L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 478 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30 ... 32  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Mar 3 Mai 2016 13:02 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 23 Fév 2010 16:11
Messages: 6816
Localisation: Quête 30 - Aliaénon
Après Alistair, c'est au tour d'Eva de faire entendre sa voix, demandant un remontant au shaakt qui s'était proposé de les soigner. Mais avant que celui-ci n'ait le temps de faire quoique ce soit, et juste après que l'homme au masque et l'homme qui aurait dû en porter un ne disparaissent mystérieusement, le capitaine Hirotoshi les coupa pour les mener dans une ruelle à l'abri des archers, qui pouvaient sortir de leur panique d'une seconde à l'autre. Après cela, il approuva la suggestion d'Alistair, laissant ses archers et une partie des troupes derrière, sous le commandement de Mathis, avant de partir vers le cœur de la ville en laissant Alistair aux mains du shaakt guérisseur.

Loona, à son tour, répondit aux paroles du voleur. Elle lui affirma que le blondinet s'était déjà assuré de la libération des Essérothéens, ce qui réjouit autant que peina l'assassin, qui voyait cela comme une bonne nouvelle militaire, mais mauvaise pour sa popularité auprès de la jeune femme. Il balaya néanmoins ces pensées de son esprit, préférant, une fois n'est pas coutume, se focaliser sur la tâche à accomplir que sur les fesses d'une jeune femme, aussi belles soient-elles. Et puis, il aurait le temps de se rattraper plus tard. Elle accepta cependant de l'aider, et décida de rester à ses côtés, pour son plus grand bonheur.

La jeune Eva reprit la parole, après cela, dévoilant un petit artefact qui pourrait, selon ses dires, appeler l'Unique, créature qu'Alistair avait eu l'occasion d'apercevoir à Nagorin, deux jours plus tôt. Ou trois ? Il ne savait plus très bien, la chronologie de ce monde semblait être un gros n'importe quoi. A chaque fois qu'il utilisait son sifflet, il semblait se dérouler un temps complètement arbitraire. Toujours était-il que cette créature pourrait, à la demande de la semi-elfe, décupler ou annuler une magie pendant un petit moment. De quoi renverser une situation catastrophique. Loona, sage, lui conseilla de n'utiliser ce pouvoir qu'en dernier recours, ce que le voleur vint appuyer à son tour.

« Elle a raison. Cette rixe commence à tourner en notre faveur, essayer de ne pas l'utiliser, à moins que ce ne soit absolument vital. Nous pourrons en avoir besoin à Fan-Ming, où la bataille s'annonce particulièrement difficile. »

Finalement, le shaakt s'approcha d'Alistair, s'apprêtant à le soigner, non sans le prévenir qu'Aliaénon pourrait venir entacher son efficacité. A la demande d'Eva, cependant, il secoue la tête, lui disant ne pas posséder de remontant, ce sur quoi l'assassin rebondit.

« C'est bien dommage, je viens de chevaucher deux jours durant, j'aurais bien aimé une petite décoction de plantes hiémales, » lâcha-t-il, se demandant finalement d'où venait ce dernier mot, alors qu'il n'avait aucune idée de la variété des herbes nécessaires à la préparation d'une pareille potion. A bien y réfléchir, ce n'était pas la première fois qu'il usait d'un mot pompeux sans raison apparente, depuis qu'il était sur cette planète.

( Quel monde de merde. En plus de n'avoir aucune des règles les plus élémentaires de Yuimen, voilà qu'il s'échine à nous faire passer pour des connards. )

Finalement, le shaakt nain guérisseur soigna la plaie béante du voleur avec un brio qui le surprit, ne laissant qu'une cicatrice à peine visible à l'endroit où la lance avait perforé sa chair, et stoppant immédiatement le saignement.

« Eh bien, c'est efficace, » déclara-t-il, impressionné. « Merci bien. Si vous allez dehors, essayez d'organiser une retraite des troupes des Hommes Pâles jusque devant la cité. Si nous reprenons les chemins de ronde, nos archers pourront les supporter. Loona, » ajouta-t-il en se tournant vers la belle, « nous suivons les troupes Ynoriennes, accompagnez-moi. »

C'était plus une demande qu'un ordre, et il tendit une main inviteuse à la jeune femme avant de partir à la suite d'Hirotoshi. De sa main gauche, il attrapa la pierre bleue dans sa poche et se concentra de nouveau pour localiser une personne proche des géants, avant de se rendre compte que les deux formes qu'il y avait vu à sa dernière concentration sur la pierre n'étaient plus près d'eux. Il localisa l'une d'elle, une jeune femme, et envoya par la pensée :

( Ici Alistair, dans Andel'Ys. Nous reprenons la ville. Mathis, un grand blond, s'occupe des chemins de ronde. Mettez vous d'accord d'un signal qu'il lancera quand il aura terminé, et organisez la retraite de l'armée pour que les ennemis soient à portée de nos archers. Un rapport sur les géants ? )

Le message envoyé, Alistair fit le point sur la situation. Ils avaient les troupes d'Hommes Pâles qui se chargeaient de repousser l'armée Omyrienne, quelques hommes autour des géants, si ses dernières informations étaient bonnes, et eux reprenaient la cité. De plus, selon le shaakt, défaire les soldats à l'intérieur des murs s'avérerait aisé, grâce, s'il avait bien compris, aux effets d'un banquet, très certainement empoisonné. Ils étaient donc en train de renverser la situation, ici, et s'ils parvenaient à occuper les chemins de ronde, et que les troupes à l'extérieur se rapprochaient un peu, ils pourraient peut-être faire pencher l'ensemble de la balance en leur faveur. Et si la retraite était trop difficile pour les Hommes-Pâles, ils n'auraient qu'à tenir le front le temps que la compagnie Omega ne revienne à leur secours. Mais... mais c'était optimiste. Après tout, même s'ils reprenaient la cité, il n'avait aucun moyen de savoir combien de temps les Hommes-Pâles pourraient tenir un tel front sans être anéantis. Il y avait cependant peu de choses à faire de ce point de vue là. Le mieux qu'il pouvait faire était de s'arranger pour que la ville tombe le plus rapidement possible, et avec le moins de pertes possible, pour qu'ils puissent leur venir en aide avant que ça ne tourne trop en leur défaveur.

Pour cela, il aurait besoin de Loona. D'abord, il fallait qu'il atteigne le reste de la compagnie Omega, puis le cœur de la ville. Dès qu'il le rejoindrait, il dirait à Hirotoshi de le laisser jouer aux éclaireurs, et si la disposition des lieux et la façon dont les habitants étaient retenus le permettait, il pourrait utiliser les dons de la belle pour séparer la population de l'armée, car c'était là, selon le shaakt, le seul obstacle au massacre des Omyriens coincés dans la cité.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Jeu 5 Mai 2016 15:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Oct 2013 15:44
Messages: 3973
Localisation: Quête 30 : La Chute d'Aliaénon | Nagorin
Nous nous éloignons des portes pour nous mettre en sécurité dans une rue, non loin de là. Un officier rassemble ses hommes et compte marcher vers le centre de la cité. La ville est loin d'être prise, et les combats seront encore rudes. Se tournant vers Alistair et moi, il compte visiblement sur nous pour le rejoindre au plus vite.

L'aventurier s'étant proposé de guérir des blessés entreprend d'aider Alistair. Le pauvre homme est dans un sale état. Pour ma part, le guérisseur n'a rien contre la fatigue. Et nous n'avons pas assez de temps pour préparer un remontant. Dommage. Je n'ai pas trop le choix, après tout...

À l'énonciation du présent du Divin, une Esserothéenne me conseille de le garder précieusement, lorsque la situation sera vraiment catastrophique. Alistair appuie ces conseils, soulignant le fait que la bataille de Fan-Ming s'annonce rude.

Acquiesçant, n'ayant plus grand chose à faire ici, je me dirige vers la troupe partant vers le centre de la cité. Je compte bien les aider, si mon état le permet.

_________________




Multi de :
Hawke, Sindel, Chevalier du Chaos
Baratume, Humain, Coureur des Plaines


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 6 Mai 2016 22:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 27 Oct 2010 20:28
Messages: 6658
Localisation: :DDD
Lorsqu'Heartless atteint le petit homme, celui-ci avait déjà lancé son attaque, déchirant la chair d'une poignée de soldats ennemis. A la question du pirate, il répondit :

- Une cité assiégée. Des portes s'ouvrant enfin, sur ce que j'espère être des alliés. Un ocelle immonde que je viens de créer par le trépas de force armées. C'est tout ce que je peux expliquer.

Puis il le laissa, l'air défait, tandis que le dragon, lui, avait mystérieusement disparu, comme dissipé dans l'air. Il lui fallut un instant pour relier les faits à ses impressions, la bête n'était qu'illusoire, et n'avait jamais été un danger.

