L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 478 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 ... 32  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 3 Avr 2016 02:41 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 28 Avr 2013 12:48
Messages: 633
Localisation: Aliaénon - Andel'Ys
Les humains, sur leurs chevaux, avaient suivi Therion dans sa charge. Qu’ils aient été sensibles à ses paroles, qu’ils les aient compris ou non, tout cela lui importait peu. Tous ces cavaliers allaient au moins faire diversion, peut-être occuper les géants assez longtemps pour qu’il puisse en saigner quelques-uns, les mettre à genoux. Peu lui importait également qu’ils se fassent tous massacrer par les arbres hérissés de pierres en mouvement : ils iraient rejoindre leur Père, leur Mère, pour peu qu’eux aussi aient de tels esprits pour veiller sur leur peuple.

(Un chasseur peut se coucher, le temps que la masse passe, et se relever. Rouler. Courir. S’arrêter. Ils sont trop hauts sur leurs chevaux. Trop larges. Trop alignés. Encore de la nourriture pour toutes les bêtes, et tous les insectes. Mais pas des proies pour moi.)

Les géants avaient pris acte de la menace, chargent à leur tour, lentement, et dans de grands gestes balayaient l’air de leurs armes comme pour se préparer à la moisson d’âmes. Au moins trois fois plus grands que le liykor noir, ils représentaient une menace que ce dernier ne prenait pas à la légère, bien au contraire. Toute son attention, alors qu’il courait, se focalisait sur un de ces colosses, plus petit, plus en avant, qu’il comptait faire choir le premier. Le temps allait être court avant le choc, aussi voulait-il en comprendre le plus possible sur sa manière de se mouvoir avant d’en venir à verser le sang. Bien sur, il devait identifier les points faibles, mais cela ne suffisait pas. Comme un homme, comme une bête, la créature avait son rythme, sa respiration, ses pulsations. Therion savait depuis qu’il était louveteau que connaître le rythme des bêtes était le prélude à toute chasse. Sur les temps courts, sur les temps longs, il se devait de les connaître pour les mettre à mort, pour tuer bien, pour tuer au bon moment, pour ne pas tuer la femelle grosse, pour ne pas tuer durant les périodes d’accouplement, pour qu’il y ait encore des petits aux prochaines saisons, et de nouvelles proies. La guerre ne laissait pas le temps pour ce rythme long, alors il se focalisait sur le rythme court, l’idée était la même : comment le géant balançait sa masse, avec quelle amplitude, avec quelle allonge, comment se penchait-il alors, comment il marchait, à quelle hauteur il levait le pied, comment le coup venait s’intégrer dans le pas… S’il avait eu le loisir d’observer plus, il aurait peut-être été plus efficace.

(Observer longtemps pour un combat long. Pour être prêt à durer, économiser les forces, l’user. Là, pas besoin. Une courte observation pour un combat court. Pas le temps de traquer. Tuer vite, tuer bien.)

Parmi les points faibles, Therion en voyait deux immédiatement accessibles. Il aurait aimé tailler sans vergogne dans les mollets du géant, mais ceux-ci étaient protégés, ainsi que son pied, par d’épaisses lanières de cuir lassées. Seulement, la manière de faire laissait une part des articulations libres, probablement pour conserver une certaine mobilité : l’arrière du genou et l’arrière du pied immédiatement au dessus du talon. Le liykor noir estimait pouvoir frapper assez haut, du fait de sa taille et de l’allonge autorisée par la hache. Mais il espérait frapper directement le tendon, le sectionner, avec plus d’efficacité. Une fois le géant blessé, à genoux, vacillant, il serait temps de se consacrer à un coup avec moins de force.

A peine le temps d’observer, à peine le temps de décider, l’affrontement était proche. Il savait désormais ce qu’il allait faire pour se montrer un digne Enfant.


(((Tentative de se faufiler sous les coups du géant, pour infliger la CC "coup puissant" (For+3/lvl, init-0,5/lvl arrondis à l'inférieur, minimum 1, pendant les [lvl/5] prochains tours, minimum 2) au niveau 5 à l'aide de la hache à deux mains au niveau du tendon d'Achille du pied gauche, au défaut des lanières apparent sur l'image.)))

_________________
* * *




La faim chasse le loup du bois...


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 3 Avr 2016 17:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Grand’Place. (Kiyo)

Sort : réussite. (Apprentissage validé).

    Alors que les mots de Kiyoheïki filtraient de sa bouche, la magie, insinueuse et invisible, sortait de ses mains pour étourdir la conscience de Gurfelion. Celui-ci ne tarda pas à rengainer son arme, et répondit aux paroles du milicien avec déférence.

    « Il faut parfois se montrer ferme et cadrant, quand on veut protéger. Et vous jugez mal Naral : il m’a promis Andel’Ys, et j’ai Andel’Ys. Et il se bat en ce moment-même pour défendre ces terres de ceux qui n’ont pas compris que leur intérêt résidait dans la survie. Ainsi, c’est avec mon assentiment qu’il massacrera ceux qui se sont rebellé. Mais jamais il ne fera de mal à ceux qui ont obéi à ses ordres. Ceux-ci, qui demeurent dans la ville. »

    Il fit un geste de la main pour désigner les hommes pâles aux alentours, qui attendaient toujours patiemment qu’on leur laisse la voie libre pour passer à leur tour.

    « Vous méprisez Naral Shaam parce que c’est votre ennemi, mais vous ne le connaissez pas. Vous ignorez sa valeur, sa grande force. Oui, il met de l’intérêt dans ses ambitions personnelles. Et alors ? Il ne s’en cache pas. Une sincérité dont bien peu font preuve. Comme sa maîtresse, notre maîtresse, Oaxaca. Ils sont tous deux pour moi un exemple. »

    Il poussa un soupir.

    « Ceux qui se sont dressés contre moi, ce soir, je ne pourrai plus les considérer comme les miens. Jamais. »

    Un constat qui semblait irrévocable.



Andel’Ys – Intérieur de la ville, près des murailles (Hearthless, Mathis, Azra).

Mathis : Lancé de Madrier : réussite.
Heartless : CCAA : réussite.


    Thensoor, suite à l’ordre d’Azra, haussa ses épaules squelettiques.

    « Quand bien même j’en serais capable, c’est de davantage que quelques artifices dont on a besoin pour vaincre, ici. »

    Il se pencha par-dessus les murailles, de part et d’autre du mur d’enceinte, alors que Glanaë, visiblement très impressionnée par cette double apparition, répondait.

    « Ils… les ennemis ont déjà la ville, mais les hommes pâles se battent pour la reprendre. Là, au nord, il y a les troupes de Fan-Ming. On protège leur progression des troupes qui veulent monter sur les remparts pour les flécher à vue. À l’est, les troupes pâles font face aux troupes du Dragon Mauve, et au Sud, la cavalerie pâle fait front face aux géants de la Lande Noire. »

    Thensoor opina, et répondit indirectement à Azra :

    « Vallel n’est pas ici. Mais nous arrivons à temps : la mêlée n’a pas encore commencé. »

    Dans la tour, non loin de là, Mathis s’est saisi du madrier avec l’aide de la frêle Loona, et à deux, ils le lancèrent sur les troupes en train de gravir les marches. La poutre de bois, lourde et dense, vint frapper le garzok dejà mal en point, et l’emporta avec lui dans sa chute vers l’arrière, emmenant tout un éboulis de troupes peaux-vertes. Ils ne virent rien du spectacle, à cause de l’ombre, mais ça devait être grandiose. De quoi les ralentir un bon moment, le temps de relever les blessés voire les morts, et de dégager le passage pour que d’autres troupes, mieux préparées, ne fassent surface.

    En bas des tours, non loin de la seconde tour, Heartless faisait toujours face au sergent garzok. Sa provocation fonctionna à merveille, puisque le butor, sans se faire prier, gonfla ses nasaux d’orgueil mal placé, et frappa Heartless d’un coup vertical censé le trancher en deux comme un homard, dans le sens de la longueur. Par chance, il avait préparé son coup, et esquiva promptement la lame pour bloquer son poignet, et profita de la faille ainsi créée pour plonger profondément son harpon droit dans le défaut d’armure de son vis-à-vis, sous le bras. L’arme s’enfonça dans la chair, et l’orque recula sous le coup, libérant l’arme du pirate, rouge de sang. Le regard enragé de l’orque était maintenant offusqué, et il se tenait l’aisselle en hoquetant, titubant en arrière. Affaibli, il tenta de resserrer son emprise sur son arme, pour porter un dernier coup. Un coup qui emporterait Heartless dans sa mort. Un coup du désespoir dont le pirate devrait se méfier… même s’il n’allait sans doute pas être très précis.


Andel’Ys – Champ de bataille (Alistair, Eva, Lothindil et Therion).

Therion : Faufilage : réussite. CCAA : réussite.


