L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 14 Mai 2016 21:38 
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Encerclés par les centaines de soldats ynoriens et menacés de mort certaine, la petite vingtaine d’orques récalcitrants n’eurent d’autres choix que de m’obéir et de se rendre. Ce fut par contre de mauvaise grâce, leurs grognements témoignant leur colère, leur hargne et leur rancune à mon endroit. Cependant le fracas de leurs armes sur le sol résonna dans ma tête comme un clairon chantant la victoire.

Dès que les orques furent désarmés, les soldats, en combattant aguerri, se ruèrent à plusieurs sur leurs prisonniers afin de les maîtriser. Cela fait, le sergent de la Compagnie Omega se tourna vers moi, attendant vraisemblablement mes ordres.

«Attachez leurs mains dans le dos, si serrées que la peau deviendra blanche et meurtrie. Et puis faites de même pour leur pied, laissant par contre un jeu d’une trentaine de centimètres entre chaque pied, afin qu’ils puissent marcher d’un bon rythme sans nous ralentir. Et si l’un tente de s’échapper, je compte sur vos archers pour les empaler de leurs flèches et de les achever sans pitié. »

Pendant tout ce temps, Glanaë les dévisageait affichant un regard méprisant et haineux. Ce sont ces créatures de second ordre qui avaient anéanti leurs villes et tué leurs proches. Poings serrés, elle se contenait malgré toute la haine qui l’habitait.
Alors que je ramassai un pique, je perçus, par l’intermédiaire d’une pierre de vision, un message provenant d’une certaine Lothindil. Cette dernière, apparemment située à la muraille ouest, se sentant submergée par l’ennemi, demandait secours. C’était urgent.
Ne perdant pas une seconde, m’adressant à Glanaë ainsi qu’aux officiers commandant les fantassins et les archers, je leur transmis le message ainsi que mon nouveau plan.

« Grâce à la pierre de vision en ma possession, je viens de recevoir un appel d’une alliée. Située à la muraille ouest, elle réclame notre aide.»

La muraille ouest se trouvait à une bonne distance, il fallait donc trouver le moyen le plus sûr et le plus rapide de s’y rendre.

« Placez-vous deux ou trois fantassins par prisonnier, le poussant de vos piques pour accélérer leur pas afin qu’ils se déplacent plus rapidement que de vulgaires burgaux. Nous allons emprunter la tour de gauche et prendre le chemin de garde jusqu’à la prochaine tour. Une fois là, je vous donnerai la suite des ordres avant de poursuivre.»

Ayant exposé mon plan, j’attendis que les commandants diffusent les ordres à leurs hommes. Rapidement, ils passèrent à l’action et en peu de temps nous avions gravi la tour et le plus rapidement possible à trois ou quatre de larges nous cheminions le long du chemin de garde qui était dégagé.

Chemin faisant, espérant pouvoir intervenir à temps, j’envoyai à mon tour un message à la dénommée Lothindil :

(Nous arrivons le plus vite possible, avec une centaine d’archer et de fantassins, par les chemins de garde. Nos prisonniers-orques en avant-plan nous serviront de bouclier vivant. Faites le message aux autres alliés.)

Une fois à proximité de la tour qui donnait accès à la muraille ouest, je fis signe aux hommes de s’arrêter, Glanaë à mes côtés.

« Nous allons traverser cette tour. Et afin de se protéger des ennemis se trouvant de l’autre côté, nous allons placer nos prisonniers en avant-plan afin qu’ils nous servent de boucliers. »

Puis me tournant vers l’officier commandant aux archers.

« L’attaque ne sera pas aussi facile, car nos alliés seront probablement parmi les ennemis. Il faudra donc être plus prudent. Je me fis donc à l’habileté de vos hommes. »

Et puis, nous nous mîmes à l’action, traversant la tour tout en poussant avec les piques sur les orques, les plaçant en avant plan, nous protégeant derrière eux.
Cette fois le chemin de garde était envahi par les gobelins et les orques. Sans s’arrêter, nous avancions à rythme régulier vers ces ennemis, protégés par un énorme bouclier garzok (d’une largeur de trois orques et d’une épaisseur de six ou sept orques bien entassée) que nous poussions de nos piques.

(((665 mots)))

(((messsage à Lothindil)))

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 15 Mai 2016 15:32 
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~114~



Cris guerriers, chocs des armes, chutes de corps et sons de souffrance. Le champ de bataille dégage une froide mélodie chaotique. J'en suis toutefois grandement distrait, occupé comme je le suis à soutenir les Pâles. Ma magie les appuie, leur permettant de redoubler d'ardeur. La mêlée change alors de rythme, et nos alliés semblent prendre le dessus. Un son vif retentit, et les adversaires se mettent à reculer et fuir vers le sud-ouest. Harcelés par les harpies, pris en chasse par des guerriers montés, ils ne semblent plus véritablement représenter une menace. Même les soldats d'Omyre ne sauraient être assez pris par la ferveur du combat pour y périr jusqu'au dernier.

Un ordre émerge du brouhaha ambiant, depuis un puissant cavalier. La puissante voix du Gouverneur d'Andel'Ys, canalisant ses troupes pour partir à l'assaut du Sud. En me tournant dans cette direction, je découvre le jeune Khar'Tal D'Omble à mes côtés. Son expression est difficile à déchiffrer, et surtout il demeure silencieux. Le temps de reprendre mon souffle, je regarde les mouvements Pâles. Je prends la parole, à la fois à son intention, à celle de la Reine présente non loin, et pour m'entendre aussi. Pour égoïstement me prouver que j'existe bien, parmi ces lourds sons ambiants.

"Sot serait celui s'abaissant à agonir ce peuple à présent."

Je dirige mon attention vers mon voisin, m'attendant à recevoir de la part du jeune homme de graves nouvelles lorsqu'au loin, au Sud, des cors se mettent à résonner.

Mes yeux violets rencontrent ceux de la Reine. Elle m'incite à venir avec elle, afin de comprendre ce qui se passe. J'acquiesce alors qu'elle décolle, et suis frappé par un détail. Il semblerait qu'elle veuille m'élever avec elle dans les airs. Vue la façon dont les harpies traitent leurs passagers, j'ai un instant de doute. Mais il est si bref qu'il dure à peine le temps d'une pensée. Résolu, je suspends la sangle de mon arme à mon cou pour éviter un incident et agrippe la pierre de vision. Une vue d'ensemble de la bataille ne peut qu'aider les combattants au sol.

Le jeune D'Omble a sans doute quelque chose de gros sur le cœur, mais la bataille n'est pas terminée. Lorsque le calme sera revenu, je me ferai un devoir de m'enquérir de son état. L'absence de ses parents me vient brièvement à l'esprit, mais le temps presse.

Je laisse la Reine placer ses serres où la prise est la plus simple, lui accordant pleinement ma confiance. Une légère angoisse m'étreint soudain alors que je me remémore le champ de bataille. La mieux placée pour m'apporter des réponses est bien celle qui l'a pris en chasse plus tôt... Lui.

"Je n'ai pas vu Shaam parmi les fuyards. Qu'est-il advenu de lui, Majesté ? Pourrait-il avoir orchestré un second assaut sur la cité ?"

Mon attention se dirige ensuite vers la direction prise par la charge du Gouverneur. La bataille va-t-elle redoubler d'ardeur ? Sont-ce de nouveaux ennemis qui se présentent à nous ?





(500 mots)

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Dernière édition par Kiyoheiki le Dim 22 Mai 2016 17:30, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 15 Mai 2016 18:15 
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Le sorcier acquiesce à mes propositions et nous ne tardons pas à nous envoler pour nous retrouver de l’autre côté des murailles. J’accuse une nouvelle fois le coup de ce déplacement si rapide avant de regarder autour de moi. Nous sommes de l’autre côté des murailles et je ne vois étonnamment aucun ennemi autour de nous. Ils doivent tous se trouver sur les murailles, supervisant la bataille ou venant en aide aux leurs.

Loin de m’apitoyer sur cet état de fait, je m’en réjouis et je m’empresse de descendre de ma monture ailée, rapidement suivie d’Al’Sabbar qui me murmure quelques mots. Il me confirme qu’ils sont tous au-dessus des murailles, qu’il y a là des arbalétriers et des piquiers à la peau verte. Les mécanismes d’ouverture, eux, se trouveraient dans les tours qui se trouvent de chaque côté de la porte. Il nous propose alors de nous séparer. J’acquiesce, m’étonnant néanmoins qu’il en sache autant sur nos ennemis, mais le temps n’est pas aux questions.

