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Andel’Ys – Grand’Place. (Kiyo)Kiyoheïki : sort : réussite.Les paroles provocatrices du milicien semblèrent ne pas atteindre le Sire Gurfelion, sûr de lui. D’une voix forte, mais qui souffrirait de la comparaison avec celle d’un vrai meneur, il renvoya ses insultes à Kiyoheïki.
« Quelle leçon aurais-je à recevoir de celui qui, accompagné de la Reine d’Argentar, a offert Andel’Ys à l’ennemi ? Je ne me cache pas, étranger, je protège mon peuple. Car désormais, c’est moi le gouverneur de cette cité. Et je les protège de ceux qui ont cru bon trahir leur propre cause, là où la paix était scellée dans la liesse. Non, vraiment, je n’ai aucune leçon à recevoir de vous. »
Il serra quand même les mâchoires lorsque le semi-elfe évoqua sa mise à mal, dans le campement, et lorsque Kiyoheïki ordonna au peuple pâle de fuir la place, il ne se fit pas attendre pour dégainer sa longue épée et s’avancer vers le prêtre avec l’ostensible intention de lui nuire. Mais… Une lueur sortit du mage lumineux, qui enveloppa toute la place, et les ruelles alentours. Une lueur tout sauf éblouissante. Apaisante, plutôt. Calmante. Douce.
Gurfelion se frotta la tempe, fronça les sourcils… Et tout en continuant à avancer, se mit à dire :
« Je ne veux pas vous occire. Juste vous voir observer la défaite qui est la vôtre. »
Les hommes pâles s’étaient levés, mais ne pouvaient partir de la place : les garzoks formaient une chaine les empêchant de passer sans les brusquer. Et aucun homme pâle ne voulut les bousculer pour forcer le passage… Ils étaient coincés là. Andel’Ys – intérieur de la ville, près des murailles. (Heartless, Mathis et Azra)Mathis : attaque AA : échec critique. Heartless : CCAA : échec (apprentissage validé).Mathis avait frappé, et l’orque s’était effectivement effondré. Mais dans sa précipitation, il avait mal ajusté sa frappe. Difficile de voir, dans une telle obscurité. La lame avait frappé le sol de pierre, un peu trop rudement pour que l’équilibre en main soit maintenu. Et l’instant d’après, se fiant au bruit métallique sur la pierre, l’orque avait balayé le sol de son bras, arrachant la lame à Mathis. Celle-ci alla tintinnabuler sur le sol, tombant de quelques marches dans les escaliers sans qu’aucun être ne la ramasse, dans cette obscurité. L’orque, énervé, et suivi des siens, grognait de rage, et alertait tous ses pairs. C’est à ce moment que Mathis sentit une main sur son épaule : celle de Loona, qui le tira vers l’arrière, à l’endroit où l’ombre se muait en pénombre, et où ils pourraient recouvrer la vue. Les escaliers étaient toujours dans l’ombre la plus noire qui soit, mais la jeune femme désigna un madrier au chasseur de primes, reposant près de la porte menant au chemin de garde.
« Aidez-moi ! On va leur envoyer dans la tronche. »
Elle s’approcha d’un bout du madrier. Frêle, en robe, elle n’était pas la plus indiquée pour porter un tel objet. Seule, elle n’y parviendrait pas. C’est là qu’il vit, sur la muraille, l’apparition de deux sombres êtres, qui firent sursauter Glanaë. Juchés sur un cheval ailé, qui disparut sitôt qu’ils apparurent, ils semblaient tous deux liés à la mort. Le premier arborait une robe noire et un bâton d’os.
Et le second avait un visage squelettique, plus encore que le premier.
Glanaë s’écria :
« AH ! Qui êtes-vous ? »
Farouche, bien que non armée, elle ne se laisserait pas tuer si aisément.
En bas des tours cernant l’entrée, Heartless tentait vainement de se débarrasser de son vis-à-vis, seul garzok calme dans cette troupe désordonnée qui ne lui obéissait plus et fuyait dans tous les sens, dans les ruelles alentours. Bien vite, ils ne furent plus que deux, l’orque et lui, les autres étant entrés dans la première tour, et les autres ayant fui. Mais le coup qu’il préparait sur ce vétéran, ce dernier le vit venir à des kilomètres. Il agrippa le manche de l’arme avec laquelle le pirate tentait de le frapper, puis repoussa ce dernier en lâchant l’arme, toujours dans les mains de Sirius.
« Donn’ la mieux, j’te dis. Sinon t’vas tâter d’la mienne ! »
Et il dégaina un cimeterre orque, tellement fin qu’il aurait pu servir de marteau plus que d’arme tranchante. Un combat presque inévitable, désormais. Et derrière eux, le dragon dans la tour continuait à cracher sa colère et sa haine. Andel’Ys – champs de bataille. (Alistair, Eva, Lothindil et Therion).Lothindil (CC SA) : réussite.Alistair s’avança au-devant du dénommé Haràn, qui s’il resta soupçonneux, ne bougea pas de sa position. Le négociateur avait laissé ses piquiers et son enchanteresse derrière lui, et s’adressait seul au commanditaire esclave, venu seul lui aussi. Ce dernier écouta sans ciller, et répondit une fois qu’Alistair eut terminé.
