L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 478 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ... 32  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 23 Aoû 2015 16:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
La distance qu'a parcouru le cheval n'était pas immense, et pourtant, à en croire le soleil -pour peu que j'arrive à le voir à travers le brouillard d'ailleurs- nous sommes le matin. Une journée, au minimum, a donc passé depuis que j'ai éveillé le titan. Une rapide observation de la situation autour de nous la rend assez claire, notre monture a choisi de nous déposer à Andél'Ys, il nous suffirait de marcher vers le sud pour rejoindre l'armée et, je l'espère, trouver Kithra voire le dragon mauve.

(Y a un truc chelou.)
(Hum ? Genre ?)
(Trop calme, trop silencieux, trop pesant.)

Il est vrai que l'ambiance qui règne dans ce brouillard n'a rien à voir avec ma première visite quelques jours plus tôt. Un sentiment diffus de menace, d'inquiétude, comme celle d'un peuple qui retient son souffle avant la guerre, la tension est même palpable, comme si la menace est toute proche.

(Y a des archers, sur la muraille.)

Astindentix était-il juste prudent et a-t-il déjà préparé la guerre que nous lui avions annoncé, ou la guerre s'était-elle rapproché ?

(Il s'est passé combien de jours depuis notre passage ?)
(Trois, peut-être quatre. J'ai perdu le compte avec ces chevaux.)

En quatre jours, la situation peut avoir totalement basculé, comme je l'ai appris sur Sor-Tini. Astinor se met à battre de la queue à l'évocation d'un changement qu'elle ne maîtrise pas, la panthère est, non pas inquiète, mais sur le qui-vive. Les archers sont humains, la ville est donc toujours nôtre et la bataille n'a pas encore eu lieu. Mais où est donc l'armée en marche alors ? Avec ses géants et ses arbalétriers... La tension est trop présente pour qu'elle soit loin encore, bien trop présente.

Fermant les yeux, Astinor se concentre sur notre ouïe, comme elle m'a vu le faire, et il ne faut guère de temps pour que ses oreilles captent des sons à travers les épais nuages bas. Des ordres, des cris, des grognements,... Des Garzoks vraisemblablement et en nombre en plus de ça. L'armée, ou du moins son avant-garde, est donc déjà arrivé.

(Hé bah, doué le canasson. L'avant de l'armée et Andél'ys d'un seul coup. Ca f'ra moins à marcher.)

Sur ce coup-là, je ne partage pas vraiment son enthousiasme, cela signifie surtout que même en trouvant rapidement Kithra, l'armée des elfes arriverait trop tard, sans le moindre doute.

(En même temps, elle a un titan à gérer, d'après la lumière.)

Le titan, il va nous causer problème, c'est certain, vu sa taille et son poids, il pourrait raser les remparts sans même s'en rendre compte. Mais entre nous et lui, il y a une armée pour l'instant et si elle ne s'en chargeait pas, lui s'en chargerait sans doute. A l'heure actuelle, il vaut mieux le considérer comme un allié peu fiable qui, dans un premier temps nous aiderait, mais pour mieux nous trahir dès qu'il le pourrait.

"Bon, pas le temps de buller ou d'observer des libellules, on a une princesse à délivrer !"

Je ne peux m'empêcher de sourire en imaginant Astinor sapé comme un prince charmant dans les contes de fées de mon enfance. Profitant du brouillard épais, la panthère, dégainant malgré tout l'épée de Leona se faufile vers l'avant et l'armée ennemi. Il va nous falloir toute la discrétion dont elle est capable pour pénétrer dans le campement adverse et trouver des informations sur la présence et l'emplacement de l'elfe.

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Mer 26 Aoû 2015 09:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Alentours, Campement de l’armée.

Jet de discrétion : Réussite critique.

    S’avançant dans la brume, Astinor se fit ombre. Une ombre silencieuse qui marcha jusqu’au campement qu’elle avait détecté par l’ouïe. Les tentes, véritable chaos désorganisé, semblaient tout de même, de ce qu’elle put en voir, car ce camp était vaste, s’être plantées selon une logique : par quartiers de spécialisation, les plus faibles piétailles en bordure, et les combattant d’élite plus au centre, le centre appartenant sans doute à la direction des opérations. Une tente dont elle ne pouvait, de sa position que voir le sommet, plus haut et vaste que ses sœurs, recouverte de peaux de bête et de cuirs. La fumée de plusieurs feux de camp où s’affairaient orques, hommes et autres créatures se mêlait à la brume.

    Elle eut énormément de chance dans son approche, car alors qu’elle observait les tentes en bordure, une patrouille de dix orques fort bien armurés passa non loin d’elle. À deux pas d’elle, littéralement, en réalité. Mais la souple Astinor eut raison de leur vue en se plaquant contre le sol. Ils passèrent presque en lui marchant dessus, sans se douter le moins du monde de sa présence. Une fois la menace passée, elle put se relever pour observer le camp. Elle était en bordure, au vu des râteliers présents et comportant de hautes et acérées piques noires, d’un campement de piquiers gobelins, qui pour l’instant étaient pour la plupart en train de dormir, à part leur intendance qui s’afférait autour d’une grosse marmite à l’odeur de graisse et aux relents douteux.

    Il lui restait donc le choix : pénétrer dans le camp via cette partie, ou le contourner pour en observer les forces, et trouver une meilleure faille pour s’y glisser.

[Lothindil : 1 (post) + 0,5 (critique). Mot : 1XP. - fontaine.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Ven 28 Aoû 2015 22:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Astinor, profitant de son noir pelage, nous guide vers le campement, le plus discrètement et le plus silencieusement possible. Fermant les yeux, à distance raisonnable, Astinor se concentre sur chacun de ses sens, l'un après l'autre. Se fiant à notre goût, elle hume les senteurs du camp... et manque de s'étouffer sous les arômes proprement infectes de la pitance militaire. Je pensais la nourriture du camp Sindel dégoûtante, mais rien que les remugles de celle Garzoks sont encore cent fois pire.

(Trouvé !)
(De quoi ? Où ? Puis change de sens, ou je vais être malade pour deux !)

Astinor me fait le plaisir d'ouvrir à nouveau les yeux, rompant notre goût trop développé, beaucoup trop développé sur ce coup-là d'ailleurs.

(Le goût du ragoût. D'un vrai ragoût !)
(Un vrai ragoût ? Ou ça ?)
(Derrière le rat grillé.)
(et ?)
(Laisse-moi vérifier !)

