L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 226 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 ... 16  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 15 Aoû 2011 18:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 23 Mai 2011 01:21
Messages: 10925
Localisation: quête 25 : dans une caverne rempli de fou
L’homme lui amena la monture déjà prête, en boitant. Il demanda ensuite un peu plus de trois cents yus. Trà déposa l’argent demanda sur un petit comptoir, puis sortit de l’écurie, tenant Duvainor par les rênes. Arrivait au milieu de la place, il s’approcha des flancs de la bête, pour la monter. Mais celle-ci l’en empêcha en se tournant. Il lui flatta l’encolure, et tenta de nouveau sa chance. Cette fois, il réussit à passer son pied à l’étrier. Lorsqu’il fut en selle, il se maudit de ne pas avoir chevauché depuis longtemps. Après plusieurs ordres ratés, le cheval se mit enfin en route. Il avait de la chance, il devait suivre la même voie pour atteindre les portes.

Sa monture, se déplaçait lentement dans le flot de personne qui parcourait la rue. Toutefois, les gens étant obligé de le laisser passer, il avançait bien plus vite que s’il n’avait été à pied. Cependant, il n’y avait pas que des avantages, n’étant pas habitués, il ressentait une douleur au niveau des cuisses. Il savait qu’il ne faudrait pas trop de temps, pour que cette douleur n’apparaisse plus que lors de long voyage. Il maugréa de nouveau en pensant au futur jour de chevaucher qu’il l’attendait et soupira, il n’avait pas fini d’en baver, mais ce n’était pas un problème insurmontable. Il fut bientôt face aux portes de la ville, où il se fit arrêter par des gardes. Ceux-ci le laissèrent passer après lui avoir demandé ce qu’il allait faire. Il leur avait bien sûr donnait une raison stupide, la réelle sonnait trop étrange. Il leur avait sortit qu’il allait explorer le continent, ce qui n’était pas vraiment faux dans un sens.

Après cet arrêt, il sortit de la ville pour apercevoir, au bord de la route, ses compagnons vers lesquels il se dirigea.

« Je suis prêt pour le voyage ! Warren devrait pas le tarder je l’ai croisé à l’écurie. »

_________________
Image
(de Miha)


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 15 Aoû 2011 18:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 12 Avr 2011 12:40
Messages: 9682
Localisation: Nosvéria
Une fois ma demande effectuée, mon interlocuteur se retourne vers les box abritant les différents chevaux à la vente. Il finit par en sortir une puis se dirige vers un autre bâtiment pour l'équiper et me donner une charrette avec. Je n'y ai pas pensé, même pas demandé, mais j'en ai besoin quand j'y réfléchis. Ça ne peut pas être plus mal, sauf le prix qui m'annonce. 540 yus ! C'est énorme ! Rapace va, tout coûte trop cher de nos jours c'est énervant. Je traine un peu des pieds avant de saisir ma bourse et d'en sortir la somme demandée. Ça fait plus de trois fois dans la même journée que je paie, on dirait que je ne fais que ça depuis le début. Mais bon faut dire que un voyage de cet envergure je suis obligé de m'équiper du mieux que je le peux. Donc lorsqu'il m'apporte le tout, je le remercie puis me tourne vers le cheval. Je ne sais pas ce qui me prends à ce moment, mais je reste à le regarder un moment. Il y a quelque chose qui m'interpelle, mais je ne sais quoi. Je lui frotte alors son chanfrein comme pour commencer à m'habituer à sa présence, mais étrangement il glisse sa tête comme pour en redemander. Bref je ne m'attarde pas là-dessus, je souris puis monte sur la charrette.

Mais là, je trouve déjà que quelque chose ne va pas, mais alors pas du tout. L'assise sur cette charrette est plus qu'inconfortable, ou c'est du bois certes, mais justement c'est trop 'dur', il n'y en a pas assez. Dès que j'en aurai l'occasion je retaperai ce tas de bois, j'en ferai une charrette digne de moi ! Digne de mon assise dessus ... Là elle est trop 'commun'. Mais bon, on verra tout ceci en temps voulu, je prends les rênes puis donne un léger coup pour que le cheval part. Me voici enfin prêt à partir, je vais certainement y passer, Caïx n'est pas une ville qui laisse ses visiteurs repartir, elle les 'aiment' trop pour pouvoir les laisser ...

Je quitte à présent les écuries en ayant un bon moyen de transport. Certes ça fait bien paysan de campagne arriéré, mais je compte remédier bientôt à cela. Le cheval ne galope pas, ça ne serait pas pratique en ville, mais au moins il réussit à tirer la charrette sans que cela ne le fasse trop fatigué, car s'il se crève maintenant ça me fera une belle jambe. C'est donc tranquillement que je m'enfonce dans la grande rue. J'en profite pour regarder un peu toute la charrette afin de voir où sont les problèmes et ce que je vais devoir changer dessus. Résultat des comptes, je vais devoir TOUT changer. Les roues, les planches, les assises, l'arrière et même rajouté des objets ... inutiles, mais tellement indispensable. On verra ce que mon inspiration d'artiste me dictera quand je la passerai à l'atelier, sans compter que je vais la peindre.

J'arrive enfin au point de rendez-vous qu'a fixé Daio quand on est sorti du tribunal. J'arrive petit à petit puis j'aperçois son cheval et Anorynn. Apparemment ils ne se sont pas séparés, c'est tant mieux ça évitera la perte de temps. Lorsque je stop ma charrette je vois Daio qui dit qu'il espère que ce voyage resserrera leur lien et que Kendra Kar lui manque déjà. Je ne peux pas m'empêcher d'appuyer ce qu'il dit sur cette ville, car c'est tout ce que je chéris au monde, Kendra Kar.

