L'armurerie de Takoido Himatori

Non loin du bâtiment du conseil se trouve une petite boutique. Mais il ne faut pas se fier à la taille. Takoïdo Himatori, un ancien aventurier devenu armurier est le maître de ces lieux. Il est intraitable sur les prix et n'hésitera pas à chasser de sa boutique quelqu'un qui cherche à marchander ou à trouver les défauts de ses armes. Armes qui, soit dit en passant, sont portées par l'entièreté de l'armée Ynorienne depuis des générations.
Takoido, que les gens d'Oranan appelle Take, est le fils d'un forgeron. Mais à moins de rentrer dans l'arrière-boutique, vous ne rencontrerez sans doute jamais Akido Himatori, le créateur des armes.

Par contre, celui qui entre dans l'arrière boutique tombera dans une véritable caverne au trésor. Mais, s'agissant de l'armurerie officielle, c'est certainement la caverne la mieux protégée au monde...

Items vendus par Takoido Himatori :

(((Choisissez l'article que vous souhaitez acquérir dans la liste ci-dessous, avec un peu d'imagination pour donner un nom à l'article en question, par exemple 'katana doré', ou 'diadème d'onyx'. Pour connaître les prix, reportez vous à l'utilitaire suivant : Générateur de prix d'équipement. Considérez uniquement la ligne de la ville dans laquelle se trouve le lieu de vente)))

Objets standards personnalisables à l'achat :

Arme SA : Katars - Kunaïs - Nunchaku - tonfas
Arme AA 1 main : Sabre - katana
Arme AA 2 mains : Katana - Naginata - jo
Arme AJ : SHuriken - arc en bois et métal

Protection de corps : cotte de mailles - cuirasse de cuir - brigandine - Armure de plates
Protection de bras : Bracelet de protection en métal - bouclier de poignet - épaulière de métal
Protection de tête : casque en cuir - casque en métal - Heaume
Protection de jambe : botte en cuir - botte en métal - jambière en métal

Bouclier : rondache en bois - rondache en métal - targe en métal

Vous pouvez ici faire améliorer vos équipements du même type que ceux vendus. Le prix se détermine grâce au générateur de prix : prix de l'amélioration = prix de l'objet amélioré - prix de l'objet d'origine. Vous ne pouvez améliorer vos équipements que dans leurs caractéristiques premières et secondaires (voir ...). Les bijoux ne peuvent être améliorés que dans les caractéristiques déjà existantes.

Objets spéciaux :

Shuriken "Deux Soleils" (Lorsqu'il est lancé, le shuriken se divise en deux shurikens enflammés à for+5 chacun.) - arme AJ, 1 main - 700 yus

Katana consacré du vent (for+10, MAA +10, 5% de chances d'absorber les PMs d'un sort lancé, dans quel cas le sort échoue) - arme AA, 2 mains - 1500 yus.

Armure de plates du Guerrier Dragon (End+15, Esq + 5, immunité aux sorts de feu de niveau 5 maximum). Protection de torse - 4000 yus.

Objets uniques :
Lames fines (for+5, 10% de chance de se casser dans la blessure (hémo 2PVs/tour pdt 2 tours). Lors d'une attaque à distance, 100% de chance de se casser si l'attaque est ratée) (Deux exemplaires - prix : 100 yus)

Arbalète légère Thorkine (force +6 ; Maitrise AdJ +5) (un exemplaire - prix : 299 yus)

Hache d'ornement Thorkine (force + 7, les pierres précieuses et l'argent pur utilisé passent sa valeur à 500 yus) (un exemplaire - prix : 500 yus)

Hache de bataille torkine (force +6, +5% de chance de briser l’armure de corps adverse à chaque coup réussit) (un exemplaire - prix : 300 yus)

Armure mystique de cuir (end +4, chauffe et brille au contact d’énergie magique) (un exemplaire - prix : 160 yus)

Epée de San-Divyna incrusté d'Olath(For+18, maîtrise et esquive magie+5, L'Olath incrusté dans la lame en San Divyna permet d'allumer ou d'éteindre la lumière dorée du métal de lumière, augmentant également sa puissance. Permet d'éclairer, une fois allumée, sur 15mètres)