Elle ferme à nouveau les yeux, et se concentre sur ses oreilles. Bien vite, des lumières apparaissent dans mon esprit, brillant tout autour de nous. Les bruits de pas, les ronflements, les lames qu'on aiguise, la graisse qui chuinte sur les cuirs des armures, le bois qui craque dans les feux de camp, des parchemins qui changent de mains, des pas légers des messagers, ... chacune de ses sonorités viennent laisser une trace de couleurs, comme lorsque sur Nyr, entrain de passer les épreuves de Yuimen. Chaque tâche a une place précise, celle qu'elle aurait dans la réalité, celle de son point de départ.

Très vite, même si elle reste fort chaotique, une ronde de bruits s'inscrit dans mon esprit, formant des cercles identifiables, trois cercles en réalité. Le premier se situe sur le pourtour extérieur, il est composé de plus de monde, moins organisés, plus axés sur les rumeurs d'une vie de camp : les ronflements des troupes, les grognements et les marmonnement des somnambules. Un second est enfermé dans le premier, où les troupes prévoient leur combat, possiblement du lendemain, affûtant leurs armes, graissant leurs protections, raccommodant peut-être à la lumière d'un feu les gambisons ou des sangles, vérifiant les flèches et les carreaux de leurs armes de jet. Enfin au coeur du campement, se place le dernier cercle, le plus à l'intérieur, où on entend les messagers et d'où provient la nourriture la plus fine, les dirigeants, sans doute, là où je dois parvenir pour faire ma mission...

Nous reprenons nos sens et Astinor se met à l'approche, il va falloir trouver dans le camp, par où nous pouvons rentrer. Elle parvient sans encombre à moins de dix pas des premières tentes extérieurs, qu'heureusement aucune barrière ne protège. Non loin de l'un des abris, elle observe le chemin vers l'intérieur du camp, jetant un regard à travers les râteliers.

Quand, soudain, avant que j'ai pu comprendre quoique ce soit, elle se plaque au sol, dans l'ombre de la tente. Il ne faut guère plus de quelques secondes pour que j'entende les râleries et les rires gras d'une patrouille de Garzoks. Ils s'arrêtent à deux pas de nous et trois d'entre eux commencent à se déchausser pour... uriner, sur la tente, le jet au-dessus de nous. Astinor se retient de grogner et de rager contre ce coup du sort, parvenant à garder son sang froid uniquement en oubliant tous ses sens hormis celui de la vue, pour se concentrer sur le reste du groupe. Je les vois parler, mais n'entend pas ce qu'ils disent, mais je vois surtout leurs armures, de relativement bonnes factures. Ils sont même plutôt bien protégés pour des Garzoks en patrouille du soir, à croire qu'ils se sentent menacés. Ce n'est que quand ils disparaissent, qu'Astinor daigne récupérer ses cinq sens.

"Bordel, c'était quoi ces fontaines à vin ? Ils pouvaient pas lancequiner, ailleurs ?"
La voix est maîtrisée, de manière à ne pas trop alerté tout le monde autour de nous.

(En parlant de lance...)

Anouar nous indique le râtelier, où effectivement le terme de lance est le plus approprié, nous sommes du coté des piquiers, sektegs vu la taille des armes d'ailleurs.

(On fait quoi ?)
(Faut entrer. Dans le camp, au coeur.)
(Cherche le coin des arbalètes. Vu les ravages du titan, il ne doit pas en rester beaucoup, y aura de la place pour se faufiler.)
(Hey, t'es pas conne quand tu t'y mets !)

S'écartant à nouveau des abris de tissus, partiellement de crainte d'être prise pour une cible urinaire ou autre, Astinor entreprend de contourner la zone, à la recherche de ce qu'il reste des sektegs et des géants, mis à mal par le monstre géant. Cela sera, au passage, le moyen de se faire une idée de ce qu'il en reste et, tant qu'on y est, avoir une vue globale des forces en présence pour un combat futur...

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 29 Aoû 2015 11:02 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Alentours, Campement de l’Armée.

Jet de discrétion : réussite (TRES TRES juste. Sans la capa d’Astinor, ça passait pas.)

    Ainsi Lothindil, sous sa forme de panthère bipède, commença à contourner le campement avec discrétion, recensant ce qu’elle pouvait recenser : c’est-à-dire guère plus que les campements de pourtour. Ainsi, elle put voir, après les compagnies de piquiers sekteg, une gigantesque troupe d’humains, assez mal équipés, au vu de ce qui apparaissait sur leur camp. Guère plus que des miliciens mal formés aux arts du combat. De la chair à canon. Des esclaves, peut-être même. Ou des prisonniers à qui on aurait offert une chance de rédemption. Leur camp était immense, prenant presque toute la bordure de ce qu’elle contournait. Ils étaient bien un millier, en vérité ; et elle dut ainsi contourner sur plusieurs centaines de mètres ce camp, avant de se retrouver face à un nouvel obstacle.

    Sous le couvert de la forêt d’Emeraude, hors de la bordure du camp, une zone avait été aménagée, encadrée par de vulgaire barrières de bois, pour stocker les montures de l’armée, constituée pour la plus grande part de Loups d’Omyre. Des créatures qui, si elle n’y prenait pas garde, pourraient sentir le félin en elle. Les choix étaient multiples : contourner cette vaste zone, de près ou de loin, ou couper court sur le sentier qui la reliait au camp, au risque de croiser une patrouille, ou les palefreniers de ces montures spéciales et carnivores. À moins de rebrousser chemin pour contourner le camp dans l’autre sens…Ou s’y infiltrer carrément.

[Lothindil : 1(post) + 0,5 (discrétion). Mot : 1XP. - strie.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Mer 9 Sep 2015 22:42 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Astinor, cachée par son pelage d'ombre, continue à parcourir le tour du campement. Par trois fois, elle se cache de justesse, évitant une troupe de gardes tandis qu'elle cherche à en apprendre plus. Une fois passée les piquiers sektegs, nous longeons pendant un temps assez long, une colonie de soldats humains. Leurs équipements laissent à désirer, surtout si on compare aux gardes Garzoks déjà croisés.

(Chair à pâté.)

J'acquiesce mentalement, elle a sans le moindre doute raison. Ces troupes-là vont servir à épuiser les flèches des hommes pâles puis des Ynoriens. Ironie du sort que des humains servent à être tués par des humains, pourquoi le font-ils ? Le font-ils volontairement ? J'en doute et sérieusement. Le poil d'Astinor se hérisse quand nous réalisons que les gardes sont sans doute autant là pour empêcher un espion d'entrer que des humains de partir. Je songe à la probabilité qu'il s'agisse d'esclaves ou de prisonniers à qui Oaxaca -ou le dragon mauve- a promis la liberté s'ils acceptaient des conditions honteuses.

Le groupe est assez nombreux et il nous faut quelques temps pour les contourner et se retrouver à la lisière de la forêt, à proximité d'une barrière. Une simple utilisation de notre odorat poussé confirme notre première appréhension : loups géants, et plus que deux ou trois. Hors de question pour nous de faire le tour de ça, trop long, trop loin, trop dangereux.