-"Tu vois, on s'attache très vite à Kendra Kar, c'est pas pour rien qu'on dit que cette ville est magique."-


Après cela, je regarde le loup de Adweinna et le cheval de Daio. Qu'est-ce qu'ils font au bord de la route comme ça ? Bref, ce n'est peut-être qu'une banalité, mais lorsque je lève la tête vers Daio, je remarque instantanément quelque chose qui se retrouve aussi chez Adweinna. Je sais, avec 6 années d'expertise en la matière, il ne pourra pas me faire croire qu'il n'y a jamais eu ce qu'il venait d'en sortir. Mais je suis très content pour lui ! Moi qui le croyait à vie désespéré de cela, il vient enfin de me donner la preuve que c'est un vrai homme. Je suis rassuré sur le coup. Sans plus, je dis que je suis prêt.

-"Bien, je crois qu'on est tous là, Trà Thù aussi vient de nous rejoindre, on peut y aller maintenant."-

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 15 Aoû 2011 21:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 7 Sep 2010 20:08
Messages: 224
Localisation: Aliéanon
Post précédent

Après quelques minutes de repos où seul comptait de profiter de l’instant présent, Daio me regarda tendrement et me dit qu’il fallait nous rhabiller afin de ne pas manquer nos compagnons. Je n’en avais pas la moindre envie, mais si je voulais pouvoir revivre un moment aussi intense, il nous fallait accomplir la mission.

Je restais allongée dans l’herbe, le regardant revêtir ses habits et son armure qui étaient éparpillés un peu partout sur l’herbe. Je souris en nous imaginant avant de me relever et de recouvrir mon corps de neige de ma robe fine. Je replaçai mon plastron et était fin prête. Une fois vêtue, Daio s’approcha de moi, me prit la main et m’embrassa tendrement. Nous venions de partager un moment unique et il resterait à jamais gravé dans ma mémoire et ce jusqu’au suivant.

Nous regagnâmes le bord de la route où Anorynn fut réveillé par les caresses de Daio.

(Hmmm, tu as bon goût…hmmm)

Je rigolai discrètement à la remarque de mon compagnon. Finalement j’étais ravie d’avoir deux compagnons à vie : Anorynn et Hanià. Au loin je vis Trà Thù arriver suivit de près par Warren. Notre moment d’intimité était terminé, mais je ne doutais pas qu’il y en aurait d’autre.

Avant qu’ils n’arrivent, Daio me confia qu’il espérait que cette aventure nous rapprocherait et que l’on pourrait rapidement revenir à la cité blanche. S’il désirait une vie paisible à mes côtés, je serrai ravie de lui offrir, mais je savais aussi que le combat ferait toujours partit de sa vie et je serai toujours présente. Je l’embrassai avant que les autres n’arrivent définitivement.

"On reviendra tout les deux, je te le promets et on revivra ce que nous venons de vire !"

Warren prit la remarque des liens pour lui, mais qu’importait. Tout ce qui comptait c’était moi et Daio. Toute la fine équipe était réunie et prête à partir. Ma main n’avait pas quitté celle de Daio et je ne comptait pas la retirer. Me tournant vers lui je lui demandais :

"Alors, comment veux-tu procéder ? Tu as parlé de Mertar, est-ce notre destination ?"

Je pensais alors à un autre détail.

"Il y a de quoi s’entraîner à Mertar ?"

Nous nous étions offert l’un à l’autre et l’un comme l’autre, nous mourions si nous devions perdre l’autre. Je voulais m’entraîner pour ne pas qu’il s’angoisse à l’idée de me perdre t pour revivre ce moment d’intimité que nous venions de vivre.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 23 Aoû 2011 09:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 28 Juil 2010 16:33
Messages: 5005
Localisation: Aux alentours d'Oranan
Post précédent

Le chemin jusqu’aux grandes portes de la ville s’était déroulé dans un silence pesant emplit de nos peurs respectives. Une larme que mon amour ne vit pas, coula le long de ma joue. Je marchais aux côtés de Ranyà et pour renforcer notre lien, Amhalak m’avait laissé le soin de la guider.

Une fois arrivés à l’endroit où nous nous étions retrouvés la veille, je me tournai vers l’elfe de ma vie. Son visage était couvert par de l’eau qui coulait de ses yeux. Silencieux, il avait déversé sa peine, son chagrin. Sans lâcher les rênes de ma monture je m’avançai vers lui et lui séchai ses yeux humides.

"Ne pleure pas mon amour…, commençai-je avec des pleurs dans ma voix. Je te promets de revenir et n’oublie pas après…

Ce sera toit et moi et rien d’autre…

Oui ! Je me répète cette phrase dès que je sens que je vais craquer, fais de même.

Mais… C’est la première fois que j’ai si peur de ne pas te revoir. Même lorsque tu t’es rendue à Tulorim je n’ai pas ressenti ça…

Je te jure mon amour que je reviendrai pour vivre dans notre maison ! Rien ni personne ne m’en empêchera, tu m’entends ?

Oui…"

Ses larmes avaient repris le dessus alors qu’il me donnait un dernier baiser passionné et tremblant. Nous restâmes collés front à front pendant une dizaine de minutes avant qu’il ne me rappelle à l’ordre.

"C’est l’heure… Je t’en prie, sois prudente et reviens-moi en vie !

Je te le promets !"

Sur cette promesse, je montai sur Ranyà, lui lançai un dernier regard avant de partir au galop, mes larmes ne tenant plus, roulaient sur mon beau visage.

"…je reviendrai mon amour, notre histoire n’est pas finie, je t’aime…


Tel était le mot que j’avais glissé à son insu dans l’une des poches de sa cape. J’espérais qu’il le trouverait. Mais maintenant il me fallait me concentrer sur ma mission si je voulais revenir en vie. J’avais trois objectifs : protéger Cromax jusqu’à ce qu’il ait tué Grantier, tuer ma mère et surtout rester en vie. Ce furent mes pensées alors que je chevauchais vers la ferme, lieu de rendez-vous.