- Quelle idée absconse que de ne laisser aucun garde derrière eux, mais cela nous aide, murmuré-je à Al’Sabbar avant de me diriger vers la muraille.

Mon épée fermement tenue en main, je pénètre à l’intérieur de la tour à l’affût du premier ennemi qui arriverait. Je n’en vois cependant aucun et je me précipite sur le mécanisme d’ouverture de la porte et m’empresse de l’activer. J’entends alors avec satisfaction les battants des portes s’ouvrir en grinçant et je pousse sur le mécanisme de toutes mes forces afin d’en accélérer l’ouverture.

Ce faisant, j’envoie un message mental à l’homme que j’ai rencontré à Neo-Messaliah en espérant qu’il transmette mes mots à l’Etat-Major :

« Les portes sud sont ouvertes, nous tentons de les retenir mais je ne sais combien de temps nous en seront capables. Sonnez la retraite dès que vous le pouvez. »

Nos ennemis ne tardent pas à se rendre compte de l’action que nous venons de faire et j’entends les cliquetis des soldats qui déferlent dans la tour. Sans attendre, je décide d’utiliser les fluides que j’ai en moi pour ériger un nouveau mur de feu dans le couloir, ce sort qui m’est si cher depuis que je l’ai pour la première fois utilisée dans les tréfonds de Messaliah. Il n’a pas besoin d’être très grand, il doit simplement fermer le couloir à l’avancée des soldats qui tenteraient de m’atteindre. Au dernier moment je décide cependant de l’agrémenter d’une petite amélioration et j’envoie des flammes lécher les marches vers le haut dans l’espoir de rendre la descente des soldats impossible sans s’engager dans une fournaise ou de calciner ceux qui auraient déjà eu le temps d’atteindre le bas des marches.

Je sens une nouvelle fois avec plaisir les flammes s’élever sous mon impulsion et cette douce chaleur qui palpite dans mon cœur. Néanmoins je ressens également autre chose, comme un manque qui se ferait sentir, comme une place encore non revendiquée qui se trouverait dans mon être et réclamerait d’être remplie. Comme si le seul feu en moi n’était pas suffisant. Dans un bref élan de lucidité, je comprends. Je suis une fille du feu, mais pas seulement, d’autres puissances ont maîtrisé et suivi mes pas alors que j’étais enfant. Ce sont ces mêmes puissances qui ont réclamé certaines parties de mon être. Je dois trouver le moyen de les combler. Mais comment ?


(562 mots, utilisation en sorts combinés de :
- Mur de feu : Crée un mur de feu de [lvl/2]m de long maximum en travers du champs de bataille. N'importe qui peut tenter de le traverser, s'il en a le courage (-2PV/lvl infligée à la personne qui le traverse). Le mur de feu reste durant [lvl/4]tours.
- Vague de feu : Une vague de feu large de [lvl/4]m se projette sur [lvl/4]ennemis, brûlant aussi tout sur son passage (mag+1/lvl))

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 15 Mai 2016 20:31 
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Localisation: Quête 30 : La Chute d'Aliaénon | Nagorin
Le capitaine de Fan-Ming semble approuver le plan de mon compagnon d'aventure. Néanmoins, il lui rappelle que nous avons, en face de nous, des soldats de métiers. Ce ne sont plus les esclaves de tout à l'heure. Si ce sont des hommes, des vrais, ils ne voudront pas traiter avec nous et nous attaquerons à vue. Après tout, je vois mal ce qu'Alistair va leur proposer... La vie sauve ? Un militaire meurt les armes en mains, l'honneur conservé à tout prix. La paix ? Ils y gagnent quoi ?
Je pense, sincèrement, que cela va foirer. Mais si c'est la voie nous permettant de sauver les otages... Alors pourquoi pas.

L'officier se rapproche alors de Loona, conformément au plan de l'aventurier. Il se tourne vers moi et me répète ce que je dois faire. Je sais quoi faire, il ne faut pas qu'il s'en fasse. Tenant à la vie des otages, il répète à Alistair qu'il ne faut pas qu'il y ait de blessé ou de mort dans le petit groupe de retenu.

J'acquiesce. Je me sens prêt à intervenir, malgré la fatigue qui me monte toujours un peu à la tête. Je ne serai pas seule, de toute façon. Et puis, j'ai toujours mon arme glacée. Cela devrait m'être utile, en combat rapproché.

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Multi de :
Hawke, Sindel, Chevalier du Chaos
Baratume, Humain, Coureur des Plaines


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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Lun 16 Mai 2016 14:45 
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Localisation: Le monde d'Aliaénon
Astidenix se lança à sa suite, à cheval. Mais les femmes ailées s'élancèrent à leur tour, soulevant des soldats dans leurs serres, les jetant au loin, parfois sur leurs propres alliés. Il n'y eut pas de combat ici, les garzoks étaient décimés et bien peu parvinrent à s'échapper. Astidenix frappait, et Azra ne fut pas en reste, saisissant ses ennemis de sa poigne d'acier pour leur broyer les os avec délectation. Cette puissance qu'il ressentait... Il avait triomphé de la mort, et maintenant il l'apportait à ces pauvres mortels, grouillants comme des insectes... s'il avait eu les lèvres pour, il aurait souri d'un air sadique.

Le chef des hommes-pâles faisait tournoyer un lourd marteau, frappait et écrasait sans répit. Contre toute attente, la belle Honoka maniait elle aussi le sabre. Il ignorait qu'elle ait quelques qualités martiales... Chihiro n'était pas en reste, couvrant ses arrières. Azra s'approcha d'elle pour assister la garde du corps. Rendrak le suivait, faisant tournoyer son crochet, fauchant les impudents qui s'approchaient des maîtres de la mort. Ce n'était même pas un combat honorable, juste un jeu de massacre. Dommage qu'ils soient loin de Yuimen, Phaïtos ne pourrait sans doute pas voir l'offrande qu'il lui faisait... En tout cas, il ne resta bientôt plus rien.

Qu'importe. Astidenix chargeait maintenant vers l'armée dévaster, appelant ses hommes à porter le coup de grâce. Taorak était lui aussi en marge du combat, invoquant sa magie de lumière. Azra et Rendrak s'attardèrent pour observer la situation. Les hommes-pâles chargeaient comme des fous, ou en l’occurrence, comme des drogués, et ils avaient une fâcheuse tendance à se disperser légèrement. L'armée était telle une entité unique, et ici, elle ressemblait de plus en plus à des vers de terres tâtonnant de-ci de-là en écrasant les ennemis de manière erratique. À ce stade, cela ne poserait plus de problème, mais s'ils continuaient ainsi, s'engouffrant derrière ceux qui perçaient les lignes ennemies, ils allaient finir par ne former plus que de longs tentacules infiltrés et encerclés dans l'armée ennemi, et cela risquait de causer des pertes inutiles.

« C'est quoi, ça, la tactique de l'assaut vermiculaire ? Rendrak ! Arek ! »

« Ouai, il y avait plus de discipline dans l'armée Kendrane. »

(En effet, il faudrait reformer la ligne. Tu commences à avoir l’œil !) approuva la faera.

(Peut-être ai-je hérité de quelques pensées de Chandakar...)

Cette pensée ne l'enthousiasmait guère, mais si cela pouvait être utile... Au loin, des cors retentirent. Allié ou ennemi ? Impossible à dire, mais ce n'était pas le moment de se disperser. À ce moment-là, la voix de Charis retentit à nouveau dans son esprit. Les portes du sud de la ville étaient ouvertes et elle se proposait de faire se retrancher les troupes en ville, elle aussi. Il saisit sa pierre et lança :

(La victoire est acquise ici. Nous allons terminer ce qui est commencé et détruire l'armée. Tenez-moi informé si vous voyez qui approche par le sud. J'informe le gouverneur Astidenix de cette voie de secours en cas de besoin.)


Il s'approcha donc d'Astidenix et lui dit :

« La porte sud est ouverte. Commencez à organiser les troupes pour se retrancher dans la ville en cas de besoin. Envoyez les troupes surnuméraires pour aider à sa libération. Dès que nous aurons fini ici, il faudra être prêt à y rentrer, nous ne savons pas ce qui nous arrive par le sud... »

Puis il cria aux soldats :

« Reformez la ligne ! Serrez les rangs et en avant ! Écrasons-les entre le marteau et l'enclume ! »

Lui-même se mit dans le rang, toujours au côté du liykor. Ils se trouvèrent bientôt face à un garzok plus lourdement armuré qui se battait avec fureur, presque saisi d'une transe de bataille. Azra, au contraire, ne ressentait rien. Froid, méthodique, il engagea le combat. Rendrak lança sa chaîne pour arracher la lourde épée dentelée de l'ennemi tandis que le nécromancien portait un coup féroce pour écraser le visage sous le casque.

