurer du matériel pour pourvoir aux soins à accorder à sa nouvelle monture.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Dim 12 Déc 2010 16:02 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 19:00
Messages: 258
Route entre Tulorim et Yarthiss

Arrivant près de l’immense bâtiment, le voyageur fatigué mit pieds à terre et en appela le palefrenier, sans résultat. L’heure avancée devait être la cause de cette absence, mais cela importé peu à ces yeux car sa bourse ne supporterait les frais d’un jour de location de la monture supplémentaire. Après plusieurs minutes d’appels infructueux, la porte d’une petite maison non loin s’ouvrit laissant échapper un vieillard rabougri vociférant contre celui qui osait interrompre son repas.

"Non mais vous êtes taré ou quoi pour venir déranger les honnêtes gens en gueulant sous leurs fenêtres."

"Excusez-moi monsieur, connaîtriez-vous le gérant de l’écurie ?"

"Bien sûr que je le connaît, tu l’a en face de toi, jeune idiot."

Le vieil homme retira la serviette qui pendait jusqu’alors à son cou et la rangea grossièrement à sa ceinture. Il prit entre ces mains la tête de la jument, la caressant en l’observant rigoureusement.

"Je viens de …"

"… de Tulorim et vous êtes partit ce matin. Bon au moins elle n’a pas l’air d’avoir été maltraitée. Vous devez donc trois yus, je devrais vous faire payer plus pour le simple fait de m’avoir interrompu durant mon souper, en plus il va être froid."

"Euh … pourriez-vous m’indiquer un endroit où je pourrais prendre un repas chaud et passer la nuit pour pas cher, s’il vous plaît ?"

"Vous voulez pas non plus que je vous y porte tant qu’on y est, nan ? … Pff, non loin d’ici vous trouverez l’Auberge du Pied Levé, j’espère que l’ambiance qui y règne ne vous gênera pas durant votre repas."

Grommelant quelques mots que Leoj ne comprit pas, ce dernier déposa les quelques pièces dans la main du vieil homme avant que celui-ci ne disparaisse dans le grand bâtiment tenant la jument par la bride.

L'Auberge du Pied Levé

_________________
Leoj / Fanatique / Humain (Wiehl)
Image

"Si on ne prend pas son destin en main, nul ne le fera à notre place."


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 22:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 28 Avr 2009 00:01
Messages: 858
Localisation: Couloir de prison, Quête 26
Je mis plus de temps que je ne l’avais imaginé pour parvenir aux Ecuries. En effet, j’avais commencé par me perdre, puis, passant devant le temple de Gaïa, je m’étais arrêté pour observer sa fine architecture. Il fallait aussi avouer que je repérais le terrain sachant que ce lieu de recueillement et de connaissance serait mon prochain arrêt. Enfin, bref, j’étais désormais dans l’odeur de crottin jusqu’au coup.

Entrant timidement dans ce lieu que je pensais quelque peu sacré, je commença par flâner entre les montures, m’extasiant devant des chevaux de plus en plus beaux. J’avais appris à monter au temple, mais mes bases étaient rudimentaires et j’avais toujours rêvé d’aventure au bras d’une belle et fière monture. Et alors que je bavais devant un grand mâle à la peau sombre, le palefrenier interrompit ma rêverie d’une voix plutôt revêche.


« Que faites vous ici jeune homme ? »

Sa voix était dure comme l’acier et je me sentis désemparé, comme un enfant. Mon assurance n’était rien car je découvrais à présent que je pouvais être facilement déstabilisé par un simple homme quelque peu désagréable. Je répondis hésitant.

« Euh… je suis là car j’aurais aimé volontiers, enfin si vous le voulez bien, acheter un cheval… Enfin si vous êtes d’accord … »

Il leva les yeux au ciel avant de me demander pragmatique :

« Enfin… Vous avez de quoi payer ? »

« Euh… Oui »

Je sortis ma bourse et l’ouvrit légèrement pour qu’il puisse la voir. Il ouvrit des yeux ronds et parut abasourdi par la quantité de pièces qu’il venait de voir. Il se fit tout de suite plus affable et se retira révérencieusement en me disant qu’il allait me chercher l’une de ses meilleures montures et poussant l’hypocrisie à m’appeler « Monseigneur ».