_________________
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 26 Aoû 2011 15:32 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:45
Messages: 2879
Localisation: L'île des colliers maudits
J’amenai mon nouveau cheval vers la grande porte est de la ville. Très vite, je me trouvais dans la file d’attente pour la sortie. En attendant que les quelques personnes devant passassent devant les gardes, je réajustai mon manteau, couvrant au mieux ma silhouette pour laisser échapper juste quelques traits de mon visage. Le cacher plus allait pouvoir paraitre suspect et dévoiler entièrement mon visage allait amener le risque que mon visage ou mes cicatrices révélassent mon identité. Pynoa était vraiment très tranquille comme cheval et il se tenait à mes cotés sans bouger plus que je ne lui ordonnai. Une fois devant le garde vérifiant les sorties, j’eu droit à un machinal :

« Raison de votre départ ? »

Je pris un air détendu et parlai comme si la formalité ne me souciait pas plus que de devoir passer commande à la taverne.

« Je vais voir de la famille sur Bouhen. »

Il me regarda un instant et détailla mon cheval.

« Belle bête. Les routes sont plutôt tranquilles ces jours-ci. Eviter d’aller trop au nord, on a eu vent d’incursions de pillards gobelins aux abords des forêts. »

« Merci bien. Bonne journée. »

(Content que la guerre ne nous a pas encore poussés à un régime martial.)

Je pu passer sans plus d’inquisition et sortis de la ville sans tarder. Le soleil n’était pas trop haut et j’allais arriver largement dans les temps. Je jetai un dernier coup d’œil aux murs blanchis de Kendra-Kar, me rendant compte qu’il m’avait fallu moins d’une journée pour trouver des impératifs me poussant à battre la campagne et quitter la ville.

> Suite

_________________
Image
* Lillith, humain, Aurion et Cryomancien nv23 *
En mission pour les Amants de la Rose Sombre


Feu Ellana : morte dans les flammes du Purgatoir, hantant les lieux à jamais
et arborant ses tendancieux 6969 messages dans les archives de Yuimen


Dernière édition par Lillith le Ven 9 Sep 2011 16:09, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 28 Aoû 2011 10:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 17 Oct 2009 14:18
Messages: 893
Localisation: Kendra Kar
J'arrive enfin en vue des portes de Kendra-Kâr, et je cesse donc d'observer mes pieds et le chemin qui me mènent vers ce qu'on appelle la cité Blanche.

(Si je compte le bout de nuit durant lequel j'ai marché hier, je n'étais qu'à à peine plus d'une journée de marche de la cité. Mais les jours de marches seuls sont bien long quand l'on a que ses pensées comme seule compagnie et que celles ci ne veulent vous obéir.)

En effet chaque fois que j'essaye de réfléchir au sujet de ce rêve étrange que j'ai fait hier soir, je suis comme détourner par une barrière mentale qui renvoie mes pensées vers d'autres directions. Ainsi plus je sens que je peux m'approcher d'une conclusion au sujet de ce rêve plus je m'égare dans d'autres sujets, souvent futile et sans lien, qu'ils soient logique ou non. J'ai l'habitude d'avoir un esprit embrumé, et ne sachant quel chemin emprunter, mais aujourd'hui ce trait me semble un peu exagérée, comme si ce n'était pas naturel.

(Enfin bon, mes pensées commence tout de même à s'ordonner au fur et à mesure que s'approcha la cité, mais pas comme je le souhaites … Enfin si un peu comme je le souhaites, puisque si ce rêve m'intrigue, le fait que Pulinn reviennent aussi souvent à mon esprit doit avoir une raison. Elle seule, avec le vieux prêtre de Gaïa, ne m'a pas dénigré à ma vue. Elle m'a aidée à retrouver les chasseurs, et lorsque je lui ai prêté allégeance sans réfléchir, elle m'a dit que je n'étais en aucun cas tenu par ce serment, et que même si telle était mon désir de la suivre, si jamais je venais à m'en lasser, je pourrai toujours m'en aller et suivre mon propre chemin, celui que je veux suivre.)

Je passe la porte, et à l'évocation de l'elfe ne peut m'empêcher de détourner la tête vers la fleur, mais devant me faire discret, et le parfum s'étant presque entièrement évanouie, la maigre fragrance qui vient se porter à mes naseaux ne fait que renforcer mon désir sans rien en étancher.

Je marche lentement sur les pavés de la portes, et laissant de côté les réflexions philosophiques et les tentatives d'interprétations de rêves, je me replonge dans mes souvenirs. Une légère bruine tombe sur Kendra-Kâr, et laissant tomber mon capuchon en arrière, je laisse tomber sur mon poil les gouttes de pluie, et en apprécient l'humidité et la fraicheur. Mon rythme de pas se fait de plus en plus lent désirant profiter de cette pluie comme si elle lavaient mes pêchés, et surtout l'immense plaisir que j'ai ressenti en les commençants, et l'envie de recommencer qui me lie à eux, et surtout j'espère qu'elle me créera du remords, que je n'ai jusque là presque pas ressenti. Malgré que je sois tête nue, personne ne me remarque, les gens ne font pas attention aux autres quand ils sont en foules.

J'espère à la fois arriver vite, et arriver le plus lentement en vue du temple des plaisirs. Comme si je redoutais la confrontation avec Pulinn, autant que je la désire.

(Pourquoi ne puis-je me départir de ce sentiment de méfiance à son égard, comme si elles ne se présentait pas telle qu'elle l'était réellement, et ne me laissait donc entrevoir qu'une partie d'elle même. Qui est-elle réellement pour être en lien avec le frère d'un des lieutenant d'Oaxaca ? Bah, de toute façon je n'ai que faire des plans de cette Oaxaca, ils ne me concernent pas directement, et si je sais qu'elle est l'ennemie de tout les peuples libres de cette terre, et qu'il y a de grande chance, au vu de l'échelle de ce conflit que je m'y retrouve mêlé un jour ou un autre, je n'ai pas envie de prendre parti, et de toute façon en ce qui concernent l'éradication des humains, je suis totalement d'accord avec elle, même si je crois savoir que la vie dans son camp n'est pas dénué de tout danger venant de sa propre part.)