(((668)))

(((Lien funeste niveau 23 pour Rendrak, attaque simple pour Azra)))

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Merci et à Inès pour la signature
et à Isil pour l'avatar!
Le thème d'Azra
David le nerd


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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 20 Mai 2016 11:54 
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A l'annonce du plan d'Alistair, Eva acquiesça, lui assurant qu'elle viendrait le chercher si quoique ce soit se déroulait mal. Alistair hocha la tête avant de se tourner vers Hirotoshi, qui acceptait son plan, non sans le prévenir de la difficulté que représenterait le fait de convaincre des troupes Oaxiennes, ainsi que la dangerosité de son plan. Après quoi il se plaça près de Loona, prêt à transmettre un éventuel message, avant de lui donner le feu vert, commandant la semi-elfe et enjoignant Alistair à la plus grande prudence quant à la sécurité des otages.

« Je ferai de mon mieux pour qu'ils s'en sortent sans heurt, » affirma l'assassin.

Il s'apprêta ensuite à pénétrer la place, mais fut arrêté par un message télépathique : c'était la réponse de la jeune femme qu'il avait contactée un peu plus tôt, une dénommée Charis. Et les nouvelles qu'elle amenait étaient bonnes. Elle disait que non seulement les géants étaient définitivement en déroute, mais en prime une bonne partie de l'armée ennemie semblait également battre de l'aile, laissant présager une victoire des Hommes Pâles. Elle demandait également des renforts à la porte Sud, qu'elle s'apprêtait à ouvrir, tirant une grimace au voleur. Celui-ci se tourna vers Hirotoshi une dernière fois pour lui transmettre, quelque peu dubitatif malgré tout.

« Il y a besoin de renforts à la porte Sud. Je pense que l'on peut se départir d'une cinquantaine de soldats ici sans altérer nos chances de victoire, mais je vous laisse juger de la situation par vous-mêmes. »

Puis, sans attendre de réponse, il pénétra dans la cité en transmettant un dernier message à la dénommée Charis, attrapant sa pierre bleue dans la poche.

( Message transmis au Capitaine. Il y aura peut-être des renforts, mais la situation est critique ici, je ne peux le garantir. Faites attention, et comptez sans eux. S'ils viennent, ce sera une bonne nouvelle supplémentaire. )

Sitôt le message envoyé, il sortit la main de sa poche pour la mettre bien en évidence, au niveau des épaules, en même temps que la seconde. Il voulait, comme précédemment avec les esclaves, montrer qu'il n'était pas une menace, même s'il n'avait cette fois pas laissé ses armes derrière lui. Se révélant finalement aux yeux de tous en entrant dans la place complètement, il se positionna au centre, lentement, et s'adressa immédiatement au chef du groupe, l'humain que lui avait désigné Hirotoshi.

« Je m'appelle Alistair, je viens pour négocier, » se présenta-t-il.

Il devait peser chacun de ses mots. Il avait déjà échoué à convaincre les esclaves, même si la situation s'était bien mieux terminée qu'il le craignait, il ne devait pas échouer cette fois. Ou alors, cela signifiait qu'il devrait se faufiler à travers les ombres pour atteindre quelqu'un à l'air particulièrement fort, et qui était probablement déjà assez déterminé à mourir pour ne pas craindre ses menaces. Autant dire que la majeure partie du plan reposait sur ses capacités oratoires, et qu'il commençait à craindre qu'elles ne suffisent pas face à des partisans d'Oaxaca.

« Vous êtes trop peu nombreux pour vaincre, » reprit alors Alistair. « Vous n'avez aucun espoir de réussite, pas même de nous occasionner le moindre dommage significatif, mais vous avez des otages. Au vu de la situation je pense que l'on peut arriver à un compromis plus qu'honnête : la vie des otages contre la vôtre. Chacun repart d'où il est venu, et nous arrêtons là les massacres. »

La première proposition était lancée. Il se doutait fortement qu'elle ne suffirait pas, mais à moins qu'ils ne soient complètement stupides et irréfléchis, il y avait peu de chance pour qu'ils lancent l'assaut en coupant court à la conversation.

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 20 Mai 2016 15:42 
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Localisation: Aliaénon - Andel'Ys
Therion avait chargé avec les humains, encore une fois. Cependant, il avait conservé sa dignité en déclinant l’offre qui lui était faite de chevaucher un quadrupède herbivore. Tant pis s’il s’était retrouvé un peu en retrait : que les autres s’empalent les premiers sur les armes, sèment le trouble dans les rangs ennemis, et lorsque le troupeau serait dispersé, il pourrait alors fondre sur les chefs sans être encombré par les plus faibles.

Le lupin conservait dans son champ de vision le grand guerrier qui avait affronté avec lui les géants. Il regrettait un peu ces dernières proies, il aurait aimé en mettre d’autre à genoux, les faire fuir par la force, et pas par le feu. Tout son être animal avait horreur de ce déchainement de flamme, et la fumée piquait ses narines, lui indisposait l’odorat. Malgré son esclavage à la forge, à manœuvrer le soufflet et pelleter le charbon sans relâche, il ne s’était jamais habitué à cet élément dont les autres bipèdes faisaient grand cas, pour créer leurs armes, cuire leur nourriture, se chauffer, s’éclairer… Et voilà qu’ils faisaient la chasse avec ! (Brûler des proies, comme des campagnols pris dans le feu d’un champ… Que peuvent dispenser le Père et la Mère à ces créatures ?)

Alors qu’il balançait sans relâche la hache autour de lui pour dissuader quiconque de s’approcher assez près pour lui nuire, il entendait par-dessus le fracas de la mêlée ces instruments dont les humains et les garzoks se servaient pour faire un bruit plus puissant qu’un mugissement ou un hurlement, et palier à leurs voix misérables, tout juste bonnes à brailler et gémir. Et dans un mouvement, il aperçut des portes ouvertes, dont aucune armée ne jaillit cependant.

(Les chefs… Que meurent les chefs…)

A quoi ressemblait un chef géant, il l’ignorait. Mais il traquait dans la mêlée des silhouettes bien plus familières de garzoks.

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La faim chasse le loup du bois...


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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 20 Mai 2016 20:34 
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Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Le saut est un échec des plus graves fait dans la vie d'Astinor... sous le ricanement moqueur d'Anouar qui ne s'empêche pas de faire remarquer, de manière mordante, qu'il serait temps de prendre en considération son avis, parfois. Loin de surprendre les sektegs, manifestement bien dressés à la guerre, la manoeuvre nous expose aux pointes acérées. Si Astinor parvient à en détourner quelques-unes en se débattant avec les épées, la grande majorité viennent toucher le corset de cuir et surtout la peau nue entre l'armure et la sur-jupe en cuir.

Impossible de faire une réception correcte au milieu d'un tas d'adversaires et de piques prêtes à nous transpercer. Astinor parvient de justesse à nous éviter de nous fracturer l'un ou l'autre membre, mais la situation est particulièrement dramatique. A peine accroupie au sol, entourée de pointes prêtes à nous déchirer, le sang, mon sang coulant sur la pierre du chemin de garde.

(Bordel, tu nous as fait quoi ?)
(C'est qu'des sales Sektegs ! Ca passe normalement !)
(Ca fait combien de temps que tu n'as pas fait ça ?)
(Ca a toujours passé !)
(T'écoutes rien, hein, Astinor ? Ce sont des armées ici, pas des Sektegs sauvages comme tu les as connus avant ta mort.)
(Ca va, j'ai compris. Trouves plutôt un truc qui marche !)
(C'est sûr que je peux pas compter sur toi, ce coup-ci !)

Astinor se mure dans un silence boudeur pendant que je récupère mon corps. Je vais pour nous protéger, à défaut de mieux, quand, un véritable miracle se produit. Un cheval ailé, ceux des sifflets vient débarquer devant nous en ravageant les sektegs qui m'entourent. Un homme en descend, enfin un homme... un... c'est quoi ça ?

"M... merci."

Je cligne des yeux stupidement, ne pouvant détacher le regard du bras de ce jeune homme aux cheveux blonds. Moi, la déjà-morte aux cheveux de lianes, je me retrouve face à un être encore plus étrange, avec son bras de métal.