(Et bien… je ne savais pas que l’argent avait une si grande force de persuasion. C’est bon à savoir ! Par contre, je ne savais pas que je possédais une somme telle à en faire pâlir d’envie…)

Le palefrenier revint assez vite avec une petite jument blanche, visiblement ravie de sortir de son box. Il me la présenta, toujours avec sa voix de miel :

« Voici Emeline, elle n’a que deux ans »

« Euh… J’aurais préféré ce grand étalon noir. Il me paraît bien plus adapté pour de longues marches et pour des combats. » Dis-je avec un air un peu déçu du produit qu’il me présentait.

« Mais ce cheval, c’est celui du général en chef de la milice de Tulorim. Il n’est pas à vendre. Les meilleurs chevaux leurs sont réservés. »

Sa réponse était claire. Je me contentais de ça ou rien. Mais en regardant plus attentivement, je remarqua une caractéristique que je n’avais pas vue au préalable. La jument avait une tâche rose sur son œil ce qui lui donnait un petit air coquin. Pour parfaire la mise en scène, elle pencha la tête de telle manière que j’éclatais de rire en voyant son expression effarée. Elle venait de me conquir.

(Je sens que l’on va bien s’entendre ma belle !)

Faisant signe au palefrenier, je déclarai :

« Je la prends, mettez lui votre meilleure selle et les plus beaux rênes que vous ayez. Nous partons de suite »

Tandis qu’il rampait pour exécuter mon ordre, je m’approchais de ma nouvelle compagne pour faire connaissance. Elle avait l’œil doux. Je sentais qu’elle me jaugeait. Je passai ma main dans sa croupe affectueusement et elle se laissa faire. Je fis même une douce chaleur grâce à ma magie de lumière qui la fit ronronner de plaisir. Mais comme pour la prévenir, je la picotai également avec ma magie de foudre. Elle se recule prestement et me regarda droit dans les yeux…

La scène était magique. Jamais je n’aurais pu espérer une si grande connexion avec un animal. Mais là, je vis que ce cheval était intelligent et lorsqu’elle me regarda, je lu dans ses yeux « Comment as-tu osé ? »… Nous le savions, désormais. Nous serions des compagnons, des égaux.


(Je sens que ce cheval aura un grand avenir)

Le palefrenier revient et affrète ma belle. Lorsque tout est fin prêt et qu’il réclame son dû. Je lui jette prestement son argent et le fait lorgner sur ma bourse encore bien pleine avant d’enfourcher Emeline et de sortir par la grande porte, la tête haute.

(Je ne veux plus subir l’hypocrisie des hommes. Je veux le respect pour moi, pas pour mon argent…)

Et sur ces belles pensées, je poussais ma monture hors de l’écurie, lui murmurant à l’oreille :

« En avant pour de grandes aventures, Emeline »

_________________



Terminator des cours d'écoles ! Théurgiste en formation, prêt au combat ! Près de mourir !


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Mar 21 Fév 2012 11:09 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 10 Fév 2012 14:50
Messages: 6
Localisation: Tulorim
Premiers pas - Dur réveil...


" Hey ! Debout... Debout, j'te dis ! "