Mes yeux s'abaissent et retournent à leur niveau habituel, un peu en dessous de l'horizontal, lorsqu'ils aperçoivent les formes caractéristiques du temple que je souhaite atteindre.

_________________
Lockbaal/rôdeur/niveau 4

-------------------------------------------------------------------------------------

Les chroniques de Lockbaal


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 28 Aoû 2011 14:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 10 Avr 2010 23:59
Messages: 721
Localisation: Kendra-Kâr
Précédemment:Courage les portes ne sont plus loin



Alors le duo avançait avec difficulté en direction des portes, un attroupement se forma devant eux. Deux hommes en étaient venus aux mains et se battaient comme des chiffonnier, avant que leurs épouses respectives ne viennent à faire de même, défendant leur mari des insultes adverses.

(Manquait plus que ça! Comme si j'avais du temps à perdre!)

La peau blanche du haut de sa monture chercha une échappatoire à cet amoncellement de curieux qui encourageait tantôt l'un, tantôt l'autre des hommes. Il fallait qu'elle passe d'une manière ou d'une autre.
Puis elle entrevit une petite ouverture, là de l'autre côté d'une charrette à bras, abandonnée l'espace d'un instant par son propriétaire. Elle fit reculer sa monture de quelques mètres. L'animal rechigna à obéir, mais finit par céder.
Une fois à une distance suffisante, elle talonna sa monture d'un coup sec qui s'élança aussitôt.

Ca se mit à crier et à gesticuler, le duo passant très près de certaines personnes au risque de les renverser. Les insultes fusèrent, mais la peau blanche n'y prêta pas attention. Il fallait qu'Herumor saute par dessus cette charrette.
Une fois arrivée sur l'obstacle, l'animal effectua un bond magistral avant d'atterrir de l'autre côté de la voie. Oryash tira sur les rennes de sa monture pour la freiner, histoire qu'elle ne poursuivre pas sur sa lancée.
Pendant ce temps là, la bagarre se poursuivait sans que personne ou presque ne prête d'avantage attention à Oryash et son destrier.

Elle se remit aussitôt en route, forçant l'allure, de telle sorte que les personnes à pieds sur son passage devaient s'écarter pour permettre à l'animal imposant de passer.
Elle atteignit finalement les portes ou des gardes la stoppèrent.

"Haltes là! Quelles sont les raisons de votre départ?"

"Je me rends à Bouhen pour affaire"; dit-elle en flattant l'encolure de son cheval.

"C'est bon allez y! Et ne vous éloignez pas de la route."

La peau blanche acquiesça de la tête, gratifiant l'homme de garde d'un sourire et prit la direction de Bouhen.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 30 Aoû 2011 19:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 18:11
Messages: 2963
Localisation: Elysian
Lorsque j’arrive aux portes de la ville, la matinée en est à sa moitié et je suis conscient de l’urgence de mon départ pour la quête dont je suis sensé être le guide, la tête, le capitaine, le dirigeant.

(Oui c’est bon, on a compris. Ils ne pourront pas partir sans toi, de toute façon.)

(Pas faux…)

Il n’empêche, je me presse de quitter les ruelles pour m’embarquer dans le flux incessant de voyageurs divers, marchands pressés et autres soldats stressés. Juché sur mon étalon, en hauteur, surplombant la plupart des autres voyageurs, mis à part quelques charrettes tirées par de lourds chevaux ou bœufs énormes, j’avance facilement dans la foule, et en quelques minutes, suivant des courant propices à un départ pressé, je suis à l’extérieur de la ville. Je m’élance donc sur la route de Bouhen, afin de retrouver mes compagnons.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 26 Oct 2011 22:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 5 Oct 2011 23:13
Messages: 423
Localisation: Oranan
Revenant sur Kendra-Kâr à marche forcée, Calimène hésita longuement entre deux options. La première lui aurait permis de se déplacer à la faveur des hauteurs, lui assurant une bonne visibilité et un voyage solitaire. La seconde, plus pragmatique et finalement celle qu’elle avait retenu, consistait à marcher sur la route, comme tout un chacun. En cette heure fort matinale, elle avait découvert une route finalement pleine de vie. De l’orient comme de l’occident approchaient une multitude de charriots, mules et autres porteurs à deux ou quatre jambes. Du maillage de fermes qui composait l’arrière-pays d’innombrables paysans, ouvriers agricoles et patronnes de ferme se dirigeaient vers la capitale. Mêlée à cette foule joyeuse, Calimène marchait d’un bon pas. Autour d’elle, on s’échangeait des nouvelles, fraiches ou déjà passablement passées. On se reconnaissait et on se saluait, on se proposait à boire ou à déjeuner quelques produits directement issus de la ferme. Citadine, Calimène n’avait jamais réellement eu à se confronter à la réalité de ces gens-là : une vie simple mais saine, rythmée par le soleil et les aléas du temps. Peu à peu, sa méfiance naturelle s’estompa et finit par ne plus être qu’une inquiétude bien enfouie au creux de son ventre. Malgré le jour prochainement naissant, elle résista à la tentation de sortir ses carnets volés et de tenter de prendre connaissance du contenu. Le manque de luminosité aurait rendu la chose inutile et son attitude serait forcément apparue comme suspecte.

Au détour d’un virage que prenait la route, Kendra-Kâr et la mer apparurent de concert. La ville, paresseusement installée, ne semblait pas encore totalement éveillée. L’absence de lumières, le peu de feu de cheminées recrachant leurs agacements vers le ciel n’étaient en rien étonnant en cette heure. Calimène ne put toutefois retenir son souffle lorsque les premières lueurs du jour rendirent au ciel un peu de sa superbe, au prix toutefois de la présence des dernières étoiles.