(Va falloir rentrer ici.)
(Tu comptes faire quoi ?)
(Discret à fond jusqu'aux tentes au coeur, trouver Kithra, partir.)
(Laisse-moi le retour, j'ai deux ou trois idées pour semer le chaos...)
(Tant que ça ?)
(Trouve Kithra, on verra après.)

Cherchant un espace plus à l'écart des feux que les autres, Astinor pénètre dans le campement, lentement, à pas compté, utilisant toute la discrétion dont elle est capable, tâchant de se glisser dans les ombres. Cependant, ses armes restent à portée de main, par prudence.

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 13 Sep 2015 16:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Campement de l’armée.

Discrétion : échec partiel, réussite, réussite.

    Ainsi donc, Astinor décida de rentrer là sur le campement, évitant le passage principal et les feux, parmi les tentes de ces humains allant servir, sans doute, de chair à sacrifier. Elle passa leur camp, mais fut interpelée par… des curieux borborygmes. Un être à la peau verdâtre venait de sortir d’une tente juste devant elle, à moitié nu. Son regard, torve et fiévreux, croisa celui de la panthère, et il écarquilla soudainement les yeux… avant de se pencher sur le sol pour vomir tout son estomac. Un homme qui semblait ne pas des masses digérer la nourriture qu’on leur refilait sur le campement. Il ne fit pas plus de vague d’avoir vu une panthère bipède surarmée parcourir les tentes de son campement. Après la nuit qu’il venait de passer, il n’était plus à ça.

    Ce fut une autre paire de manches dans le campe suivant, vers le centre du grand campement. Un escadron de puissants guerriers orques, vêtus d’armures aussi noires que la nuit. Enfin, tel pouvait-on voir leur équipement, alors que leurs ronflements grondant dans les diverses tentes. Ils avaient beaucoup marché, ces jours-ci, comme si les fouets de leurs maîtres étaient à leurs trousses. Un repos était plus que bienvenu. Ils attendaient. Quoi ? Eux-mêmes ne le savaient peut-être pas. Mais ils attendaient… Et profitaient de cette attente.

    Quittant le camp, elle arriva à proximité des grandes tentes centrales. Tout semblait désert, à part quatre sentinelles qui gardaient l’entrée de la principale, à moitié groggy par leur service, et peu attentifs au final. Qui allait attaquer le campement par le milieu, de toute façon.

    Aux côtés de cette tente, une grande cage de fer posée sur une charrette dont les bestioles de trait avaient été détachées trônait, sans garde. Deux êtres y étaient enfermés. L’une était une elfe assez semblable à celui qu’elle avait croisé dans la forêt, même si sa féminité, ostensible, différait forcément. Sa jeunesse aussi. Une belle plante très peu vêtue, dans les tons de la forêt, était assise, prostrée et silencieuse. Ses yeux, d’un vert clair troublant, étaient cependant fixés sur Astinor. Mais elle demeurait silencieuse.

    Image


    À ses côtés, une autre elfe… mais à la peau aussi noire que la nuit, cette fois. Au regard rouge et aux cheveux immaculés fondus sous une capuche noire. Une robe de prêtresse shaakt au décolleté flatteur. Elle semblait être d’une grande beauté, tout comme sa consœur de cellule mobile.

    Image


    Kitrha était peut-être une de celles-là. (le doute était-il possible ?)

[Lothindil : 0,5 (post) + 0,5 (infiltration). Mot : 0XP. - gériatrie.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 20 Sep 2015 15:18 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Laissant toujours le corps à Astinor et à son pelage sombre, nous nous glissons dans le camp, accroupie, évitant au maximum les tentes et surtout les feux, trop nombreux à notre goût. La chance semble être de notre coté tandis que nous remontons le camp. Les hommes éreintés se sont endormis et il y a moins de sentinelles que nous ne l'ayons craint. En même temps, généralement on craint plus des attaques de l'extérieur que de l'intérieur; une fois dans le camp tout devrait être plus simple.

Nous contournons une tente, tous les muscles d'Astinor bandés, prêts à réagir au moindre signe d'alerte. Ce qui finit par arriver, au détour d'un dortoir de tissus quand un être, à la peau d'une couleur incertaine dans l'obscurité se retrouve à croiser le regard d'ambre de l'esprit gardien qu'est Astinor. Sa surprise se voit sur son visage, tandis que sur celui d'Astinor n'est que détermination, elle est prête à lui enfoncer son épée à travers du cou pour le faire taire définitivement. Mais quand il se penche pour vomir son repas du soir devant notre tronche, elle décide que ce n'est pas la peine, c'est pas lui qui nous causera des soucis... et tuer un homme malade semble être une limite qu'elle n'est pas prête à franchir, pas cette aujourd'hui du moins.

(Pourtant attaquer des elfes qui dorment, ça t'as pas gêné, ce matin-là.)
(Un elfe ça s'éveille vite. Eveillés, ils étaient un danger. Lui pas un danger. Pas maintenant en tout cas. Et on a autre chose à foutre.)

Nous continuons donc à traverser le camp, laissant l'être relâcher son estomac et sa bile sur le sol de terre. Après quelques tentes de plus, nous arrivons dans la partie guerrière du campement, celle des véritables troupes, toutes sagement assoupies entrain de lâcher des ronflements qui rendraient le passage du titan inaudible. Astinor préfère éviter de s'attarder dans les environs et continue sa traverser vers le coeur du camp, là où devrait se trouver l'état-major, et je l'espère, la prisonnière.

Les tentes centrales, pour le moins imposantes d'ailleurs, sont largement visibles. Astinor a parfaitement réussi sa mission d'infiltration, ce qui est, en soi, une bonne nouvelle. De l'agitation entendue plus tôt, il ne restait rien, que quatre sentinelles à moitié endormie, par une trop longue veille. Il était temps que je me presse avant qu'ils se réveillent ou qu'ils soient relevés.
Par chance, c'est aussi à coté des tentes en question que se trouve deux cages, fermées par d'énormes cadenas. Dans l'une des deux, une elfe noire, dans l'autre une elfe blanche, ressemblant trop au guerrier vu chez la chasseresse pour n'y voir aucun rapport, au moins racial. Manifestement, j'ai trouvé Kithra.

(On fait quoi avec l'autre ?)
(On verra après.)
(Je casse les serrures ?)
(Trop bruyant. Passe derrière, je devrais encore avoir assez de magie pour changer la forme des barreaux.)

Il est clair qu'il me faudrait une fois cette affaire réglée trouver le moyen de dormir un bon coup, parce que même sous la forme d'Astinor, la fatigue commence à m'envahir petit. Mais d'abord, il me faut libérer ces deux prisonnières.