Les portes ouvertes, il ne fallut pas longtemps pour que la compagnie Omega pénètre la cité. D'autres aventuriers, certains qu'Heartless n'avait pas vu avant, s'approchèrent du capitaine pour parler stratégie. Il ne se joignit pas à eux, mais il entendit des bribes de leurs conversations. Apparemment il restait un commandant ennemi au centre de la ville dont il fallait se débarrasser, et l'armée des Hommes Pâles était encore en plein combat à l'extérieur des murs. Cherchant Honoka de l’œil, Sirius crut la voir et alla dans sa direction.

- Satané Shaam, il m'a filé entre les doigts... Comment ça s'est passé de votre côté ? C'est bizarre, les guerriers que j'ai croisés n'avaient rien à voir avec ceux du campement.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 6 Mai 2016 22:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Assurant ses premières prises, Astinor commence à escalader le mur tandis que je réfléchis à la suite de l'opération. De tout coeur, j'espére que le chemin de ronde est vide de tout ennemi, mais j'ai des doutes, des gros doutes même. Le fait de ne pas pouvoir localiser de pierres yuiméniennes dans les environs y étaient sans doute pour quelque chose d'ailleurs. Mi-hauteur, la panthère usant habilement de ses mains fines et de ses muscles bien taillées pour ce genre d'exercices continuent à monter sans l'ombre d'une difficulté notable.

Puis la tête d'un sekteg, avec ses grandes oreilles et son nez pointu, il ne semble pas spécialement fût-fût, mais je me surprends à penser à la cible facile que nous faisons pour des arbalétriers. Heureusement, c'est à l'aide d'une pique qu'il cherche à nous faire tomber, Astinor l'esquive sans trop de difficulté, se balançant au besoin vers la gauche ou la droite... jusqu'au moment où elle vient tendre la main, ouvrant sa garde à la pique qui vient arracher trois poils sur l'arrière de l'oreille. Mais cette feinte est largement suffisante pour attraper le manche de bois et envoyer valser l'adversaire pas assez puissant pour contrer ce piège finalement simpliste. Entre temps des renforts sont parvenus jusqu'à nous, compliquant la tâche d'Astinor. Une esquive à droite, une parade du bracelet de poignets, un bond vers le haut, un kriss sorti du sac, un sekteg égorgé, quatre autres trop stupéfaits pour attaquer.

D'un bond agile, Astinor se met à l'abri sur le merlon, le temps de faire le point sur le combat qui nous attend réellement en contrebas, sur le chemin de ronde lui-même.
(J'peux compter sur les soins ?)
(J'en sais rien.)
(T'as qu'à lui d'mander !)

Serrant la pierre dans une main, la panthère dégaine tranquillement l'épée dentelée, toujours marquée du noir de sa locataire. Le doux chuintement du fourreau parfaitement huilé fait écho à ma pensée vers le zélote de Zewen :
(Pas de sorts d'attaque, on est d'accord. Des sorts de création, je peux ? Genre lianes, forêts, dômes en pierre, soins ?)

Une idée commence en effet à émerger dans ma tête d'elfe végétal, et elle inclurait des lianes pour bloquer les adversaires, beaucoup de lianes. Mais encore faut-il que cet usage de la magie n'aille pas réveiller le titan, sinon ça serait passer de Thimoros à Phaïtos.

(Ca y est, j'peux taper ?)
(Evite juste de les tuer !)
(Oh bordel. Ca risque d'être chaud, j'vais tenter ça.)

Dégainant l'épée feuilletée de Leona, Astinor saute littéralement à pieds joints dans le groupe de Sektegs, essayant de les prendre de courts et commencent une bien étrange danse alternant parades et frappes précises du plat de la lame....

((((cumul danse des sabres et 36 chandelles au niveau maximum)))

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 7 Mai 2016 04:27 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 28 Avr 2013 12:48
Messages: 633
Localisation: Aliaénon - Andel'Ys
Les géants fuyaient pour de bon, filant vers la forêt, vers un monde d’arbre, de bêtes. Mais le feu, les flammes encore vives, les braises sur le sol, tout cela empêchait Therion pour l’heure de continuer la chasse. Et puis les humains n’étaient pas encore décidés à faire de même. Voici que d’autres venaient à la rencontre des premiers, et que le chef des pâles, encore couvert du sang des géants, s’affrontait du regard et de la voix. Il ne comprenait rien de ce qui se jouait, mais l’attitude parlait.

(Un mâle qui se bat est un mâle qui ne chasse pas… Je peux manger celui qui perd… Eux, ils ne chassent pas seulement pour manger… Ils ne peuvent pas seulement se battre et repartir sur leur territoire…)

Un autre humain, une femelle pour ce qu’il pouvait en juger, avait jugé bon d’intervenir. Therion ne connaissait guère le ton des humains, il était plus habitué à fréquenter les garzoks, mais il lui semblait qu’elle n’allait pas dans le sens de l’affrontement.

Dans le doute, il se rapprocha de Seok, hache calée sur l’épaule, pour saisir de plus près l’atmosphère.

_________________
* * *




La faim chasse le loup du bois...


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 8 Mai 2016 14:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Centre de la ville (Alistair, Eva).

    Eva, Alistait et Loona, suivant les traces de la compagnie Omega vers le centre de la cité d’Andel’Ys, durent remonter les troupes ynoriennes pour retrouver Hirotoshi, qui avait amené ses hommes jusqu’à une place centrale, sans s’engager dans celle-ci. Les rares poches de résistance qu’ils avaient croisées s’étaient faites massacrer sans le moindre espoir de survie, ou de faire des dégâts à cette troupe nombreuse. Les gazoks, dans la cité, étaient désorganisés et sans plan d’action. Aucune troupe, apparemment, n’était attendue là. Et ceux qu’ils croisaient n’étaient, finalement, que ceux qui avaient fui leur devoir, près des murs. Un nettoyage aussi efficace que rapide, qui leur permit d’arriver au centre en un temps record. La place, elle, regorgeait d’ennemis. Ils étaient alignés, tous vêtus d’armures plus épaisses et décorées que leurs soldats de base, et formaient un cordon sur tout le pourtour de la place, au centre de laquelle stagnait des civils pâles, soumis face au nombre et désarmés. Hirotoshi avait fait cerner la place sans se faire voir. Ses hommes, visiblement habitués à des manœuvres discrètes, s’étaient calfeutrés dans les ombres et se préparaient à intervenir au moindre ordre de leur capitaine. Celui-ci, d’une voix qui murmure, s’était tourné vers le trio retardataire.

    « Nous sommes en place partout autour de la place, prêts à intervenir. Mais la présence d’otages rend la tâche compliquée : nous ne pouvons nous permettre de les sacrifier. Le plus haut gradé ici semble être cet homme en armure au centre de la place, parmi les otages. »

    Il désigna de la pointe de sa lame courbe, katana d’une qualité rare, sans doute, un être qui avait tout d’un homme pâle, visage hâve, longs cheveux blancs et stature guerrière, en armure lourde, qui faisait les cent pas parmi ses prisonniers. Il fallait un plan pour sauver le peuple sans risquer de le perdre. Pour reprendre la ville aux mains de ces garzoks qui, dans leur attitude, avaient l’air un peu fatigués, comme titubant d’une soirée trop arrosée, bien qu’ils fussent immobiles.



Andel’Ys – Murailles nord et alentours. (Mathis, Heartless).

    Glanaë laissa partir Mathis avec l’assurance de l’aider au mieux dans le plan qu’il avait préparé. Ce plan qui, une fois expliqué au responsable des archers laissés par Hirotoshi à Mathis fit rapidement le tour des troupes ynoriennes restées là, fut vite prêt à être mis en action. Aussi, archers disposés à intervenir tel que l’avait signalé le jeune kendran, il put se révéler à Glanaë qui, du haut de sa muraille renvoya un geste affirmant qu’elle était elle-même prête. S’ensuivit une période de violence extrême. Les arbalétriers ennemis, qui semblèrent un instant surpris par quelque chose qui se passait dehors au pied des murailles, invisible des troupes ynoriennes, se firent cueillir littéralement par une salve d’une centaine de flèches qui vint les transpercer sans laisser la moindre chance à l’un d’eux d’y survivre. Ils s’effondrèrent sur place, churent des murailles à l’intérieur ou à l’extérieur des murs, percés de nombreux traits, morts pour la plupart, blessés mortellement pour les autres. Un saccage sans nom, qui fit couler le sang des peaux-vertes avec force, sans la moindre perte du côté ynorien.