    Haràn vit d’un œil nerveux l’enchanteresse approcher, armée de son sabre enchanté. Qu’Alistair la recadre ne le rassura pas pleinement, mais ça eut au moins le mérite qu’il ne décampe pas fissa pour rejoindre les siens, prêt à faire front. Il écouta donc, en sus des propos d’Eva, les paroles d’Alistair. Et répondit à ceux-ci avec un visage fermé, dur.

    « Lutter pour notre liberté, c’est ce que nous faisons là. Quel honneur aurions-nous d’aller contre notre propre parole. Car nul contrainte ne pèse sur nous que celle que nous nous sommes nous-mêmes mise : se battre pour être libre. Sans cette opportunité offerte par Oaxaca, nous aurions tous été exécutés. Prisonniers, condamnés à mort. Cette vie, elle nous l’a laissée, et la liberté, elle nous l’a promise en échange de notre bravoure. C’est plus que ce que la plupart d’entre nous n’avions le droit d’espérer. »

    Il se tourna plus précisément vers Alistair.

    « Je n’ai cure des hauts faits et des grandes décisions. De l’image que ces camps se donnent pour paraitre moins coupable que l’autre. Tout ce qui importe, pour moi et mes frères, c’est de survivre à ce jour, et de voir enfin un lendemain libre. Dussions-nous mourir en nombre pour l’obtenir. Nul ne se souviendra, de toute façon, d’Haràn des Marches Kendranes. Que je vive ou que je meure. Mais notre trépas, lui, ne saura que vous être imputé, car vous avez eu le choix : partir et nous laisser vivre, ou vous battre et nous occire. »

    Il regarda la porte, close, derrière lui, tout en se relevant.

    « Car elle ne s’ouvrira pas pour nous. Et ils ont raison de la laisser close. Sot serait celui qui mettrait en péril la victoire d’une bataille pour une poignée de prisonniers. Ainsi, Haràn des Marches Kendranes mourra, avec les siens, armes à la main. Tombant sous celles de ceux qui n’ont pas jugé bon de leur laisser la vie sauve. »

    Il s’écarta d’Alistair alors que les esclaves suppliant l’instant d’avant d’entrer dans la cité, entendant ses paroles sages, mais défaitistes cette fois, se tournèrent vers la petite troupe menée par Alistair. Ils faisaient face, en bloc, désormais, piètres combattants mais qui donneraient tout. Tout pour être libres. Haràn reçut une arme, une lance, et se mit au premier rang. Ils n’attaquèrent pas. Car son marché tenait toujours : si la troupe Omega s’en allait, ils vivraient. Eux resteraient là pour protéger la cité. Pas par idéalisme ni choix d’un camp : pour vivre, uniquement.

    De l’autre côté du champ de bataille, la Reine Sheeala d’Argentar répondait à Lothindil :

    « Puissent vos forces être à l’image de vos certitudes : sans faille. »

    Et elle s’envola en retrait, rejoignant Astidenix, Honoka et sa garde du corps, le jeune D’Omble et les trois harpies d’Arothiir. Lorsque Lothindil se tourna vers l’armée pâle pour donner ses ordres, elle ne reçut que visages courroucés et sourcils froncés. Astidenix l’avait prévenue : ils n’apprécieraient pas être relégués au second plan, surtout après avoir ingéré du Thiir. Et en plus, l’ordre leur venait d’une étrangère à qui ils ne devaient rien. Celle qui avait, selon la rumeur, voulu pactiser avec les elfes. L’audace de la guerrière spirituelle de Yuimen était grande : elle devrait peut-être se méfier d’où viendrait les coups, dans cette bataille qu’elle semblait vouloir mener seule, sans ménager les susceptibilités de ce peuple fier. Ainsi, lorsqu’elle alpagua l’armée d’en face, de sa forte voix, les seules réponses qui lui parvinrent furent des cris de haine, des grognements. L’effet qu’elle avait eu sur les troupes orques de Sor-Tini ne se reproduirait plus ici. Avaient-ils été mis au courant de sa présence ? Les troupes en étaient-elles galvanisées ? Ils semblaient n’avoir pas de chef, pour cette charge. Leurs ordres étaient sans doute clairs, et ne souffrant d’aucune condition. Le lien qui les rattachait à Naral n’était sans doute que celui de l’autorité. Récemment promus, le Dragon Mauve n’avait obtenu l’attachement fort d’aucun de ses hommes. Une faiblesse qui allait pourtant, ce jour, en sa faveur, alors que l’envoyée de Yuimen tentait de les déstabiliser.

    Cela sonna la charge, littéralement. Derrière elle, son allié Astidenix tentait de raisonner ses troupes en les maintenant en retrait, comme elle l’avait demandé. Elles lui obéiraient, mais de mauvaise grâce, vu la provenance originelle de l’ordre. Les harpies, fières elles aussi, mais pas bêtes pour autant, rassemblaient torches et tisons enflammés pour les balancer sur l’ennemi, comme Lothindil l’avait prôné. Ainsi, si les hommes pâles ne bougèrent pas, tenant la ligne, piquiers devant tel qu’Astidenix les avait déjà organisés plus tôt, ce ne fut pas le cas des loups d’Omyre, qui chargèrent sans plus attendre, avec une voracité qui leur était toute spécifique. Ils allaient vite : l’espace qui séparait les deux troupes serait vite traversé. SI elle voulait agir, Lothindil devait le faire, et vite.

    Du côté des géants, le choc fut rude. Et il le fut surtout pour les cavaliers qui, insouciants, se ruèrent contre les armes massives des colosses de la Lande Noire. Ceux-là furent balayés comme s’il avait s’agit de simples fétus de paille. D’autres, plus malin, tentaient une stratégie visant à ne pas foncer droit sur les géants et leurs armes dévastatrices, mais à les contourner pour les prendre en tenaille. Puisqu’ils étaient relativement clairsemés. Therion, lui, réussit à passer sous les armes des mastodontes, esquivant habilement leurs coups de battoir en passant dessous au bon moment. Son coup non plus ne manqua pas, et cueillit le géant juste derrière le genou, dans cette partie sensible et pourtant non protégée essentielle aux mouvements. Dans un rugissement qui aurait fait salir ses chausses à n’importe quel chevalier rutilant dans son armure d’acier poli, il pivota sur lui-même et mit un genou en terre, s’appuyant sur l’autre pour rester droite sans choir plus. Il restait cependant un danger évident, balayant l’air rageusement de son arme.



[Kiyo : 0,5 (apprentissage) + 0,5 (pacification) + 0,5 (introspection) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – jacent.
Azra : 0,5 (enquête) + 0,5 (informations reçues). Mot : 1 bon ! – jouereau.
Heartless : 0,5 (introspection) + 0,5 (attaque réussie). Mot : 0. – hamée.
Mathis : 0,5 (introspection) + 1 (exploit : débarrassage des orques de la tour). Mot : 0. – hâve.
Eva : 0,5 (introspection) + 0,5 (discours) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – hétère.
Alistair : 0,5 (introspection) + 0,5 (discours) + 0,5 (rassurer Hardàn) + 1 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – hôlement.
Lothi : 0,5 (ordres) + 0,5 (tentative d’intimidation) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – huchet.
Therion : 0,5 (faufilage) + 0,5 (coup puissant) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – hydrie.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 3 Avr 2016 21:04 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 15 Avr 2012 10:12
Messages: 23771
Localisation: Le monde d'Aliaénon
Personne ne montant de la tour, mais Azra était déterminé à rester concentré jusqu'au bout, tandis que Mathis et la jeune femme maniaient le lourd madrier.

Thensoor se refusa à exécuter son ordre, pour la simple raison qu'il n'en était pas capable. Décidément, on ne lui facilitait pas la vie ! Fallait-il donc tout faire par soi-même sur ce monde ? Il allait invoquer lui-même des spectres dans les rangs ennemis quand la femme se décida à lui faire un rapport. Aucune trace de Vallel. L'ennemi était entré dans la ville, mais l'armée des hommes pâles tentait de la reprendre, affrontant un « dragon mauve » et des géants... voilà une description peu encourageante ! La bonne nouvelle était que Fan'Ming avait envoyé des renforts. Mathis et ses deux ravissantes acolytes tentaient d'empêcher les garzok de monter sur les remparts pour abattre ces troupes.

D'ailleurs, Mathis avait jeté le morceau de bois. Azra s'écarta rapidement et le grand bruit indiqua que les ennemis se faisaient balayés comme des quilles. Parfait. Le mort-vivant envisagea un instant d'aller aider sur le champ de bataille mais... il commençait à avoir une certaine expérience du maniement des portes en situation militaire, pourquoi ne pas en profiter ?