Mais très vite, un message télépathique me sort de ma torpeur et me rappelle notre dangereuse situation :
"Nous arrivons le plus vite possible, avec une centaine d’archer et de fantassins, par les chemins de garde. Nos prisonniers-orques en avant-plan nous serviront de bouclier vivant. Faites le message aux autres alliés."

(T'as le cul bordé de nouilles toi. Dresse une protection et attends que tes soins agissent. Dans ton état, on va éviter de se lever.)

Je préviens mon allié de circonstance du messages simplement :
"D'autres viennent nous aider. Avec des Garzoks en bouclier. Je vais nous protéger des arbalétriers en attendant."

Tout en tentant de récupérer un souffle régulier, je lâche l'épée de Leona et m'assieds sur la pierre, épuisée par les blessures. Je concentre ma magie et pose ma main gauche sur le sol de pierre ensanglanté, maudissant l'erreur d'appréciation d'Astinor et priant Yuimen de me laisser sauver ma vie. Je laisse ma magie s'étendre et tente de former mentalement un mur de chaque coté de nous, entre les arbalétriers et nous deux...

(((transformation en Lothindil. Lancement du sort : Bouclier de terre : Un bouclier de terre se forme autour de vous et de vos alliés. (End+0,5/lvl face aux attaques physiques pendant lvl/4 tours sur lvl/4 personnes))))

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Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 21 Mai 2016 04:05 
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Voilà! Maintenant que j'ai agi bien avant de réfléchir à ce que j'allais pouvoir réellement faire, je pense que je peux analyser la situation! Il faut dire, c'est tellement chiant de faire marcher son cerveau quand on ne court aucun risque. Quand on a aucune chance de mourir dans d'atroces souffrances à cause d'une décision des plus mauvaises ou prise trop lentement. Nan franchement, ça aurait été trop simple. Bon au moins, l'ébauche de plan que j'avais a fonctionné. Foncer sur des verdâtres pour sauver une femme panthère...Une femme panthère qui n'est plus là! Alors soit mes tout nouveaux yeux me jouent déjà des tours, soit c'est une bizarrerie à laquelle je n'avais pas encore assisté à ce jour.

Toujours est-il que quand je me retourne, c'est une elfe grise qui me remercie. Grand comme la plupart des gens de sa race, les yeux verts et des cheveux...végétaux. Un curieux mélange. Je suis même persuadé que si on demandait à la plupart des gens de représenter ce qui résulterait de l'accouplement entre un elfe gris et une oudio, c'est un portrait de cette elfe qui en ressortirait le plus souvent. Mais là, tout de suite, ce n'est pas la question, parce que pendant ce temps, elle me raconte que des gens viennent nous sauver, en utilisant des Garzoks comme bouclier, des compagnons de ceux qui sont en train de se relever protégeait malgré eux quelques uns de mes alliés alors que moi, je me faisais l'égide de...l'elficus qui se tenait derrière-moi. Quel rempart allait tenir le plus longtemps ? On s'en fout au final! Je ne suis pas venu ici pour tenir ma position! De quoi j'aurais l'air si je devais être sauvé après avoir foncé dans le tas pour protéger quelqu'un ?

Il fallait que j'agisse, tout de suite. Et si possible de manière efficace et radicale. Il fallait donc oublier mon arc. Je peux tout au plus en dégommer deux ou trois avant de me faire perforer. L'épée qui trône à ma taille ? Je ne suis pas encore foutu de m'en servir correctement. La fuite ? Et puis quoi encore. Il ne me reste donc plus qu'une solution. Une solution à laquelle je n'avais pas vraiment pensé quand j'ai envahi mon nouveau corps: la magie. Je m'en rends compte bien tard mais, des fluides parcourent bel et bien mon corps. Je m'étais tellement habitué à leur présence, que je n'avais même pas réfléchi à l'éventualité d'un corps sans magie. La chance ? Le destin ? Peu importe, toujours est-il qu'avec ces fluides, sur Aliaenon qui plus est, je dois pouvoir me montrer relativement efficace. Mais je vais devoir tenter quelque chose de nouveau.

Enfin c'est là que survient un autre problème : faire des dégâts avec de la magie de lumière. Est-ce seulement possible ? Et surtout, moi qui ai l'habitude de les manier en me servant de mes mains, mes fluides peuvent-ils circuler naturellement dans mes bras métalliques ? Je n'ai pas le temps de me poser toutes ces questions, je dois juste essayer et si ça ne marche pas, alors là, je pourrais envisager la fuite. Tout d'abord visualiser. Dans mon esprit le seul moyen que je vois pour bousiller du verdâtre magiquement, c'est de matérialiser mes fluides et de les propulser avec le plus de force possible sur mes opposants.

Maintenant que la théorie est en place, il faut tenter la pratique. Main ouverte, je tends mon bras droit, paume vers les Garzoks et je pose ma main gauche au niveau de mon coude pour essayer de garder une position stable. Ensuite, j'essaye, comme à mon habitude de ressentir chaque goutte de fluide qui circule dans mes veines - et je l'espère dans mon anatomie d'acier - j'essaye de l'imaginer, serpentant à travers mon corps à l'instar de mon sang. J'essaye de les imaginer, s'agglutinant dans ma main, illuminant cette dernière. J'essaye de les imaginer faisant pression contre ma peau, suppliants de sortir alors qu'un mur de chair les en empêche. Une fois que le maximum de fluide est rassemblé, je donne une petite impulsion vers l'avant avec mon épaule et j'imagine que les barrières cassent. Un peu comme si le barrage d'un castor géant cédait d'un seul coup, déversant d'un seul coup et sans prévenir, tout l'eau qu'il retenait.

Et alors que j'entends vaguement l'elficus me parler d'une protection contre des arbalétriers, je déchaine, ou plutôt tente de déchainer la majeure partie de ma magie contre les chiens de l'armée d'Oaxaca.

"Ca passe ou ça casse!"


J'espère juste ne pas trop en lâcher non plus, juste ce qu'il faut pour balayer nos adversaires. S'agirait pas de me retrouver complètement épuisé.

[777 mots...ça porte chance ? [:Dange:] ]

[Tentative d'apprentissage du sort Trait de Lumière puissance presque max!!]

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 21 Mai 2016 14:59 
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Andel’Ys – Centre de la ville (Alistair, Eva).

    Hirotoshi avait écouté attentivement les paroles d’Alistair, et avait acquiescé à celles-ci. Il semblait penser également que vu le nombre de garzoks et sektegs sur la place, ils auraient bien assez de 250 hommes pour les contrôler, aussi se départir de cinquante soldats n’était pas une sinécure. Lorsque l’assassin entreprit de se rendre sur la place, il se tourna vers Eva.

    « Je vous confie cinquante de mes soldats pour aller aider notre alliée commune à la porte sud. Accompagnez-les et organiser la reprise de cette zone, si vous le voulez bien. »

    Qu’elle accepte ou non, le Capitaine de Fan-Ming rassembla ses troupes pour les envoyer vers la porte sud. (Suite là-bas pour toi, Eva, si tu les suis.)

    Alistair, lui, était parvenu à se faufiler parmi le cercle d’orques sans trop de rétention, tous groggys qu’ils étaient. Arrivé parmi les otages, au centre de la place, non loin de ce chevalier armuré aux cheveux aussi pâles que son teint blafard, il avait pu déclamer son discours. Un discours qui attira à lui l’attention de nombre d’ennemis, notamment ce chevalier pâle qui semblait les diriger. D’un ton sévère, il lui répondit.

    « Ser Gurfelion, nouveau gouverneur de cette cité. Je suis d’accord avec vous : chacun va repartir où est sa place. Vous sur Yuimen, que vous n’auriez jamais dû quitter, et moi et mon peuple ici, dans cette ville qui nous a été livrée, et que nous défendons à présent contre des gens sans honneur. »

    Il s’approcha de lui pour lui faire face, plongeant son regard opalin dans celui d’Alistair.

    « La vie de ces gens que vous nommez otages, c’est vous qui la mettez en danger. Je les protège, le temps que cessent les combats. Car ensuite, ici, la vie reprendra. »

    La situation n’était sans doute pas celle imaginée par Alistair. Pas dans la tête de Gurfelion, en tout cas.

    [HJ : les orques présents sur la place ont un équipement équivalent à ceci.]


Andel’Ys – Murailles Ouest. (Mathis, Karz, Lothindil)

Lothi : sort : réussite.
Karz : apprentissage validé. Sort : réussite.