    Cela eut comme conséquence d’effrayer encore davantage les derniers résidus orques qui, dans la tour, avaient été protégés des tirs. Ils ne pouvaient plus sortir sur les murailles sous peine de se voir fléchés, et risquaient tout autant en sortant par la base de la tour. Ce qu’ils firent néanmoins, tentant une ultime percée bravache contre les troupes de Fan-Ming. Ils furent cependant bien reçus, sortant, piquiers pour la plupart, de la tour. Car les fantassins de Fan-Ming les attendaient, en cercle, pour qu’ils n’enfoncent pas les archers. Une ligne entourant cette seule issue, qui les cerna vite entièrement. Les orques, au centre, semblaient refuser de rendre les armes. C’était contraire à leurs valeurs. Ils se hérissaient en une formation serrée, pris au piège comme des rats, à portée de flèches et incapables de manœuvrer sans se voir harcelés par les fantassins ynoriens. Mais tant qu’ils vivaient, tant qu’ils étaient armés, ils restaient une menace. Une menace qu’il revenait à Mathis d’enrayer, de gérer… à sa manière.

    Glanaë en profita pour descendre de sa muraille, et rejoignit Mathis près du commandement de ces troupes efficaces. Sans un mot, satisfaite juste du plan réalisé avec brio de celui qu’on pouvait dès lors surnommer héro de guerre.

    Non loin, Heartless, visiblement bousculé par son combat avec le garzok, se rendit compte qu’il ne parlait pas à Honoka, qui n’était pas là du tout, puisqu’au cœur de l’état-major des Hommes Pâles, dans la bataille extérieure, mais à une jeune ynorienne épéiste en armure. Une guerrière qui, circonspecte, lui répondit néanmoins.

    « Heu… Bien. Peu de pertes, hormis les nombreux esclaves du campement, qui se sont sacrifiés pour protéger ces portes… Inutilement. »

    Elle semblait néanmoins mal à l’aise de s’être faite aborder de la sorte par un parfait inconnu, et ne tarda pas à rejoindre ses collègues pour maintenir les garzoks résistants encore et toujours.


Andel’Ys – Murailles Ouest et alentours. (Lothindil)

[HJ : Attention, n’oublie pas que tu es en combat dirigé, et es donc soumise aux règles le régissant. Une seule action de combat par tour. Hors là, entre le meurtre, le balançage de piquer et la CC combinée, ça fait trois ! Ca passe pour cette fois, mais attention !]

Lothi : lancement de piquier : réussite critique. Meurtre à la dague : réussite. CC combinée : réussite.

    Le piquier qu’Astinor avait balancé par-dessus bord tenta de se raccrocher à un allié d’infortune, qu’il emmena dans sa chute mortelle vers le bas des murailles, s’empalant tous deux sur le mât brisé d’une tente d’esclaves déchue. Le second, qu’elle frappa de sa dague empoisonnée, mourut plus vite qu’il ne faut pour l’écrire. Une bave mousseuse lui monta aux lèvres, et il tomba raide mort sur le sol au moment où la panthère bipède dégainait ses deux lames. Elle eut énormément de chance que pendant tout ce temps, aucun d’entre eux, piquiers la cernant, ou arbalétriers la visant, ne frappa ni ne décocha de trait, toute exposée qu’elle était.

    S’ensuivit une élégante, mais dangereuse danse mortelle qui ne le fut, finalement, pas tant que ça. Frappant du plat de ses épées, Astinor étala pas moins de onze orques piquiers, progressant vers le sud sur ces murailles ouest. Par chance pour elle, le chemin de garde était trop étroit pour faire tenir plus de quatre piquiers de front. Ainsi, une fois son attaque grandiloquente placée, ce ne furent que quatre garzoks qui la frappèrent de face, alors que derrière elle plusieurs piquiers se pressaient pour la rattraper, sans frapper encore. Aucun trait ne fut décoché, de crainte sans doute de la part des sektegs de toucher leurs alliés. Et sur les quatre coups donnés, trois ripèrent sans la toucher sur son armure feuillée. La dernière pique orque la cueillit néanmoins dans le défaut d’armure, sous le bras droit, pénétrant douloureusement dans son muscle avant d’en sortir, en arrachant sang et douleur. Pas suffisant pour la handicaper réellement, ceci dit, mais suffisamment douloureux pour ne pas être négligé.

    Même si elle était efficace, seule, elle restait en fort mauvaise posture, seule contre plusieurs dizaines d’ennemis, qui heureusement ne pouvaient l’atteindre tous en même temps.


Andel’Ys – Champ de Bataille (Azra, Charis, Kiyo, Therion).
(HJ : Je vous saurais gré de lire l’ensemble de la màj et de prendre en compte ce que vous êtes capables de voir selon votre position. Vous êtes à trois points de la mêlée différents, mais tous dirigés vers celle-ci.)

    La mêlée battait toujours son plein dans la plaine. Les géants avaient été défaits, certes, mais les pâles faisaient toujours front face aux orques montés sur les loups géants d’Omyre, et face aux fantassins garzoks et gobelins qui, bien que plus nombreux, tombaient également en grand nombre face à ces adversaires bouffis d’honneur guerrier, et galvanisés pour certains, surtout les troupes en provenance de Treeof et d’Arothiir, par les effets du Thiir, cette drogue minérale aux effets excitants. Si bien que la ligne de front tenait bon, sans se faire enfoncer d’un côté ni de l’autre.

    Au sein de l’état-major pâle, ça dissertait sérieusement sur les possibilités mises en œuvre et les plans à adopter pour la suite. Celui qu’Azra avait deviné être Astidenix se tourna vers lui.

    « Exactement. Tant qu’ils n’auront pas libéré ces remparts, ni trouvé de solution pour sauver la première ligne, nous ne pouvons faire marche arrière. Mais n’ayez crainte, nous tiendrons, dusse le sang des nôtres inonder la plaine d’une marée rouge. Ce soir, Andel’Ys sera pâle. »

    Un jeu de mot sans doute involontaire, mais qui ne manquait pas de souligner l’horreur de cette bataille, d’un peuple qui se vidait de son sang pour sauver ses terres. Thensoor, lui, répondit plus personnellement à Azra :

    « Vous n’avez aucune idée de mes pouvoirs. Il est temps que parlent les ombres. »

    Et il se concentra, baissant la tête vers le sol pour activer ses sombres pouvoirs de la Lande Noire. Sur plusieurs lignes au sein des deux charges, en partant des premières lignes, que ce soit vers le sud-ouest ou le nord-ouest, les soldats pâles semblèrent se dédoubler. Pas littéralement, mais à côté de chacun d’eux, une ombre se leva, sombre mais portant leurs traits, et imitèrent ces vaillants guerriers pour renforcer leur force de frappe, irrémédiablement. Des ombres meurtrières, qui ne pouvaient tomber sous le coup des ennemis, si leur modèle restait lui-même en vie. Un pouvoir dévastateur et ô combien utile dans cette situation. Thensoor devait rester concentré, ceci dit, et se mura dans un mutisme total en contrôlant sa magie puissante.

    Sheeala, Reine des Hommes Pâles, toujours sous sa forme harpiesque, prit la parole.

    « Faites en sorte, seigneurs, que les miens ne tombent pas en nombre. Sauver la cité n’aura pas de sens, sans peuple pour l’habiter. »

    Et Honoka de Fan-Ming de rétorquer, comme pour la rassurer :

    « N’ayez crainte, ces murs seront bien vite débarrassés de tout ennemi. J’ai foi en la Compagnie Oméga. Je crois aux hommes d’Hirotoshi, et aux aventuriers qui oeuvrent, dans la cité. »

    Ce fut approximativement à cet instant que Kiyoheïki, qui après avoir soigné Alistair dans la cité en était sorti pour longer le campement des esclaves dévasté jusqu’à se glisser derrière les armées pâles et rejoindre l’état-major, arriva. Il put entendre les différentes interventions des grands de ce monde, et voir les effets de la magie sombre de Thensoor sur le champ de bataille.

    Mais ce n’était pas la seule aide qu’ils eurent. Charis, de son côté, avait réussi à raisonner Seok, qui confia deux canassons dont les propriétaires s’étaient faits tuer par les géants à la princesse et au sorcier de feu avant d’écouter son conseil avisé et de regrouper ses cavaliers pour les lancer sur l’arrière garde de l’armée chargeant les siens, au sud-ouest. Pris en revers, ils seraient écrasés par l’assaut de la cavalerie pâle, sans pouvoir y faire grand-chose, à part se retourner au dernier moment. Avant la charge, le fils d’Astidenix se tourna vers Therion tout en enfourchant lui-même un canasson, et proposa à l’homme-loup un cheval, s’il en souhaitait un, avant de se tourner vers ses troupes et de hurler :

    « A la bataille ! »

    Et les cavaliers pâles chargèrent, avec une violence et une ferveur retrouvée, l’arrière garde des troupes ennemies, au Sud-Ouest. Un assaut terrible, violent, qui arracha de nombreux morts à l’ennemi avant qu’ils ne se rendent compte qu’ils se faisaient, littéralement, prendre par derrière. Seulement alors, les dernières lignes se retournèrent pour se battre contre les cavaliers… Avec une efficacité douteuse, encore pris sous la surprise de cette charge opportuniste.