« Beau travail, mais nous ne pouvons pas nous contenter de ça. Ils vont mettre un peu de temps pour remonter. Il faut maintenant ouvrir les portes pour nos alliés. Thensoor, vous allez nous déplacer devant la porte et nous couvrir dans les ténèbres le temps que nous les ouvrions. La personne qui a invoqué le nuage de cette tour peut vous aider. Il faut semer le maximum de panique dans leurs rangs, mais plus encore, il ne faut pas qu'ils nous voient. »

Il fit un geste de la main et matérialisa Rendrak. Le liykor le regarda et lâcha d'un ton blasé :

« Tu as maigri. »

« C'est tout l'effet que ça te fait ? »

Le liykor n'avait déjà pas de sourcils de son vivant, encore moins dans la mort. Pourtant, Azra put sentir toute la force quasi divine avec laquelle il les levait. Étant lui-même revenu de la mort sans comprendre le pourquoi du comment, il n'était plus à ça près. Azra préféra passer à la suite :

« Rendrak, tu nous couvriras au mieux de ton bouclier. Bon, il est temps de montrer à ces omyriens que nous ne sommes pas des jouereaux ! Vous avez tous compris ? Dès que tout le monde est prêt, Thensoor, nous y allons ! »

Si personne n'avait d'objection, il se préparait aussi à invoquer Rendrak bis. Ils ne seraient pas trop de deux liykor pour couvrir tout le monde !

(((447)))

_________________
Image

Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Lun 4 Avr 2016 12:42 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 28 Juin 2012 18:15
Messages: 686
Localisation: ~Quête 35~
~Auparavant~

~108~



Ma magie s'infiltre dans l'air, et son effet se produit sur mon interlocuteur. Un bref instant, je suis soulagé de le voir rengainer son arme. Il semblerait que mon sort ait tempéré sa volonté d'en découdre, le rendant plus apte à discuter. Sauf que ce qu'il m'apprend ne me réjouit guère. Il tord la situation au point de prétendre que c'est la salamandre violette qui défend les terres d'Andel'Ys, contre ceux qui sont aveugles à leur propre intérêt. Et il le soutient dans cette voie, parce qu'il lui a promis la cité, et se raccroche à sa confiance en lui. Il va même jusqu'à dire que Shaam ne fera jamais de mal à ceux qui ont obéi. N'a-t-il donc pas écouté mes paroles ? Quid de la population de Nagorin ? Gurfelion a éludé la question, victime des œillères que sa foi en ce serpent lui a octroyé.

Il désigne justement la population pâle autour de nous, plus calme et patiente que je l'aurai imaginé. L'effet de ma magie peut-être ? Ou... Déjà de la résignation ? Même de la part du ser Gayit ? Mon interlocuteur reprend, m'indiquant que je méprise la vipère mauve par principe, parce qu'il est mon ennemi, mais sans le connaitre. Lui parle de son supérieur avec... De l'admiration. Même Oaxaca trouve grâce à ses yeux, et malgré tout ce qu'il a subi et vu, il demeure de leur côté.

L'espace d'un instant, je me sens défait. N'y a-t-il donc rien qui puisse lui faire comprendre qu'il se fourvoie ? Qu'il idéalise ceux qu'il sert ? Je fronce un peu les sourcils, conservant mon arme en main sans la brandir ni la ranger. Je dois tenter ma chance une dernière fois.

"Plutôt que de laisser une cité jacente, il a préféré vous la promettre. Quand, là est mon inquiétude... Vous avez raison, je ne connais pas Shaam, et c'est un tort que je reconnais volontiers."

En temps de troubles, être proche de ses amis est important, mais l'être de ceux qui veulent votre perte ou vous voir échouer l'est davantage. Si seulement la milice ynorienne avait eu un peu plus d'informations... Si j'avais pu me préparer davantage à tout ceci. Si... Si j'avais su ce que ma volonté de protéger les miens allait entrainer pour les Pâles...

Ce qui est fait est impossible à défaire désormais, mais quelque part, un poids s'installe dans ma poitrine. Je suis convaincu d'avoir fait mon devoir, ce qu'il fallait. Du moins, je cherche à retrouver cette assurance que j'avais acquise, avant... Tout cela.

"Je ne saurais dire si votre confiance en lui m'impressionne ou me désole. Mais je sais de lui qu'il est un fin manipulateur, jonglant avec le sens des mots comme un artiste de rue avec des dagues... Il vous a promis Andel'Ys, soit. Mais il est d'Omyre. Cela peut également signifier... Qu'il pourrait vous laisser une cité aux murs vides, ou couverts du sang de ses habitants... N'oubliez pas Nagorin, Gurfelion. Ce ne serait pas le premier massacre qu'il perpétue."

Je marque une pause, puis tourne à mon tour mon attention sur la population Pâle.

"Sans oublier les esclaves sciemment sacrifiés... Qui vous prouve que les vôtres parqués ici ne seront pas également conscrits ? Mais je radote... Je vous sais grandement convaincu de votre légitimité... Par contre..."

Ma poitrine se gonfle, et j'interpelle les habitants, rivant mon regard violacé au Gouverneur temporaire de la cité.

"Est-ce là ce que vous souhaitez, habitants d'Andel'Ys ? Survivre ainsi ? Sous la direction de Gurfelion ? Sous la coupe d'une puissance pas même issue de votre monde ?"

Aucune menace dans la voix. Je veux savoir si ce peuple est à ce point différent de ce que je pensais des leurs. C'est là ma dernière tentative pour désarçonner le général Pâle, et de rallier la population présente à notre cause.

"Dehors, ceux de Treeof et d'Arothiir ont joint leurs forces pour votre liberté. Votre Reine, le seigneur Astidenix et le Trio de l'ouest luttent pour la première fois côte à côte, pour vous. Accepterez-vous la responsabilité de laisser vos proches périr aux pieds même de vos remparts, pour un lendemain plus qu'incertain ?"

Nombreux sont les exemples montrant que la volonté d'un peuple peut faire tourner les rouages de l'Histoire. Mais si aujourd'hui ce n'est pas le cas, peut-être que Gurfelion écoutera l'ultime requête qui prend naissance dans mon crâne.

Cependant, je veux y croire. J'ai foi en l'unité des Pâles, et si le général à peau claire tient réellement aux siens, c'est peut-être mon dernier atout. Si toute la population se meut comme une seule entité, il sera possible de faire quelque chose. Et sans le soutien des siens, peut-être reverra-t-il sa position ? Comprendra-t-il que ses efforts sont vains ? Car je sais pertinemment qu'il est inutile de vouloir protéger quelqu'un contre son gré.

Puissent les Dames Divines être à mes côtés en ce jour. Jamais n'ai-je autant oscillé entre conviction aveugle, craintes et doutes qu'aujourd'hui. Et la journée n'est pas encore achevée.


~Suite~



(830 mots)

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Lun 4 Avr 2016 16:43 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 23 Fév 2010 16:11
Messages: 6816
Localisation: Quête 30 - Aliaénon
La réponse d'Haràn ne plut guère à Alistair. Après tout le mal qu'il s'était donné à argumenter pour tenter de le convaincre, après avoir tellement insisté sur le fait qu'Oaxaca ne tiendrait jamais son engagement, quand bien même ils partiraient maintenant, le demi-elfe refusait encore et toujours une alliance. Il semblait simplement occulter totalement ses avertissements, remettant certainement en doute les théories du voleur concernant le sort que leur réservait l'armée d'Oaxaca. Alistair grinçait des dents. La situation ne lui plaisait pas du tout. Sans les esclaves pour se battre à leur côté, les troupes des Hommes-Pâles ne feraient sûrement pas long feu face aux géants d'Oaxaca. Et s'ils échouaient à repousser leur assaut, peu importe qu'ils reprennent la cité, elle serait bien vite encerclée par des créatures qui ne feraient qu'une bouchée de leurs murailles. Autrement dit, pour gagner la bataille, il leur fallait vaincre sur les deux fronts.

( Bah, qui ne tente rien n'a rien, ) capitula l'assassin.

Se replier n'était pas plus une option viable, de toute manière, car si les Hommes-Pâles tombaient durant cette nuit, ils seraient alors seuls pour tenir une armée bien trop puissante dans une forteresse aussi trouée qu'un fromage Bouhannais. Il ne leur restait plus qu'à faire de leur mieux, et improviser.

Cependant, Alistair ne voulait pas abandonner les négociations comme cela. Pour ces esclaves, privés de liberté pendant si longtemps, il avait peut-être un argument qui les inciterait à changer d'avis. Un argument de dernier recours, qui ne fonctionnerait certainement pas, mais qu'il fallait essayer avant de finalement tenter une percée à travers leurs lignes. Aussi, lorsque Haràn partit auprès des siens, coupant court aux négociations, l'assassin se tourna vers les hommes qui lui étaient alloués.

« Toi, » fit-il assez doucement pour n'être entendu que des siens, en désignant l'un des piquiers. « Je vais faire un dernier discours, à la fin duquel je jetterai le drapeau blanc par terre, pour donner le message au reste de nos troupes que les négociations ont échouées. Mais tu resteras en dernière ligne, car si je les vois hésiter, si je vois que les négociations sont encore possibles, je nous ferai tous arrêter d'un signe de la main. Si tu vois ce signe, je veux que tu te précipites sur le drapeau et l'agites très fort en l'air en direction du capitaine Hirotoshi. »

Il se tourna ensuite vers un autre des soldats. Il ne lui en resterait plus que dix-huit pour la percée, mais ce n'était pas comme si deux de plus ou de moins changeraient grand chose à cette tentative presque désespérée.