[HJ : Mathis, attention. Depuis ton ramassage de pique, ton encombrement est à 24/20. Tu es lourd, encombré, et recevra donc, tant que tu ne te débarrasses pas de quelques objets, des malus pour tes jets de combat.]

    Si les soldats de Fan-Ming exécutèrent les ordres de Mathis sans broncher, attachant les garzoks pour les pousser à l’avant de leurs troupes, sur les murailles, à l’aide de leurs piques, Glanaë ne parut guère apprécier la démarche de faire de prisonniers s’étant rendus des boucliers de chairs qui y passeraient sans doute dans la bataille. Elle jeta un regard glacé au kendran, et commenta sèchement, alors qu’ils s’apprêtaient à passer la tour Nord-Ouest pour débouler le long des murailles ouest :

    « En vérité, vous ne valez guère mieux qu’eux. Vous n’avez aucune considération pour le vivant, que s’il se dit votre ami. »

    Elle secoua la tête, visiblement déçue, et se détourna pour s’en aller en arrière, sur les murailles nord. Elle n’accompagnerait pas cette troupe se servant d’êtres prisonniers et s’étant rendus comme boucliers humains contre leurs anciens alliés. Mathis n’eut guère l’avis des soldats ynoriens sur la question. Leur haine ancestrale des peaux-vertes leur permettait sans doute de passer outre ce comportement à l’éthique martiale douteuse, et suivant les conseils du kendran, ils poussèrent vers l’avant les prisonniers pieds et poings liés, vers leurs homologues belliqueux. Car oui, sur la muraille ouest, entre l’endroit où se trouvaient Lothindil et Karz, et la tour nord-Ouest, plusieurs dizaines de peaux-vertes s’entassaient, garzoks piquiers et sektegs arbalétriers, sur près de deux-cent mètres de murailles.

    Les garzoks armés, faisant peu cas de leurs pairs déchus au rang de prisonniers, autrement dit moins que rien, dans leur peuple tribal portant haut les faits d’armes, n’hésitèrent pas à exécuter sans sommation les prisonniers qui les séparaient de ces nouveaux adversaires, qu’ils attendaient visiblement impatiemment. La vingtaine de prisonniers orques se fit donc décimer rapidement, et les soldats de Fan-Ming se retrouvèrent au corps à corps avec les piquiers garzoks. À trois de front, de part et d’autres, Mathis était au troisième ou quatrième rang. De quoi toucher de sa pique les ennemis… Et se faire toucher par les leurs.

    Quelques deux-cent mètres plus au sud, donc, sur la muraille ouest, toujours, Lothindil et Karz étaient confrontés, de part et d’autre, aux piquiers garzoks et à la menace des arbalétriers sektegs. Lothindil, blessée, parvint néanmoins à lancer son sortilège protecteur, qui eut, sur ces murailles, un effet bien curieux. Effectivement : la terre des sorts de son élément ne se crée pas de rien, et ici, c’est bien les murailles elles-mêmes qui se destituèrent de sufisamment de pierres – sans en altérer l’efficacité – pour construire autour du protecteur et d’elle-même une sorte de petite maison protectrice, prison de pierre, où viendraient se perdre les attaques de leurs assaillants, les isolant complètement du combat.

    Avant qu’elle fut entièrement créée, cependant, Karz parvint à canaliser sa magie de lumière en un sort dévastateur, Eclat Final sous la forme d’un rayon lumineux qu’il tira devant lui, tuant sur vingt mètres toute une ligne d’ennemis, qui tombèrent sur le sol, le corps percé d’un trou béant aux rebords calcinés par le rai de lumière compressée. Un sort dévastateur qui laissa dubitatifs et hésitant les quelques orques à côté, permettant à la protection de la gardienne de Yuimen de finir de se former.

    [HJ : les orques présents sur les murailles ont un équipement équivalent à ceci.]


Andel’Ys – Porte Sud et alentours. (Charis, Eva ?)

Charis : sort : échec.

    Alors qu’à l’intérieur de la tour, Charis tentait vainement de faire appel une fois de plus à sa magie de feu, qui ne sembla pas heureuse qu’elle pense à lui faire des infidélités avec un autre élément, puisqu’elle ne se manifesta juste pas, aucune flamme ne naissant de ses mains pour grimper dans les marches, une rumeur naquit de l’extérieur, derrière elle, et elle put voir par la porte entrebâillée arriver pour la couvrir, suite à l’appel qu’elle avait passé au dénommé Alistair, une troupe d’une cinquantaine de soldats ynoriens portant la tenue spécifique de Fan-Ming qu’elle avait pu apercevoir à son arrivée sur ce monde.

    Une arrivée pour le moins heureuse, car des marches de la tour commencèrent à débarquer plusieurs garzoks, qui déferlèrent vers elle sans l’atteindre pour le moment, bien que leur envie d’en découdre soit évidente. Elle pouvait choisir de leur faire face, dans cet endroit restreint où elle pourrait se battre sans avoir plus de trois ennemis de front, à l’aide de son arme toujours enflammée, ou sortir à découvert pour rejoindre ces alliés opportuns qui étaient là pour la soutenir, armés comme des fantassins, de piques, de katanas et de naginatas à la lame courbe au bout d’un manche mi-long, plus court que celui des piques, mais bien plus longs qu’une simple épée.

    De l’extérieur, une rumeur monta, et des corps blessés d’orques encore présents sur les murs tombèrent dans la cour que Charis pouvait apercevoir. Ils se brisaient en tombant sur le sol, se disloquaient, après une chute certainement douloureuse. En levant les yeux, elle pouvait voir d’étranges créatures ailées, des harpies, mélange entre des femmes monstrueuse et des oiseaux de proie, se déchainer sur ces ennemis. Les alliés avaient répondu à son appel.

    [HJ : les orques présents dans la tour ont un équipement équivalent à ceci.]


Andel’Ys – Champs de Bataille (Azra, Kiyoheïki).

Azra : attaque combinée avec Rendrak : réussite.

    La charge des hommes pâles sur le résidu de l’armée Shaamienne fut aussi brutale que rapide. La ligne, sous les ordres d’Azra, se reforme plus ou moins pour assaillir avec puissance, de biais, les ennemis qui se battaient déjà sur deux fronts. UN massacre sans nom, à l’image de l’ennemi défoncé littéralement par le combo du nécromancien et de son compagnon. Les rares qui purent s’échapper le firent vers le sud… Et ne rencontrèrent pas un meilleur sort. À terme, et assez rapidement, les trois fronts pâles se rejoignirent au centre d’une marée de cadavres ennemis. Seok et la cavalerie, les troupes d’Arothiir et leurs sabres courbes, qui se battaient au sud, et les hommes pâles d’Andel’Ys et leur équipement nordique, menés par Astidenix et Honoka, dont le manteau blanc était teint de rouge, du sang des ennemis qu’elle avait détruits. Azra et Therion étaient parmi eux, et les expressions de joie forçaient les visages guerriers, ivres de cette victoire glorieuse. Seul celui d’Astidenix ne reflétait pas celle-ci. Car il les avait pointés vers le sud… Où une nouvelle armée venait d’apparaître, massacrant les derniers fuyards de l’armée garzoks à l’aide de volées de flèches aussi meurtrières que précises.

    Car au sud de la ville, au détour de la plaine venait d’apparaitre une armée. Une armée faite d’un millier d’êtres tous vêtus semblablement, armés de longues piques dorées, d’arcs ou de sabres courbes et fins.

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    Un millier d’êtres qui, au vu de la tête d’Astidenix, n’étaient pas les bienvenus ici. Il jura, et cracha par terre.

    « Les elfes ! Que viennent-ils faire ici ?! »

    Kiyoheïki, du haut du vol que la Reine Sheeala d’Argentar lui avait gratifié, le saisissant sous les aisselles par des serres délicates pour ne pas le blesser, fut le premier à les apercevoir, alors que la Reine Pâle lui répondait :

    « Une dague empoisonnée lancée par une panthère noire bipède a écarté Naral Shaam de la bataille. Mortellement blessé, il a fui la plaine vers le sud. Nul ne l’a revu depuis. Mais ces guerriers que l’on voit approcher ne lui sont pas liés. Les elfes de Jollarsyth sont sortis de leur forêt. »

    Elle vola jusqu’à eux, et se posa sur le sol devant celui qui semblait les mener. Reprenant son apparence humaine, elle fit face à un elfe au visage découvert, à l’âge marqué par un regard plein d’une sapience séculaire.