    Pendant ce temps, Charis chevauchait vers l’arrière de l’autre charge, au Nord-Ouest de la plaine, en compagnie d’Al’Sabbar, qui à sa question, n’eut guère de réponse.

    « Aucune idée, non. Mais il semblait diriger les cavaliers. Un personnage important, sans doute aucun. »

    Lorsqu’ils furent sur place, il ne répondit rien oralement à la demande de Charis, qu’un sourire en coin. Un sourire d’assurance, qui éveilla une flamme fauve dans son regard. L’instant d’après, il se concentrait et, alors que les flammes envahissaient la lame de Charis, une salve de feu fut projetée sur l’arrière garde ennemie, brulant corps et calcinant la plaine ensanglantée. De nombreux ennemis moururent et, voyant cette colonne de feu avancer vers eux, nombre d’entre eux rompirent la charge par l’arrière, fuyant vers les deux côtés, vers le nord, à toutes jambes et pattes, et vers le sud, ce qui n’était pas pour arranger l’état-major pâle, qui se retrouva confronté à une salve de fuyards leur passant droit devant.

    Toute la charge ne s’en alla pas, cependant, et alors que les hauts flammes décrurent en intensité, près de la moitié de cette partie de l’armée se confrontait toujours à l’infanterie pâle. Il était sans doute trop risqué, désormais, de lancer des sorts dévastateurs et de zone sur ces ennemis, sans craindre de toucher également des alliés.





[Alistair : 0,5 (message) + 0,5 (introspection) + 0,5 (suivre Omega) + 1 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – Oliban.
Eva : 0,5 (suivre Omega). Mot : 0. – Dictame.
Karz : -0,5 (retard). Mot : 0. – Alentir.
Heartless : 0,5 (mignonne méprise). Mot : 0. – écuisser.
Mathis : 0,5 (plan) + 1,5 (exploit : libérer les murailles nord) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – Cépée.
Lothi : note quand le post aura été édité. Mot : 0. – impie.
Azra : 0,5 (Enquête) + 0,5 (introspection) + 0,5 (informations) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – Baculum.
Charis : 0,5 (introspection) + 0,5 (organisation de la cavalerie pâle) + 0,5 (gestion de Seok) + 0,5 (message) + 0,5 (capacité de classe) + 0,5 (utilisation de Al’Sabbar) + 1 (bonus longueur) Mot : 1 bon ! – Girandole.
Kiyo : 0,5 (soin d’Alistair) + 0,5 (départ vers la bataille) + 0,5 (introspection) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – Impéritie.
Therion : 0,5 (introspection). Mot : 0. – Chanterelle.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 8 Mai 2016 16:02 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 15 Avr 2012 10:12
Messages: 23771
Localisation: Le monde d'Aliaénon
Mais au final, Thensoor se décida à dévoiler un pouvoir pour le moins surprenant. Il s'assit et se concentra, et alors, quelque chose d'extraordinaire se produisit. Au début, ce ne fut pas clairement visible, mais bientôt tout devint clair : Il y avait... comme des doubles d'ombre qui se matérialisaient près des soldats. Des guerriers ténébreux qui se battaient aux côtés de l'armée. Le nécromancien se figea, voyant son plan s'effondrer pour laisser place à un bien meilleur.

« Euh... oui, ça marche aussi, comme ça... »

C'est alors qu'une voix retentit dans sa tête :

« Ici Charis Kel Asheara. Avec un sorcier de feu, nous avons contourné l’armée ennemie. Nous nous apprêtons à lancer des sorts de feu, ils seront dirigés vers les ennemis. Prévenez les troupes afin qu’ils ne paniquent pas. »

Oui ! La princesse avait réussi ! Son regard se portant au loin, Azra vit, par-delà les vols d'étranges harpies qui surplombaient le champ de bataille. Il y avait eu des explosions, là-bas... Le nécromancien rit et se tourna vers les chefs :

« Les mages du désert de feu sont avec nous ! Que nos soldats prennent garde, ça risque de sentir le roussit ! Je vais les prévenir pour les drogués au Thiir... »

Car Charis ne pouvait savoir ce qu'Azra n'avait que trop vu au cours de ses aventures : on ne faisait pas reculer un guerrier ayant usé du Thiir. Il portait toujours la sacoche de Karin, douloureux rappel de ce fait. Il serra sa pierre et transmit à son tour un message :

« Les troupes ont utilisé du Thiir, impossible de les faire reculer ou comprendre le danger. Visez les lignes lointaines de nos propres troupes ou allez nettoyer les remparts de la ville. »

La harpie, qui était, semblait-il, la reine des hommes pâles, s'inquiétait de son peuple. Azra ignorait par quel prodige cette créature pouvait exister, mais il s'efforça de la rassurer :

« Quand ce sera fini, non seulement votre cité sera libre, mais nous vous conseillerons pour faire en sorte que les guerres de Yuimen ne puissent plus jamais interférer avec votre monde... »

Il dédia un regard à la princesse Honoka. Elle avait l'air suffisamment idéaliste pour l'aider dans cette tâche, mais chaque chose en son temps... À ce moment-là, voilà que surgit Taorak ! L'avait-il donc suivi jusqu'ici ? Hors de question de désinvoquer Rendrak en pleine bataille... Le liykor usa de ses talents de discrétion, se glissant à l'écart pour passer inaperçu. Si ce maudit espion reconnaissait son familier, il était mort !

Au loin, un choc violent. La cavalerie des hommes pâles ! Elle arrivait à la rescousse pour enfoncer les rangs arrières ! Parfait, à ce rythme, l'armée ennemie ne serait bientôt plus...

Mais à ce moment-là, une violente explosion de flammes secoua les garzoks. Aussitôt, une partie des troupes se dispersa... et certains se dirigèrent vers la tente ! Avec les gardes massacrés pour une raison inconnue, si certains décidaient de les attaquer, ils décapiteraient la résistance des hommes pâles ! Bon, il fallait voir le côté positif, il avait une bonne raison de s'éloigner de Taorak... Avec Rendrak, il s'élança vers les garzoks, poing armé, prêt à intercepter tous ceux qui feraient mine de s'approcher plutôt que de fuir.

(((551)))

(((se place en défense avec Rendrak, attaque tout ennemi qui se dirigerait vers la tente.)))

_________________
Image

Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Lun 9 Mai 2016 17:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 28 Juin 2012 18:15
Messages: 686
Localisation: ~Quête 35~
~Auparavant~

~113~



Je dois commencer à m'habituer à Aliaénon, car ma magie soigne sans difficulté la plaie impressionnante de mon patient. Sitôt fait, je me hâte de sortir de la cité. J'ai du mal à ne pas m'arrêter en découvrant l'étrange et triste spectacle d'un campement dévasté. La pointe douloureuse que je ressens ne fait que renforcer ma détermination. Rapide mais alerte, je me déplace derrière les armées Pâles, les oreilles vrillantes du proche fracas des armes. Rien à voir avec le son de l'esplanade d'entrainement d'Oranan, ni de celui de l'embuscade. Ici, c'est la guerre. Je la connais, mais c'est la première fois que j'y suis pleinement confronté.

Mes pas m'amènent auprès de l'état-major Pâle, là où je retrouve les visages connus du Gouverneur et de la Reine, mais pas seulement. Une grande forme sombre s'y trouve aussi, et quelque chose que j'entends mal précède une intense concentration. Alors, auprès des guerriers, une réplique d'ombre se forme à leurs traits. Et elle les appuie. L'espace d'un instant, je demeure sidéré. Je savais la magie noire apte à manipuler l'obscurité, mais pouvoir lui donner corps dépasse ce que j'aurais pu imaginer. Et ces soldats sombres nous appuient. J'ai beau être réticent quant à la question de la magie noire, je suis forcé de reconnaître qu'elle est utile.

J'arrive auprès des grands de l'armée alors que la Reine exprime son inquiétude quant à la perte des siens. Une jeune femme aux traits ynoriens cherche à la rassurer. Elle a visiblement foi en Hirotoshi et en sa Compagnie Omega. D'autres silhouettes se tiennent à leurs côtés, mais je n'ai pas souvenir de leur avoir été présenté. Je me contente de saluer brièvement et de m'exprimer à mon tour.

"J'appuie ces paroles, Majesté. Ceux qui tiennent encore la cité font preuve d'une impéritie certaine."