- Marteau de Guerre en Olath (For +14, MAA +10. Vampirisme : 10% de chances à chaque coup porté de voler 1 PM à l'adversaire (si celui-ci en possède), dans la limite de 5 PMs. Ces PMs peuvent ensuite être utilisés pour lancer un sort de n'importe quel élément. Charges : 0/5 PMs). [E=5]

-Bottes en fourrure de Nosvéris (End+11, Protègent bien du froid). [E=2]

-Jambières en métal doré de Nagorin (End+28, Esq.+14)

Takoïdo reprend vos items pour les 1/2 de leur prix initial (cf le Générateur de prix d'équipement, en fonction de la ville)

Vos objets cassés ou abîmés sont réparables contre 1/4 du prix initial, (cf le Générateur de prix d'équipement, en fonction de la ville) du moment qu'ils correspondent à un type d'objet vendu ici.

(((SI VOUS VOULEZ ÊTRE SERVI DANS DES TEMPS RAISONNABLES, N'OUBLIEZ PAS DE DEMANDER AUX GM UNE INTERVENTION GMIQUE ICI, POUR QU'ILS S'OCCUPENT DE VOS ACHATS/VENTES. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

Plan du lieu




sous-sol :
remise familiale (réserve de nourriture etc.)
remise des armures (stockage des armures terminées)
remise des armes (stockage des armes terminées)
atelier de couture (réalisation des armures)
salle de conservation (stockage des peaux après salage, en attente de tannage)
salle de salage (salage des peaux)
salle de tannage (tannage des peaux avec la méthode du tannage à la cervelle)

rez-de-chaussée :
passage, qui mène à la cour (utilisé pour les livraisons des peaux, stocks de métaux pour la forge, bois etc)
cour (avec WC extérieur, comme à l'époque)
salle de fumage (pour faire fumer les peaux - dernière étape)
magasin (armurerie en elle-même)
cuisine (utilisée par les artisans)
forge (réalisation des armes)
remise de la forge (stockage des métaux à l'état brut, bois ...)
salle de dégraissage et picklage (une des étapes du tannage)
salle de décharnage (une des étapes du tannage)
salle de séchage et d'assouplissement (une des étapes du tannage)
escalier face porte de la cour (descend au sous-sol)
escalier face magasin (monte à l'étage)

Étage :
chambre supplémentaire (pour apprenti ...)
salle d'eaux (commodités pour apprentis et artisans logeant sur place)
chambre commune (dortoir pour apprentis et artisans)
chambre du Maître Tanneur
Appartements de la famille Himatori (Takoïdo, père ...)

Isulka entra dans la boutique magique et marchanda pendant un temps avec l'homme aux yeux étirés sans que je ne prête guère attention à leur longue conversation. Nous sortîmes finalement de sa boutique, ses fluides à la main. Une nouvelle fois nous traversâmes de nombreuses rues commerçantes, les petits hommes natifs toujours en activité. La recherche d'une armurerie digne de son nom fut plus ardue à trouver qu'une enseigne de magie. Mais après être finalement repassé par le temple et de son esplanade nous arrivâmes dans une rue où je repérai une boutique sur deux niveaux, le symbole d'un forgeron à l'œuvre.

"Ah enfin !" M'écriais-je plus pour moi-même que pour Isulka.

Ma patience avait commencé à atteindre sa limite quand j'entrai dans l'enseigne. Une chaleur presque oppressante vint se jeter sur une nous une fois la porte ouverte. Je n'étais jusque-là jamais entrée dans une boutique d'armes et d'armures. Et je fus émerveillée par toutes ces oeuvres d'art présentes partout autour de moi.

Des longues lames recourbées, en passant par de très petites dagues étaient exposées autour de nombreuses armures complètes, aux plus petits accessoires indispensables. Le vendeur finit par venir à moi, des gouttes de transpiration ruisselant le long de son front.

"Vous vouloir armure ? Arme ?
- Armure ?
- Quoi armure ?"