« Nous sommes vos ennemis. Ce combat, nous le menons pour retrouver notre liberté. Durement gagnée, mais gagnée néanmoins. Nous sommes garants de la défense des murailles de la cité. Ceux qui survivent seront libres. Mais d’ici là, vous nous compterez parmi vos ennemis. Car le risque de se tourner contre l’ombre est trop grand. Cette cité a été offerte à nos maîtres par la Reine des Hommes Pâles. L’attaquer est uniquement de votre fait, comme le massacre que vous avez perpétré sur mes pairs. Alors vous, laissez-nous. Cessez vos meurtres, et retirez vos troupes. Nous serons alors libres et victorieux. Et ceux qui le voudront rejoindront le nombre de vos soldats. Mais après ce soir, je doute que quiconque veuille voir encore la guerre. »
Ainsi avait parlé Haràn des marches kendranes. Des paroles sages, mais un peu idéalistes et naïves, sans doute. Alistair ne l’avait pas convaincu, en tout cas. Pas encore.
Sur l’autre pan du champ de bataille, les négociations se passaient encore moins bien… Et encore plus de la faute des aventuriers, qui, esprits belliqueux, y mirent fin de la plus violente des manières. Au moment où la Princesse Honoka de Fan-Ming, enveloppée dans une armure blanche recouverte d’une fourrure de même teinte, arrivant près d’Astidenix, la lame d’Astinor vola vers le Dragon Mauve, et sembla le toucher… Sans s’y planter complètement, mais au moins avait-elle touché, et peut-être percé son armure d’écailles draconides. C’est ce qu’il laissa suggérer, en tout cas, puisqu’il se cambra en un rugissement douloureux et colérique, avant de s’envoler dans les cieux, bien moins majestueusement que précédemment. Un vol lourd, hésitant qui l’emmena loin du champs de bataille, vers le sud. Naral Shaam était-il vaincu ? Fuyait-il pour mourir du poison qui avait sans doute touché ses veines ? Peut-être, mais rien ne pouvait l’attester. L’armée ennemie était donc sans chef. Tous les gradés étaient dans la cité, enivrés et sous le contrôle de Kiyoheïki, et le seul qui restait ici, Naral, venait de sortir de la course.
Ils n’allaient pas pour autant se rendre : les guerriers orques juchés sur les loups noirs rugirent autant que leur monture. Mais c’était aux armées pâles, désormais, d’avoir l’initiative. Astidenix lorgna vers Astinor avec incompréhension :
« Êtes-vous donc si sûrs que nous sortions vainqueurs, pour interrompre ainsi la seule possibilité de négocier qu’ils nous auront laissée ? »
Sans attendre la réponse, cependant, il tourna la bride et s’en alla vers ses troupes pour les diriger. Honoka le suivit, tout comme les trois harpies connues. La dernière, plus noble, s’approcha de la panthère d’un mouvement d’ailes et lui tendit la dague du roi elfe.
« Astidenix semble vous connaître. Je suis Sheeala d’Argentar, Reine du Peuple pâle. Et si vous n’avez pas une idée pour les vaincre, vous venez de signer l’arrêt de mort des miens. »
Sans colère ni jugement dans le ton de la voix, elle s’enquérait juste du plan prôné par Astinor. L’assaut, désormais, ne tarderait plus.
Au sud, il n’attendit pas, tout simplement. Therion chargea vers les géants, très vite suivi par Seok, pris de sa rage guerrière. La cavalerie, bien sûr, chargea à son tour. Les géants en face, voyant que la cavalerie allait sur eux, se mirent en mouvement à leur tour, avançant en balayant leurs lourdes masses faites de troncs d’arbres. S’ils attaquaient de front, les cavaliers se feraient décimer, mais si certains passaient, ils seraient libres d’attaquer les jarrets des colosses.
Et ils n’étaient pas petits. Entre cinq et sept mètres de haut, c’étaient de vrais grands géants. Therion, dans sa course, fut rendu à faire face à l’un d’entre eux, en compagnie de Seok. Un mastodonte de cinq mètres de haut, plus petits que certains autres, mais trapu et large, à la peau bleutée et à la masse de bois percée de pierres taillées en pointes. Le cuir des protections de ses mollets était épais. Le géant battait sa masse dans les airs, lent, mais prêt à faucher quiconque approcherait.
[Kiyoheïki : 0,5 (Discours temporisateur) +0,5 (introspection) + 0,5 (sort) + 1,5 (exploit : pacification temporaire de la zone) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – accordailles. Mathis : 0,5 (attaque AA) + 0,5 (introspection) 0,5 (tentative de décapiter l’adversaire) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – adret. Heartless : 0,5 (introspection + 0,5 (apprentissage) 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – amouille. Azra : mot : oing. Alistair : 0,5 (bonus longueur) + 0,5 (tentative de négociation). Mot : 1 bon ! – oribus. Lothindil : post 1 : 0,5 (lancement du glyphe) + 0,5 (introspection). Mot : 0. Lothindil : post 2 : 0,5 (cc combinée) + 0,5 (introspection) + 0,5 (bonus longueur) + 2 (exploit : mise hors d’état de nuire temporaire de Naral Shaam). Mot : 0. – oscille. Therion : 0,5 (introspection) + 0,5 (galvanisation) + 0,5 (fin des négociations) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – ouaire.]
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