Des soldats prêts à combattre ne devraient pas avoir de problèmes pour en triompher. Quelque part, je regrette de ne pas être à leurs côtés, pour que Gurfelion soit fait prisonnier plutôt que terrassé. Mais je chasse vivement cette pensée. Non loin, une lueur flamboyante suivie d'un puissant mouvement se fait. Je crois également percevoir le galop de chevaux, mais je n'en suis pas sûr. La confusion d'un champ de bataille. Mes pensées se tournent vers ma propre monture, censée avoir accompagné les fiers D'Omble. Puisse mon percheron être à l'abri, tout comme la jeune Dame D'Omble.

Le mouvement s'intensifie, et des omyriens semblant fuir un assaut se pressent dans notre direction. Il faut que les Pâles tiennent, le temps que la cité puisse les accueillir. Je me tourne vers l'état-major, pressé par la nécessité d'appuyer les soldats, mais inquiet de l'état de mes interlocuteurs. Prestement, je fouille dans ma besace et en sors la fiole laissée par Père. La Potion de Bienveillance.

"Je vais appuyer les vôtres, Reine d'Argentar. M'occuper de leurs blessures autant que possible. Puis-je vous laisser ceci ? C'est peu, mais cela peut soulager quelques maux."

Vivement, je fais un signe de tête puis m'approche du front harcelé par des cavaliers chevaucheurs de... De loups ? La dernière fois que j'en ai vu, cela remonte à l'arène d'Omyre, où nombre d'ynoriens et ce jeune homme, Azra, ont perdu la vie. Hors de question que d'autres finissent comme proie pour ces bêtes.

Je me hâte derrière les premiers soldats doublés d'ombre et me concentre sur les véritables. J'en appelle à ma magie, quelque peu soulagé que dans la frénésie du combat, aucun Pâle ne puisse me reprocher d'y avoir recours. Je veux les soutenir, et je charge cette volonté dans la manipulation, gardant le poing serré sur mon arme au cas où.




- Offre à l'état-major de ma Potion de Bienveillance (2 doses (+5pdv/tour pendant 4 tours: Les effets curatifs de cette potion sont progressifs et agissent avec le temps)).
- Utilisation de mon sort "Bénédiction concentrique" (Le prêtre envahit de son pouvoir bienfaiteur une zone de [lvl du sort]mètres de diamètre, soignant et redonnant courage à ses alliés. +[niveau du sort/3]PV, redonne confiance aux PJs dans la zone d'effet.)


(600 mots)

_________________


Dernière édition par Kiyoheiki le Dim 15 Mai 2016 15:33, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Mer 11 Mai 2016 01:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
Discipline, ordre, talent. Ces caractéristiques propres à ces soldats entraînés en firent des combattants plus qu’efficaces. Le responsable des archers transmit mes ordres de façon claire et précise à ses hommes qui se positionnèrent n’attendant que mon signe pour passer à l’action. Je m’exposai donc un bref moment afin de faire signe à ma ravissante complice qui me renvoya un geste de la main, elle était fin prête.

Elle exécuta une illusion dont je ne pus voir, mais qui n’échappa pas aux archers ennemis qui semblèrent fort surpris. Mettant ce moment de distraction à profit, les archers de Fan-Ming lâchèrent les cordes de leurs arcs et une rafale de flèches atteignit le chemin de gardes, tuant ou du moins blessant grièvement l’ennemi à peau verte. Des cris de douleur, de surprises, de rages, offensèrent nos oreilles. Certaines cibles s’affaissèrent au sol alors que d’autres chutèrent de part et d’autre du haut rempart. Grande effusion de sang, spectacle fort réjouissant pour ceux qui se trouvaient, tout comme moi, à être leur ennemi. Plusieurs peaux vertes, ayant pu échapper aux flèches, se ruèrent hors de la tour, bravant nos fantassins. Supérieures en nombre et ne comptant aucune victime, nos troupes les encerclaient. Ils étaient faits comme des rats, se serrant les uns contre les autres, refusant orgueilleusement de rendre les armes.

Sur les entrefaites, je vis Glanaë sortir de la tour gauche et nous rejoindre affichant un air satisfait. Je lui fis un sourire discret avant de reporter mon attention sur les orques qui étaient sous notre emprise.

Que j’aurais aimé, à ce moment précis, faire preuve d’autant de cruautés qu’eux et de les tuer sans hésiter. Mais je n’étais pas ainsi, même en tentant de me faire violence, je ne pouvais me résoudre à agir aussi cruellement. Puis, je pensai à Glanaë et à tous ces Esserothiens qui avaient vu les leurs tués et leur ville saccagée.

J’élevai donc la voix m’adressant aux prisonniers, donnant du coup l'ordre à la troupe qui m'était confié :

«Vous avez trois secondes pour rendre les armes ! Tous ceux armés après mon décompte se verront tués sur le champ par les fantassins ou par les archers. Après ce délai, il ne vous sera plus possible de reculer. Nous n’aurons pas de pitié.»

Je jetai un bref coup d’œil aux officiers qui commandaient les soldats, pour m’assurer qu’ils avaient bien compris mes ordres. Et puis, sans perdre de temps supplémentaire, je me mis à l’action :

« 1….. 2…… 3 ! »

Trois petites secondes, pas une de plus, c’est le temps qu’ils avaient disposés pour décider de leur avenir. Le sort en était jeté. Les soldats, sous mes ordres, tueraient les récalcitrants.

((( 443 mots )))

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Sam 14 Mai 2016 20:03, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Mer 11 Mai 2016 15:06 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 23 Fév 2010 16:11
Messages: 6816
Localisation: Quête 30 - Aliaénon
Loona et, peu après, Eva, suivirent Alistair vers le cœur de la ville, dépassant quelques garzoks malchanceux qui avaient eu le privilège de rencontrer la troupe Omega quelques secondes auparavant. Il leur fallut remonter toute l'armée Ynorienne pour rejoindre Hirotoshi, qui les attendait devant une place centrale, semblant chercher un plan d'action avant de se lancer dans celle-ci. Et pour cause, elle était remplie des troupes garzoks, qui semblaient tous plus endormis et faibles les uns que les autres, mais également des civils Hommes Pâles, qui pouvaient donc servir de précieux otages en cas d'attaque. La place était cernée de guerriers Ynoriens, prêts à intervenir au premier ordre de leur capitaine.

Automatiquement, le cerveau de l'assassin se mit à réfléchir, cherchant une échappatoire à cette situation. Si ça ne tenait qu'à lui, les civils ne représenteraient pas une perte si dramatique, et il les sacrifierait sans problème en échange d'une victoire éclair. Mais... mais ça ne tenait pas qu'à lui, et il devait trouver un moyen de préserver leur vie pour convaincre Hirotoshi d'agir. Après tout, la libération des otages avait été leur principal but dès le début de l'assaut, et le simple fait de rentrer dans la cité plutôt que de rester à l'extérieur avait été pour accomplir cet objectif. Ils pouvaient donc difficilement les sacrifier maintenant. Mais le voleur avait une idée. Ou deux.

« Capitaine, » héla doucement Alistair. « J'ai un plan risqué, et un autre plan risqué. Si on applique les deux on devrait peut-être pouvoir s'en sortir sans causer de dégât aux civils. »

Il rassembla ses idées quelques instants avant de commencer l'explication.

« D'abord, je m'avance seul pour leur proposer un marché. Si nous pouvons négocier leur vie contre la liberté des otages, nous pourrons sortir de ce merdier sans risquer la vie de quiconque. Mais, comme ça risque de mal se passer, vous tenez vos hommes prêts. Je vous transmettrai un message télépathique via la pierre de communication pour vous dire si je compte passer à l'acte. Et si ça loupe, dès que je vous le dis, ou dès que vous sentez la vie des otages en danger, vous demandez à Demoiselle Loona, ici présente, de lancer une chape d'ombre sur la place. Alors j'essaierai de prendre le chef de la troupe ennemie en otage en me faufilant parmi les ombres pour le pousser à se rendre. Et si ça ne fonctionne pas non plus... eh bien, vos hommes seront là pour prendre les orcs d'assaut. »

C'était un plan très risqué, mais au vu de la situation des lieux, Alistair doutait qu'ils en trouvent un meilleur que celui-ci.

« A moins que vous ayez un meilleur plan. Mais personnellement, à part allumer des cierges et des olibans pour prier les déités Yuiméniennes... je ne vois pas grand chose. »

Il misait de toute façon la plus grande partie de son plan sur l'aspect négociation. Après tout, le shaakt avait dit quelque chose de curieux à leur encontre. Il semblait persuadé qu'ils ne voulaient vraiment pas massacrer des civils. Et celui qui semblait être leur chef était, vraisemblablement, un Homme-Pâle lui aussi. Peut-être serait-il réticent à l'idée de les exécuter et accepterait-il un marché ? Quant à savoir s'ils allaient eux honorer ce marché... Alistair laissait à Hirotoshi le soin de s'occuper de ce détail.