Je regardai autour de moi un instant, cherchant une protection de afin que mes mains restent en vie même après une utilisation intensive de ma longue lame. Mes yeux parcoururent une à une les étagères autour de moi avant de pointer un doigt en direction de gantelets de cuir placés en hauteur.

"Gantoretto ?"

En même temps que de me dire ce mot dans sa langue, il fit le geste de passer des gants sur sa main. Je confirmai d'un signe de tête et le petit être aux yeux étirés partit en arrière-boutique. Je patientai tout en regardant ma coéquipière. La chaleur était de moins en moins agréable.

Bientôt le vendeur revint avec plusieurs paires de gants de cuir, et j'essayai la mieux appropriée à mes mains. Je dus choisir la taille la plus grande pour pouvoir insérer mes doigts dans cette protection. Quand l'achat fut terminé, je payai déboursant quelque 59 yus pour cet indispensable.

Nous sortîmes remerciant l'homme d'un geste de bref. Je me tournai vers ma coéquipière afin de savoir ce qu'il désirait faire d'autre.

"As-tu d'autres choses à acheter ? Que veux-tu faire ?"

J'attendis la réponse d'Isulka avant de m'aventurer dans je ne sais quelle rue inconnue.

(HRP : Justification de la récompense de cette correction ici)

Je mis le pied dans la boutique de Takoido Himatori, une petite clochette frappa la porte émettant un tintement qui avertit le propriétaire de mon entrée. De l’extérieur la boutique semblait minuscule, mais une fois que j’y étais elle me paraissait plus grande. Sans porter attention à l’armurier j’allais flâner du côté des armures qui étaient affichées dans la pièce. Elles étaient accrochées aux murs ou reposaient sur des mannequins, elles étaient toutes de bonne qualité mon choix serait difficile à faire, si ma bourse me le permettait. Je cherchais quelque chose de simple et discret, je ne voulais pas me retrouver couvert de métal et ne plus pouvoir me déplacer. Mes bottes claquaient sur le plancher de bois quand je me dirigeais vers l’homme au comptoir.

« Bonjour. » Disais-je essayant d’être aimable.

« Je cherche une armure qui serait à la fois souple et résistante. »

Intervention Gmnique pour Eiko

(((J'ai délibérément pas mis de prix, à toi de lui donner une somme fictive de ton choix.)))

L’homme derrière le comptoir me salua et m’indiqua qu’il pensait avoir ce que je cherchais. Je m’en réjouissais et le suivis en silence vers la droite de sa boutique. L’homme regarda autour de lui et trouva ce qu’il cherchait presque immédiatement. Il me présenta une armure noire, ainsi que les jambière qui allaient avec en me disant que ces protection étaient soit disant magiques. Il n’en était cependant pas convaincu. Les pièces qu’il me montrait m’intéressaient soudainement d’avantage en plus du prix auquel il me les cédait. Je regardais le vendeur d’armures et prenais un air sceptique.

« De la magie! »

Je laissais s’échapper un rire forcé, des fluides habitaient mon corps, mais je laissais croire à cet homme que j’étais un jeune homme ordinaire. J’observais un instant l’équipement et déclarais à l’armurier que je les prenais malgré leur possible capacité magique. J’ajoutais que de toute façon elle semblait correspondre aux critères que je voulais, c’est-à-dire souple et résistante. Je lui tendis les deux-cents yus qu’il désirait pour se défaire de l’armure. J’avais hâte de voir quelles étaient les pouvoirs de cette armure et de voir si elle était vraiment magique. Je laissais le temps à l’armurier de compter la somme que je lui avais donné et sortis du magasin après avoir enfilé ma nouvelle armure. Elle n’était pas encombrante comme une armure de plate et me permettait d’effectuer les mêmes mouvements qu’avant. De plus sa couleur sombre était discrète et me permettrait de me mieux dissimuler dans la nuit.