« Toi, tu t'en vas immédiatement expliquer que les négociations ont échouées au capitaine, mais explique lui également que je tente une dernière chose, et qu'il ne faut pas qu'il attaque s'il voit l'un d'entre nous secouer le drapeau. »

Il s'adressa pour terminer à tous les soldats à la fois, ainsi qu'à la dénommée Eva, pour exposer son plan en cas d'échec, fort probable, des négociations.

« Nous sommes proches des murailles, nous allons en profiter pour faire une percée éclair. Il faut que nous arrivions jusqu'aux portes. Je tenterai alors d'escalader les murailles. Ils n'ont pas d'armes de jet, alors si tôt que je serai hors de leur portée, vous avez permission de vous replier. »

Après ces directives, il récupéra ses armes, qu'il mit à sa ceinture, sans se départir de l'étendard improvisé, et remonta prestement sur son cheval. Il fit alors face aux esclaves et reprit la parole d'une voix forte, pour que tous l'entendent. C'était sa dernière tentative avant un clash certainement inévitable.

« Alors vous avez décidé de vous battre pour votre liberté et votre vie ! C'est quelque chose que je comprends, et respecte. Mais ce soir, face à nos tentatives de négociations, vous avez choisi, vous-même, de vous battre ! Vous avez décidé que votre vie valait plus que la vie et la liberté de tous les Ynoriens qui mourront et seront faits esclaves, après vous, des armées Oaxiennes ! Vous avez décidé que vos vies valaient plus que celles des femmes et des enfants qui seront tués, violés, torturés lorsque, après notre défaite, Oaxaca marchera sur la cité de ceux que nous avons tenté de protéger ! Vous avez décidé que vos vies passaient avant la protection de tous ceux qui subiront bientôt le même sort que vous ! Vous avez décidé que payer la liberté de votre sang était plus important que d'empêcher l'éternel silence, uniquement entrecoupé du chant des grillons et du hôlement des chouettes, de s'abattre sur Oranan ! Vous n'avez pas voulu me croire lorsque je vous ai dit que la mort vous attendait en obéissant à l'armée d'Oaxaca ! Mais sachez que je choisirai cent fois le peuple d'Ynorie plutôt que vos vies ! Si vous êtes un sacrifice nécessaire, alors soit ! »

Après ce discours, il laissa un léger silence s'emparer de cette partie du champ de bataille. Au sud de leur position, les armées des Hommes-Pâles bataillaient avec fougue contre les troupes surprises du camp d'Oaxaca, provoquant un brouhaha propre à toute escarmouche, à toute lutte, à toute guerre. Mais ici, pendant les quelques simples secondes qu'Alistair choisit pour interrompre son monologue, seuls ces bruits, presque lointain, venaient briser le silence. Un silence bref, mais qui, il l'espérait, ne ferait que renforcer son éloquence. Un silence qui permettrait à son discours de pénétrer avec violence dans l'esprit de ces esclaves. Un silence qui leur rappellerait leur ancienne vie, avant qu'ils ne soient réduits au rang de simple pantins, que l'on utilise comme bon nous semble. Un silence qui, s'il ne les convainquait pas de s'allier à eux, aurait peut-être le mérite de les ébranler suffisamment pour affaiblir leur position. C'était presque la partie la plus importante du soliloque d'Alistair. Mais, après seulement une poignée de secondes, celui-ci reprit la parole, plus virulent que jamais, plus fort que jamais, hurlant presque ces dernières paroles.

« Vous ne voulez pas périr des mains d'Oaxaca, mais vous avez vous-même décidés que vous étiez les ennemis des citoyens de l'Ynorie, alors vous périrez de nos mains, car telle est notre seule alternative ! Que Gaïa pardonne nos âmes comme les vôtres ! »

Sur ces derniers mots, Alistair jeta violemment l'étendard au sol et fit signe aux piquiers de charger avec lui, donnant en même temps un coup des talons à son cheval.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 00:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 27 Oct 2010 20:28
Messages: 6658
Localisation: :DDD
Le Garzork, visiblement indigné par la réplique d'Heartless, se lança sur lui pour le trancher en deux d'un coup vertical de son grand cimeterre. Le sol sembla trembler lorsque la lame toucha le sol, mais nul sang hors-la-loi ne fut versé. Heartless avait évité le coup au dernier moment et, profitant de l'élan, il fondit sur son agresseur. Un cri guttural emplit la ruelle. Les yeux de l'orque se gorgèrent de rouge, les trois pointes du trident fermement plantées dans sa chair, sous son bras, furent promptement retirées. Le borgne regarda le liquide vital jaillir de la plaie, chaque goutte semblant augmenter la rage de l'orque désormais résolu à mourir. Dans un dernier souffle, il souleva son épée gigantesque pour emporter le pirate avec lui dans la mort.

La victoire ou la mort, c'était probablement son crédo. Un peuple guerrier qui ne connaissait que la bataille, Heartless pensait, bien sûr qu'il ne s'arrêterait pas à cause de ce genre de blessure. Au final, il avait fini par se battre, par participer au massacre bilatéral. Mais c'était précisément ceci qui lui faisait se demander où se trouvaient ses convictions. Alors même que son adversaire semblait consumée par la folie meurtrière de ses derniers instants, il eut un doute. Juste un doute, c'était la seule chose que son esprit avait pu former alors que la lame fonçait une seconde fois vers sa tête. Ce n'était qu'un doute, mais suffisamment puissant pour que Sirius se mette en marche.

Son trident toujours dans sa main, il le plaça cependant en retrait. Son autre main se mit en marche vers les lanières de son sac, là où se trouvait le genre de potion qui avait soulagé la douleur de la flèche qui avait transpercé son mollet.

Le reste de son corps se mit à tourner comme un engrenage, son abdomen se plia, ses jambes se tendirent, son œil visait le pied en retrait, celui qui poussait, poussait contre le sol pour que toute la masse soit entraînée vers la frappe fatidique.

Dans son esprit, le doute vivait encore. Un doute qui se changea en idée, une idée qui se changea en une nouvelle conviction.

"Comment se fait-il", pensa-t-il, "qu'alors que je suis sensé l'achever, je me prends de pitié pour ce barbare qui se rue vers moi ? Étais-je venu jusqu'ici pour mener une guerre dont les enjeux m'échappent, ou dans l'espoir d'en savoir plus sur l'ennemi commun ? Je n'ai pas promis de tuer quiconque, et bien que l'envie de faire couler plus de sang me séduit quelque peut, cela ne ferait-il pas de moi rien de plus qu'un autre pion sur l'échiquier ? Non, je ne peux pas tuer ainsi, comme un soldat, je dois essayer, je dois me libérer des chaînes invisibles."

Détachant une des gourdes magiques de son sac, Heartless se lança dans un mouvement vif et précis destiné à faire chuter son assaillant. Il savait que l'on ne pouvait pas parlementer d'ordinaire avec un guerrier orc, mais ils avaient déjà commencé à faire parler leurs armes. Peut-être que le simple fait de l'avoir combattu ainsi allait rendre le dialogue possible.



-> Instinct sauvage niv 22 + Renversement niv 1 (SA)
-> Si réussite, tentative de faire avaler une dose de potion de soin au garzork avec une grande gourde magique en tant que première action du prochain tour

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 22:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
L’union faisant la force, à nous deux, nous soulevâmes la lourde poutre et réussîmes à la balancer en plein sur le garzok. La poutre l’entraîna avec elle dans sa chute et tous les autres qui suivaient de près tombèrent à leur tour. Je ne pouvais voir ce qui se passait, mais je me réjouissais d’entendre ces bruits éloquents de chute et de frustration de la part de nos ennemis. Sans tarder, après avoir félicité mon acolyte pour son idée, je pris sa main pour qu’elle m’accompagne et dès ma sortie de la tour, je m’empressai de fermer la porte et de la verrouiller en y mettant une planche de travers.

Je ne pus cacher ma surprise lorsqu’ Azra nous félicita de notre acte de bravoure avant de nous donner l’idée d’ouvrir les portes aux alliés qui ne tarderait pas d’arriver. Son idée était plus que bonne, par contre, le moyen qu’il suggérait pour s’y prendre ne me convenait pas. Je fus donc bref en paroles afin d’être rapide en action.

« Je ne crois pas que nous pourrons ouvrir les portes ainsi. Il doit falloir avoir accès au mécanisme. Vous pouvez plutôt nous téléporter à la seconde tour. Nous descendrons les marches et une fois en bas, nous fouillerons les pièces afin de trouver celle qui cache les mécanismes. »

Cela dit, je regardai Glanaë,

« Venez avec nous et maintenez votre illusion afin d'empêcher les ennemis de grimper dans la tour.. »

Je pris une grande respiration et j'attendis avec impatience la téléportation.