Je laisse Astinor contourner les prisons, avant de prendre sa place et de me lancer, aussi à l'abri que possible, dans un premier sort de terre glaise, sur la cage de celle que je suppose être Kithra, la Shaakt attendra bien un petit quart d'heure de plus.

(En espérant que ta magie fasse pas n'importe quoi...)

Certes, c'est vrai que le caractère aléatoire de la chose peut être effrayant, mais bon, pas le choix, puis c'est trop tard...


(((Approche et lancement du sort de terre glaise sur la cage de la donzelle à moitié à poil aux yeux verts)))

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 20 Sep 2015 19:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Campement de l’armée.

    L’elfe reste impassible, tout comme sa consœur de cellule, alors que Lothindil se planque pour œuvrer à son sortilège. Elle remarque très vite qu’un sort si lent à lancer est un risque inconsidéré, dans un campement militaire vivant et aussi nombreux. Les allées et venues sont plurielles, et elle ne doit qu’à la chance le fait de ne pas se faire voir, là par un garzok allant chercher de l’eau, là par une troupe d’humains en armes faisant des rondes sur le camp, ou par quelques gobelins errant furtivement entre les tentes de leurs grands cousins belliqueux, à la recherche de quelques piécettes abandonnées là.

    Le sort fonctionne donc sans peine, et les barreau de la cage, mieux, la cage complète devient malléable et souple. Kitrha, puisqu’il s’agit sans doute d’elle, se relève et écarte de ses mains les barreaux qui la retiennent prisonnière. Elle se glisse agilement hors de sa cage, posant un regard circonspect sur l’elfe grise. Sa voisine de cellule en profite pour s’extirper à son tour, silencieuse et distante. Kitrha s’adresse d’une voix qui murmure à sa libératrice.

    « J’ignore qui vous êtes, et pourquoi vous faites ça… Mais il sera le temps de me le dire plus tard : allons-nous en sans plus tarder. »

    Et elle esquisse un mouvement pour s’en aller, mais… ce léger remue-ménage, si discret pourtant, n’est pas passé inaperçu. Et de la tente de commandement, un homme est sorti, escorté de deux guerriers orques, sans doute des chefs de bataillon, vu leur armure noire impressionnante.

    Image Image Image


    L’homme, sûr de lui, ne prend même pas la peine de dégainer sa superbe épée, contrairement aux deux autres qui sortent l’un une hache énorme, l’autre un kikoup monstrueux.

    « Et où comptiez-vous aller, exactement, princesse ? »

    Il posa les yeux sur Lothindil, des yeux froids, sans vie, sans aucune amabilité.

    « Et vous, pourquoi vouloir vous enfuir avec notre invitée ? Ne voyez-vous donc pas qu’il vaut mieux pour tout le monde qu’elle reste dans cette cage ? »

    Un parlé bien… diplomate, vu la position des trois fuyardes.



Andel’Ys – Demeure d’Astidenix.


    Le cheval ailé de Kiyoheïki atterrit en plein cœur de la cité d’Andel’Ys, sur la place principale où trônait la demeure du dirigeant local. Assez vite, des gardes aux traits tendus et fatigués se pressèrent et reconnurent la Reine, qui quémanda une audience immédiate avec le Gouverneur, qui leur fut accordée sans besoin d’insister. Ils se retrouvèrent donc escortés jusqu’au trône d’Astidenix, duquel il se redressa pour poser un genou en terre à l’arrivée de sa reine.

    « Majesté, puissante Reine, votre serviteur vous salue, bien que son cœur n’en ait guère la force. »

    Il se redressa et posa sur Kiyoheïki un regard respectueux, le saluant de la tête.

    « Votre présence honore toute la cité, mais elle est bien seule pour se défendre. Ses soldats souffrent face à l’armée qui n’est plus qu’à quelques toises de nos murs, à camper comme s’ils attendaient que nous nous rendions sans combattre. Mais leur nombre est largement supérieur aux nôtres. »

    La Reine salua le discours, et répondit à son tour.

    « Nous sommes là pour cela. L’armée de Treeof ne saurait tarder à arriver, et celle d’Arothiir est actuellement en mouvement pour nous rejoindre. »

    Astidenix fit une moue peu convaincue, et jeta un regard un peu moins amène à Kiyoheïki.

    « Trop peu, hélas. Les aventuriers de Yuimen de sont pas tous aussi honorable que celui qui vous accompagne, ma Dame. Nombre sont passé ici, ont quémandé l’hospitalité, qui leur a été donnée. J’ai passé des accords avec eux pour qu’ils fassent appel à des forces alliées afin de concentrer la guerre autour de la cité. Un sacrifice que tout le peuple d’Andel’Ys était prêt à réaliser, si ça pouvait mieux nous faire voir… Mais… nous n’avons eu aucune nouvelle qu’aucun d’entre eux depuis. Ni d’aucun allié. Pire, même, ils m’ont ramené mon fils agonisant, victime d’un traquenard. Il est encore pour l’heure entre la vie et la mort. Majesté. Nous sommes seuls. Et seuls, nous ne vaincrons pas. »

    Il baissa la tête, et serra son poing sur son arme.

    « Mais nous ne nous rendrons pas. Ils paieront leur affront, dussions-nous tous mourir ici. »

    La Reine secoua lentement la tête de gauche à droite.

    « Vous avez fait du mieux que vous pouviez, gouverneur. Mais vous avez aussi raison : nous ne vaincrons pas en les combattant de face. Il nous faut du temps, pour que nos alliés arrivent, et ça la ruse peut nous l’apporter. Ser Kiyoheïki, veuillez exposer au Gouverneur Astidenix le plan que nous avons mis sur place avec les trois dirigeantes d’Arothiir. »

    Astidenix se tendit à l’évocation de l’existence de cette hydre à trois têtes. Au milicien, maintenant, de choisir ce qu’il allait révéler au dirigeant d’Astidenix.

[Lothindil : XP : 1 (post) + 1 (libération des deux prisonnières). Mot : 0. - vaigre.
Kiyo : Mot : Eauburon.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 20 Sep 2015 20:02 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Je parviens à lancer mes deux sorts sans être repéré, un véritable miracle tandis que le camp s'éveille un peu trop autour de nous. Je ne dois à vrai dire la réussite de ce plan foireux qu'au défaut de surveillance des Garzoks, persuadés que le danger ne viendrait pas de l'intérieur.

Kithra sort de sa cage et me demande qui je suis et pourquoi j'agis ainsi, tout en sachant très bien que le temps joue contre nous. Je lui murmure à mon tour :

"Quand je sifflerais, un cheval apparaîtra, grimpez dessus avec l'autre prisonnière. Rentrez chez vous, votre père vous y attend. Nous ferons les présentations alors !"