Tout chargé de trésors inutiles et n’ayant de valeur pour lui que par la monnaie clinquante qu’il tirerait d’eux, Lindeniel entra nonchalamment dans la boutique de l’armurerie dont le propriétaire portait un nom étrange, comme tous les noms du pays d’Ynorie. Mis à part dans ses anciennes lectures, avant l’âge de l’aventure extérieure, il n’avait pas l’habitude de telles consonances, et ça l’horripilait presque de constater leur omniprésence dans cette cité libre. Mais ce ne fut pas sa principale déconvenue en pénétrant l’endroit. Tout le lieu sentait le tannage, le cuir animal qui séchait, et était salé et frotté. L’odeur, en plus de l’idée d’animaux impurs morts partout autour, lui donna la nausée, et il réprima un haut-le-cœur avant même d’avoir pu refermer la porte. Il porta à sa bouche sa main droite, gantée de cuir elle aussi, mais l’odeur était bien plus supportable, puisque non loin, il pouvait déceler la sienne, agréable et délicate, parfum enivrant au cœur d’une aura pestilentielle.

Se concentrant pour ne pas défaillir, il s’avança ainsi vers un homme d’un âge avancé, mais qui demeurait certainement plus jeune que lui, comme tous ces bipèdes mortels décadents sans grâce ni élégance. En cela, et en bien d’autres domaines, il était son supérieur. Leur supérieur, à eux tous. D’un revers de main, il passa une mèche de ses cheveux immaculés derrière son oreille finement pointue, comme pour se donner une contenance – même s’il n’en avait pas besoin, au vu de sa prestance naturelle – et s’adressa à l’humain d’un ton léger, poli, mais distant toutefois. Car jamais il ne serait proche de pareil débris.

« Salutations. Je suis Lindeniel Il Thirnasael, maître des Rêves, et je viens vendre des possessions quasiment légendaires, puisqu’elles ont pu m’être utiles lors de cette mission qui m’a vu sauver votre monde. »

Le petit homme avait les cheveux noirs, autrefois. Quelques mèches grisonnantes en marquaient maintenant les tempes, alors que sa chevelure était nouée en une tresse à l’arrière de la tête. Sa fine et longue moustache était totalement grise, quant à elle. Et ses yeux bridés se posèrent avec attention sur le matériel que l’elfe étalait sur son établi de vente : une hache naine faite d’argent et incrustée de pierres précieuses, deux lames si fines qu’elles pouvaient se montrer aussi fragiles que dangereuses, un bouclier semblable à la hache dans sa composition, une arbalète de facture naine, qui lui avait été donnée en cadeau, dans un village affreux au nom imprononçable, et enfin l’armure de cuir qui quelques fois, au contact de la magie, s’illuminait et rayonnait en chauffant légèrement. De vrais trésors, pour qui attachait la moindre importance aux objets. Lui n’en avait cure. Ils n’étaient que le moyen d’obtenir des yus, qui n’étaient qu’un moyen d’obtenir plus d’autres objets, qui ne lui serviraient qu’à asseoir sa supériorité sur les autres. Raisonnement complexe d’une culture amoindrie et inutile.

« Et tant que vous y serez, dites-moi si vous posséder quelque arme de poing qui saurait être plus discrète et maniable que ces outils guerriers. »

Il pointa du doigt un katar exposé à l’arrière, lame droite et acérée, brillant d’une lueur froide, et maintenue par un manche à prendre à poing fermé. Une arme locale, certainement.

[HJ : Vente de :

- Hache d'ornement torkine (force + 7, les pierres précieuses et l'argent pur utilisé passe sa valeur à 500 yus)
- 2 Lames fines (for+5, 10% de chance de se casser dans la blessure (hémo 2PVs/tour pdt 2 tours). Lors d'une attaque à distance, 100% de chance de se casser si l'attaque est ratée) [E=2]
- Bouclier d'ornement torkin (Esquives +5, les pierres précieuses et l'argent pur utilisé passe sa valeur à 660 yus)
- Arbalète légère torkine (force +6 ; Maitrise AdJ +5)
-Armure mystique de cuir (end +4, chauffe et brille au contact d’énergie magique)

Achat de :

- Katar de meurtre (force +15)

]

Takoido lève un sourcil inquisiteur lors de ton arrivée en fanfare et t'adresse un sourire aimable.