En tout cas, le voleur se tenait prêt à pénétrer dans la place dès qu'il aurait l'aval du capitaine, si celui-ci daignait le lui donner.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Mer 11 Mai 2016 22:33 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Lancée dans une danse spectaculaire, Astinor ne laisse guère de temps aux adversaires pour réaliser la tempête qui leur arrive dessus. Avec une grâce et une élégance toute féline, elle esquive les piques adverses, les détournent, les dévient et vient, de l'une ou l'autre de ses lames percer la défense adverse jusqu'à frapper, sans pour autant trancher ses adversaires. Les coups s'enchaînent, touchant les tempes, le cou ou l'arrière du crâne des peaux vertes qui s'effondrent. Elle laisse dans son sillage pas moins de onze adversaires avant de s'accorder une pause d'une toute petite seconde.

C'est le temps nécessaire cependant pour les quatre adversaires alignés en face, viennent tenter d'empaler la panthère. Les deux premiers coups sont déviés sur les armures des épaules, renforcement fort utile crée par Argaïe lors de notre dernier passage à Kendra Kâr. D'un geste du bras, Astinor parvient à détourner la troisième pique, mais sa seconde épée intervient une poussière de seconde trop tard pour corriger la garde et la lance du quatrième sekteg vient empaler le muscle, juste au défaut de l'armure sous le bras droit.

(Hey, bordel, fait gaffe à notre corps ! Ca fait un mal de chien, ça !)
(Tu croyais vraiment t'en tirer sans blessure ?)
(J'avais espoir.)
(Rêve pas trop. Tu soigneras ça après.)

Astinor commence à se replier sur elle-même, comme si la blessure l'avait vraiment vraiment blessée, elle s'apprête à faire un truc de fou, je le sens trop bien.

(Hey, mais tu pourrais les contourner par les toits, non ?)

Avec un grognement, Astinor approuve et se dirige vers les merlons qui parsèment le chemin de garde, idée de voir à quoi peut bien ressembler la ville de ce coté-là. Je profite de ce moment d'inattention pour saisir la pierre et envoyer un message au premier aventurier de Yuimen que je localise sur le rempart :

"Sur le rempart Ouest. Trop d'ennemis. Risque majeur d'être submergée. Besoin d'aide urgent !"

(Putain, t'es qu'une froussarde en fait !)
(Quoi ? T'as vu combien ils sont ? Tu crois qu'on va s'en sortir seule ?)
(C'est qu'des sektegs de merde ! )

Je sens dans ses pensées comme dans ses muscles la colère qui filtre. Je souris intérieurement, cette saine ire armera son bras et la fera se battre comme jamais auparavant. Tremblez peaux vertes, votre heure est proche. Tremblez pauvre fou, comme une tempête, la panthère va s'abattre sur vous.

(Pauvres folles. La colère est la pire conseillère dans un combat !)

Sans tenir compte de l'avertissement muet de notre faera, Astinor se replie et bondit, de toute sa puissance dans une manoeuvre audacieuse, destinée à contourner l'ennemi par le ciel pour mieux s'abattre sur lui par derrière. Mais il ne sera pas question ici d'assommer, juste de tuer et voir le sang s'écouler, peut-être que cette démonstration de puissance fera fuir l'un ou l'autre lâche.


(((Message à Mathis; Tentative de saut au-dessus du groupe de piquiers -aptitude de super-saut -; Nouvelle danse des sabres sur les sektegs.)))

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 13 Mai 2016 14:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 9 Mai 2015 13:21
Messages: 358
Al’Sabbar répond à ma demande par un sourire en biais que mes lèvres ne tardent pas à imiter. Je sais que je peux compter sur lui et ça a quelque chose de grisant. Je profite de l’instant de concentration de l’homme pour enflammer ma lame et la garder à mes côtés. Je me sens plus en sécurité ainsi, l’Epine entre mes mains. Moins vulnérable. C’est idiot, car elle sera loin de me protéger si l’armée ennemie se retourne sur nous, mais le sentiment reste présent. En observant les flammes qui s’élèvent, je ne puis m’empêcher d’être émerveillée. Je n’aurais pas cru, avant de fouler ces terres, que le feu prendrait tant de place dans mon être et me qualifierait autant. Que suis-je devenue, moi qui puis à présent embraser des êtres ? Une sorcière, comme celles de nos légendes ? Ou quelque chose d’autre, une guerrière à l’épée ignée, une femme qui maîtrise la Lame et le Feu, l’enchantement. Cela fait-il de moi une enchanteresse ? J’en ris intérieurement, c’est ainsi les hommes de mon clan appelaient les femmes qui dansaient pour eux, le corps langoureux et les vêtements diaphanes au son d’une musique sensuelle. C’est pourtant aussi le nom de personnages de légendes dont les noms étaient murmurés le soir auprès du feu, des personnages qui parcouraient le monde pour parfaire leur maîtrise de la magie et des arts du combat. Enchanteresse. Quel rêve d’enfant ce serait !

Le rouge me monte aux joues alors que je m’imagine dans le rôle de la danseuse avant celui de la combattante. Je les ai toujours regardées avec un mélange de fascination et d’admiration née du regard que l’on m’a appris à leur porter. Ces femmes m’ont toujours parues si belles, si sures d’elles-mêmes, maîtrisant leur corps et chacun de leurs mouvements sans avoir honte de ce qu’ils représentaient aux yeux des autres. Pire encore, elles semblaient en être fières là où l’on m’a appris que les corps étaient quelque chose d’intime qui devaient être conservés et cachés loin des regards.

Le feu soudainement devant mes iris et je ne puis m’empêcher de retrouver ces enchanteresses dans la danse des flammes. Je ne suis peut-être pas l’une d’elles, mais je pense les comprendre. La réalité mes tire de mes pensées alors que la salve de feu créée par le sorcier s’élève pour s’abattre sur les assaillants des hommes pâles. L’arrière garde est ainsi calcinée ou dispersée vers le nord et le sud et lorsque les flammes s’étouffent, je constate que la moitié de l’armée s’est enfuie, abaissant la pression placée sur les hommes pâles. Ces derniers me semblent par ailleurs plus nombreux, comme s’ils étaient accompagnés d’une ombre, mais je ne parviens pas à en voir plus d’où je suis. J’espère qu’il ne s’agit là de rien de bien grave.

Soudainement, j’entends une voix résonner dans ma tête. La voix provient d’être être qui se nommerait Alistair et qui se trouverait dans la cité. Il m’enjoint de prendre contact avec Mathis, un grand blond, qui s’occuperait du chemin de ronde pour nous mettre d’accord sur un signal lorsqu’il aura terminé pour organiser la retraite de l’armée, puis me demande un rapport sur les géants. Et bien… J’ignore qui est ce Mathis et le chemin de ronde et ma foi des plus grands, j’ignore, de plus, quelle tâche il doit terminer. De les nettoyer de nos ennemis, je suppose, mais j’ignore quoi faire pour le rejoindre.

Rapidement après l’homme à qui j’ai envoyé mon message répond à son tour au mien pour me dire que ses troupes ont utilisé du thiir et qu’il n’est pas possible de les faire reculer ou comprendre le danger et me demande de viser les lignes lointaines ou de nettoyer les remparts de la ville, comme s’il souhaitait se débarrasser de ma présence. Pour qui me prend-il ? Pense-t-il réellement que je vais envoyer mes flammes sur nos alliés ? Je renifle de dérision et ne lui réponds pas.

J’avise de la situation qui se présente sous mes yeux. Les troupes ennemis acculent moins les nôtres et j’espère tout de même que la retraite sera possible, après tout c’est ce que cet Alistair m’a demandé. Si l’autre homme qui n’a toujours pas daigné se présenter me dit qu’il est impossible de faire reculer les troupes, je ne le crois qu’à moitié, qu’il soit difficile de les faire reculer, je veux bien le croire, mais pas que ce soit impossible. Si nous devons nous retirer vers la cité, il semble y avoir deux portes. La première est cette du nord, ouverte, que nous avons l’air de maîtriser mais j’ai vu la porte sud fermée, assaillie d’aucun ennemi. Si nous devons nous replier, il me semble nécessaire de m’occuper de ces lieux. Peut-être ledit Mathis s’y trouvera-t-il.

- Seigneur Al’Sabbar, je pense qu’il serait nécessaire pour nous de nous rendre aux portes sud de la cité afin de tenter leur ouverture ou d’aviser au moins si cela est possible. Cela me semble primordial pour reprendre la ville.

Je décide néanmoins de répondre à cet Alistair.