Le temps est court, je sais que la sortie du camp, maintenant que la brume se lève vraiment sera complexe. J'espère avoir le temps de foutre le bordel en sortant et pas uniquement en traçant une piste grâce à mes lames et à Astinor.

Mais quand la comparse à la peau noire sort de sa cage, nous nous faisons repérés : un homme sort de la tente principale, vu son teint et sa tronche, il est pas vraiment le genre de personne à qui je donnerais Yuimen sans confession. Ses deux gardes à la peau verte et aux lourdes armures, qui ont déjà leur hache et kikoup en main ne viennent que renforcer cette impression que je suis dans la merde la plus profonde.

(Princesse, on a donc tout bon !)

Je me fais la même réflexion mentalement que ma panthère adorée tandis que l'autre brute, sans doute le chef du camp, à défaut du dragon que je cherchais, m'interpelle, presque trop poliment pour être crédible vu notre situation. Sans chercher à lui répondre dans un premier temps, je siffle pour faire apparaître le cheval ailé, la vie des otages en priorité, moi après. Avec un clin d'oeil à la princesse, je lui sors d'un ton espiègle au possible :

"Et désolé, je n'ai pas trouvé la viande pour le banquet !"

J'espère qu'elle réalisera qu'il s'agit d'un message et qu'elle le transmettra, et que le vieux comprendra d'ailleurs, ce qui n'est pas garanti non plus. Mais je ne peux pas faire mieux immédiatement.

"Désolé messire, mais vous posez mal votre question. Vous supposez que je veuille m'enfuir, mais une chevalière du Naora et gardienne de Yuimen ne fuit pas. Et elle n'aime pas les cages non plus, ni les gens à l'intérieur... Bref, désolé, mais vous faites fausse route sur toute la ligne."

Je cherche juste à gagner un peu de temps avant un dernier effort, il faut que les deux elfes s'envolent, après je pourrais agir... Mais avec elles dans les parages, c'est trop dangereux. Ma main droite s'approche néanmoins de mon épée de cristal, il faut que je sois prête à dégainer au moindre signe d'attaque.

(((invocation d'un canasson et j'envoies Kithra et l'elfe noire vers Vraithel’Ar)))

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 20 Sep 2015 22:21 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 28 Juin 2012 18:15
Messages: 686
Localisation: ~Quête 35~
~Auparavant~

~85~



Andel'Ys. Fouler le sol de cette cité ne m'amène qu'un affreux pressentiment. Les gardes qui nous accueillent sur la place affichent des traits tendus, fatigués, mais nous permettent de rencontrer rapidement le Gouverneur. Le Seigneur Astidenix ploie le genou devant la Reine, et je sens ma poitrine se serrer à son air éreinté. Je redoute de mauvaises nouvelles. Et hélas, elles sont les premières à tomber. L'armée ennemie est là, à camper non loin des murs, mais sans passer à l'assaut pour le moment. Ils semblent attendre que la Cité se rende sans se défendre. Comme prévu encore, leur nombre dépasse de loin celui des forces en présence.

Sheeala D'Argentar tente de raviver la flamme de l'espoir, annonçant la venue prochaine des forces du Royaume Pâle. À l'expression peu convaincue du Gouverneur, je m'attends à entendre d'autres mauvaises nouvelles. Et elles viennent aussi. D'autres ressortissants de Yuimen ont été hébergés ici, donné leur parole de contacter des alliés pour concentrer le conflit ici. Mais nulles nouvelles d'eux, et aucune trace de renforts.

Qu'en est-il de Lothindil ? Qui étaient les autres ? N'ont-ils donc aucun sens de la parole donnée ? Ont-ils simplement échoué ? En mon for intérieur, je songe à la colonie ynorienne. La défense de l'accès à Oranan est primordiale, mais les dirigeants de la Cité n'ont tout de même pas l’intention de laisser Andel'Ys tomber sans réagir ? Pire, de miser sur l'affaiblissement de nos ennemis ici, quitte à laisser ce peuple en pâture à ces derniers ! Ce ne sont pas les valeurs de ma République...

J'ôte mon casque et le cale sous mon bras avec plus de tension que je le pensais, en entendant en prime que le fils du Gouverneur est entre la vie et la mort. Peut-être que mes connaissances pourront l'aider. Si ma magie de lumière a pu soutenir Astinor, peut-être pourra-t-elle aider la victime.

( Par les Dames, la situation est pire que prévue. )

Une chose est certaine, la lutte frontale est définitivement impossible. La Reine m'interpelle alors, pour que j'expose le plan élaboré conjointement avec les Dames d'Arothiir. J'acquiesce lentement et prends la parole.

"Nous avons songé ensemble aux priorités, et le résultat ne sera guère agréable à entendre, je le crains. Nous allons donner à nos ennemis ce qu'ils veulent. La reddition d'Andel'Ys, ainsi qu'une offre d'alliance entre le Royaume Pâle et les forces de la Demie-Déesse."

Je me hâte d'enchainer pour ne pas blesser la fierté du Gouverneur.

"Mais en apparence seulement. Vos hommes sont fatigués, et même si d'autres sont en route, ils ont besoin de temps pour parvenir jusqu'ici. Il nous faut endormir la méfiance de nos ennemis pour... Mieux les prendre de court."

Je retiens mes pensées quant à notre réussite pour convaincre le Trio qu'une réelle alliance serait désastreuse pour elles. J'avise la Reine, mais reporte bien vite mon attention sur le Gouverneur.

"Et je suis volontaire pour aller porter cette fausse nouvelle en terre ennemie. J'ai par ailleurs de quoi appuyer mes dires, par une preuve de cette bonne volonté."

J'extirpe la lourde bourse de Thiir de mes affaires et fronce le nez. Il me faudra vraiment diviser cette substance. Tout emporter serait stupide. Je ne cautionne pas l'usage de cette drogue, mais si les choses tournent mal, y avoir recourt pourrait être la seule issue. Je soutiens le regard du Seigneur Astidenix, tentant de ne pas le laisser réfléchir trop longuement à ma déclaration. Son état de fatigue pourrait ne pas gêner sa perspicacité sur un ou deux problèmes du plan.

"Mais avant cela... M'autoriseriez-vous à voir votre fils ? Je dispose de quelques... Savoirs... Qui pourraient peut-être l'aider."

S'il est une douleur que je connais bien, c'est celle de voir le malheur frapper un proche. En Aliaénon, la magie est bien plus puissante, et je n'imagine pas ma lumière devenir néfaste. Si le fils mentionné oscille entre vie et mort, je me dois d'essayer de le ramener du bon côté. Mais pas sans l'aval de son parent.




_________________


Dernière édition par Kiyoheiki le Dim 27 Sep 2015 10:00, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Sam 26 Sep 2015 15:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Campement de l’armée.