"Salutation messire hinion. Les rumeurs disent donc vrai, la liseuse de rêves est de retour et vous devez être un des trois étrangers qui l'ont sauvée. Je suis enchanté de faire votre connaissance et de pouvoir vous aider à vous décharger de vos possessions excédentaires."

D'une attitude professionnelle, il examine attentivement chaque pièce que tu lui tends, contrôlant l'équilibre des armes, le tranchant des lames, le mécanisme torkin de l'arbalète. Puis il prends un monocle pour observer de plus près les pierres précieuses qui ornaient quelques pièces de collection, jugeant rapidement leur valeur. Pour finir, il testa la souplesse du cuir, murmurant quelques mots.

"Bien bien... le cuir a été enchanté. Sa texture est... différente. Ecoutez, c'est du beau matériel que vous avez là et je pense pouvoir leur trouver une place dans nos étalages. En tout cas, l'arme que vous convoitez est un chef d'oeuvre fabriqué par mon père."

Il prend l'arme désignée pour l'apporter à Lindeniel et lui permettre de la voir de plus près et de la sentir entre ses doigts.

"Acier lamelé. L'alliage comporte un peu de nickel, rendant la lame plus solide et incassable. Ce katar a été équilibré au cours de dizaines d'heures de forge, jusqu'à atteindre une légéreté et maniabilité qui le rend d'une efficacité mortelle. Je vous assure qu'avec une telle arme, un garzok, ou n'importe quel cauchemar, sera aussi facile à embrocher qu'un fruit trop mûr. Je vous propose d'échanger cette merveille contre vos reliques. C'est une offre en or."

Le marchand a beau annoncer la couleur directement, il laisse à Lindeniel le temps d'examiner l'arme et de faire son choix sans aucune pression.

Le vieillard sembla reconnaître en Lindeniel un hôte de marque pour sa boutique, arguant les rumeurs d’une réussite sans pareil concernant les actes de l’elfe. Du moins, il le crut au début. Son illusion tomba hélas bien vite, et alors qu’il s’apprêtait à apprécier la vénération du marchand à son égard, celui-ci se mit à le traiter d’étranger, et son sourire admiratif prit une tournure bien plus désagréable pour le maître de toutes choses, qui vit le sien retomber en une mine affligée et sans aucune joie. Il darda ses yeux noirs sur le pitoyable marchant pendant qu’il évaluait ses équipements d’une manière qui se voulait professionnelle, mais qui ne trompait pas l’hinion. Certes, le matériel en question restait un ouvrage Thorkin, et donc comblé de défauts de toutes sortes, mais le bougre surestimait grandement ses propres articles. Car s’il se pensait meilleur que les nabots dans l’art de la forge, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’à l’os ! Evidemment, rien n’égalait la finesse de la forge elfique, mais il était notoire que les nains n’étaient pas des manchots dans l’art de la forge, là où les humains égalaient presque la grossièreté des orques, dans le maniement du marteau et de l’acier.

Il vendit les mérites de l’arme que l’elfe convoitait, tel le vil et vénal commerçant qu’il était. Et là tomba le marché le plus malhonnête qu’il ait été donné d’entendre par Lindeniel. Ce vieux grisonnant aux neurones désaxés proposait d’échanger l’intégralité du matériel contre l’unique arme qu’il avait choisie. C’était honteux, impensable, et évidemment inégal. Alors que l’elfe s’attendait à ce qu’il offre l’arme, et une généreuse compensation financière pour l’équipement généreusement remis à la piètre boutique de cette maudite cité, il se retrouvait face à un truc des plus inéquitable jamais rencontrés. Et il appelait ça une offre en or. Mais l’elfe n’avait plus que faire de tout ce fatras inutile, et la lame qu’il lui proposait lui serait bien plus utile. Et cet arnaqueur avait l’air aussi opiniâtre que pingre. Un Thirnasael ne s’abaisserait pas à marchander vulgairement avec un sous-être. D’un ton glacial, il répondit au marchand :

« Sachez, humain, que je retiendrai sans peine l’ingratitude de votre peuple. La prochaine fois que votre monde pitoyable sera en danger, ne comptez plus sur mon ineffable personne pour vous sauver la mise. »

Et sans attendre la moindre réaction, il quitta la boutique en laissant là toutes les affaires qu’il avait sorties, embarquant toutefois avec lui sa nouvelle arme, dont il avait déjà envie de nourrir la lame du sang impur de cet incapable notoire.