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    Il était secondé par une jeune elfe qui partageait quelques ressemblances avec lui, bien qu’elle fut plutôt dénudée.

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    Sheeala semblait savoir à qui elle avait à faire.

    « Roi Ejude, Princesse Khitra. Je suis Sheeala d’Argentar, Reine des Hommes Pâles. Que nous vaut l’honneur d’un tel déplacement, sur nos terres ? »

    Bien que diplomate, elle ne pouvait empêcher une suspicion certaine parcourir ses mots. Le Roi elfe lui répondit, visage neutre, inexpressif.

    « Nous savons qui vous êtes, majesté. Nous sommes ici présents en réponse à un appel lancé par Lothindil, Gardienne de Yuimen, afin de vous porter secours, enterrant nos anciennes rancœurs pour le bien commun, et pour honorer notre parole. »

    Il désigna Khitra, à son côté, qui salua d’un bref signe de tête. La tension était palpable, ceci dit. Ils arrivaient un peu tardivement, et étaient maintenant présents en nombre. Un nombre qui pourrait aisément venir à bout de l’armée pâle, fatiguée du combat, s’ils le décidaient. Sheeala poursuivit.

    « Vous êtes bienvenus. Nous venons juste de repousser l’armée de nos ennemis, mais ils occupent toujours la cité. Et la guerre pour ce monde est loin d’être terminée. »

    Elle regarda Kiyoheïki, au cas où il voudrait ajouter quelque chose. Peut-être était-il pertinent de le faire. Peut-être pas. Quoiqu’il en soit, une délégation sortait de l’armée pâle, formée d’Astidenix, Honoka et sa suivante, Seok et les trois harpies d’Arothiir, auxquels se joindrait peut-être Azra, et Therion s’ils le souhaitait.

    Thensoor, lui, avait révoqué ses ombres, et s’apprêtait à rejoindre ce petit groupe, même s’il avait un peu de retard sur eux.


[Eva : 0,5 (introspection). Mot : 0. – igné.
Alistair : 0,5 (message à Charis) + 0,5 (transmission du message) + 0,5 (envoi de renforts) + 0,5 (tentative de négoce) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – rubigineux.
Mathis : 0,5 (introspection) + 0,5 (maîtrise des prisonniers) + 0,5 (plan) + 0,5 (message à Lothindil) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – synopsie.
Lothindil : post 1 : 0,5 (introspection) + 0,5 (message à Mathis) + 0,5 (tentative d’attaque).
Lothindil : post 2 : 0,5 (introspection) + 0,5 (sort) + 0,5 (message à Mathis) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – zain.
Karz : 0,5 (introspection) + 0,5 (apprentissage) + 0,5 (sort) + 1 (exploit : multikill) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. – Drosser.
Charis : 0,5 (introspection) + 0,5 (sort combiné) + 0,5 (message à Azra) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – liminaire.
Azra : 0,5 (introspection) + 0,5 (organisation des troupes) + 0,5 (message à Charis) + 0,5 (meurtre) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – manéger.
Kiyo : 0,5 (introspection) + 0,5 (enquête) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! – dystopie.
Therion : 0,5 (introspection). Mot : 0. - turquin.]

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 22 Mai 2016 10:16 
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Le résultat fut radical. L'orc est saisi par la chaîne et, incapable de se défendre, se fit fracasser le crâne. La ligne, plus ou moins reformée, termina de balayer les restes de l'armée ennemi. Les coups d'épée pleuvaient, le sang giclait et les garzok tombaient, un à un. Azra marchait sur les cadavres, ses bottes s'enlisant dans un sol trempé de sang. Il lui semblait qu'il en éprouvait un léger dégoût... intéressant. L'armure de Rendrak était aussi maculée de sang tandis qu'il continuait à se battre, puis...

« Stop ! »

Inutile d'en dire plus, les hommes-pâles avaient compris : ceux qui se tenaient en face d'eux étaient leurs propres frères d'armes. L'armée qui semblait si vaste n'existe plus. Il n'y avait plus qu'une légion de cadavres. Il reconnut avec surprise Seok, le fils d'Astidenix qui les avait accompagné. Il n'aimait pas cet homme mais en cette heure, il pourrait presque l'embrasser. Ah non, il ne pouvait plus, il n'avait plus de lèvres. Honoka était là aussi. Quelle idée d'avoir revêtu une cape blanche. Elle est maintenant plus rouge que blanche...

Du sang... lui aussi il en était couvert. Ruisselant sur sa cape, sur sa robe... Même le noir dont il était vêtu, couleur qui ne pouvait se salir, arrivait à être souiller. Pouvait-il vraiment y avoir autant de sang dans un corps ? Non, bien sûr, mais dans des milliers... des milliers de vies avec une histoire, une existence... maintenant terminé. Garzok ou autres... c'était incommensurable... mais son esprit froid et dépourvu d'émotion pouvait l'imaginer. Cela lui donnait le tournis. C'était... atroce ? Merveilleux ? Impossible à dire... c'était juste... extraordinaire. Ses yeux se posèrent sur Honoka, couverte de sang comme jamais. Le prix de la guerre. La guerre qui ruine tout ce qui est beau et juste.

La guerre venue de Yuimen et qui aurait dû y rester.

Alors, finalement, du sud, monta la rumeur de nombreux pas, le tirant de sa torpeur étrange. Comme Azra s'approchait des chefs, il put enfin distinguer une armée aux capes et armures élégantes, dans des tons verts. Astidenix semblait s'inquiéter. Il s'agissait des elfes ! La reine harpie vint se poser devant eux pour discuter... Et voilà qu'elle portait encore ce maudit Taorak entre ses serres ! Il allait falloir résoudre ce problème au plus vite... Azra décida de s'approcher, mais fit signe à Rendrak de rester en retrait. Bientôt, ce fut un groupe fort haut gradé qui s'assembla pour accueillir ces renforts tardifs mais toujours utiles. Thensoor s'en vint également. Azra lui adressa un signe de la main :

« Vous avez fait un travail magnifique ! D'innombrables hommes-pâles ont eu la vie sauve aujourd'hui, grâce à vous. »

Si seulement toutes les batailles pouvaient se passer ainsi. Avec des ombres, des squelettes... des gens déjà morts. Puis on regarderait qui avait gagné et on lui donnerait ce qu'il a demandé. Fin de la guerre. Aucune mort inutile. Ah moins que ce soit le prix de la vie ? Oui, sans doute... mais tant auraient pu être épargnés...

Azra s'inclina devant les seigneurs assemblés.

« Merci à tous. Cette bataille a été rondement menée, mais il reste encore à libérer la cité. Nous aurons tout le loisir de discuter après. »

Tandis que ses yeux balayaient le carnage de corps déchiquetés, il éclata de rire :

« Allons manéger ces maudits garzok ! Quand ils seront las de danser, ils comprendront peut-être qu'ils ne sont pas les bienvenus sur Aliaénon ! »

Tout en faisant cela, il ramassait sa pierre de vision et tournait sa volonté vers Fan'ming. Si Vallel n'était pas ici, il devait être ailleurs... et il sentait une pierre là-bas.

(Ici Azra, à Andel'Ys. L'armée ennemie est vaincue et nous allons bientôt reprendre la cité, mais ce n'était pas les troupes de Vallel. Il doit toujours menacer Fan'ming. Nous tenterons de revenir avec des renforts. Quelle est la situation chez vous?)

Puis, il se tourna vers Thensoor et dit :

« Partons en tête. Emmenez-moi aux tours de la porte sud. Elles sont ouvertes, mais peut-être reste-t-il encore des archers sur les murs. Pouvez-vous transporter plusieurs personnes ? »

Il regarda autour de lui, interrogeant du regard les gens assemblés autour de lui.

« Quelqu'un peut nous accompagner ? Quelques combattants ne seraient pas de trop. »

Nulle ne savait dans quelle situation était leurs alliés aux portes sud. Dans le doute, mieux valait apporter quelques renforts.

(((740)))

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Merci et à Inès pour la signature
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Dernière édition par Azra le Lun 23 Mai 2016 12:12, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 22 Mai 2016 14:36 
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Mon sort, pour une raison que je ne comprends pas, refuse de se déchaîner et s’étouffe comme une flamme avortée. Ce qui n’augure pas grand-chose de bon pour moi car j’entends toujours les garzoks descendre les marches de la tour.