A l’approche de l’enceinte à proprement parler, l’écuyère constata que les portes de la ville étaient encore fermées. La garde, présente en nombre, était déjà affairée à surveiller les allées et venues. La tâche, à n’en pas douter, était certainement rendue plus aisée par les contacts qu’avaient pu nouer les miliciens avec les paysans du cru. Ainsi ces hommes d’expérience n’avaient plus qu’à se concentrer sur les visages inconnus.

De ce fait, Calimène pesta contre elle-même. Ses vêtements, s’ils n’avaient rien de remarquable et adapté à un voyage, ne remettaient pas en cause son allure : celle d’une jeune femme ayant passée la nuit à l’extérieur de la ville et n’étant manifestement pas originaire de l’une des fermes de la région. Voilà bien une situation qu’elle n’avait pas vu venir et qui se précisa lorsque l’un des hommes de la garde, resté en retrait jusque là, s’approcha d’elle, pendant que d’autres vérifiaient par acquis de conscience des chariots cent fois fouillés dans la même année.

Massive, la porte principale donnait l’impression d’être aussi épaisse que les fortifications. Lorsqu’elle s’ébroua partiellement, les présents firent silence dans un bel ensemble, comme pour respecter un rituel mainte fois répété. Un à un, puis par groupe, les voyageurs entrèrent dans la cité, prenant pour la plupart la direction de marchés ou d’échoppes où leurs produits trouveraient acquéreur avant le milieu de matinée. Ce fut à cet instant que Calimène fut alpaguée par un milicien.

« Damoiselle, si vous voulez bien me suivre à l’écart » introduisit-il sans détours et en escortant Calimène vers une porte dérobée. La devançant, il gravit un escalier au bout duquel il repoussa une porte de bois cloutée. S’écartant du chemin, il l’invita civilement à entrer la première. Sans commentaires, la jeune femme entra et constata que malgré l’absence de fenêtres – après tout, le local était situé au cœur même de la muraille – les lampes à huiles produisaient une bonne luminosité. Deux tables et quatre chaises composaient l’essentiel du mobilier, en complément d’un secrétaire hors d’âge.

« Installez-vous, je vous en prie » dit-il en tirant à lui un épais registre. Calimène d’un côté, le garde de l’autre et le livre entre eux, un silence s’instaura.

« Mon nom est Victorin, Capitaine de la garde en charge de la porte principale de Kendra-Kâr, pour cette semaine » introduisit-il. « Nous n’avons rien à vous reprocher ma Dame, si ce n’est qu’aucun de mes hommes ne vous connait et qu’il parait bien présomptueux de considérer qu’une dame de votre qualité ait pu passer la nuit à l’extérieur des murs de la ville, pour se présenter au matin » précisa-t-il sur un ton inquisiteur.

« Vous n’avez encore formulé aucune demande » rétorqua Calimène d’un ton froid.

Sans être déstabilisé par cette entrée en matière, le Capitaine poursuivit du tac-au-tac.

« S’il s’agit d’une affaire galante, il suffit de nous le dire et nous n’en garderons pas trace. Toutefois, votre bagage laisse apparaitre le pommeau d’une arme, ce qui n’est pas un ustensile souvent constaté dans le traitement d’une affaire amoureuse… en-dehors de la rupture, bien entendu » conclut-il temporairement.

Cette fois, le silence se fit plus long. Calimène, hésitante, se força à envisager tous les possibles.

« Si vous avez besoin d’alliés, c’est maintenant qu’il faut parler » ponctua le Capitaine de la Porte.

Il disait vrai et Calimène s’en rendit compte en cet instant.

« Mon nom est Calimène, Dame de la Maison Ligure et écuyer du Chevalier Sirène » dit-elle en se levant. « Préparez vos chevaux et réunissez vos hommes, ce matin, vous avez mieux à faire que de surveiller la porte » déclara-t-elle avec assurance.

« Pardon ? » caqueta le Capitaine, affichant un air incrédule, devant ce retournement d’interrogatoire.

« J’ai localisé les empoisonneurs qui ont introduit la maladie en Kendra-Kâr, avec votre aide, nous pouvons les arrêter dès ce matin. » appuya-t-elle en posant ses deux mains sur la table.

Le Capitaine hésita un instant.

« Si vous vous moquez de moi, les conséquences de cette affaire, pour vous comme pour moi, seront terribles » se défendit-il en la regardant au fond des yeux, pour y découvrir les éléments caractéristiques du mensonge.

« Si nous ne faisons rien, les conséquences de cette affaire, pour vous comme pour moi, seront encore plus terribles. Entre deux maux, Monsieur le Capitaine, il faut toujours choisir le moindre. » conclut-elle.

_________________



Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mar 20 Déc 2011 10:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 6 Déc 2011 21:59
Messages: 512
Localisation: Tulorim
Je n’ai rien appris aux baraquements, cette petite escapade a été inutile et surtout décevante. Jamais de ma vie je n’ai vu un comportement pareil sur un domaine militaire ! Bon sang, mais où se trouve celui qui doit faire régner l’ordre ! Selon le capitaine devrait être remplacée, vu comment il choisit ses hommes… Je sens la colère monter en moi et j’ai une violente envie de taper sur quelque chose.

(Calme-toi plutôt, cela ne sert à rien de s’énerver pour quelque chose que tu ne pourras pas changer.)

Aussitôt je sens le calme revenir en moi. Je ne me suis jamais calmée aussi vite. Je suppute que Samyà est derrière tout ça, mais pour le moment il me faut retrouver l’homme du chef de la milice. Par tous les dieux, où a-t-il bien pu aller pour se perdre dans la cité blanche. D’accord, pour sa défense, la cité est immense et pour peu qu’il ne soit pas en ville depuis longtemps, je peux comprendre que l’on se perde. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi le milicien l’a-t-il laissé seul pour rentrer ?