L'ordre fut accompagné d'un petit coup de pelle sur la cuisse, qui le força à ouvrir un œil. Lorsqu'il releva la tête pour voir le visage de son tortionnaire, ce fut l'image d'un vieil homme ayant souffert du poids des ans qui s'offrit à lui et qui le dévisageait avec un regard mauvais... Visiblement, Nathrann n'était pas le bienvenu dans cette écurie. Il se releva d'un bond et recula d'un pas, sous la surprise du palefrenier armé de son outil. En fait, ce dernier n'avait rien de menaçant, mais le Taurion avait mal pris ce réveil en sursaut et du coup, il affichait un air sauvage, montrant ses dents, comme s'il s'agissait de crocs. Il fallait avouer que l'allure générale de Nathrann laissait penser qu'il sortait tout droit d'un coin perdu loin dans les tréfonds les moins civilisés de Yuimen. Son torse nu affichait quelques belles cicatrices et seule une paire de braies cachait sa nudité. Une gibecière en peau était accrochée à sa ceinture et tombait sur son flanc droit. A ses pieds gisait un carquois contenant une douzaine de flèches et son arc taurion, qu'il avait enlevé de son dos pour faire sa sieste. Le cuir de la lanière du fourreau en peau de bête, dans lequel était rangée sa longue lame effilée, courait de son épaule droite à sa hanche gauche et semblait imbibée de la sueur de l'elfe, qui ne supportait pas cette chaleur anormale qui sévissait depuis plusieurs semaines, ici, à Tulorim...
L'humain fronça les sourcils et serra plus fermement le manche de sa pelle, prêt à s'en servir, s'il le fallait, contre cet elfe inconnu. Nathrann le remarqua et par réflexe instinctif, il porta sa main sur le pommeau de sa lame. La tension avait monté d'un cran. Une goutte de sueur perla sur le front de l'humain. Impossible de savoir si c'était à cause de la température élevée ou à cause de l'angoisse générée par cette rencontre impromptue. Nathrann, lui tâchait de rester le plus calme possible. Il gardait ses sens en alerte, certes, mais il ne semblait pas vouloir passer à l'offensive en premier. Il restait sur ses gardes, tout simplement, et si on l'attaquait, il répondrait, assurément. Ainsi, Nathrann dévisageait son potentiel adversaire de la tête aux pieds. L'homme était vieux et ses épaules tombaient. Son crâne dégarni laissait apparaître quelques tâches brunes sur son sommet et à ce pauvre monsieur, il manquait quelques dents. Son travail ne l'avait pas ménagé et il semblait un peu fatigué, alors que l'après-midi commençait à peine... S'il portait des habits, c'était juste pour le protéger des rayons solaires, parce qu'ils étaient trempées et malodorants. Son attitude générale n'invitait pas l'elfe à calmer ses ardeurs...
Le palefrenier balaya cependant toute envie d'en découdre d'un simple avertissement bien placé, qu'il accompagna d'un crachat au sol, à l'endroit où Nathrann s'était posé pour roupiller, afin de se donner un peu de contenance :

" Joue pas à ça avec moi, sinon j'appelle les gardes, gamin... "

Nathrann fit la moue. L'idée de se frotter aux gardes de la cité ne lui plaisait guère. Il venait à peine d'arriver, le pauvre ! Par cette pesante chaleur, l'elfe avait tenté de trouver un peu de fraicheur. L'écurie l'avait donc attiré. Comme il avait beaucoup marché ce jour d'hui, il s'était octroyé un peu de repos à l'abri des rayons brûlants d'un soleil sans pitié. Parce qu'un bon nombre de chevaux étaient entreposés dans ce grand bâtiment en bois, Nathrann avait pensé qu'il pouvait aussi accueillir quelques âmes errantes tel que lui. Et puis, l'elfe ne prenait pas beaucoup de place. Jamais il n'avait pensé gêner ainsi... Peut-être que l'idée de voir un inconnu dormir près de ses bêtes n'avait pas plu du tout au maître des lieux. Voilà sans doute ce qui expliquait le ton peu enjoué du palefrenier quand il s'était adressé au Taurion. Ce dernier se redressa et s'épousseta, faisant voler quelques brindilles de paille sèches, qui était resté collé à sa peau baignée de sueur. Il prenait une attitude plus adaptée à une discussion pacifique, montrant qu'il n'avait pas d'intentions mauvaises, allant même jusqu'à exposer la paume de ses mains à cet humain.
Ce fut la première fois qu'il parla à un individu de cet espèce :

" - Ce... ne sera pas nécessaire, humain. Je ne faisais que me reposer. Cette chaleur n'est vraiment pas adapté à ceux de ma race, vous savez...
- Qu'est-ce que j'en ai à foutre, sérieusement ? Si t'es pas un client, tu déguerpis fissa de mon écurie. J'aime pas qu'on rôde comme ça... J'ai d'jà assez de problèmes avec la pègre locale, j'ai pas envie d'avoir affaire à des gamins dans ton genre, en plus. "

Nathrann se gratta la nuque, visiblement agacé par les paroles de cet humain bougon. Son premier contact avec ce peuple ne se passait pas vraiment comme il l'aurait souhaité. On le considérait déjà comme une gêne, à entendre les dires de ce palefrenier. Il fallait trouver quelque chose pour gagner un peu plus d'estime aux yeux de celui qui incarnait, pour l'elfe, l'ambassadeur d'un peuple qu'il n'avait vu que de loin. Mais à en juger le regard mauvais que lui lançait ce vieillard, il serait trop difficile de faire bonne figure. Il essaya quand même, après s'être accordé un petit temps de réflexion :