Le magasin n'était pas très grand pour une ville comme Oranan, mais le nombre et la qualité des armes étalées sur le mur montrait qu'elle n'en restait pas moins une armurerie de bonne facture. Des clients, un homme et une femme, finissaient leurs achats lorsque je suis entré et ils ont été plus que surpris de me voir lorsqu'ils se sont retournés pour sortir. La femelle retenu un cri sur le coup et l'homme n'avait pas l'air rassuré. Mais lorsqu'ils virent mon sourire et que je n'avais pas d'attitude belliqueuse ils comprirent qui j'étais et me saluèrent. Je retournais leur salut silencieusement avant de m'approcher du comptoir d'où le marchand a pu observer la scène. Je l'ai salué à son tour avant de me présenter :

"Bonjour, maître Himatori, je suis venu pour un bon nombre de transaction."


Je sortis de mon sac une partie de l'équipement que j'avais récupéré pendant l'aventure : l'arc Segtek, les deux haches Torkins et les pépites électriques en mettant mes gantelets cloutés pour ne pas me faire électrocuté. Je posais enfin les gantelets avec le reste.

"Alors, je suis nouveau en ville donc je ne sais pas si vous avez ce qu'il faut dans cette forge mais j'aimerais que vous répariez cet arc ou si vous avez mieux à me conseiller à un prix abordable, je suis preneur. Par la même occasion si vous possédez des gantelets de combat plus efficace que les miens je veux bien les voir. Ensuite je vous vends mes haches Torkins, je ne cherche pas à faire une affaire, dite-moi juste ce qu'elles valent. Enfin j'ai ces pépites électriques, je ne sais pas de quel métal elles sont faites mais j'aimerais savoir ce que vous pouvez m'en dire."


En regardant les armes exposées je vis beaucoup d'épée courbe d'une manufacture inconnue, sûrement très spécifique à la république d'Ynorie.

"Et est-ce que vous avez des haches ?"

Intervention GMique pour Barelfe

Takoido se montra méfiant en voyant un garzok entrer dans sa boutique. Personne ici n'était sans savoir que les orques n'entretenaient pas de bonnes relations avec les Ynoriens. Cependant, le commerce coulait dans les veines de l'homme et bien que tu pus apercevoir l'une de ses mains glisser sous le comptoir, sans doute pour chercher à tâtons sa lame personnelle, il t'écouta avec attention.

Lorsque tu eus fini, son visage se décrispa un tant soit peu et il retira sa main de sous le comptoir pour enfiler des gants de cuir. Il commença par examiner les pierres électriques. Quelques secondes suffirent pour qu'il conclut :

"Ce sont des pépites de Kéraunos, aussi appelé métal élémentaire de foudre. C'est un métal très précieux et pour tout vous dire, ce n'est que la deuxième fois que j'en voie. Certains en collectionnent les pépites, mais en général, il s'utilise pour forger des armes très spéciales car il leur confèrent des pouvoirs magiques puissants. Ce n'est pas notre spécialité, mais nous pourront essayer d'en faire quelque-chose ... si vous y mettez le prix." Il insista bien sur le ces derniers mots. "Enfin ... Vous pouvez toujours les vendre tels quels et en tirer un bon prix."

Tu sentis dans sa voix que cette dernière option ne lui plaisait pas tant que ça. Il consulta ensuite l'arc et les deux haches.