    Therion avait vue, depuis une petite colline à l’abri du couvert de l’orée de la forêt de Jollarsyth, sur le campement immense de l’armée d’Oaxaca s’apprêtant à assiéger Andel’Ys. Il ne voyait cependant pas, cachée derrière le trop grand nombre de tentes, la scène qui se déroulait en son sein, et mettant en scène Lothindil et l’état-major de l’armée en place.

    Car au cœur du camp, un cheval ailé fut invoqué, sous le regard stupéfait des deux garzoks armés, et celui, moins surpris, du dirigeant des armées. Le canasson prit son envol avec les deux elfes à son bord avant que le trio n’ait eu le temps d’esquisser le moindre geste. Aux paroles de Lothindil, il ne sembla pas réagir physiquement. Il secoua simplement la tête de gauche à droite d’un air sinistre.

    « Gardienne de Yuimen, hein. Ainsi vous êtes plus bête encore que je ne le pensais. Vous ne vous êtes même pas posé la question du pourquoi de mes propos précédents, et avez mis définitivement le feu aux poudres en libérant cette furie d’elfe et en la livrant à son peuple. »

    Il soupira sourdement, avant de poursuivre.

    « Nous avions tout fait pour garder les elfes hors de cette guerre, et vous venez de les y jeter. À se demander, finalement, quel camp est le plus cruel : celui qui évite de décimer un peuple, ou celui qui les implique pour les mener à leur perte, et à la destruction de leur forêt si chère à leurs yeux. Croyez-vous vraiment que, si ces elfes entrent en guerre, ils feront la différence entre nos deux camps, Lothindil du Naora ? Qu’ils aideront les hommes d’Andel’Ys, leurs ennemis ancestraux ? Ils ravageront tout, et tenteront de tous les tuer. Mes hommes. Vos alliés. Et eux-mêmes, au final, quand leur colère aveugle les aura consumé, et qu’ils s’embrocheront sur nos piques comme de vulgaires moucherons s’embrasent en se jetant dans des flammes. Vous servez le chaos, fille de Yuimen. Et il vous détruira à son tour. »

    Il fit un geste de la main, et les deux molosses l’encadrant avancèrent vers la gardienne de Yuimen alors qu’il prononçait ses dernières paroles :

    « Rendez-vous, et vous vivrez pour voir se réaliser votre œuvre : l’embrasement de Jollarsyth et la destruction de tous les peuples de cette planète qui vous auront suivis dans vos beaux discours. »

    Une sentence où la menace était notable.




Andel’Ys – Demeure d’Astidenix.

    La colère d’Astidenix explosa aux paroles de Kiyoheiki. Il se leva, s’exclamant avec fougue :

    « La reddition d’Andel’Ys ! Jamais ! Sauf votre respect majesté, nous sommes forts. Nous pouvons tenir le siège le temps que nos alliés se rassemblent. Leur confier les clés de la ville serait une… infamie. Un signe de lâcheté. Et ces alliés, ils n’y verraient que traitrise de notre part. J’ai engagé les murs de l’Ys comme paiement du tribut pâle pour cette guerre qui est notre par la force des choses. Nous n’aurions qu’à perdre, à jouer le jeu de la ruse et de la tromperie. Il s’agit d’armes de faibles, de retors sans honneur. Je reconnais bien là la signature de l’hydre d’Arothiir. Est-ce tout ce qu’elles ont trouvé pour s’emparer du trône pâle ? »

    La Reine, visiblement blessée par les propos de son gouverneur, fronça les sourcils, et tenta de ramener la paix en lui d’un ton calme, et réprobateur de son attitude.

    « Allons, Astidenix. Andel’Ys n’est pas prête pour une telle bataille. La mort dans l’honneur ne nous apportera rien, hormis notre disparition pure et nette de la surface d’Aliaénon. SI nous avions l’assurance certaine de la présence de nombres d’alliés, nous pourrions revoir ce plan, mais… dans l’état actuel des choses c’est impossible. »

    Le vieil homme paraissait abattu. Il ne pouvait poursuivre en contredisant sa Reine, ni baisser les bras en rendant les clés de sa cité. Il baissa la tête : acculé, il n’avait plus le choix.

    « Alors je présente ma démission de mes fonctions. J’irai au combat avec les miens quand vous m’en donnerez l’ordre, mais je ne peux rester à la tête de cette cité si c’est la décision que vous prenez. Je vous reste fidèle, ma reine, mais il est des choses que je ne peux admettre en tant que Gouverneur d’Andel’Ys. »

    La Reine Sheeala parut s’en obscurcir.

    « Ne soyez pas extrême, Astidenix. Cette décision de jouer la ruse est la mienne, et ne vous salira pas. Vous irez vous battre pour le Royaume Pâle, oui, en qualité de général de mes armées, et en dirigeant d’Andel’Ys. Je comprends que vous ne vouliez pas voir cette cité aux mains de nos ennemis, même temporairement. C’est pourquoi je vous offre de la quitter, maintenant, et de vous regrouper avec vos hommes les plus sûrs dans la forêt d’Emeraude, où vous prendrez le commandement de nos troupes lorsqu’elles se présenteront. Je tiendrai la régence d’Andel’Ys pendant ce temps. »

    Il l’interrompit.

    « Mais les risques… »

    Et elle de même.

    « J’en suis consciente, et ils sont nécessaires. C’est une situation complexe, que l’on ne peut résoudre simplement. Vous avez ma confiance, Astidenix. Ai-je la vôtre ? »

    Il baissa la tête, abattu. Il ne pouvait refuser.

    « Vous l’avez, ma Reine. Jusqu’à la mort, et au-delà. J’obéirai à vos ordres. Vous avez ma parole. »

    Il se tourna vers Kiyoheïki et jaugea le sac empli de Thiir qu’il tenait.

    « C’est une arme surpuissante et dangereuse, que vous tenez là. Ne la portez pas en les mains de nos ennemis. Nous n’aurions alors plus aucune chance de les vaincre. Quant à mon fils… Suivez-moi. »

    Il emmena le duo vers l’étage supérieur, dans une chambre où Seok, fils unique d’Astidenix, gisait mi-conscient dans un lit, de lourds pansement barrant son torse pour couvrir les multiples lacérations de lames d’orques qu’il avait subies. À son chevet, un curieux soigneur lui administrait un baume apaisant, graisseux et blanchâtre, sur les tempes.