(((255 mots )))

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Ven 8 Avr 2016 23:26, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 22:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
La Reine me répond, à la manière polie des nobles, avant de rejoindre ses troupes. Les troupes d'ailleurs, derrière moi, commencent sérieusement à s'énerver, manifestement, leur demander de m'obéir, c'était pas le plus diplomatique. C'est vrai que leur fureur ne semble pas vouloir s'arrêter et que, de surcroît, je ne représente rien pour eux. Qu'ils s'énervent, mais surtout qu'ils ne bougent pas, pour leur propre sécurité. Je sais à quel point, sur un champ de bataille, ma magie peut être destructrice, mais mes expériences passées m'ont apprises à m'en méfier.

J'entends Astidentix qui relaie malgré tout mes ordres, pour ses propres hommes, je l'en remercie intérieurement, avant de me concentrer sur ma propre tâche.

"Yuimen, j'ignore si tu es présent ici, mais si c'est le cas, protège ta servante, car l'heure de la bataille a sonné !"

La charge est sonnée, le combat est lancé, j'ai le coeur qui bat à cent à la minute et j'ai peur, pour la première fois de ma vie, j'ai juste peur. Mais il est trop tard pour reculer, en obéissant au Yuiménien en mettant hors combat Naral Shaam, Astinor a forcé les hommes Pâles au combat, allant contre mon principe même de détermination des peuples. De quel droit leur ai-je imposé cela ? Car même si c'est le bras d'Astinor qui a lancé le poignard, je lui ai donné l'assentiment pour le faire. Tellement de questions me harcèlent, mais la fureur et la rage des ennemis me galvanisent et je me rue soudain à leur rencontre, concentrant tous mes fluides dans mon unique bras.

Parvenu au plus près d'eux, je m'accroupis, range le poignard dans le fourreau attaché à ma botte et brutalement, je relâche toute ma magie, mon objectif est simple, démolir au maximum le terrain, perturber au maximum la charge adverse et, si j'en ai le moyen, faire le plus de morts possibles au passage !

"REÄ ANDEL'YS !!! REÄ YUIMEN !!!!" hurlé-je en déchaînant toute ma puissance d'un seul coup.

(((Changement d'arme pour avoir mon ruban de Seyra et lancement du sort cumulé :

Secousse : mag+1/lvl sur lvl/2 mètres
Épieux : De grands pics sortent tout autour de vous sur un cercle de [lvl/2]m de diamètre, dérangeant vos ennemis pour vous atteindre avec une attaque SA, et pouvant leur infliger des dommages. Maîtrise SA-1/lvl, [lvl*2]% de faire -1PV/lvl de dommage. Une fois le combattant rentré dans le cercle, il n'est plus atteint ni par les malus, ni par les chances de subir des dégâts. )))

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 02:19 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 28 Avr 2013 12:48
Messages: 633
Localisation: Aliaénon - Andel'Ys
Therion était parvenu à esquiver les attaques dévastatrices mais lentes et imprécises portées par le géant. La masse avait parfois sifflé non loin de ses oreilles, et il avait dû à ses réflexes et à une esquive rapide de ne pas avoir perdu la tête. Alors qu’il s’apprêtait à aller porter le coup qui pourrait marquer le début de la mise à mort du géant, le liykor noir pouvait apercevoir que partout autour de lui des chevaux et leurs cavaliers étaient balayés, une véritable hécatombe dont il n’avait cure. Ceux qui se sortaient de cette charge héroïquement meurtrière s’organisaient enfin en meute pour traquer une gibier plus gros, une attitude plus intelligente aux yeux du chasseur. Pour l’heure, il ne comptait pas lâcher sa proie pour porter secours d’une quelconque manière à ces humains. Les autres géants pouvaient bien attendre qu’il finisse de saigner celui-là.

Le premier coup porté avait poussé le colossal bipède à fléchir la jambe blessée ; agenouillé, il s’appuyait maintenant sur son articulation valide, battant dans le même temps l’air de la masse. Puisqu’il s’était retourné dans sa chute, Therion se trouvait à nouveau face à lui, et à la même contrainte d’esquiver. Ses manœuvres d’évitement ne devaient servir que l’attaque, et encore l’attaque. Le cri poussé par le géant à l’instant de sa blessure avait attisé un peu plus en lui le goût du sang et de la mise à mort qu’impliquait cette chasse.

Escalader cette masse mouvante ? Hors de question de s’y risquer, d’autant qu’il lui faudrait grimper avec sa hache, et une fois rendu, être solide sur ses appuis pour frapper, tout en risquant de se faire éjecter comme une vulgaire araignée.

(Il est encore haut, alors il peut encore tomber… Encore un appui… C’est une erreur de mettre tout son poids sur la même patte, même si c’est le seul choix… Surtout en agitant une massue si grosse…)

Therion, tout en gardant l’œil ouvert, chercha à se rapprocher en esquivant les attaques pour porter un nouveau coup au genou valide. Plus question de trancher un tendon, ou quoi que ce soit : blesser pour de bon, infliger une douleur qui ferait vaciller le géant, voilà tout ce qu’il lui fallait. Il allait attendre que le mouvement de balancier de l’arme entraine le géant vers le côté, et à ce moment là, frapper de toutes ses forces pour minimiser les chances de la proie de se ressaisir. Ses pattes assuraient la prise sur la hache, et il laissait la force du Père l’envahir, irriguer chacun de ses membres.

« Tu vas mourir. » grogna-t-il calmement.

(((430 mots
Si le capacité du maître d'arme de considérer une arme à deux mains comme une arme à une main, tentative d'apprentissage et d'usage au max de Trancheur : Le combattant saisie sa lame à deux mains au lieu d’une et concentre tout son Ki pour essayer de trancher un membre, peu de chose résistant à l'effet du Ki qui agit lui-même comme une lame (For+1,5/lvl, arrondis à l'inférieur, [lvl]% de trancher un membre.)
Condition : une lame à une main tenue à deux. Ne pas utiliser sur un PJ


Sinon, un coup simple bien bourrin dans le genoux.)))

_________________
* * *




La faim chasse le loup du bois...


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 10:22 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 15 Avr 2012 10:12
Messages: 23771
Localisation: Le monde d'Aliaénon
Mathis fit remarquer que les portes étaient plus probablement activées par des mécanismes au pied des tours. La seule expérience d'Azra en la matière étant celle d'Esseroth, quoiqu'il puisse en penser, il se rallia à l'idée.

« Si vous estimez que c'est plus sage, nous ferons ainsi. J'ignore ce qu'il en est des portes de cette ville. En route ! »

(((total : 508)))

_________________
Image

Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 12:36 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Grand’Place. (Kiyo)

    Gurfelion secoua la tête aux paroles de Kiyoheïki. Il n’était pas d’accord avec l’analyse du semi-elfe, et en d’autres occasions, s’il n’avait pas été sous l’effet du sortilège apaisant, il lui aurait peut-être fait ravaler ses paroles dépréciatrices avec force vigueur. Critiquer ouvertement la hiérarchie militaire n’était pas une chose très bien perçue. Lui qui venait d’Oranan, il pouvait s’en rendre compte plus que quiconque. Le chevalier pâle, serviteur d’Oaxaca tout autant que son dragon de chef, répondit simplement à Kiyoheïki.

    « Ainsi vont les horreurs de la guerre. Ce qu’on perd, on le regagne par le temps. Ce qui est détruit, on le reconstruit. Il suffit juste que quelqu’un avec la volonté de le faire reste pour le faire. Je suis cette personne. »

    Quand il s’adressa au peuple, Gurfelion serra la mâchoire. L’insulte était puissante, quelle que soit l’intention de Kiyoheïki. Des hères présents là, l’un d’eux, un homme à l’air las et au teint fatigué répondit.

    Image


    « Sauf vot’ respect, m’sire, ceuces qui veulent et savent se battre, y sont dehors comme v’s’avez dit. Nous, on sait plus faire qu’attendre c’qui s’passera. Pis on se fera au résultat, c’pas comme si qu’on avait l’choix. »

    Résigné, les citoyens d’Andel’Ys restés dans la cité étaient forcés de l’être. Il ne tirerait pas grand-chose d’eux. Lui, en revanche, pouvait encore peut-être changer le cours de la bataille, en fonction de ses actions futures. Mais ici, rien ne bougerait vraiment, apparemment.


Andel’Ys – Intérieur de la ville, près des murailles (Hearthless, Mathis, Azra).

Heartless : CC combinée : échec critique.