« Ici Charis Kel Asheara. Les géants sont en déroute, ainsi qu’un quart environ de l’armée ennemie dans la plaine ; les hommes pâles semblent prendre le dessus. Je vais tenter d’ouvrir la porte sud, envoyez des renforts là-bas si vous le pouvez. »

Je me tourne alors vers Al’Sabbar et hoche la tête pour lui indiquer que je suis prête. Je siffle alors dans le sifflet afin d’invoquer le cheval ailé. Celui-ci se matérialise devant nous et je fais signe au sorcier de grimper en croupe avant de le rejoindre. Je me penche alors sur l’encolure du cheval pour lui murmurer :

- Emmène-nous vers les portes sud, cheval ailé.

J’espère pouvoir m’approcher rapidement du mécanisme d’ouverture des portes et nous y poser si ce n’est pas trop dangereux pour nous. Avant cela, je me tourne vers Al’Sabbar pour lui dire :

- Si des ennemis se trouvent à côté du mécanisme d’ouverture, pourrez-vous vous en charger le temps que nous atterrissions, Seigneur Al'Sabbar ?


(1009 mots).

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 13 Mai 2016 21:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Oct 2013 15:44
Messages: 3973
Localisation: Quête 30 : La Chute d'Aliaénon | Nagorin
Nous avançons dans la citée. De temps à autre, nous tombons sur quelques ennemis qui sont alors rapidement éliminés. Je n'ai même pas à combattre, grâce au nombre conséquent d'hommes à mes côtés. Tant mieux. Mieux vaut me reposer pour le moment, et agir une fois que cela ira un peu mieux.
Je me sens toujours aussi faible. Il n'est pas dit que je sois très utile dans cette lutte que nous menons.

Nous voilà près de ce qui semble être la place centrale de la cité. Circulaire, une ribambelle de méchants nous attendent de pied ferme et semblent avoir pas mal d'otages. Un capitaine allié avait déjà pris l'initiative de faire discrètement encercler le lieu par ses hommes. Planqués, invisibles aux yeux de nos ennemis, nous nous retrouvons donc là. L'officier se tourne vers nous et nous explique, en murmurant, que nous ne pouvons pas sacrifier les otages. Il nous indique l'emplacement de l'officier ennemi.

J'acquiesce d'un geste de la tête. Alistair prend alors la parole exposant un plan ingénieux mais des plus dangereux. Négociations, et si ça foire, Loona envoie ses ombres. Et c'est la bagarre, le sang et les larmes tirées par nos lames.

« Parfait. Je ménerai les hommes à l'assaut. Alistair, fais ce que tu dois faire. Je viendrai te chercher en cas de pépin. »

Sur ces paroles, je me tiens prête à agir, observant discrètement la situation, afin de repérer tous les détails pouvant m'être utiles.

_________________




Multi de :
Hawke, Sindel, Chevalier du Chaos
Baratume, Humain, Coureur des Plaines


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 14 Mai 2016 02:09 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 18 Sep 2009 18:11
Messages: 7532
Localisation: Quête 35
Alors que je pose le pied à terre et que mon pégase disparait aussi vite qu'il est apparu, je constate que le bordel que j'étais venu causer est déjà bien présent. Alors même que je me trouve à une certaine distance, les bruits de bataille fendent les air pour venir percuter mes tympans. Les cris, de douleur ou d'encouragement, les lames qui s'entrechoquent ou qui tranchent les chair. Tout me parvient d'un seul coup, les sons...et les images. C'est le chaos, je ne vois pas d'autre mot. Au quatre coin de la plaine, des affrontements ont lieu, mais nous sommes loin, bien loin de la bataille d'Esseroth.

En effet, l'armée Oaxienne est...Je ne sais pas quelque chose cloche. Déjà, même en prenant en compte ceux qui ont du tomber...Ils sont moins nombreux, bien moins nombreux. Et même en utilisant mes yeux pour voir la situation plus en détail, je ne vois pas d'arme de siège, pas de rat géant dégueulasse, pas d'humanoïde énorme semblant être fait de câbles de métal. Ah bien y réfléchir, cette armée est ridicule. Sont-ils au courant ? Il faut faire quelque chose!

Regardant alternativement les différents zone de combat, je repère quelques endroit où je pourrait soit me rendre utile, soit récupérer de précieux renseignement pour savoir où je peux me montrer le plus utile. Tout d'abord, une zone, presque au centre de la bataille ou se trouve Thensoor et quelques autres personnes. Si on en croit leur apparence, sans aucun doute les dirigeants de l'armée alliée. Ensuite...Une zone sur les muraille ou quelqu'un semble faire face seule à de nombreux ennemis. Je ne reconnais pas cette femme panthère, mais elle semble, comment dire...Dans la merde.

Mon choix est donc fait. J'ai fait le serment que je ne laisserai plus personne mourir inutilement et l'état major est en compagnie de Thensoor. Je ne sais pas de quoi les autres autour sont capable, mais je connais la force de l'archisquelette, j'en ai eu un aperçu pendant que j'errais en tant qu'âme. Cette zone est donc sûre pour le moment.

Soufflent de nouveau dans mon appeau à pégase, je m'adresse à l'équidé ailé.

"Tu vois cette partie de la muraille là-bas ? Là où cette femme panthère se bat ? Je me veux que tu m'amènes la bas aussi vite que possible et surtout, ne t'encombre pas avec un atterrissage en douceur! Fait tomber le plus de verdâtre possible!"

Enfourchant ma monture magique, je déploie mon scolopendre, prêt à agir dès que j'aurais posé un pied sur ces murailles.

"Vas-y!"

[424 mots]

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 14 Mai 2016 14:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Centre de la ville (Alistair, Eva).

    Hirotoshi, entendant les propositions d’Alistair, acquiesça à celles-ci sobrement, et commenta :

    « Il est tout à votre honneur de privilégier la voie diplomatique. Mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas face à des esclaves contraints, ici, mais à des gradés de l’armée de la sombre Oaxaca. Ils sont plus retors que vos anciens vis-à-vis. »

    Il se glissa ensuite près de Loona, prêt à réceptionner le message mental d’Alistair et à le transmettre à l’Esserothéenne. Puis, il se tourna vers Eva :

    « Si ça dégénère, sitôt que j’aurai transmis le message, vous irez avec les troupes pour incapaciter ces ennemis, et sécuriser les otages. Ser Alistair, vous qui serez au centre, faites en sorte qu’aucun civil ne soit blessé, ou mis en danger. »

    Et il laissa l’assassin œuvrer à sa tentative d’approche parlementaire.



Andel’Ys – Murailles nord et alentours. (Mathis, Heartless).

    Aux paroles de Mathis, les orques grognèrent leur colère, leur haine d’avoir été défaits si aisément. Les troupes Ynoriennes étaient prêtes à intervenir en cas de rébellion fantasque et suicidaire de ces troupes sombres, qui mettaient haut la valeur guerrière dans leur société, préférant mourir l’arme à la main que de se soumettre à l’ennemi. Pourtant, après le décompte du jeune kendran, c’est ce qu’ils firent, jetant leurs armes par terre au fur et à mesure sans passer à l’attaque. Faits comme des rats, il aurait fallu être complètement suicidaire pour tenter quoique ce soit, à ce moment.

    Aussitôt qu’ils eurent agi, les fantassins de la troupe Omega qui avaient été confiés à Mathis se ruèrent vers eux pour les maîtriser, les brusquant mais sans les violenter, pour les soumettre, en faire leurs prisonniers. Un sergent de la Compagnie Omega se tourna alors vers Mathis pour savoir ce qu’ils devaient faire d’eux. Glanaë, elle, les regardait avec un rictus haineux. Ils avaient décimé son peuple, et ils étaient désormais à sa merci. Elle sembla se maîtriser néanmoins, attendant la décision du jeune homme. Heartless, lui, simple témoin de toute la scène, n’avait pas bougé.



Andel’Ys – Murailles Ouest et alentours. (Lothindil, Karz).

Astinor : CC : échec automatique suite à la tentative de saut.

    Nul ne sut ce qui passa par la tête d’Astinor au moment où elle décida de sauter par-dessus un rang de piquiers orques. Déjà pas petits, ils maintenaient fermement des piques bien trop longues pour espérer sauter par-dessus, même en étant très agile, et en sautant naturellement très haut. Alors qu’elle était dans les airs, suite au constat qu’elle n’avait, sur ce pan de muraille, pas tellement de zone de fuite, les toits voisins étant plutôt loin, et aucune fenêtre ne donnant directement sur la muraille, elle se fit réceptionner par les coups de piques de plusieurs piquiers, qui vinrent la frapper durement, la blessant au ventre, aux jambes, au dos, avant qu’elle ne retombe lourdement parmi eux, meurtrie. Le sang filtrait de toutes ses plaies, et elle ne sut se réceptionner correctement, roulant lourdement au sol. Plusieurs piquiers l’entourèrent alors que ceux qu’elle avait renversés se relevaient, et ils pointèrent sur elles leurs piques acérées.