Tout à coup, une rumeur se fait entendre derrière moi et je me retourne en sursautant et avec une crainte évidente. Nos assaillants ont-ils reçu des renforts ? Les alliés ont-ils repoussé les derniers bastions de résistance vers la porte sud ? Ou m’envoie-t-on des renforts ? Je m’avance vers la porte pour constater avec un gigantesque soulagement que les personnes qui s’approchent sont une cinquantaine de soldats ynoriens aux couleurs de Fan-Ming. Mon cœur bat à la chamade. J’ignore ce qui aurait pu advenir de moi s’ils avaient été des ennemis.

A ce moment, j’entends deux voix résonner successivement dans mon esprit. La première, celle de l’homme dont j’ignore toujours le nom, me dit que la victoire est acquise sur la plaine et me demande de le tenir informé si je vois qui approche par le sud et qu’il informe le gouverneur Astidenix de cette voie de secours. J’ignore de quelle approche il souhaite que je le tienne informer, puisque je suis moi-même aux prises avec des ennemis. Le second message, plus engageant, me provient d’Alistair qui m’annonce que mon message a été transmis à un capitaine et qu’il m’enverra peut-être des renforts. Je suppose que ce sont là ceux que je vois débouler.

A ce moment, plusieurs garzoks arrivent au bas des marches de la tour. Je suis confrontée à un choix : je peux décider de les combattre dans cette tour où leur nombre pourrait être contenu où rejoindre les renforts. En vérité, la décision s’effectue fort rapidement, car je préfère rejoindre nos troupes. Après tout, je ne suis pas une combattante née. J’ai certes fait preuve de quelques affinités avec le feu et combattu de nombreux ennemis dans les tréfonds de Messaliah, je crains tout de même ce qui pourrait m’arriver si je me retrouvais au milieu d’une mêlée.

Sans attendre, donc, je sors rejoindre les troupes, jetant de petits regards en arrière afin de m’assurer qu’ils ne m’acculent pas.

- Je suis Charis Kel Asheara, Princesse du Kel Asheara, c’est moi qui ait demandé des renforts. Puis-je vous suggérer de vous placer en arc de cercle devant chaque porte afin de les occire ? Nul besoin d’être liminaire avec eux, usez de vos armes et préservez vos vies. Si cependant vous pouvez prendre quelques prisonniers sans risque, n’hésitez pas !

Je me tourne vers la seconde porte pour crier :

- Seigneur Al’Sabbar, des renforts sont arrivés !

Tout à coup, je vois des corps d’orques tomber soudainement du ciel pour s’effondrer sur la cours en se brisant les os sur le sol. Le retiens un grincement en m’imaginant à leur place et lève les yeux au ciel pour distinguer d’étranges créatures ailées, elles semblent être un mélange entre des oiseaux de proie et des femmes. Je me souviens à présent avoir vu des créatures voleter au-dessus de nos ennemis. Je suppose que ce sont là des alliés.

Je rejoins les rangs des ynoriens, mon arme levée, j’espère qu’ils tiendront compte de mes suggestions. Je suis prête à recevoir les orques qui nous chargeraient, prête à les accueillir avec cette technique récemment apprise des cents lames.


[561 mots. Utilisation de :
- Les Cent Lames : Pendant un laps de temps très court, les muscles du combattant vont atteindre leurs limites, ce qui va lui permettre d’accélérer ses attaques jusqu’à ce que l’adversaire ait l'impression de voir une centaine de lames filant devant lui. (Attaque avec [lvl/5]coups simples d'affilée en un seul tour. Minimum 1, maximum 5. Un seul jet pour la CC)]

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 22 Mai 2016 17:27 
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~Auparavant~

~115~



Les serres de la Reine passent sous mes bras, et je sens la perte de contrôle à mesure qu'elle s'élève. Malgré moi, mon coeur se met à battre avec une rapidité accrue. Mon champ de vision s'accroît à mesure des battements d'ailes. Jamais encore je n'ai eu un tel point de vue. Au sol, les silhouettes perdent en importance et les bourrasques fraiches frappent ma peau. J'ai encore du mal à réaliser, entre crainte et fascination. Je comprends mieux les rêveurs enviant les oiseaux. Même monter le cheval magique ne m'a pas à ce point pris aux tripes.

Mes yeux violets balayent ce qu'ils peuvent. Tout semble si différent à cette hauteur que j'ai du mal à m'y faire. Une certaine angoisse m'étreint au niveau de la gorge à l'idée de faire une chute. Instinctivement, je lève mon avant-bras, prêt à agripper la serre qui me retient. Mais peu à peu, à mesure que nous bougeons, ma crainte s'estompe. J'aperçois des mouvements. Une charge, un champ de bataille plus clair malgré tout. S'il était possible de superviser ainsi tous les conflits...

Un instant émerveillé comme un enfant, je suis brutalement ramené à la réalité. Au Sud, une masse compacte se rapproche. Des soldats, dotés d'armures semblables, mais ne s'avançant pas comme une troupe en pleine charge. D'ailleurs, ils ne ressemblent guère à des omyriens. Un renfort de troupes issues d'autres mondes ?

Mes pensées sont interrompues par la voix de la Reine. À ma grande surprise, j'apprends qu'une panthère noire bipède a empoisonné d'une dague le Dragon Mauve. Il a fui vers le Sud, apparemment mortellement blessé. J'ai un peu de mal à réaliser... A la description, Astinor a donc terrassé ce puissant ennemi. Non... L'idée qu'il ait été tué me chagrine un peu. Cet être méprisé et admiré à la fois... Mort ? Je refuse d'y croire. Il ne se laisserait pas périr si aisément, empoisonné ou pas. Je n'accepterai son trépas que lorsque je verrai par mes propres yeux son corps reptilien ou elfique. Pas avant.

La Dame Harpie me dépose auprès de ceux qu'elle présente comme les elfes. Lothindil semble avoir réussi dans sa tâche, mais une tension se crée dans l'air. Les Pâles sont encore sous les effets du combat, et leur relation avec le peuple elfique n'est guère positive. Sa Majesté s'adresse à deux personnes, le Roi Ejude et sa fille la Princesse Kithra. L'elfe presque impassible confirme mes présomptions. C'est bien Lothindil qui les a convaincu de se joindre à la lutte. Ils arrivent toutefois bien tard pour ce combat. Cependant, d'autres demeurent à livrer.

Autour de nous, le Seigneur Astidenix, son fils, trois harpies que je pense être le Trio d'Arothiir et les inconnues aux traits ynoriens se rassemblent. Quelque part, la présence de toutes ces personnes importantes ici est impressionnant. A ceci s'ajoute la présence d'un aventurier masqué, s'adressant au groupe. La cité d'Andel'Ys reste à reprendre. La Compagnie Omega a peut-être déjà triomphé, mais dans le cas contraire...

J'ôte mon arme de mon cou pour la reprendre à l'épaule.

"La prise d'Andel'Ys par les forces sombres semble à présent dystopie et non réalité, mais effectivement, il demeure fort à faire."

Les paroles de la Reine au sujet d'Astinor me poussent à user de la pierre de vision, et à penser à Lothindil. Il semblerait qu'elle en dispose d'une, elle aussi. Parfait. Si elle a su les convaincre de venir au secours des Pâles, sa présence peut permettre d'éviter de possibles problèmes.

( Lothindil ? Ici D'Esh Elvohk Kiyoheiki. Les elfes de Jollarsyth sont arrivés, près de la porte Sud. La tension entre les Pâles et eux est palpable. Votre présence pourrait être nécessaire. )

J'ai encore du mal à croire que l'armée du Dragon git ça et là. La victoire est à portée de main, et il serait temps. La journée a été longue. Toutefois, les troupes présentes étant celles d'alliés, je suis maintenant préoccupé par d'autres choses. Mon instinct de guérisseur me pousse à m'enquérir de l'état de nos forces.

"Y'a-t-il d'autres blessés parmi les nôtres ? Je peux leur être utile."

Doucement, j'amène ma magie de lumière à se mouvoir. J'aimerais demander aux elfes s'ils ont vu le Dragon Mauve partir vers le Sud, mais je préfère éviter de trop les solliciter. C'est Lothindil qui a établi un lien avec eux, pas une moitié d'elfe sombre. Y penser me chagrine. J'aurais bien besoin de revoir un visage amical. Celui du jeune D'Omble me revient en tête.

Peut-être pourrai-je aller le retrouver si le nombre de combattants blessés n'est pas trop important ? Il devrait pouvoir me renseigner quant au destin des hommes de sa famille, et celui de sa soeur. Peut-être aussi pourra-t-il me dire ce qui est advenu de ma monture ?