Je suis aux portes de la cité et je me rends compte que chercher un homme dans Kendra Kâr, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin ! C’est tout simplement impossible. Une tâche quasiment insurmontable sachant que je n’ai rien pu apprendre de cet idiot des baraquements censé monter la garde ! Je fulmine intérieurement. Alors que je tente de trouver une solution, je sens quelqu’un s’approcher de moi. Je me retourne vivement et aperçois la femme de tout à l’heure.


Que me voulez-vous ? Je n’ai pas de temps à perdre avec vos histoires de fesses !

Je n’en doute pas, coincée…

Pardon ?, lui dis-je en la fusillant du regard.

Bref, je venais simplement vous dire que j’ai croisé le porte-document en me rendant aux baraquements. Il n’était pas seul. Un homme l’accompagnait et visiblement la discussion était houleuse.

Où l’avez-vous croisé ?

Ici, aux portes de la ville. J’ai entendu l’homme parler des égouts. C’est tout ce que je sais. J’espère que cela vous sera utile."

Sans ajouter un mot elle retourne auprès d’un homme et c’est là que je vois qu’elle est mariée. Une catin adultère, super ! Quoi qu’il en soit elle vient de me donner une information utile et je vais aller jeter un coup d’œil dans les égouts de la cité blanche. Si c’est un piège, je reviendrais lui donner une bonne leçon ! Je ne sais pas, du genre révéler ses activités extra-conjugales, ça ne serait que justice ne trouvez-vous pas ?

_________________
Image
Un grand merci à Dame Itsvara pour la signature




Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Mer 21 Déc 2011 14:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 19 Déc 2011 22:57
Messages: 568
KENDRA KÂR


Alors qu'il savourait tranquillement le casse croûte qu'il s'était fabriqué à grand renfort de fraises des bois et de venaison crues, le tout provenant d'un bois alentours qui souffrirait d'un grand nombre de buissons à fraises des bois arrachés, ainsi qu'une carcasse d'animal jetée dans des branchages, en hauteur, et que personne n'aimerait détacher de là.

Mâchant paisiblement ses vivres, Rägrok plongea sa main dans sa poche, en tirant de petites boules équipées de pointes qui constituait une distraction démentielle lorsque l'on savait s'en servir, et ce n'était pas quelque chose de compliqué, assez facile pour qu'un orc ait la patience d'écouter attentivement le peu de règles dont disposait ce jeu.

L'esprit vagabondant ailleurs, la grande ville qui constituait sa prochaine étape se défila à l'horizon, envahissant subitement le paysage verdoyant pour s'imposer dans le champs de vision de l'orque en chemin, une structure assez impressionnante pour un aventurier de passage, de plus, Rägrok était plus habitué aux huttes en peau qu'aux murailles de pierre, mais peu importait la nature de sa destination, ville ou village, il comptait bien s'y arrêter, ayant le gosier sec depuis son départ, sans avoir eu la bonne intelligence d'emporter de quoi contenir de l'eau, voilà qu'il avait maintenant très soif.

Après quelques minutes de marche en suivant le chemin soigneusement décrit dans le sol, caractéristique des peuplades étrangères à son peuple, Rägrok se retrouva finalement sur un pont, évitant d'imaginer toute l'eau courante qu'il pourrait y avoir en dessous, se dirigeant machinalement vers les portes sévèrement gardées.
A sa vue, il ne fallut que très peu de temps aux archers pour bander leurs arcs et encore moins aux soldats au sol pour se précipiter à la rencontre du peau verte, armés et aux aguets :


Un peau verte à Kendra Kâr ? On aura tout vu ! lâcha l'un des archers, l'arme prête à tirer son trait mortel...

Vous tirez quand je vous en donne l'ordre, là haut ! Je m'occupe de la partie diplomatie ! rétorqua l'un des gardes qui, en quelques foulées, se retrouva en face à face avec l'orque, qui le surplombait à ce moment précis d'une vingtaine de centimètres, lui laissant savourer l'haleine "Fraise des bois-Venaison crue" qu'il venait de mettre au point.

Autant dire que d'un instant à l'autre, le garde n'avait plus vraiment envie de jouer la carte de la diplomatie et perdre son temps en formalité. Prenant son courage à deux mains en même temps que sa lance, il réussit néanmoins à baffouer :
Qu'est-ce q...qu'un minable peau verte vient...faire i...ici ?!

Penchant la tête pour se retrouver carrément nez à nez avec l'avorton qui lui adressait la parole, le garzok laissa tout de même son regard parcourir les murailles et les gardes qui souriaient à la vue du petit nouveau en face d'un vrai orque, armé d'une bardiche faisant au moins sa taille.

Ne vous en faites pas, fils d'homme, je ne suis pas ici pour vous attaquer, je cherche simplement à acquérir un peu d'or, et je suis sûr que votre hameau contient bien assez de place pour un mercenaire ou un forgeron.

Le garde eut un mouvement de recul et put sentir chaque cellule de son nez se suicider les uns après les autres lorsqu'il put sentir l'haleine de l'orque d'aussi prêt, reculant d'un pas avant de finalement reprendre, d'un air un peu plus affirmé compte tenu de la distance nouvelle entre les deux protagonistes :

Pwah ! On vous connaît, vous autres garzok, vous allez très certainement vous attirer plus d'ennuis que d'amis à l'intérieur, je doute que l'on puisse vous laisser passer pour l'instant, faudrait peut être prouver que vous êtes pas méchant. Parceque j'ai entendu dire par l'ami du cousin d'un ami au frère de ma demi-soeur que vous autres vous...

Le garde fut interrompu dans son discours palpitant par le visage de l'orque, pouvant presque toucher les canines saillantes du Mâchefer, retrouvant avec joie l'haleine qui l'empêchait de respirer tout à l'heure :

Je suis ici même en train de faire preuve de ma sympathie, fils d'homme, mais si tu le souhaites, je peux à tout moment te montrer ma pas-sympathie, en commençant par t'utiliser comme nouveau fourreau pour mon arme.