    Qu’importait l’aide qu’elle avait demandée à Mathis, elle ne viendrait pas à temps pour la sauver. Elle était à leur merci, et au vu de leurs tronches haineuses de n’avoir jusqu’ici pu que lorgner de loin la bataille qu’ils attendaient tant, ils n’auraient aucune pitié avec elle.

    Survint, cependant, ce qu’elle pourrait considérer comme un miracle. Venu de nulle part, un cavalier ailé déboula à pleine vitesse sur le pan de muraille. Le canasson, en atterrissant, percuta les piquiers qui furent projetés au sol avec violence, certains tombant de celle-ci pour aller s’écraser plus bas, dans la ville. Le chevala ailé disparut et Karz, dans sa nouvelle apparence, put s’imposer en protecteur, alors que déjà, les garzoks percutés se relevaient douloureusement, bientôt prêts à répliquer. Les arbalétriers sektegs n’avaient toujours pas tiré, mais leurs armes étaient chargées, prêtes à décharger une tempête de carreaux sur ces ennemis qui avaient cru pouvoir se mesurer à eux, dès que leurs alliés orques leur offriraient une fenêtre.


Andel’Ys – Murailles Sud et Alentours. (Charis)

    Al’Sabbar marqua son accord tacite aux propos de Charis, et le cheval ailé fut invoqué. Ils allèrent rejoindre les portes sud de la cité à la vitesse de la lumière, et atterrirent avant d’avoir pu faire quoique ce soit au sein des murs de la cité, derrière les portes. Nul ennemi ne semblait présent ici, et la monture disparut lorsqu’ils en furent descendus. Ibn se tourna vers Charis pour lui murmurer :

    « Ils sont tous sur les murailles, juste au-dessus de nous. Arbalétriers et piquiers à la peau verte. Les mécanismes d’ouverture sont dans ces tours, de part et d’autre de la porte. Ils sont à notre portée, si on se sépare. »

    Sans attendre son accord, il alla donc vers la tour de droite pour y pénétrer sans peine, et activa le mécanisme qui se trouvait, non surveillé, au rez-de-chaussée de la tour. SI elle œuvrait pareillement de son côté, Charis entendrait les deux battants des portes sud s’ouvrir en grinçant. Un peu facile, peut-être, mais pas sans conséquence. Parce que maintenant que les portes étaient ouvertes, les guerriers du chemin de garde allaient déferler dans les tours pour descendre à la rencontre des deux pyromanciens ingénieux, qui devraient défendre ces mécanismes afin que nul ne les referme. Séparés, ils devaient se préparer au combat contre les garzoks qui, déjà, étendaient leurs ombres dans les escaliers descendants.


Andel’Ys - Champs de bataille. (Therion, Azra, Kiyo).

    Therion refusa le cheval proposé par Seok et suivit, à une vitesse convenable, mais moins grande toutefois que celle de la charge de cavalerie pâle, ces valeureux guerriers chevauchant vers l’arrière de leurs ennemis. La mêlée était violente, sans pitié, et nombre de peaux vertes succombèrent à cet assaut traitre avant de se retourner vers les cavaliers, galvanisés de victoire. La charge était dévastatrice, et les peaux-vertes, coincées entre deux bataillons, l’un à cheval, l’autre à pied, étaient à leur tour pris en tenaille, se battant sur deux fronts sans pouvoir plus se replier. Seok était un vrai prince de guerre, sur son cheval, tailladant de ses haches les ennemis à sa portée sans la moindre pitié, ne prenant même pas la peine de tenir la bride de son cheval, laissé libre dans le chaos de la bataille. Les cavaliers pâles se normaient à son exemple, déchirant chairs et faisant couler le sang. À un moment, un homme cria :

    « Les portes Sud, elles s’ouvrent ! »

    Peut-être craignaient-ils une sortie ennemie, mais… IL n’en fut rien pour le moment. Elles s’ouvrirent, effectivement, mais nul ne sortit de la cité prise. Une issue confortable, qui saurait sauver les troupes au sud de la bataille, donc.

    Mais alors qu’ils chargeaient, partageaient les coups et les morts avec l’ennemi, une rumeur encore invisible monta, au sud. Des cors clairs annonçant la présence d’une armée… Alliés, ennemis, ils n’en savaient rien pour l’instant, mais ne tarderaient pas à le savoir… Et ici, au Sud, alors que les portes étaient ouvertes, ils seraient les premiers à être au courant.

    Au centre de la bataille, l’Etat-Major se voyait menacé par le repli paniqué des ennemis qui avaient été confrontés au feu du désert. Voyant la charge d’Azra pour protéger ces officiels, Astidenix talonna son destrier et se lança à sa suite, vite suivi d’Honoka et de Chiriro, toutes deux montées, elles aussi. Le plus jeune fils d’Omble, lui, alla vers Kiyoheïki sans mot dire, alors que la reine posait sur lui un regard serein.

    « Nous gagnons la bataille. Tout ne s’est pas passé comme prévu, mais ce soir, Andel’Ys sera nôtre. »

    Et ça signifiait beaucoup, pour ce peuple qui se voyait perdu d’avance, massacré sans la moindre pitié par cet ennemi plus fort. Ils avaient réussi à mener un tour de force majeur, presque abandonné de tous. Elle accepta la potion tendue par le jeune homme, et se tourna vers la bataille.

    Les harpies semblaient s’être toutes mises d’accord pour accabler les fuyards de l’armée. Elles volaient à leur suite, les saisissant et les soulevant de terre suffisamment haut pour les lâcher et qu’ils aillent ensuite s’écraser par terre. Les rares qui échappaient à leur vigilance étaient fauchés par le marteau d’Astidenix, qui écrasait leurs faces sans pitié, et par le long sabre courbe d’Honoka, qui tranchait les chairs dans sa belle parure blanche qui se couvrait du sang de ses ennemis vaincus. Chihiro chevauchait à côté d’elle, ne tuant que ceux qui s’approchaient trop près de la princesse de Fan-Ming, avec des intentions belliqueuses.

    La bataille, au nord, était de plus en plus en faveur des troupes pâles. Thensoor maintenait son sortilège créant les doubles d’ombre des combattants, et ces derniers étaient désormais soignés de leurs maux et plaies, et galvanisés dans leurs actes par le sortilège de Kiyoheïki. Tant et si bien que, très vite, la mêlée fut défaite, et que la retraite fut sonnée chez ces ennemis qui, subitement, se mirent à fuir vers le sud-ouest, s’éloignant le plus possible des troupes qui, lancés dans leur élan, leur donnèrent la chasse pour éliminer les trainards. Astidenix, d’un cri puissant, coupa court à cette poursuite meurtrière, et dirigea ses troupes, tel le chef de guerre qu’il était :

    « Au sud ! Tuez ! Tuez sans pitié ! »

    Effectivement, c’était le seul endroit de la plaine où ça se battait encore. La ligne de fantassins pâles se reforma, et, avec Rendrak et Azra, chargèrent à leur tour vers le sud. Pris sur trois fronts, sans chance de se replier, ça allait être un parfait massacre des troupes ennemies. Là où ils étaient, Kiyoheïki et Azra entendirent aussi la rumeur des cors clairs, au sud, sans voir de quoi il s’agissait. Sheeala d’Argentar se tourna vers Kiyoheïki, d’un air circonspect.

    « Allons voir de quoi il s’agit. »

    Et, prenant son envol, elle attendit de voir si, entre ses serres, le semi-elfe voudrait bien se loger, afin qu’ils prennent de la hauteur pour voir ce qui se passait loin au sud… Ou s’il préférait rester au sol, avec le jeune d’Omble.


[Alistair : 0,5 (introspection) + 0,5 (plan proposé) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0 (trop tard). – matriciel.
Eva : 0,5 (intervention dans le plan). Mot : 0. – cochléaire.
Mathis : 0,5 (menaces et ordre létal) + 0,5 (introspection). Mot : 0. – burgau.
Heartless : -0,5 (retard). Mot : 0. – squalide.
Lothindil : post 1 : 0,5 (introspection) + 0,5 (cc combinée) + 1 (exploit : mise à mal de plusieurs adversaires).
Post 2 : noté quand il sera édité. Mot : 0. – hubris.
Karz : 0,5 (voyage vers Astinor) + 0,5 (sauvetage de la panthère) + 0,5 (introspection). Mot : 0. – Amarante.
Charis : 0,5 (introspection) + 0,5 (voyage vers les portes sud) + 1 (exploit : ouverture des portes d’Andel’Ys) + 1 (bonus longueur). Mot : 0. – abscons.
Therion : équivalent de post squelette transféré par MP. Mot : 0 – mordoré.
Azra : 0,5 (Position protectrice) + 0,5 (introspection) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – vermiculaire.
Kiyo : 0,5 (introspection) + 0,5 (don de potion) + 0,5 (sort) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – agonir.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 478 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30 ... 32  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016