(800 mots)

(Message à Lothindil)

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Dernière édition par Kiyoheiki le Dim 29 Mai 2016 13:36, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Lun 23 Mai 2016 11:26 
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Alistair s'était attendu à de la difficulté lors des négociations. Il s'était attendu à des contre-propositions, à des menaces, à des insultes ; il s'était attendu, en bref, à ce que tout ne se déroule pas comme prévu. Pour autant, ce qu'il n'avait pas prévu, c'était la ligne de défense de son interlocuteur. En effet, lorsque le chef des troupes ennemies s'approcha de lui pour écouter son discours et ses belles paroles, sa réponse fut pour le moins inattendue. Il se présenta d'abord comme se nommant « Ser Gurfelion », et s'affubla du titre de gouverneur de la cité. Et lorsqu'Alistair présentait les habitants de la ville comme des otages, il les voyait, lui, comme des citoyens qu'il protégeait. Qu'il protégeait de ceux-là même venus les délivrer.

Immédiatement, Alistair comprit que ces négociations allaient l'énerver. Si bien qu'il fut tenté, après la lassitude de ces dernières heures – voire de ces derniers jours – de tout arrêter, d'envoyer un message à Hirotoshi et de s'occuper de trancher la gorge de cet homme dans les plus brefs délais. Il avait passé quelques minutes à négocier avec les esclaves, et rien n'en était sorti de bon. Et voilà qu'il réitérait face à quelqu'un d'encore plus borné et stupide. Voilà qu'il se retrouvait de nouveau à discuter, et discuter, et discuter, et ce en étant persuadé que ça ne mènerait toujours à rien de bon. Est-ce que cet homme était en plein déni ? Est-ce qu'il avait sérieusement ramené la population locale derrière lui en pensant les protéger, alors même que leurs vrais gouverneurs et dirigeants étaient dehors en train de se battre pour eux ? Est-ce qu'il croyait ce qu'il disait, et se sentait le devoir de les protéger ? Si tel était le cas, alors il suffisait de les balayer. Tous les balayer, pour qu'il n'en reste plus un seul, et que cette cité soit débarrassée de leur néfaste présence. Après tout, il ne se servirait pas d'eux comme d'otages, si tel était le cas. Mais il restait une autre possibilité : il pouvait simplement mentir, et réellement s'en servir comme moyen de pression. Il pouvait se retourner à tout moment pour ordonner leur exécution. Et c'est sur Alistair que les conséquences retomberaient. Le voleur serra les dents.

« Que l'on soit d'accord, » commença-t-il. « Vous avez perdu. La bataille, la cité et tout le reste. Vous avez perdu. Vous êtes le dernier rempart contre notre reprise de la ville, et, si vos cuirasses sont loin d'être rubigineuses, elles n'en resteront pas moins complètement incapables de vous fournir une victoire. Si je suis là à discuter avec vous, à palabrer plutôt qu'à ordonner que l'on vous exécute tous, c'est pour deux raisons : la première c'est d'éviter un bain de sang. »

Il avait déjà presque envie de rire à cette déclaration. Il n'avait jamais été particulièrement sanglant, préférant le mensonge à l'assassinat, mais de là à dire qu'il comptait préserver la vie de personnes lorsque tous les tuer était bien plus facile... il y avait de quoi sourire. Il continua après un léger silence.

« La seconde, c'est parce que je veux préserver la vie des habitants qui sont derrière vous. Et vous me dites que nous les mettons en danger ? Vous nous demandez de rentrer chez nous en leur nom ? Alors que toute cette opération, nous l'avons menée pour les sauver ? »

Il avait froncé les sourcils tout en s'exprimant, comme pour souligner le ridicule des paroles de ce Gurfelion. Mais ses questions sarcastiques terminées, il reprit un ton plus neutre avant de continuer, tout en baissant tranquillement ses mains le long de son corps, comme si le geste avait été naturel.

« Alors partons du principe que vous me dites la vérité, que ces hommes, femmes et enfants derrière vous sont là parce que vous tentez de les protéger. Expliquons leur la situation alors. Expliquons leur qu'Astidenix est devant la cité, prêt à la reprendre, et expliquons leur que vous êtes là pour l'en empêcher. Et demandons leur par qui ils préfèrent être défendus. Demandons leur de choisir, et que ceux qu'ils choisiront restes. Si vous avez à cœur le bien-être du peuple d'Andel'Ys, vous ne devriez voir aucun problème à cela, non ? »

Doucement, il approcha sa main de sa poche pour tenir à travers le vêtement la pierre bleue. Et, localisant Hirotoshi, il envoya un message télépathique.

( Dites-moi si vous entendez la conversation, que j'arrête les rapports, c'est dangereux. Gurfelion, l'humain, dit que les citoyens sont sous sa protection. S'il le pense vraiment, ça veut dire que l'on peut attaquer sans risque. Je vais tenter de vérifier s'il dit vrai et je vous tiens informé. )

Ayant terminé son message, il lâcha lentement l'objet magique pour remettre sa main à sa place, espérant que personne ne l'ai vu, ou ai pris cela pour un simple geste nerveux. Il n'était pas certain que le capitaine comprenne l'intégralité de la conversation, aussi avait-il dû prendre ce risque pour faire un premier rapport, mais il espérait qu'Hirotoshi n'en ai plus besoin.

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 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Jeu 26 Mai 2016 02:55 
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Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
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Localisation: Quête 34
L’instant précédent Glanaë me regardait comme si je représentais un héros, un sauveur alors qu’à présent, je pouvais lire du mépris dans ses ravissants yeux saphir. Mais elle ne se contenta point d’un regard, elle crut bon de me verbaliser toute sa déception. Je l’écoutai, je la regardai, et je ne fis aucun commentaire, aucun geste, je demeurai impassible, tout en ayant le respect de rester attentif à ses propos. Elle n’approuvait pas ma décision d’utiliser les orques comme des boucliers vivants, elle me reprocha de ne pas respecter la vie, elle me descendit au même rang que nos ennemis. Alors qu’elle m’avait suivi depuis le tout début, elle tourna les talons et repartit vers la muraille nord. Elle ne me suivrait pas dans une attaque qui ne correspondait pas à ses valeurs, et pour cela, j’éprouvais tout de même une pointe d’admiration.

Mais malgré tout, j’étais persuadé de la justesse de ma décision. Certes, ces hommes s’étaient rendus. En d’autres moments, d’autres circonstances, j’en aurais fait des prisonniers et je ne les aurais pas sacrifiés ainsi. Mais je ne pouvais les protéger contre leur propre armée. J’étais venu dans ce monde afin de sauver ses habitants des envahisseurs, ceux-là même qui avaient détruit Esseroth et détruiraient tout Aliéanon si on ne les arrêtait pas. Ils n’étaient pas venus dans ce monde pour prendre une collation, et nous ne sommes pas allés les chercher pour prendre le thé. Ils connaissaient les risques en tentant de voler un monde tout entier, je n’avais pas de pitié pour eux.

Si les soldats éprouvaient les mêmes scrupules que la belle, ils ne m’en firent aucunement part et s’exécutèrent. Les prisonniers attachés furent poussés par les piques et leurs alliés n’eurent aucune considération pour eux, même pas une once d’hésitation. Ce que, malgré ce que Glanaë put penser, je n’aurais jamais fait… je n’aurais pas sacrifié nos alliées si j’avais vécu la situation inverse.

Bref, notre bouclier vivant gisait par terre et d’une seconde à l’autre, il me faudrait prendre part au combat. Bien que souple et agile, mon équipement trop lourd ne ferait que m’handicaper et me reléguer à une rapidité comparable à celle de la tortue. Je me débarrassai donc du pique d’orque, ainsi que du harpon que je laissai tomber par terre avant de m’emparer de mon sabre courbé.

Ces orques s’avéraient être les plus costauds qui m’étaient donné de voir de si près. Leurs canines inférieures rivalisaient de tailles avec celles des plus gros carnivores, leur immense poitrail pouvait rendre jaloux le plus robuste des bisons. Mais malgré cela, je devais les affronter. Si la nature les avait avantagés, leur équipement laissait par contre à désirer. Mon sabre brandi, je guettais les piques des ennemis afin de les intercepter de mon arme. Et à la première occasion, je frapperai l’ennemi en tentant de viser là ou l’armure de maille faisait jour.

(((482 mots )))

((( Mathis s’est délesté du harpon et du pique, ce qui remet mon encombrement à 16)))

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