Le jeune homme eut un regard dégoûté en observant la bardiche, couverte de traces de sang séché, prouvant qu'elle avait visiblement déjà servi, et pas qu'une seule fois.

Eh bien, dans ces cas là, je suppose que nous devrions vous...vous placer s-sous s-surveillance rapprochée, d'au moins...de...deux gardes, voir peut-être trois, et je serais sûr que vous...vous êtes vraiment..euh..."sympathique"...

Mieux que rien, et même si l'orque n'aimait pas particulièrement cette idée de compagnie rapprochée, il pouvait au moins entrer dans la ville, rejoignant les trois gardes qui l'attendaient de pied ferme, crispés sur leurs armes, le toisant du regard en tentant vainement de paraître impressionant.
Rägrok marcha donc à la manière d'un prisonnier, encerclé sur les flancs et l'arrière par des gardes lourdement armés, leur désignant finalement d'un mouvement circulaire l'ensemble des quartiers :


Nous allons boire au Donneur de bière, j'ai particulièrement soif.

Stressés comme ils étaient, les gardes ne pouvaient qu'espérer qu'il tiendrait particulièrement bien l'alcool, car vu son arme, trois gardes pour un garzok bourré, ce n'était pas particulièrement efficace...

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Lun 16 Jan 2012 22:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 27 Déc 2011 18:08
Messages: 492
Localisation: Cuilnen - Dehors.


Ainsi, les grandes portes de Kandrâ-Kar se dressaient à l'horizon. Elles étaient grandes, belles et massives. La robustesse et la longue durée de vie semblaient bien résumer l'impression que donnaient ces portes à toute personne qui les contemplerait. Y compris Farrell qui avait prit malgré tout quelques minutes pour les observer.

Kandrâ-Kar, son commerce, sa gastronomie, sa richesse, sa célébrité et sa diversité. Fear avait beau être un Homme détaché de la matière, il n'en était pas moins un être Humain très curieux et il voyait en cette ville une formidable occasion d'approfondir son savoir assez " basique ". En effet, livré à lui même depuis le massacre des habitants du temple, il avait du s'auto-éduquer dès son très jeune âge, alors forcément, à part ce qui était contenu dans les quelques livres de l'ancienne bibliothèque, il ne savait ... Rien. Quoi que si peut-être, il savait reconnaître et vénérer le Seigneur.

Quoi qu'il en soit, il n'en avait pas le temps de visiter la ville. Raisonnable, il savait qu'il devrait juste se contenter de la contourner et de reprendre sa route aussi vite car après avoir traversé la montagne, le voyage avait été plus reposant et plus calme. Il n'avait rencontré aucune difficulté et avait même guéris de sa maladie. Certes, son estomac devait encore et toujours se contenter de très peu de chose, mais il estimait qu'il n'avait pas besoin de plus. S'étant aussi reposé " correctement ", il avait retrouvé toute sa forme et désormais, il n'avait plus la nécessité de s'arrêter en ville pour récupérer.

Il était prêt à entamer la deuxième partie du voyage, la route qui le mènerait de Kandrâ-Kar à Lùinwë !



_________________


Dernière édition par Fear Farrell le Sam 15 Juin 2013 19:10, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Dim 29 Jan 2012 17:51 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 26 Jan 2012 12:05
Messages: 637
Localisation: Mertar
Voici les grandes portes de la ville, elle portent bien leur nom elles sont monumentales, C'est déjà la deuxième fois que je vais passer par cette porte aujourd’hui, mais je suis tout autant impressionnée que la première fois.
Je suis persuadée que je reverrai ces portes dans peu de temps, au moins pour revoir ce brave tavernier !
Je me retourne vers mon nouveau compagnon de fortune et lui dit :

« allez M. le chaton il va falloir que l'on se quitte toi et moi ! »

L' ami à fourrure reste immobile et me regarde fixement pendant que je me dirige en direction des grandes portes de la ville.
Cela me déprime j'aimerais bien qu'il reste avec moi cela me ferait un peu de réconfort, mais le monde extérieur et bien dangereux pour une si petite bête.
C'est alors le cœur lourd mais plein de conviction que je passai en dessous des immenses tours de garde qui forme l'entrée du château.

« Eh ! Vous là-bas , la petite fille aux cheveux roses ! »

Crie un homme en armure aux couleurs de
Kendra kâr.

Calmement je lui demande :

« qu'y a t'il monsieur le milicien ? »

« les enfants n’ont pas le droit de quitter la ville sans être accompagnés ! »

hurle le garde.

diantre pourquoi suis-je née dans ce corps d'hobbit atrophié.

Suite à cette vexante remarque je lui réponds :

« C'est parfait ! Je ne suis ni accompagné ni un enfant. »

Ma réplique mit l'homme dans un rage folle ! Le garde attrape alors une de mes couettes et me traine derrière lui en grommelant :

« Saleté de gamin vagabond à son âge ! ça ne peut être qu'une petite voleuse ... »

L'homme en armure m’emporta de cette façon jusqu'à la milice de Kendra kâr.

_________________
Image


L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.


Dernière édition par belookane le Dim 4 Mar 2012 17:59, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Tiens ? C'est vert ? oui oui! C'est vert !
MessagePosté: Mar 31 Jan 2012 19:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 30 Jan 2012 14:41
Messages: 10
Localisation: Kendra Kâr-Auberge de la tortue
C'est épuisée que la jeune Elfe arrivait aux portes de la cité humaine: Kendra Kâr, enfin en vue, un tas de pierres au milieu de la verdure... "Quelle honte! Arracher ainsi de pauvres forêts pour bâtir des monuments aussi laids !" pensait la tête aux cheveux verts en voyant ces murailles aussi haute que l’ego des hommes. Mais qu'importe, elle n'était pas là pour refaire le monde.
Et puis, même la fatigue ne l'empêchait pas d'afficher un éternel sourire, défroissant sa robe, dos droit, marche en avant.