[Kiyoheïki : 1XP (post) + 0,5 (informations et scène.). Mot : 0. - Queux.
Lothindil : 0,5 (post) + 1 (sauvetage de Kithra). Mot : 0. - Ubéreux.
Therion : Mot : Ablais.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 27 Sep 2015 09:59 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 28 Juin 2012 18:15
Messages: 686
Localisation: ~Quête 35~
~Auparavant~

~86~



Je m'attendais à un ton haussé de la part du Gouverneur, mais c'est une véritable déflagration qui secoue la salle. J'en clos lentement les yeux, prêt à endosser le blâme et le courroux de cet Homme fier, auquel j'ai suscité un sentiment de trahison. Mais ce n'est pas moi qu'il accuse. C'est le Trio, traité d'hydre usant de moyens retors, sans doute pour s'emparer du trône. Je songe à une réponse de ma part, mais la Reine me devance. La décision de demeurer hors de leur échange m'apparait la plus sage, et je m'y tiens.

Plusieurs choses sont évoquées : l'incertitude de la présence d'alliés pour appuyer Andel'Ys, la possible démission du Gouverneur que la Reine refuse en bloc. Vient alors une offre de Sheeala d'Argentar. Le Seigneur Astidenix quittera la cité avec ses plus valeureux et sûrs hommes, afin de prendre le commandement des renforts. Ce qui laissera la Reine seule régente de la ville. J'assiste alors aux paroles nobles de cette dernière, consciente des risques de sa décision, mais qui s'y tient malgré tout. Le Seigneur Astidenix affiche une confiance inébranlable en sa souveraine. Je comprends mieux le choix de cette dernière quant à son accession au trône, s'il faut en arriver là.

Je suis invité dans l'échange par une remarque du Gouverneur. La drogue dont je dispose ne doit absolument pas être portée chez les ennemis. J'acquiesce. Je la lui remettrai donc avant de partir. Son sang a beau être brûlant, il ne devrait pas en faire usage sans réfléchir. Il nous mène ensuite à l'étage, dans une chambre où est alité un homme impressionnant, au torse barré de lourds pansements. Même mon immense ami Hidate, pourtant lui-même bien bâti, ferait pâle figure côté gabarit. À ses côtés, un autre homme plus maigre et pâle passe un baume sur les tempes de l'alité.

S'il est une chose que je sais, c'est que les praticiens de médecine détestent que l'on touche à leur patient sans préavis.

"Bonjour à vous, honorable soigneur. Mon nom est D'Esh Elvohk Kiyoheiki, envoyé de Fan-Ming. Le Seigneur Astidenix m'a autorisé à voir son fils et tenter de l'aider. Puis-je ?"

Je profite de cet instant pour observer les pansements et songer au traitement approprié. Vu le nombre et l'épaisseur, mes élixirs de soin risquent au mieux d'être inefficaces, au pire de ne ressouder que partiellement les plaies. Et à en juger par l'état à demi-conscient du blessé, je doute grandement qu'il ne s'agisse que de blessures superficielles.

"Je ne suis pas un guérisseur novice. Votre patient ne sera point une queux avec laquelle affûter mes capacités."

J'aimerais lui dire, ainsi qu'au Gouverneur, qu'il n'y a rien à craindre. Que ma lumière ne peut qu'avoir des effets positifs. Mais je redoute que mentionner l'usage de ma magie ne les fasse refuser mon aide. Sans oublier qu'Aliaénon agit sur mes pouvoirs d'une manière accrue. Quoiqu'en matière de soins, cela me semble être une bonne chose.




_________________


Dernière édition par Kiyoheiki le Dim 4 Oct 2015 19:23, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 27 Sep 2015 18:10 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2608
Localisation: Quête 30 : Fan-Ming
Le duo de prisonnières parvient à s'envoler sans difficulté, et partir loin du campement où ma situation devient à vrai dire de plus en plus critique. Certes, le général ne semble pas enclin à une violence directe - chose pour le moins surprenante d'ailleurs de la part d'un homme de main d'Oaxaca -, mais ses gardes du corps se font aussi menaçant que ses paroles. Un esprit simple et moins aiguisé face aux insinuations et propos douteux du camp adverse aurait presque pu se laisser convaincre et se mettre à douter, mais à peine se met-il à critiquer de manière dithyrambique mes choix et mes actions que je cesse de l'écouter, concentrant en réalité mes sens sur celui du toucher. Rien n'est plus relaxant que d'écouter les vibrations du sol, celui-ci, sous les pas des nombreux soldats qui s'éveillent au matin, s'avère être très bavard. Il est souple, il vibre bien, il pourrait résonner dans un chaos monstrueux, simplement à l'aide d'un petit séisme. Mais je le sens aussi humide, gourmand, avide de sang ou de plus encore.

(Le mec veut que tu te rendes.)
(T'en penses quoi, Astinor ?)
(Ca dépend. J'peux le couper lui ?)
(Oui, si tu y parviens.)
(T'avais pas des idées en partant ?)
(Oui, en partant.)
(Ca inclus du sang et des tripes ?)
(Oui.)
(Ca m'va. Envoie-le valser !)

Je me détache de mon sens du toucher pour regarder l'homme qui, comme je l'avais senti, n'a pas bougé d'un centimètre, contrairement à ses deux compères. D'un geste humble, je pose un genou à terre, je laisse mes fluides descendre dans mon bras gauche et croiser le bracelet de ma soeur :

"Vous êtes bien ubéreux de paroles, messire. Mais si je fuis point, ce n'est pas pour prendre le thé avec vous, ni quiconque d'autres dans ce campement en fait. Vous ne connaissez rien, messire, ni sur la divinité qui me protège"

Mentalement, je trace un trait allant de mon index que je viens d'enfoncer dans la terre jusqu'au chef trop bavard.

"ni à mon rôle aujourd'hui"

Un second trait mental vient s'ajouter au premier, reliant mon majeur en terre au premier guerrier, celui à la hache.

"ni à ma fonction de Guerrière Spirituelle"

Un troisième trait vient relier mon annulaire qui vient de se frayer un chemin au sol et le second guerrier, celui au gros kikoup.

"ni aux peuples de cette planète"

Un quatrième trait vient s'ancrer depuis mon auriculaire jusqu'au chariot des anciennes prisonnières.

"Et encore moins à la forêt !"

Un dernier part de mon pouce et se divise, agrippant un maximum de mâts de la grande tente. Je relâche brutalement mes fluides, si tout se passe bien, la terre devrait les absorber et, quand cela sera fait, je tirerais brutalement ma main du sol, recrachant ainsi mes adversaires. C'est à ce moment précis que je laisserais la panthère de combat intervenir et faire son travail meurtrier...


(((Tentative de lancer le sort "rejet du sol" Le sol s'ouvre, et emporte [lvl/4] ennemis avant de les recracher. Ils sont sonnés. (mag+1/lvl, maîtrises et esquives-0,5/lvl pour les cibles durant le tour suivant. Si l'action de la cible devait avoir lieu après ce sort dans le tour, cette action est annulée), au niveau maximum, en prenant comme cible : le chef, ses 2 brutes, le chariot et les mâts de la tente; puis transformation en Astinor.)))