    Thensoor, cette fois, opina du chef sentencieusement, et de sa voix d’outretombe, répondit à Azra :

    « Ça, c’est dans mes cordes. »

    Il regarda Loona qui, bien qu’intimidée, marqua elle aussi son accord pour que leurs pouvoirs soient joints. Deux maîtres de l’ombre au même endroit, l’une en créant, l’autre les manipulant. Ça pouvait avoir des effets plutôt sympathiques, à bien y penser. Surtout quand on ajoutait par-dessus tout une demoiselle dont le pouvoir était de créer des illusions les plus réalistes qui soient. Une fois le plan ajusté par Mathis, tout ce beau monde se rassembla, et alors que Loona créait un chemin d’ombre entre les deux tours, Thensoor engloba dans ses bras squelettiques la petite troupe et ils furent transportés, changés en ombres eux-aussi l’espace d’un instant, dans la seconde tour. Totalement vide, ils ne tardèrent pas à la dévaler. C’était une tour dont la seule fonction était de permettre la montée sur le chemin de garde. Il n’y avait pas vraiment de pièce, si ce n’était le haut de la tour, où quelques caisses étaient entreposées, et le rez-de-chaussée, où un dragon plus vrai que nature, qui les aurait sans doute traumatisés s’ils ne savaient pas que c’était une illusion, crachait un feu infernal sur les troupes garzoks qui n’osaient pas rentrer, et fuyaient sans demander leur reste dans les rues adjacentes.

    Ils trouvèrent le mécanisme à l’intérieur de la tour, au niveau du sol. À l’observer, ils comprirent tous qu’il en existait un jumeau, dans l’autre tour, et que celui-ci ne ferait qu’ouvrir l’un des deux battants de la porte nord d’Andel’Ys. Thensoor prit l’initiative de prévenir la troupe de son initiative prochaine :

    « Si votre décision est bien d’ouvrir ces portes, je me téléporterai dans la seconde tour avec Mademoiselle… » Il désigna Loona. « … et nous l’activerons au cœur de sa zone d’ombre créée sur place, qui masquera notre présence aux nombreux garzoks dans la tour. Nous reviendrons alors fissa ici. »

    Loona, encore une fois, marqua son accord tacite, même si elle restait impressionnée par la présence des deux morts-vivants. A titre informatif, Glanaë précisa tout de même :

    « Les troupes ennemies restées hors de la ville sont actuellement pressées contre ces portes pour les défendre. Les nôtres devront leur passer dessus avant d’accéder à la cité. À moins qu’ils ne rompent le combat : quand vous étiez dans la tour, je les ai entendus supplier d’ouvrir les portes pour qu’ils entrent. »

    Fiers de toutes ces informations, ils devaient maintenant prendre une décision, et agir en prenant en compte toutes les conséquences. Le doute n’était plus permis.

    À quelques pas de là, à l’extérieur de la tour, Heartless entreprenait d’étranges actions pour enfin entrer en discussion avec ce gradé de l’armée garzok, l’un des derniers sobres qui restait, sans doute, dans cette chienne de ville. Il tenta de le faire choir, mais la rage du garzok était plus forte. Et là où il voulait le faire choir, c’est lui qui tomba sous le coup de boutoir que lui envoya l’orque. Ce dernier manqua son coup de cimeterre, trop haineux pour être précis, mais sa charge, doublée d’une masse plus qu’imposante, vint percuter le pirate et l’envoya au tapis, alors que la gourde qu’il avait en main roula plus loin, répandant sur le sol une partie de son liquide (perte de l’équivalent d’une dose de potion).

    Le sergent vert, écumant de rage, et hébété suite à sa charge, mit du temps à se retourner sur sa victime au sol. Mais lorsqu’il le fit, saignant toujours abondamment, ce fut avec un regard sans équivoque : il devait tuer celui qui l’avait tué. Il arma son cimeterre, prêt à l’abattre sans aucune pitié sur son adversaire au sol…


Andel’Ys – Champ de bataille (Alistair, Eva, Lothindil et Therion).

Lothindill : Sort combiné : réussite.
Therion : CCAA : réussite. (apprentissage validé)


    Le premier piquer à qui Alistair s’adressa blêmit un peu en entendant l’ordre de l’assassin, mais, le doute passé, garda un regard déterminé et d’un salut sec de la tête, marqua son accord pour le plan d’Alistair : il resterait en dernière ligne pour agiter le drapeau, si jamais la négoce est encore possible. Au péril de sa vie, bien évidemment. Le second auquel il s’adressa partit aussitôt, au pas de course, vers les troupes en arrière, rejoindre Hirotoshi pour le prévenir des intentions d’Alistair. Eva semblait n’avoir plus le cœur aux négociations. Elle se replia parmi les piquiers d’Alistair, qu’elle suivrait pour le moment.

    Lorsqu’il remonta sur son canasson, fier et déterminé, tous les regards étaient tournés vers lui. De ses paroles dépendrait le reste de la bataille, indéniablement. Au moins dans cette partie-ci de l’affrontement, là où les derniers esclaves encore en vie s’étaient rassemblés pour sauver leur vie, dans un premier temps, puis, acculés, défendre coûte que coûte la cité. Et il parla. Chacun l’écouta, mais les visages ne changèrent pas d’expression déterminée. Oui, il venait de souligner une vérité entendue par tous, ici : les esclaves voulaient sauver leur vie. Par-dessus tout. C’était la seule option qui leur semblait viable. Alors ils se battraient, si les ynoriens attaquaient. Au lieu de les faire douter, son discours ne fit que les galvaniser. Car désormais, il se présentait ouvertement en ennemi, rompant les négociations. Et lorsqu’il chargea, les rangs des esclaves se resserrèrent. Ils étaient prêts à le recevoir. À dix-huit contre plus de deux cent, il devrait compter sur une arrivée rapide du reste de la troupe Omega, fort en retrait, pour espérer survivre. Mais aucun des Ynoriens qui le suivait n’hésita un instant à le suivre. Eva, elle, resta sur place, méditative. Peut-être préparait-elle un sortilège ?

    À l’arrière, Hirotoshi ordonna la charge. Les troupes ynoriennes, formées pour les batailles de ce type, chargèrent donc d’un pas rapide, sans rompre les rangs. Mais déjà, le contact entre les piquiers d’Alistair et les esclaves était fait : Hurlant de rage, Haràn des Marches kendrannes s’interposa devant la monture de l’assassin, et de sa lance en perça le buste. Le cheval rua, désarçonnant Alistair avant de tomber à son tour sur le flanc, blessé mortellement. Les piquiers de Fan-Ming faisaient des ravages dans les premiers rangs des esclaves, mais ils n’avançaient pas d’un poil. Un des piquiers tomba, assailli par trois esclaves. Ils n’étaient plus que dix-sept. Harán restait face à Alistair, attendant qu’il se relève pour entrer en duel contre lui : lance contre dague. Il avait l’allonge, indéniablement. Et avant l’avantage de n’être pas fourbu par une chute de cheval.


    Lothindil, elle, s’avance seule avec détermination vers la charge des loups d’Omyre. Lorsqu’elle relâcha sa magie dévastatrice, en plein centre de la première ligne de la charge, la terre subit un choc rude, tremblant, se fissurant, faisant choir les loups et leurs cavaliers sur une large zone. Le terrain est chaotique, se soulevant, s’affaissant à d’autres endroits. Plusieurs ennemis viennent s’empaler sur les pics de pierre acérés qui sortent du sol dans un cercle autour de l’elfe grise. Elle a littéralement rompu la charge en deux, protégeant surtout le centre de l’armée pâle, là où tout l’état-major est rassemblé. Mais les garzoks montés ne sont pas abrutis non plus, et ceux les plus sur les côtés contournent vite la zone pour prendre en tenaille les troupes pâles, néanmoins prêts à les recevoir. Ainsi, les armées du Royaume pâles se séparent en deux, pour mieux recevoir la charge séparée des loups d’Omyre, alors qu’au centre, c’est le chaos le plus complet, les garzoks blessés tentant de se soustraire au tremblement de terre qui ne semble pas vouloir cesser de sitôt, brisant même les épieux de pierres sortant du sol et censés protéger la servante de Yuimen. Dans toute cette folie, l’un d’eux a la conscience d’envoyer une lance, précise et puissante, sur l’origine de ce mal. Lothindil accuse le coup : elle l’atteint en plein dans l’épaule de son bras déjà tranché, et en bonne voie de reconstitution, même s’il n’est guère encore totalement réparé, membre présent mais d’une taille ridiculement réduite et racrapotée.

    Le choc l’envoie valser au sol, et lui fait prendre conscience d’une chose : elle ne contrôle plus son propre sort, qui continue à faire trembler la terre sans, heureusement, prendre plus d’ampleur. La blessure dont elle est victime n’est pas directement mortelle, mais incapacitante et douloureuse : la lance est profondément fichée dans sa chair, la pointe en ressortant dans son dos en passant à côté de l’omoplate. Elle est en danger, si elle reste là, comme ça. Car les orques pris dans cette tourmente n’ont qu’une idée en tête : la tuer avant d’eux-mêmes mourir.

    Du côté des géants et des cavaliers, la mêlée est tout aussi dévastatrice. Trois géants tombent, en plus de celui de Therion, sous les coups des cavaliers. Mais pour combien de cavaliers tombés sous ceux des géants ? Trop, beaucoup trop. Ils ont beau être plus nombreux, les géants sont plus forts, indéniablement. Et même s’ils s’en sortent, ça ne sera pas sans d’horribles pertes.