" - J'ai quelques piécettes pour vous, si vous me permettez de rester un peu ic'...
- Non, non, non. Y'a des auberges pour ça, en ville. T'achètes des chevaux, du matériel ou tout ce qu'on peut trouver dans une écurie, ou tu dégages.
- Mais...
- J'veux rien savoir ! J'ai des clients qu'attendent, alors oust... Du balai ! "

Première rencontre, premier échec. Nathrann fronça les sourcils. Il avait tenté d'être sympathique, mais ce rejet indiquait clairement que le vieillard ne voulait pas discuter avec lui, s'il n'avait pas d'argent à dépenser pour les services que le palefrenier proposait. L'elfe secoua la tête et leva les yeux au ciel. Il se baissa, agrippa son carquois sans ménagement et tourna les talons. Il s'apprêtait à sortir par là où il était entré quelques heures plus tôt, c'est à dire par un trou dans un des murs d'un box, mais l'humain l'arrêta tout de suite :

" Et tu vas me faire le plaisir de sortir par la sortie. "

Sans un mot, le Taurion fit volte-face et passa devant le palefrenier sans lui accorder un regard. Son orgueil en avait pris un coup et il n'appréciait guère cela, mais s'il commençait à attirer l'attention sur lui, il pouvait dire adieu à son droit de séjour dans cette cité. De plus, batailler avec un vieil homme ne l'intéressait guère, alors l'ignorer était sans doute la meilleure chose à faire.
Nathrann, le palefrenier sur ses talons, traversa l'écurie en marchant, en passant devant les box de belles bêtes qui profitaient un peu de l'ombre du toit au dessus de leur tête. Cette chaleur accablante ne leur convenait pas, à eux non plus. L'elfe prit tout son temps, levant parfois la tête pour analyser comment étaient agencées les poutres qui retenaient le toit de chaume. Cela pourrait sans doute lui servir pour la construction de cabane dans les bois, par la suite...
Après avoir traversé tout le bâtiment en long, Nathrann aperçut deux gras personnages qui semblaient attendre impatiemment qu'on vînt les servir. Le palefrenier accéléra donc le pas et vint à leur rencontre, laissant l'elfe sortir seul de l'écurie. Il fit complètement abstraction des regards étranges que lui lançaient les deux inconnus et continua sa route vers l'extérieur, avec une pointe d'appréhension...



_________________


Image


Avatar selon une illustration de Omupied

Signature réalisée par Itsvara. Merci à elle !


Haut
 

 Sujet du message: Re: L'Ecurie de Tulorim
MessagePosté: Dim 3 Mai 2015 23:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Mer 5 Fév 2014 21:49
Messages: 40
Localisation: Sur la route de Tulorim
Attache ta monture ici, dit Cahagol en pointant un petit portique qui se trouvait au dessus d’un mangeoire où les montures pouvaient se nourrir et se désaltérer.

Toralgam obéit à la demande de l’homme puis le suivit vers l’entrée du bâtiment principal.

Ils se retrouvèrent au milieu d’une salle éclairée par les faisceaux de lumières qui pénétraient par les innombrables fenêtres présentes. Des dizaines de tableaux de chevaux étaient accrochés aux murs et le sol était recouvert de petits morceaux de foin qui avaient volés jusque là et qui n’avaient pas encore été balayés. Les deux hommes s’approchèrent alors du comptoir et une femme vint à leur rencontre. Elle était grande et brune. Elle ne semblait pas âgée de plus d’une vingtaine d’années. Ses yeux, d’un bleu pur et envoutant, semblaient scintiller de mille étoiles et son sourire, large et attrayant, transperçait la pièce de son magnifique éclat.

Bonjour Cahagol, c’est un plaisir de te voir ici. Qu’est ce qui t’amène dans mon écurie? Arès a des problèmes?

Non dame Derith, Arès se porte à merveille et je ne l’ai jamais senti autant en forme, ce bon vieux cheval ne finira jamais de m’étonner et ce n’est pas pour me déplaire. Non, Je viens ici car mon ami ici présent souhaiterait te confier sa monture.

Toralgam ne prononça aucun mot. Il était subjugué devant la beauté de Derith et la contemplait avec admiration.

Etes-vous muet mon garçon? Demanda Derithen, qui lança un sourire amical à Toralgam.