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 4 Oct 2015 11:55 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 28 Avr 2013 12:48
Messages: 633
Localisation: Aliaénon - Andel'Ys
Avant qu’il ne rattrape la troupe, le colosse se détourna de la masse grouillante et fuyante de la plaine pour se diriger vers la forêt, au plus grand plaisir de Therion qui se sentait grandir dans les pattes une force plus grande à la perspective d’être le seul chasseur sur la piste des garzoks et sektegs en déroute. L’ampleur de la tâche ne l’effrayait pas le moins du monde, il s’abandonnait pleinement à la fatigue salutaire de la poursuite, se disant qu’aucun liykor n’avait peut-être chassé un troupeau si vaste et si puissant, et qu’il s’agissait là d’une traque digne d’un Enfant du Père et de la Mère. Ils pourvoient toujours aux besoins de ceux qui prouvent leur valeur, et Therion comptait bien faire partie de ceux là. Mais l’armée était encore loin, et ne semblait pas vouloir s’arrêter dans sa marche forcée. L’endurance allait prévaloir, et pour le lupin cela ne faisait que renforcer sa volonté à chaque foulée. Voyant que le géant n’était plus sur sa trace, il ralentit, conservant un rythme plus soutenable sur le long terme. Avant le coucher du soleil, il trouva un repli du terrain, une combe dans la plaine où se terrer jusqu’à la nuit. Nul besoin de feu, ni d’aucun autre confort, une bonne poignée d’heures de sommeil suffirait amplement. Ensuite viendrait la question de la nourriture. Mais une chose après l’autre. Il ne craignait pas de perdre sa proie : une armée en marche laissait derrière elle assez de traces, et viendrait bien un moment où ils s’arrêteraient, pour se battre où panser leurs blessures. Quelle que soit l’issue, il serait là pour planter ses crocs dans les muscles de ses proies abattues.

La discrétion n’était pas la principale préoccupation des forces d’Oaxaca, aussi Therion put-il reprendre sa longue marche sous un ciel d’encre sans trop s’égarer. Le peu d’égard pour les morts lui donna également l’occasion de résoudre la question de son estomac vide sans se disperser : quelques cadavres semaient le chemin martelé par les pas dans la plaine, dans lesquels il découpa une cuisse d’un coup net de hache, mangeant en marchant. Le goût de la viande ne lui revenait absolument pas, cependant elle lui donnerait assez de force pour aller plus loin.

A la nuit succéda l’aube, et c’est dans la lumière naissante que Therion continua, aussi longtemps que la luminosité ne l’indisposait pas trop. Une fois légèrement reposé, il reprit sa course de nuit, la fatigue plus lourde dans ses muscles et son esprit. Au matin, il trouva une cité et un lac où se jetait le fleuve. Mais surtout, il trouva le camp de l’armée. Maintenant il pouvait se poser, observer et attendre le bon moment pour bondir.

_________________
* * *




La faim chasse le loup du bois...


Haut
 

 Sujet du message: Re: Andel'Ys
MessagePosté: Dim 4 Oct 2015 14:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Andel’Ys – Campement de l’armée.

Lothi : Attaque magique : échec critique. (C’est monstrueux cette malchance. oO)

    De son poste d’observation, Therion put voir que le campement était doucement en train de s’éveiller, les fumeroles des feux s’intensifiaient, nés des braises de ceux de la veille. Rien n’indiquant, au final, la présence de Lothindil qui, au centre du campement, se retrouvait en une périlleuse situation.

    Le sortilège qu’elle venait de lancer s’était littéralement retourné contre elle alors qu’elle prenait sa forme féline. Pire encore, il avait subi des changements d’application. Au lieu que la terre absorbe les ennemis pour les recracher, c’est elle qui fut absorbée par la terre avec une vitesse vertigineuse… Et elle ne fut pas recrachée ver le haut, non. Son enfouissement perdura sur une quinzaine de mètres, avant qu’elle ne soit recrachée violemment, mais vers le bas. Elle atterrit au sein d’une caverne isolée, semblant n’accéder à aucune issue. Le corps d’Astinor fut projeté contre le sol de pierre avec force, et aussitôt des cristaux de diverses tailles se mirent à luire autour d’elle, sur les pans et le plafond de la caverne.

    Image


    Le sous-sol d’Aliaénon avait été décrit à certain comme riche en cristaux magiques… Elle en avait la preuve en face des yeux. Son sort avait fatigué son corps, et la chute n’avait pas amélioré ça. L’instinct félin avait permis de minimiser la dangerosité de la chute, mais ses articulations, son dos étaient douloureux suite à celle-ci. Rien de cassé, heureusement. La magie était vraiment imprévisible, ici. Elle en avait payé plusieurs fois le prix.

    La seule source de lumière, outre les cristaux, était le trou qu’elle avait créé magiquement dans la roche et la terre, qui donnait droit sur la surface, créant un puit de lumière. Mais elle n’entendait guère ce qui se passait au-dessus d’elle.


Andel’Ys – Demeure d’Astidenix.

    La Reine et le dirigeant d’Andel’Ys restaient à l’écart de la conversation, même si la gravité marquaient leurs traits devant les blessures de Seok le puissant guerrier. Le guérisseur, aux paroles de Kiyoheïki, salua ce dernier d’un signe de tête avant de répondre à son tour :

    « Je suiiiiiis Trifalgiiiiiiiiiin. Chirurgien-barbieeeeer de cette noooooble citééééé. Ma scieeeeence médicinaaaaaale s’arrête à mes laaaaames et mes aiguiiiiiiilles. Et quelques ongueeeeents de plantes atténuaaaaant la douleuuuuuuuur. »

    Il invita donc le guérisseur à s’approcher de son patient, alors qu’il posait le pot de baume et écarta les pansements des plaies. Elles avaient été recousues à vif sur la chair, de manière un peu hasardeuse. Ça lui laisserait des cicatrices immondes, mais au moins la plaie n’était plus béante. Trifalgin avait enduit ensuite la cicatrice d’un onguent aux odeurs plantes visant à la désinfection et à la cicatrisation. Du travail de débutant, mais du bon travail quand même, dans la mesure de ses capacités.

    Il n’en restait pas moins que Seok était entre la vie et la mort. Si des organes internes avaient été touchés, il s’éteindrait bien vite. Et si la plaie s’infectait aussi. L’intervention de Kiyo était favorable à son rétablissement… Voire carrément même forcée, s’il n’était pas aimé des dieux locaux.


[Kiyo : 0,5 (post). Mot : 1XP. - nourrain.
Lothindil : 0,5 (post) + 0,5 (tentative échouée). Mot : 1XP. - kyriologie.
Therion : XP : 0,5 (post). Mot : 0. - Fardier.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 478 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ... 32  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016