    Therion, lui, fait preuve d’une pugnacité à toute épreuve. Non content d’avoir mis un géant à genou, il poursuit son harcèlement d’un coup tellement puissant que le membre, épais comme un tronc, est néanmoins tranché net, la hache s’enfonçant jusqu’à l’os, le rompant et traversant ce qui reste de chair. Nouveau hurlement terrible, rugissement hargneux et guttural. Cette fois, le géant lâche son arme et, s’écroulant sur le sol, a tout de même le réflexe de se saisir de Therion, l’empoignant à pleine main comme s’il n’était qu’une vulgaire poupée de chiffon. Le liykor en perd son arme. Mais c’est le cadet de ses soucis : la pression de la poigne de colosse sur son corps pourrait s’avérer létale : il sent ses membres se crisper, ses os s’emplir de douleur pour résister à la pression. Incapable d’agir, il ne peut assister qu’impuissant à son propre sort…

    Et c’est alors que Seok, hurlant de rage, se rue sur le géant à terre, et plus particulièrement sur le bras de la main qui enserre Therion. Le colosse pâle, fils d’Astidenix, est comme fou, pris d’une frénésie de bataille violente et dévastatrice. Il est rapide, très rapide. Et ses coups sont puissants. De ses haches, il blesse plusieurs fois le bras du géant, le forçant à lâcher prise et à libérer Therion. Ensuite, il plonge sur son torse pour l’assaillir de plus belle de fulgurants attaques, contre lesquelles le géant ne peut pas grand-chose, assistant à son tour à la réduction de sa chair en charpies sanglantes. Lent, il ramène son bras indemne pour prendre l’élan suffisant pour faire arrêter Seok…


[Kiyo : 0,5 (introspection) + 0,5 (tentative de motiver les citoyens) + 0,5 (bonus longueur) Mot : 1 bon ! – acare.
Azra : 0,5 (introspection) + 0,5 (plan pour ouvrir les portes) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – amouille.
Mathis : 0,5 (plan pour ouvrir les portes). Mot : 0 – arénaire.
Heartless : 0,5 (introspection) + 0,5 (tentative de CC combinée) + 0,5 (plan pour soigner le garzok) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – avertin.
Alistair : 0,5 (discours) + 0,5 (organisation des troupes) + 0,5 (charge) + 1 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – avalaige.
Lothindil : 0,5 (introspection) + 3 (exploit : mort de masse et désorganisation de la charge) + 0,5 (sort combiné). Mot : 0. - échanson.
Therion : 0,5 (apprentissage) + 0,5 (coup réussi) + 0,5 (introspection). Mot : 0. – assoter.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 15:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 15 Avr 2012 10:12
Messages: 23771
Localisation: Le monde d'Aliaénon
Suite à cela, tout le monde sembla d'accord, et l'archimage utilisa son étrange pouvoir d'ombre pour les transporter dans l'autre tour. Ils descendirent les marches quatre à quatre jusqu'au pied de la construction. Oui ! Il y avait bien un mécanisme ! Cependant, en l'inspectant, ils découvrirent sans surprise qu'il fallait actionner la porte depuis les deux tours. Thensoor proposa de s'y rendre avec la demoiselle de l'ombre pour l'ouvrir malgré les ennemis qui s'y trouvaient en masse, ils avaient pu le constater. Azra voulut faire une grimace, constata que c'était maintenant hors de ses capacités, et déclara fermement :

« Étant donné le nombre d'ennemis là-bas, il ne faut pas que de l'ombre, pour vous couvrir ! Emmenez-moi, ainsi que Rendrak. Si vous créez une zone d'ombre partout, sauf là où nous nous tiendrons en arrivant, nous pourrons vous couvrir. Puisqu'il n'y a pas d'autre ennemi, Mathis et notre autre amie dont j'ignore le nom pourront s'en charger seuls. »

Thensoor avait manifestement besoin de la femme ayant matérialisé l'ombre de l'autre tour pour pouvoir initier le processus, mais malgré tout, Azra ne se sentait pas de les laisser prendre des risques sans aucun combattant pour les soutenir.

« Désolé de vous traiter comme une vache produisant son amouille, mais je préfère jouer la sécurité ! »

Rendrak vint se placer à côté de lui en marmonnant sa hâte de briser des crânes. Ils étaient prêts à la téléportation.

_________________
Image

Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 20:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 28 Juin 2012 18:15
Messages: 686
Localisation: ~Quête 35~
~Auparavant~




Mes propos sont balayés par la fidélité affichée de Gurfelion. Son respect de la hiérarchie est impressionnant, malgré toutes les atrocités mentionnées. Un bref instant, je ressens une pointe d'admiration à sa dévotion. Quelque part, je me sens en tort, comme si cette conviction aurait du être mienne. Pourtant, j'ai déjà vacillé dans mes certitudes et à plusieurs reprises...

Peut-être est-ce lié à ma magie, mais il mentionne avec calme et simplicité que ce que j'ai évoqué n'est que conséquences de la guerre. J'ai l'impression de recevoir une juste leçon, même si elle sort de la bouche d'un ennemi de mon peuple.

Ma tentative de réveiller la population est là aussi infructueuse. Un homme à l'aspect un peu maladif parle à la place des autres. Il m'apprend que les combattants sont tous dehors, mais qu'eux ne peuvent qu'attendre l'issue de la bataille. C'est à cet instant que je prends conscience d'une réalité qui m'avait échappé. Les Pâles présents sont des civils, certes, mais pas des ynoriens. Mon peuple vit la guerre au quotidien et y est préparé. Ce n'est pas le cas de ces gens, de ces inconnus, pris dans un conflit qui les dépasse. Ma comparaison avec un troupeau est plus pertinente que je l'aurais cru. Tous attendent leur nouveau berger, sans se préoccuper de son identité. Mais ce qui m'accable le plus est leur souffrance.

Ma prise sur mon arme se relâche un peu, assez pour que le métal cogne doucement un pavé. La détresse que je lis sur certains visages me poignarde au coeur. Pour eux, je suis l'étranger qui a amené la guerre et la mort parmi les leurs. Jamais ils n'auraient eu à souffrir ainsi si je n'avais pas convaincu la Reine et les siens de nous prêter main-forte. Je me croyais assez endurci pour porter ce poids sur mes épaules, mais il semblerait que je me sois... Surestimé.

Est-ce que Shaam avait raison ? Ai-je été à ce point aveuglé par mon envie de protéger les miens puis la liberté des Pâles que j'ai mal interprété les intentions des omyriens ? Oaxaca veut attaquer mon peuple en passant par ce monde, mais... Me suis-je réellement fourvoyé quant à son plan ? Je pensais que cette alliance aiderait les miens, mais aussi les peuples libres, que je voyais déjà tomber sous la coupe de la Demie-Déesse. Si, comme le Dragon Mauve l'a affirmé, il n'avait jamais été dans leurs intentions de les assujettir, alors... Cela signifie que je suis à l'origine du malheur des Pâles.

Pas les ynoriens. Moi, moi seul, le "messager" qui les a poussé à nous appuyer.

La lame de mon arme racle légèrement la pierre alors que je la ramène à moi. Historiquement, les ynoriens n'ont jamais vraiment reçu d'appui face à Omyre. Nous livrons nos batailles par nous-mêmes, pour nous-mêmes. Défendre le Sud de Nirtim n'est presque qu'un effet secondaire. J'aurais du m'en souvenir... Je le réalise amèrement, et trop tard. Si nous lier à d'autres peuples signifie les voir souffrir dans un conflit ne les concernant pas, alors nous devons rompre ces chaines les liant à notre destin. Mais cela signifie devoir nous replier et ne compter que sur nos propres forces. Devenir assez puissants pour tenir tête à un empire, en ne disposant que des ressources d'une patrie. Car nul doute que si d'autres colonies ynoriennes existent ailleurs, elle cherchera aussi à en tirer avantage...

Un élan bref mais acéré de solitude me gagne. Peut-être aurais-je du faire part de ma décision de venir sur Aliaénon à mes amis miliciens. Revoir un visage amical me ferait le plus grand bien.

Mais j'en chasse l'idée rapidement. C'est impossible, et je le sais.

"Je... Vois... Je ne suis guère plus à ma place ici qu'un acare dans un foyer riche..."

J'ai voulu bien faire. J'ai cru être dans mon bon droit, moi aussi. J'ai eu tort, et j'ai causé plus grave encore que je l'aurais cru. Mais je ne peux pas rester là à culpabiliser et me morfondre. Finir prisonnier et simple observateur de la chute d'Andel'Ys puis de Fan-Ming est une perspective qui m'est insupportable. Je pousse un souffle résigné à mon tour, avant de lever le nez vers le Général Pâle.

"Mon échec est donc total. Je ne peux que le reconnaitre... Vous dites ne point vouloir m'occire, Seigneur Gurfelion, mais vous comprendrez que mon honneur ne souffrira pas que je demeure ici. Surtout pendant que ceux que j'ai impliqué dans ce conflit meurent dehors."

Je rive un regard déterminé à mon interlocuteur. Je ne saurai laver cette faute qu'en l'expiant sur le champ de bataille, aux côtés des victimes que j'ai causé.