Uhm… non… je…

Pardonne le Derith, il vient de faire un long voyage et je pense qu’il est fatigué. Son cheval est blessé à la patte droite. Il faudrait que tu t’occupes de lui quelques jours… c’est un pur sang.

Un pur sang! Cria la jeune femme, surprise. Puis-je voir la bête?

Bien sûr, nous l’avons attaché aux côtés d'Arès, juste devant l’écurie.

Derith se précipita à l'extérieur de l'écurie, suivit de Cahagol et de Toralgam.

Un pur sang? Rétorqua Toralgam, comment ça un pur sang? Je ne comprends pas.

Cahagol ne détourna pas le regard. Il regardait droit devant lui et semblait enivré pas une idée qui lui trottait dans la tête. Derith, s'approcha lentement de l’animal et l’admira de tout son long.

Qu’elle magnifique bête. Sa taille, ses muscles, sa crinière… Je pense ne pas me tromper en vous disant que ce cheval appartient à la race des Tidules. Je suis même sûre, ça ne peut en être autrement.

Effectivement, c’est bien ce qu’il m’a semblé lorsque je l’ai aperçu pour la première fois, dit Cahagol, avec un bref hochement de tête qu’il accompagna d’un léger sourire, satisfait.

La race des Tidules? Demanda alors Toralgam,j’aimerais des explications.

Les Tidules sont une lignée de chevaux d’exception. Ils sont généralement utilisés par les rois et les riches chevaliers des quatre continents. En effet, comme tu as dû le remarquer avec…

Démos, son nom est Démos.

Démos oui, cette race est prisée pour son allure et sa beauté. Aussi, les chevaux appartenant à cette lignée possèdent une étonnante capacité athlétique. Malheureusement, leur popularité les a rattrapé. Ils ont très vite attisé les convoitises des combattants qui les ont emmené dans leurs guerres d’hommes, se faire tuer dans des combats inhumains et sanglants.… Leur nombre a rapidement diminué, si bien qu’il se dit aujourd’hui que seule une centaine de spécimens seraient encore en vie.

Mais, dis moi, puis-je savoir où tu l'as acheté?

Chez un éleveur à Yarthiss. Il se nomme Fridriche. Il me l’a donné, enfin… c’est une longue histoire. Mais je ne comprends pas pourquoi Fridriche m’a laissé acquérir un tel animal. J’imagine que Démos doit valoir très cher, et pourtant, il ne m'a pas demandé un seul yu.

Je pense être en mesure de répondre à ça. Comme tu l’as dit, un Tidule vaut extrêmement cher et c’est pour cette raison que les nobles se les ont accaparé de manière aussi violente que soudaine. Ils les ont dérobé à leurs propriétaires, prétextant qu’ils leur étaient dus, car ils étaient de lignée « royale ». J’imagine donc que ce Fridriche a préféré garder l’identité de l’animal secrète afin de le protéger. Ensuite, tu l’as trouvé, même si les légendes disent que ce sont les Tidules qui trouvent leur maitre.

Démos m'aurait trouvé? Ca me parait peu probable, et puis même si c'était le cas, en moins d’une semaine passé avec moi, il s’est déjà blessé. Je me sens honteux, je ne pense pas mériter un tel cadeau.

Ne dit pas de sottise. Nous les éleveurs avons un certain don pour voir si un maitre va être bon pour la bête qu’il s’apprête a posséder. Je suis sûre que ce fameux Fridriche est un homme de valeur. S’il t'a légué ce joyau, c’est que tu en vaut la peine.

Toralgam baissa la tête, intimidé par les propos de la dame.

Maintenant que les présentations sont faites, tu comprends pourquoi je suis venu te voir toi Derith, dit alors Cahagol. Tu es la seule sur ce continent à être en mesure de t’occuper d’un Tidule.

Tu as bien fait. Le déposer autre part aurait été trop risqué.

Bien maintenant que Démos est à l’abri, allons chez moi Toralgam, toi aussi tu as besoin de repos.

Les deux hommes saluèrent l’éleveuse et se dirigèrent vers la sortie. Toralgam se retourna et regarda en direction de la jeune femme. Leurs regards se croisèrent pendant un court moment. Puis, après avoir caressé délicatement Démos, le garçon disparu avec Cahagol de l’autre côté du portail.


_________________
Un souvenir, une pensée, une idée... L'imagination est votre principal outil de création.



Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 9 messages ] 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016