Son petit sac sur l'épaule, dans sa petite robe verte et bleue, un bel arc dans le dos, Gallineya avançait doucement, scrutant des yeux les moindre recoin, la bouche en coeur et les yeux pétillants. Elle n'était pas si mal, finalement cette ville ! Bon certes, ça manquait un peu de verdure, mais au delà de ça, c'était quand même beaucoup plus grand que son village Elfe perdu au milieu des plaines et des forêts d'Anorfain.

Elle croisa deux gardes, droits comme des piquets de tente de chaque côté, leva un indexe, avançant son torse et de sa petite voix cristalline osa interpeller:

- Messieurs! Excusez moi ! Je cherche ...

-Hé! T'as vu ça! Elle a les ch'veux verts l'"oreilles pointues" ! dit l'un, les yeux globuleux.

- J'ai bin vu, j'chuis pas aveugle! Et puis, ne dis pas "oreilles pointues" !! C'est une elfe, avec un arc ... Dit l'autre, levant un poing menaçant à son comparse.

- Avec un arc, T' crois qu'on la fouille ? J'vois pas d'flêches ni d'carquois. Sait-on jamais, ça porte p't'être une dague, ou je ne sais quoi...

- Sois pas si mal poli d'vant la dame, on dit pas "ça" en parlant d'une Elfe!


Le plus courtois des deux regarda enfin Gallineya, avançant d'un pas, marmonnant dans sa barbe avant de tousser son gros poing devant sa bouche et s'adressa un peu mal à l'aise:

-S'cusez m'dame, c'est qu'on n'voit pas souvent d'Elfe si loin de leurs forêts. Vous disiez ? ...

Heureusement la situation la faisait glousser, elle se retenait avec force de rire croisant les bras sur son ventre, un large sourire aux lèvres. Leur langage était très loin de ce qu'elle avait habitude avec sa mère, n'en oubliant pas les bonnes manières pour autant, elle fît une légère révérence en écartant les pan de sa robe:

- Vous êtes tout excusé. J'ai cru comprendre que je devais être fouillée avant d'entrer ... Alors ... Voilà le peu que je possède.

Elle se baissait un peu posant son petit sac ouvert et vide, que le garde regarda avec intérêt en hôchant la tête. Ensuite elle déposait ensuite son arc dessus, toujours aucune réaction négative du garde. Elle se redressait en écartant bien les bras et faisait le tour sur elle même, pour peu que l'homme approuve qu'elle n'était aucune menace pour la ville.


-Ma foi, tout m'semble correct. Vous pouvez passez, m'dame. Finit-il par dire, un peu plus décontracté, un sourire timide et un peu rouge aux joues.

- Oh! Merci !

Gallineya applaudissait à la nouvelle, ramassait ses affaires en désordre. Elle avançait fière comme une monarque, un pas large devant l'autre. Puis elle s'arrêta net, un indexe sur sa bouche.

- Suis-je bête! J'ai failli oublier de demander mon chemin !

Elle se retournait aussi vif vers ce garde :

- Monsieur ? Dites moi : Je cherche un maître guérisseur. Où pourrais-je me rendre dans cette ville pour en trouver un ?

-Ben, d'jà, si vous connaissez pas no't ville, je vous conseille de trouver une bonne auberge, ensuite, le tavernier sera sans doute vous aiguiller. 'fin, j'espère pour vous...

Voilà que c'était l'autre qui prenait la peine de lui répondre. Elle le remercia, petites courbettes de rigueur, tournant les talons presque en sautillant comme une enfant.
Une auberge, une auberge ... Au bout de plusieurs ruelles, elle finirait bien par trouver.

[HJ : ... Suite : Dans une ... auberge ! (non ? sérieux ? :p ) : HJ]

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les grandes portes de la ville
MessagePosté: Ven 3 Fév 2012 12:33 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 26 Jan 2012 12:05
Messages: 637
Localisation: Mertar
Me revoilà devant les grandes portes de la ville.
Je suis encore toute retournée par la précédente scène, tout est embrouillé dans mon esprit.
Bizarrement devant cet homme aux cheveux rouges il m'est revenu des souvenirs heureux de mon village, mais cela reste encore flou.
Bon je n'ai pas le temps de diverger sur le sujet je dois partir pour Cuilnen.
Mais que vois-je ? Le chaton qui m'avait suivi en début d'après-midi au temple, il est resté là où nous nous sommes quitté il n'a pas bougé d'un pouce.
Bien étrange ce petit chat, je suis en train de tomber amoureuse moi doux et fidèle, que demander de plus.

« Me revoilà M. la boule de poils, ça te dit de voir la cité des elfes blancs ? »
….

Bon toujours aussi causant, ce n'est pas grave je parlerai pour deux.
Je retraverse enfin les portes de Kendar Kâr en compagnie de mon petit ami en fourrure.
Cette fois-ci j'ai l'impression que les gardes ne vont pas me gêner, j'ai même l'impression d'être complètement invisible à leurs yeux.
Me voilà ressortie de Kendar Kâr j'espère pouvoir y retourner prochainement. Mon périple commence véritablement maintenant pourvu que le voyage se passe sans trop d'encombre.
Me voici devant le chemin à parcourir, me voici devant ma destinée quel divin paysage vais-je pouvoir admirer, quelle personne formidable je vais avoir l'opportunité de croiser. J'ai hâte de voir la beauté qui pavera la route que je vais tracer.

Partir, pourquoi vouloir partir ?
Partir, sans savoir si l'on va revenir.
Partir, pourtant sans savoir où l'on va.
Partir, ce n'est jamais ce que l'on croit.
Partir, pour fuir ses responsabilités.
Partir, pour plus de facilités.
Partir, fuir ou déguerpir sans prévenir.
Partir, en n'apercevant que l'avenir.
Partir, pour pouvoir recommencer.
Partir, pour oublier le passé.

_________________
Image


L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 226 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 ... 16  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016