"L'arc est de manufacture segtek. C'est basique, ceux là n'ont jamais été fichus de comprendre que les armes doivent être aussi belles que mortelles. Nous pouvons vous le réparer pour 13 yus, mais si vous voulez mon avis, vous trouverez bien mieux ici, nos arcs sont d'une grande qualité ... Les deux haches, c'est autre chose, c'est de la confection naine, du beau travail d'artisan à n'en pas douter. Elles se sont pas mal émoussée, donc plus très efficaces, mais celle-là est sertie de belles pierres et forgée en argent pur, je vous la rachète pour 500 yus, seulement 17 pour l'autre.

Lorsque tu lui posa la question sur les haches, le vendeur sourit.

"Des haches ? Ah ! C'est bon pour les Garz... Heu ! Non, nous n'en faisons pas. Notre gamme d'arme est avant tout forgée pour l'armée Ynorienne et comme vous le savez, notre préférence se tourne vers les lames courbées, dures comme la pierre et légères comme le vent. Donc ni hache, ni gantelet. Mais ne vous y trompez pas, vous ne trouverez pas meilleure forge dans toute la région. Si vous cherchez des armes de courte portée, nous avons un large choix de katars très tranchants (Il désigna un râtelier qui en était recouvert) ou si vous préférez une protée plus longue, nous avons des sabres capables de décapiter un ennemi en un seul coup bien placé (il te montra l'étagère ou étaient entreposés les sabres). "

Même s'il était méfiant au départ, le commerçant fut moins tendu lorsqu'il compris que j'étais venu non pas pour sa tête mais pour son expertise. Il étudia les pierres et m'expliqua qu'elles étaient des pépites de Kéraunos utilisées pour forger des armes enchantées. Malheureusement ce n'était pas la spécialité de sa boutique mais il laissait entendre que vendre ces pierres seraient une option moins intéressante.

(Il vaut mieux profiter de cette occasion, les maîtres forgerons Torkins doivent être les seuls spécialistes de ce genre de chose. Une forge de grande cité je n'en trouve pas partout.)

Il me réparait l'arc pour un prix dérisoire et voulait plutôt me vendre un arc de meilleur facture. La hache sertie valait 500 yus et l'autre seulement 17.

(Il m'a bien arnaqué ce Torkin ! Il me l'a vendu à plus de 100 yus !)

Enfin il m'expliqua, avec une blague bien maladroite, que son magasin n'avait ni haches ni gantelets de combat. Apparemment le pays était plus friand de lame courbe et de sabre. Je me retrouvais donc avec mes haches à vendre et un arc à acheté en plus d'une possibilité de forger une arme magique.
Je pris un air pensif pour laisser entendre que j'étudiais la question tout en regardant les lames qui se trouvaient sur les râteliers et sur le mur. J'étais bien meilleur avec une hache qu'avec tout autre arme mais en tant que guerrier ça me semblait aussi important de pouvoir manier des lames différentes. Les marteaux n'étaient pas durs à utiliser et les dagues étaient trop vicieuses à mon goût mais les épées… Ils y en a tellement et toutes différentes, pour un forgeron c'est une mine d'imagination et pour un guerrier une multitude de manière différente de combattre.

(Une lame fine et courbée peut être plus utile qu'une grande hache. De plus c'est un moyen très noble de garder une finesse et une rapidité proche d'un poignard.)

Je voyais aussi des sortes de lances mais dont la pique a été remplacée par une lame, comme une épée à la poignée extrêmement longue. Elles ne m'intéressaient pas tant, j'avais beau apprécier l'idée derrière leur création je préférais qu'une lance soit faite pour piquer.
Mon regard s'arrêta sur un arc de bonne facture d'un bois qui m'était inconnu. Je n'étais pas un grand connaisseur mais il me semblait assez résistant pour mon gabarit et ma force. De plus il était orné de grandes plumes où étaient dessiner des symboles de Rana, la déesse du vent, pour que les flèches aillent droit vers leur cible.