"Laissez-moi quitter la cité et rejoindre la bataille. Si, comme vous le pensez, vos forces vaincront, alors m'y rendre ne fait que me condamner. Et je préfère périr aux pieds de la cité en combattant d'Ynorie que de survivre dans ces conditions."

S'il est homme d'honneur, Gurfelion m'y fera peut-être accompagner. Ce serait une occasion de m'approcher des portes au moins. Sinon, je n'aurai pas d'autre choix que de tenter de m'échapper. Je ne suis pas le plus puissant des guerriers, mais ma magie peut encore aider. Je refuse de voir les troupes sombres gagner sans avoir tout tenté d'abord.

Il n'empêche qu'en cet instant, le poids de mes choix s'accroit dans ma poitrine. La leçon est rude... Et tardive. Cependant, je compte me battre de toutes mes forces, jusqu'au dénouement. Pour les survivants. Pour la République.





(910 mots)

_________________


Dernière édition par Kiyoheiki le Dim 17 Avr 2016 12:26, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Lun 11 Avr 2016 14:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Oct 2013 15:44
Messages: 3973
Localisation: Quête 30 : La Chute d'Aliaénon | Nagorin
Je m'approche et je me tape une réflexion d'Alistair concernant mon arme. A-t-il donc perdu la raison, pour me reprocher de porter une arme sur un champ de bataille, même pendant des négociations ? Il n'y a pas de négociation qui tienne. Je le sais, au fond de moi. Haràn a beau me jeter un regard nerveux, je ne rangerai pas mon sabre.
Ces gens-là ont l'air décidé. Ils ne changeront pas, même mort. Alors autant les combattre, non pas pour les anéantir, mais pour survivre. Car oui, c'est ça la Guerre. Survivre en tuant. Tuer pour survivre.

Alistair repart à la charge et déballe ses idées. Il les décoche tel des flèches, sans s'arrêter. L'esclave semi-elfe nous répond, sur le même ton que tout à l'heure. Il se dit libre. J'explose et lui répond du tac au tac :

« Oh non, vous n'êtes pas condamnés à mort ! Mais vous êtes condamnés à vie ! Vous êtes des esclaves d'Oaxaca et vous semblez persister à vouloir le rester. »

Se tournant vers mon compagnon, il lui expose de nouveau le cruel dilemme. Pas de combat et la vie pour eux, ou le fracas des armes et la mort pour les esclaves.
Personnellement, mon choix est fait. Même si je dois le porter pour l'éternité.
Haràn se relève et, tout en regardant les portes closes, nous jette des paroles visant à nous faire culpabiliser. C'est le dernier sacrifice, pour eux. Il s'écarte et rejoint les siens. Désormais armé, en premier rang, il attend la charge qui lui sera fatale.

Je ne bouge pas. Alistair prend les initiatives et dirige ses ordres aux hommes qui le suivent. Un piquier est ainsi chargé de rétablir le calme en cas de possibles négociations, si ceux d'en face doutent soudainement. Un autre doit porter ces informations au Capitaine.
Puis, à nous tous, il nous explique qu'il veut escalader les murailles en effectuant une percée éclair.
Reprenant d'une voix forte, s'adressant aux esclaves, il leur déclare que leur sacrifice est vain, mais qu'ils l'ont tous choisi. Alors soit.

Grand silence.

Alistair brise le pesant silence. Élégante formule signant leurs arrêts de mort. Il a raison. L'étendard immaculé est jeté à terre. Nous chargeons.

Entre temps, je suis rapidement remontée sur mon cheval. Je reste sur place, pensive. La charge ne me convient guère. Moi je les combats plus subtiles, de sortilèges et de duel.
Dix-huit contre deux cent. Combat grandiose pour un destin funeste. Le reste de l'armée charge aussi. Alistair n'a plus de cheval et se retrouve en tête à tête avec Haràn.

Je m'élance alors. Je veux rentrer dans ces murs, et en finir le plus rapidement possible. Pas la peine d'utiliser mon divin cadeau pour l'instant, je pense. La situation n'est pas si critique et nous devrions arriver à percer. Ce sont de simples esclaves face à une armée de soldats de métier. Ils n'ont aucune chance, et je ne leur en laisserai aucune, moi, Eva d'Arkheval.

Le froid est mon élément, la magie mon domaine. Nul ne peut oser se mettre en travers de ma route, désormais.

Sabre au clair, magie dans les paumes, cœur glacé et figé, je m'élance.

« Couvrez-moi et accompagnez-moi vers la Victoire, hétères ! »

Il faut que des hommes m'accompagnent vers ma funeste route.

Je charge ma magie. Je vais leur montrer qui je suis. Je vais leur montrer à tous de quoi je suis capable. Je vais les mettre hors d'état de nuire, hors d'état de mourir en tuant. Les endormir : voilà la solution. Je connais ma magie, je connais mes fluides et ce puissant sortilège.

Tout en avançant lentement, je charge ma magie dans mes paumes, plus particulièrement dans ma lame. Je veux diriger mon même mon feu glacé et apaisant.
Une fois la lame virant au bleu sous l'influence des mes fluides, je relâche tout, en direction des nombreux ennemis. Je fonce vers les portes. J'espère que ça va le faire.

La Victoire ou la Mort.

(((Utilisation du Sort évolutif de glace :

Somnolence : Le froid plonge la cible dans un demi-sommeil, s'insinuant dans sa chair. maîtrises et esquives -1/lvl. Dure [lvl/4]tours.)))

_________________




Multi de :
Hawke, Sindel, Chevalier du Chaos
Baratume, Humain, Coureur des Plaines


Dernière édition par Eva le Mar 12 Avr 2016 11:49, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Mar 12 Avr 2016 04:10 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
Une surprise n’attendant pas l’autre, une fois de plus Azra partageait mon opinion. Décidément, son allure squelettique lui avait donné du plomb dans la cervelle.

Quoi qu’il en soit, le squelette encapuchonné prénommé Thensoor, opina du chef, puis regarda la jeune Loona. La demoiselle, apparemment intimidée au départ, donna tout de même son accord à cette demande implicite. Je ne compris pas vraiment ce qui se passait entre les deux jusqu’à ce que Loona créa un chemin d’ombre entre les deux tours. Apparemment, ils allaient faire équipe. Une fois le chemin créé, le maître de l’ombre nous encercla dans ses bras squelettiques et nous transporta dans la seconde tour, qui grâce à l’illusion incarnant un dragon de Glanaë, s’était retrouvée vide. Profitant du désarroi des orques qui fuyaient le plus vite possible, nous dévalâmes les marches de la tour, quatre par quatre, ignorant les caisses qui s’y trouvaient, notre seul but étant d’atteindre le rez-de-chaussée au plus vite. Et nos efforts ne furent point vains, puisque nous trouvâmes le dit mécanisme. Par contre, en regardant toutes ces chaines et ces engrenages, nous comprirent vite qu’il ne servait qu’à ouvrir une seule porte. Le second mécanisme, servant à ouvrir la seconde porte, devait certainement se trouver dans l’autre tour. Mais cette dernière était occupée par des orques et il nous était impossible d’y aller sans se faire tuer aussitôt. Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que Thensoor nous fasse part de son plan. Il se proposa de se téléporter dans la seconde tour accompagnée de Loona. S’il n’était pas si décharné et squelettique, je serais presque jaloux qu’il soit une fois de plus le complice de Loona. Son plan consistait à se téléporter dans la seconde tour et à activer le mécanisme à travers une zone d’ombre qu’ils auraient créé. Avant même que je n’eus le temps de réfléchir à la faisabilité de son plan, Glanaë apporta quelques précisions sur la situation. Pendant que j’étais dans la première tour avec Loona, Glanaë avait pu observer ce qui se passait à l’extérieur. Des troupes ennemies s’étaient pressées contre les portes, suppliant à leurs soi-disant alliées de les laisser entrer. Ces informations me laissèrent perplexes, devons-nous ouvrir ces portes immédiatement ou serait-il préférable d’attendre que nous alliés soient davantage avancés.

Azra craignant que les ombres ne soit pas suffisantes pour les protéger, se proposa de les accompagner.

« Allez-y sans crainte, moi et Glanaë pourrons sans peine nous occuper de ce mécanisme-ci. »

Je réfléchis un court moment avant de rajouter :

« Il serait peut être utile que nous utilisions nos pierres respectives de vision afin de coordonner nos mouvements et ouvrir les portes en même temps et au bon moment. »

Puis me tournant vers Glanaë :

« Ces gens pressés contre le mur risquent de nuire à l’avancée de nos troupes alliées ou même à l’ouverture des portes… vous pensez que vous pourriez un bref instant leur donner à eux aussi un bref aperçu de votre effrayant dragon cracheur de feu. Un moment suffisant pour qu’ils prennent la fuite et que nous puissions ouvrir les portes, mais assez court pour éviter que les garzok ne reviennent dans cette tour.»

(((531 mots )))

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Sam 16 Avr 2016 15:58, édité 2 fois.

Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 478 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 ... 32  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016