Après mure réflexion ma décision était prise, je repris mes gantelets avant de négocier :

"Bien, je suis d'accord pour vous vendre mes deux haches ainsi que ce qui reste de l'arc Segtek. J'aimerais obtenir ce grand arc à plume pour le remplacer. Pour ce qui est de l'épée, je voudrais que vous m'en forgiez une qui soit de la même taille que celle-là." Dis-je en pointant une des plus grandes lames courbées, certainement à deux mains. "Avec ces matériaux-ci." Continuais-je en montrant les pépites de Kéraunos. "S'il y a trop de pépite pourriez-vous les utiliser pour reforger ce marteau de guerre ?"

En regardant les plumes de bénédiction il m'est venu une autre idée :

"Et si vous pouviez rajouter des symboles de Meno sur le fourreau de l'épée ce serait parfait."

(((Vente de :
- Hache d'ornement torkine (force + 7, les pierres précieuses et l'argent pur utilisé passe sa valeur à 500 yus) [E=4]
- Hache de bataille torkine (force +6, +5% de chance de briser l’armure de corps adverse à chaque coup réussit) [E=4]
-Arc segtek brisé en if gondolé (force+5 à l'origine, doit être réparé) [E=2]

Achat de :
-Grand arc orné de plumes (force + 10, peut-être enchanté par Rana ?)
-Long katana forgé (force +20) avec les pépites de Kéraunos (peut-être enchanté par Meno ?)

Si possible, reforge de :
-Marteau de guerre (for+10) avec les pépites de Kéraunos)))

Intervention GMique pour Barelfe

Le vendeur Ynorien hocha la tête avec un sourire.

"Vous avez fait un bon choix."

Il prit un boulier posé sur le comptoir et commença à compter :

"Alors voyons, le total des objets que vous me revendez revient à 530 yus. J'y soustrais le prix de l'arc, 197 yus ... Plus le prix des objets que vous avez commandé, 581 yus pour le marteau et 1320 yus pour le katana. Comme c'est une commande spéciale et que nous allons devoir travailler sur un matériau spécial, nous ajoutons une commission de 400 yus ... Vous me devez donc 1968 yus. Pour votre commande concernant le katana et le marteau, vous devrez revenir demain, le temps que l'on forge tout cela."

Puis il tendit la main, attendant son dû.

(((HRP : Je mets à jour ta fiche avec tout (katana et marteau reforgé compris). Je te fais confiance pour RP que tu reviens ici le lendemain pour récupérer tes armes. Tu pourras alors jouer le marchand (; )))

Le marchant pris note mentalement de la liste de ma commande et hocha de la tête, satisfait de celle-ci. Il fit ses calculs à haute-voix, certainement pour me montrer sa bonne foi, même si je ne doutais pas de lui. Il fini par un prix qui me semblait exorbitant, 1968 yus, mais qui finalement n'étais pas grand chose grâce à la récompense de Netare. Il disait aussi que je devais revenir demain.

(Le katana doit être dur à forger si ce n'est pas leur spécialité, ça explique le prix.)

Je mis l'argent dans la main qu'il me tendait et lui confiait mon marteau.

"Merci, mon père forgera votre équipement avec ardeur et précision, je vous l'assure.

"Merci à vous, je repasserais demain."

Il me salua et je lui rendait le salue avant de ressortir dans la rue.

Je rentrai à l’intérieur du magasin où des armes de toute sorte étaient déposées dans tous les recoins. Certaines semblaient vieilles, les lames étaient émoussées et les traces du temps les avaient ternies. D’autres, en revanche, étaient clouées sur les murs et étincelaient sous la lumière diaphane qui pointait derrière les minces vitres transparentes. De plus, des armes étranges que devaient utiliser cette société étaient elles aussi présentes. Je ne les avais encore jamais vues jusqu’à ce jour. Des mannequins revêtaient des armures complètes, épaisses et protectrices. Je ne m’étais pas trompé d’endroit, c’était bien ici que je pourrais faire réparer ma nouvelle protection.
«Bonjour ! Je voudrais savoir si vous pouvez faire quelque chose pour ces lanières déchirées.» demandai-je à la personne aux yeux bridés qui m’avait regardé entrer dans son armurerie.

Je sortis la tunique de mon sac afin de la présenter à mon interlocuteur.